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Critiques de Jonathan Munoz (145)
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Mauvaises mines

Je continue mon exploration du monde de Munoz après avoir découvert l'excellent L'Inconnue du bar (Dans la tête de...). Ce volume compile les histoires qu'il avait fait pour feu le magazine Aaaarg, magazine éphémère de bande dessinée, avec principalement des dessins humoristiques légendés. Ce qui fait rapidement défaut donc, puisque la lecture est très très rapide, entrecoupée de seulement une petite histoire de l'éditeur qui recherche son auteur. Donc ne vous attendez pas à plus de 10 min avant de finir l'ouvrage.



Par contre j'ai adoré ce qu'il en a fait, avec des planches d'un humour sauvage et acide, toujours dans un ton noir. J'ai beaucoup ri à la lecture, lui qui arrive à trouver des horreurs parfaitement adaptées à ce genre de dessin. Il y a des trouvailles géniales, mais surtout il y a toujours cet humour qui est à la fois acide et un peu triste sur une réalité sordide. C'est presque le développement de ce qui se verra ensuite dans ses autres séries. Je dirais que cette BD est parfaite pour entrer dans le monde étrange et noir de Munoz.

L'histoire principale qui sert de liant, sans jamais être véritablement liée aux dessins, est amusante avec cet éditeur qui pète un câble et décide de rechercher son auteur en suivant les clichés qu'il a sur les artistes. C'est sanglant mais surtout très con, je me suis bien amusé. Elle est plutôt courte, mais je suis d'accord avec Gaston : plus longue, elle aurait été redondante.



En somme une bien bonne BD d'humour noire, trop vite lue à mon gout, mais qui a le mérite de nous faire rire jaune. J'apprécie beaucoup Munoz, décidément !
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Mauvaises mines

Je me demande comment une telle bande dessinée a pu être publiée. L'humour noir y est incisif. C'est une anomalie bédéiste... Et sincèrement j'adore ! La mise en abîme de l'histoire principale tout autant que les petites pastilles pleines d'humour !
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Un léger bruit dans le moteur



Ici nous entrons dans la tête d’un petit garçon. Un petit garçon vraiment pas comme les autres puisque son rêve c’est de flinguer tout le monde.



Je vois déjà vos mines effarouchées, effrayées. Et comme vous avez raison de l’être. Les vignettes sont sombres, glauques, elles font parfaitement bien passer le message de l’auteur.



Pour un public averti, évidement à ne pas laisser dans les petites mains de nos enfants.

Ce graphique nous fait glisser sur une pente délicate en parlant viol, inceste, prostitution, meurtre et en nous montrant de l’hémoglobine sur quasiment chaque page. Le tout étant orchestré par un enfant de moins de 10 ans c’est férocement dérangeant et en même temps …



Un graphique dur et réaliste mais parfait pour les amateurs de roman noir.









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Un léger bruit dans le moteur

Dodo l’enfant do, l’enfant …



C’est pas un poussin du jour , Prix SNCF polar en 2013, pourtant cette bande dessinée devrait être à demeure dans tout les bacs des libraires et des bibliothèques.



C’est … une … bombe !



Un ovni hors norme, voir même , un ovni avec ses propres normes.



Si vous avez envie de feelgood, clairement passez votre chemin, mais si vous avez adoré Le démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon Borie, foncez sur cette histoire monstrueusement belle.



Je vous laisse la découvrir. Moi j’y suis allée uniquement à la couverture (vu d’ailleurs dans une story de @dimrb , comme quoi il n y a eu pas de hasard) .

Rien qu’en regardant la couverture on comprend vite que l’histoire de ce petit garçon c’est pas vraiment un berceuse.

Ce que je peux vous dire c’est que dessinateur et scénariste plongent le lecteur directement dans le bain , sans sommation.



Les dessins , qui collent au texte avec une perfection et une justesse renversantes , sont de Jonathan Munoz.



Le scénario qui met le feu à la baraque, écrit d’après le roman de Jean-Luc Luciani, est de Gaet’s.



Baboum et gorge serrée
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Les dormants

Après « Un léger bruit dans le moteur », deuxième essai et deuxième coup de maître pour Jonathan Munoz qui signe avec « Les dormants » un ouvrage aussi habile et malin, que charmant et poétique.



En soi, le récit est simple : l’histoire d’un amnésique qui a commis un méfait, et cherche à raviver sa mémoire. Le cinéma nous a gratifié les années 2000 de nombreux films sur cette thématique.

Ne rebroussez pas chemin pour autant. Nulle redite ici ! Le plaisir est ailleurs, dans la forme, dans la narration, dans le plaisir de faire durer l’annonce, dans le mélange de genre avec le conte, dans le monde graphique développé, et plus généralement, dans l’art de noyer le poisson. Car le sieur Munoz est un styliste qui manie l’humour avec joie et développe un univers visuel bien à lui.



Tout d’abord, j’adore le dessin de ce gars ! Les personnages sont toujours cradingues, loin des codes habituels, les dents hyper espacées, les cheveux en bataille, les pifs grassouilles, etc. Même une princesse chez Munoz cultive une laideur de crapaud, je raffole de ce trait.

Au-delà des personnages, le décorum n’est pas en reste, la nature prend un tour inquiétant chez cet esthète-là, les maisons semblent toujours avoir subi la seconde guerre mondiale, une planche de bois n’est jamais plate, etc.

Généreux dans les détails, prendre le temps d’observer chaque dessin avec minutie débouche sur une foultitude de petits éléments cachés, savoureux au possible, en connivence avec le lecteur fouineur.



Côté écriture, j’ai trouvé une justesse de ton idéale. Si les balourds de villageois sont caricaturaux et lourdingues dans leurs vannes, l’humour de la gamine est finement joué (deuxième personnage principal), son bagout irrésistible, sa logorrhée intarissable ont vraiment fait mouche sur moi. J’ai senti le personnage, sa vérité, son existence, je trouve que Munoz a su lui donner corps comme rarement, à la fois touchante, espiègle et insupportable, c’est une vraie réussite à mes yeux. Elle tient vraiment l’histoire et nous régale. Le contraste avec l’amnésique fonctionne à merveille, un beau duo bavard/taiseux comme on rencontre chez Kokor.



Le reste ne se raconte pas, il se vit dans ces pages. L’intrigue, la révélation, les rebondissements, le pied de nez final, le mélange des genres, tout m’a plu. Je recommande vivement cet opus, d’autant plus que j’étais fort critique sur les dernières productions du dessinateur. Un Munoz de cette trempe, c’est du bon, du très bon. Cet auteur a des choses à dire, et du style à revendre, qu’il n’en doute pas !
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Un léger bruit dans le moteur

Je ne sais pas quoi penser de cet album.

Un garçon de 10 ans a décidé de tuer les membres de son village. Certes les différents personnages sont détestables.

J'ai aimé le dessin. L'histoire est bien écrite.

Mais l'univers est trop sordide à mon goût.
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Un léger bruit dans le moteur

Résumé : Le gosse habite dans un petit hameau sinistre et isolé de tout, habité par une bande de dégénérés. Il a tué sa mère à la naissance, et ne rêve que d'une chose : recommencer ! Car il les déteste tous. Son père et sa nouvelle mère, son demi-frère, la catin, les familles Kallifan, Malavril et Gandriale, la maîtresse, le curé, l'épicière qui revend les produits trois fois plus chers... Il veut tous les zigouiller, un jour. Il commence par son demi-frère, BAM ! La tête explosée sur une pierre comme une pastèque trop mûre. Il fait passer ce premier meurtre pour un tragique accident ; et ça passe. Rien ne peut le détourner de son but morbide. Ce n'est que le début.



Mon avis : Ayant lu il y a quelques semaines la superbe série « RIP » du scénariste Gaet's, j'étais ravie de voir qu'il nous offrait une autre histoire bien glauque teintée d'humour noir. C'est caustique, dérangeant. Le gosse a une vraie tête de psychopathe. Mais le pire, c'est qu'on ne peut pas tant que ça lui en vouloir, car ses victimes sont tous de vrais cas sociaux, pour la plupart mauvais jusqu'à l'os. Et il est tellement heureux lorsqu'il tue ! Laissons-lui sa part de bonheur ! Cette BD se savoure comme un bonbon, mais du genre des "têtes brûlée" : sucrées et acides. J'ai adoré, ma part sombre a émergé pour mon plus grand plaisir. Tant que ça reste fictif... Je vais suivre très sérieusement ce scénariste et le dessinateur, car ça promet du grand art.
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Les dormants

Je viens de découvrir les Dormants, dont je connaissais l'auteur par un autre titre. Celui ci m'était par contre tout à fait inconnu ! Et c'est bien dommage, car il s'agit d'un scénario hyper rodé ! C'est l'histoire d'une jeune femme au syndrome de la Belle au Bois dormant inversé : l'ensemble de son entourage s'effondre dans les bras de Morphée à son approche. Tous sauf notre héros, confus, amnésique et surtout : insomniaque. La chute est magistrale et les dessins tout en rondeur. L'histoire, tout aussi lugubrement poétique qu'elle soit, ne manque pourtant pas de piquant ...
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Godman, tome 1 : Au nom de Moi

L'ambition de l'album est là : traiter du fanatisme religieux avec humour et sans froisser aucune culture, n'est pas une mince affaire. Jonathan Munoz ose tout, on le sait depuis le temps. Il ajoute même une critique bien sentie de la bête médiatique. Cependant, me voilà déçu par le résultat global et son traitement, de la part d'un auteur dont je suis l'oeuvre, le développement, avec délectation et curiosité constante.



Aficionados de la vanne crue, mordu des images coups de poings, Jonathan Munoz donne toujours beaucoup. Mais pour le coup, je trouve ici la vulgarité gratuite, tombant mal, sans contraste. Habituellement, chez Munoz, le dosage est efficace : il nous endort pour mieux nous piquer. Ici, partant d'un personnage nonchalant, presque antipathique, la mécanique ne prend plus sur moi. S’amoncelle à mes yeux un catalogue de grossièretés, une ambiance négative, où l'humour peine à se faire sa place. Les personnages me semblent déplaisants, on ne s'y attache pas ("Un léger bruit dans le moteur" faisait montre d'odieux personnages, mais la nuance était jubilatoire, ils emportaient alors notre adhésion). Pour la première fois chez cet auteur que je loue, je m'ennuie, malgré ses efforts généreux.



Sans compter des fautes d'orthographe ci et là, un minimum de relecture serait profitable aux éditions ! ("On n'y va !" (p. 26), "J'ai fais un milliard de démentis... " (p. 43). Petite déception donc, mais je reste convaincu que cet auteur croustillant aura beaucoup à nous offrir très bientôt.
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Le dessein

Un dessinateur de bd qui lutte pour se faire éditer, une rencontre qui lui fait voir le dessin autrement, et des dessins, des dessins et encore des dessins.

Dans cette bande dessinée, la mise en abyme attire immédiatement l’intérêt du lecteur, l’humour fonctionne et les pages se tournent de la première à la dernière page avec un plaisir croissant. Une seule envie après avoir refermé le livre : dessiner, créer et replonger dans d’autres bds. Vite, foncez !
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Un léger bruit dans le moteur

BD dérangeante et surprenante. Les graphismes sont réussis et vont très bien avec le scénario.
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Un léger bruit dans le moteur

L'histoire : je suis un petit garçon et je tue des gens.



Par un résumé aussi lapidaire, on comprend qu'Un léger bruit dans le moteur reprend la thématique de l'enfant comme figure du mal. Si "le jeune" est une récurrente figure de l'inquiétude depuis l’Égypte ancienne et tout au long de l'histoire jusqu'à son ultime avatar (le "jeune de banlieue"), il n'est que rarement l'incarnation du Mal à proprement parler. On trouve certaines exceptions dans plusieurs films d'horreurs/fantastique des années 70 (Le village des damnés, L'exorciste, La malédiction...) en y téléscopant le topos de l'ennemi intérieur (promis à une jolie postérité là). À chaque fois, l'enfant maléfique incarne une rupture dans l’ordre du monde (du point de vue moral et/ou spirituel en fonction des orientations de l'auteur), une anomalie à combattre, guérir ou sauver.



Ici rien de tout cela.



Dans un hameau abandonné, qui n'est pas sans faire penser au Wollanup du Cul de sac (ou Piège Nuptial) de D. Kennedy, la laideur se le dispute à l'ignominie. Les quelques familles qui vivent ici, outre leur laideur physique, sont des ordures pédophiles, violeurs, racistes, salauds et meurtriers. Ils sont, au mieux, fous ou abrutis. Il n'y en a aucun pour rattraper l'autre, les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux. C'est une vision crasseuse, apocalyptique et désespérée de l'humanité que nous donnent à voir Munoz, Luciani et Gaët's. Le problème réside en ce qu'il s'agit d'une vision a priori. Le petit narrateur n'est qu'un monstre de plus, et même pas sympathique. Pourtant, comme lecteur je peux accepter plein de salauds et de monstres, je peux même m'attacher à certains si l'auteur fait bien son travail en donnant à voir une fraction de la complexité de l’âme humaine (la littérature et le cinéma en regorgent).



Ici rien de tout cela, la noirceur est un préalable qui est déroulée telle un jeu de massacre, sans contrepoint. Or comme en plus l'alchimie ne prend pas avec le personnage principal qui ne vaut pas mieux que les autres, c'est avec un dégoût grandissant que j'ai tourné les pages. Car ce personnage n'évolue pas non plus, il applique son programme assassin avec une roublardise somme toute assez peu enfantine et donc improbable. Monstre d'égoïsme, d'égocentrisme inapte à toute vie sociale, à toute empathie, il ne se distingue finalement pas des ordures qui l'entourent. Il est plus fort que les autres, c'est tout. On est face à une histoire darwinienne au pire sens du terme, mais une histoire qui n'apporte pas grand-chose à son lecteur sinon un dégoût et une interrogation : qu'est ce que cette lecture m'a apporté ? Je n'en sais toujours rien.



Malheureusement pour cet ouvrage, je n'ai pas non plus aimé le dessin (à l'exception d'une très belle couverture), je ne vois pas grand chose à sauver d'une bande dessinée dont la noirceur absolue, et à mon sens, gratuite, l'abime plus qu'elle n'en fait la force.
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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Un léger bruit dans le moteur

Cette bande dessinée sort un peu du lot. Lot des histoires héroic-fantasy dont j'ai l'habitude, celle-ci raconte l'histoire d'un gamin, dans un endroit isolé, qui veut tuer tout les habitants de son "village" /patelin. Son ingéniosité est assez impressionnante, sa motivation inquiétante, parfois comprise. Cette bande dessinée est étonnante. Elle nous met mal à l'aise, le graphisme aide à cette impression.

Pour moi elle a été une bonne découverte.
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Un léger bruit dans le moteur

Des morts à la pelle... pas mécanique!



Un village, de ceux qu'on appelle trou du c... du monde, de ceux où ne s'arrêtent que les corbeaux et le facteur de temps à autre ou un pauvre type en panne. Des habitants aux faciès effrayants, de petits esprits et de drôles de mœurs pour certains. Un petit garçon serial killer qui ne demande qu'à nettoyer ce village de tout ce qui vit, méticuleusement et sans complexe ni culpabilité, seulement animé par la haine qu'il éprouve pour tous.



Se promener aux Quais du Polar, repérer le coin bande dessinée et là, flasher sur cette couverture, d'abord pour ses tonalités, puis être intriguée par l'image, un garçon qui dissimule dans son dos une main tenant un couteau. Je le prends, le feuillète. Adjugé, vendu. Ce trait de crayon-là, appuyé correspond à ce que j'aime. Les tons bichromes (ce fameux bleu nuit que j'affectionne particulièrement, et ce jaune/vert un peu sali), les premières images... Je suis conquise avant même de l'avoir lu de bout en bout.

Je n'ai pas pu attendre d'être rentrée, je l'ai à moitié lu dans le métro, regrettant presque que mon trajet ne soit pas plus long pour me permettre de rester plongée dedans jusqu'à la fin.



Il me faudrait d'abord vous dire qu'Un léger bruit dans le moteur est un one shot, l'adaptation du roman de Jean-Luc Luciani (auteur que je ne connaissais d'ailleurs pas).

Si le titre ne laissait pas supposer du contenu, j'aurais quand même dû me douter qu'avec une telle couverture, il ne pouvait s'agir d'une histoire de mécanicien posant torse nu et plein de cambouis auprès d'une voiture en réparation. Las, las mesdemoiselles et messieurs (why not?), il faudra vous satisfaire d'une assemblée de villageois au regard peu vif pourris et pourrissants dans leur médiocrité et ce n'est pas le prêtre décrépi qui va sauver tout ce "moche monde".

Mais alors, qu'est-ce qui peut bien animer ces pages et avoir retenu la lectrice que je suis?

Ben voyez-vous, c'est notre petit narrateur principal. Pas une bouille d'ange pourtant, juste un 'tit air narquois comme ça et un sale petit sourire qui fait un peu froid dans le dos. D'ailleurs, le gamin ne souhaite pas tromper son monde, les "c'est pas moi qu'a fait ça!" en pleurnichant ce n'est pas pour lui. Non, lui il entre dans le vif du sujet et ne fait aucun secret des plans macabres qu'il prévoit pour sa famille, ses "compagnons" de jeux et chaque habitant de ce bled.

"Je suis un enfant tueur". Le ton est donné! Ôô [...]

Suite de l'avis sur le blog, merci :)
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Un léger bruit dans le moteur

J'ai adoré les dessins. Cette BD est plutôt destinée aux adultes, elle est très sombre. Les dessins donnent froid dans le dos. Cet enfant est tellement démoniaque, antipathique. D'ailleurs, il n'a pas de prénom. La vision du monde de ce gosse est destabilisante. Il n'aime personne... Il tue tout le monde. Au fur et à mesure, on découvre les secrets des villageois. Bien sûre on n'espère pas leur mort, mais bon...

Et puis il y a la petite Laurie qui fait de la peine. Le gosse dit bien l'aimer. Y a-t-il un espoir ? Peut-être que finalement il a un bon fond ?

Une histoire très cynique... Qui m'a fait pensé au livre Le magasin des suicides de Jean Teulé.

Une BD qui se lit en quelques minutes. J'ai mis plus de temps parce que j'ai pris plaisir à détailler les illustrations.

Brrrr... Vite je retourne à la lecture d'un feel-good 😉
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Un léger bruit dans le moteur

Nous suivons un petit garçon qui vit dans un hameau perdu en campagne avec quelques familles trèèèèèès arriérées. Il complote la mort de tout le monde et passe à l’acte dans une parodie d’ « Ils étaient dix » d’Agatha Christie afin de pouvoir partir de cet endroit paumé et aller dans la grande ville. On y retrouve toutes les choses les plus atroces : inceste, pédophilie, racisme, haine, jalousie… le tout sur un ton enfantin qui rend l’histoire très décalée.

Ce n’est pas humoristique parce que dans les faits, c’est atroce ce qu’il se passe, mais y en a certains, on attend vraiment leur fin parce que ce sont des monstres. Mais l’histoire est racontée du point de vue du garçon, avec ses mots et ses tournures enfantines, de cette façon dont les enfants peuvent être à la fois naïfs et perspicaces dans leurs analyses et leurs conclusions.

Je recommande cette bande dessinée, adaptée du roman de Jean-Luc Luciani.
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Dans la tête de l'inconnue du bar

Un barman est sous le charme d'une cliente autrice de BD. Pour trouver comment l'aborder, il lit toutes ses planches illustrées qui sont... très trash ! Mais vraiment ! Elles mettent toutes en scène un enfant, je vous laisse deviner combien c'est savoureux.

Le récit alterne entre la discussion avec sa collègue et un habitué du bar, et la lecture des planches de BD de cette intrigante cliente.

Et puis un jour le barman se lance et l'aborde.



Qu'est-ce que c'est drôle ! J'aime tellement cet humour irrévérencieux. Si vous affectionnez les licornes, peut-être qu'il vaut mieux que vous renonciez à la lire
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Annick Tamaire

Le monde de l'enfance est ici revisité par l'auteur avec un objectif de provoquer avec plus ou moins de finesse et d'humour.

Le titre "Annick Tamaire" symbolise bien ce humour un peu lourdingue.

Les planches avec les parents névrosés dans le déni et l'absence de communication sont les plus touchantes
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Un léger bruit dans le moteur

Après la série RIP, Gaet’s nous plonge de nouveau dans une œuvre sombre et glaçante. Narré par le garçon, le récit dévoile l’horreur de son quotidien et de son environnement. Il esquisse avec candeur le portait de chacun des habitants du village, dévoilant pour tous leurs vices et perversions.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Un léger bruit dans le moteur

On ne peut pas être si petit et déjà tuer ? Si ?

Ce petit tueur complètement taré et adorablement fou est indubitablement très attachant pour les lecteurs qui adorent le trash, le sang, le meurtre et le glauque. On passe d'une scène horrible à une autre scène encore plus atroce et la surenchère de l'effroi crée l'addiction. On dévore les chapitres ensanglantés et on a hâte de voir la suite du massacre. Les choix graphiques sont extrêmement pertinents pour mettre en valeur les atmosphères de malaise et de noirceur. Quelle brillante bande dessinée de l'horreur !
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