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Critiques de Jordi Lafebre (888)
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Malgré tout

C'est le troisième roman graphique que je lis depuis le début de l'année et je dois dire que j'y prends goût.



L'histoire de ces deux êtres qui se retrouvent -enfin-après presque 4 décennies......qui n'ont rien oublié ......



c'est la vie de Zeno et Ana chacun mènera sa vie comme il l'entend, mais sans perdre le souvenir de l'être aimé.



Entre quelques missives ou coup de téléphone, ils tenteront de rester en contact.



Les dessins de cette BD sont très jolis, très colorée lorsque les sentiments, le temps le permet, plus sombre lorsque Zeno est en mer à combattre les éléments qui se déchaînent.



Certains dialogues m'ont ému, d'autres m'ont fait sourire.



J'ai vraiment beaucoup aimé. On y décèle une certaine nostalgie mais aussi beaucoup de tendresse et d'amour.



Une très belle découverte en ce qui me concerne.
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Malgré tout

Quelle belle idée, cette chronologie renversée ! Et comme c'est bien exécuté !

Même si ça peut faire un peu peur au début, on se dit que ça va être compliqué à suivre, à comprendre, mais ça ne l'est pas, c'est fluide, ça se déroule et se révèle avec beaucoup de simplicité. Jusqu'à ce final... ! Je ne sais pas très bien pourquoi, mais en le lisant, et à chaque fois que j'y repense, j'ai entendu dans ma tête la musique de "La la land", vers la fin du film, quand on voit en accéléré ce qu'aurait pu être leur vie s'ils avaient fait d'autres choix... Rassurez-vous, je ne vous ai rien spoilé, et ça n'a rien à voir avec ce qui se passe ici, mais c'est l'émotion qui se dégage de ces deux séquences qui est comparable je crois ! Une apothéose.

J'adore les dessins de Jordi, surtout les sourires attendris de ses personnages... Et si j'ai bien compris, c'est ici sa première bande-dessinée en tant que scénariste, et c'est vraiment une très belle réussite !

Un dernier mot sur le titre, énigmatique mais en fait très bien choisi, à mettre en résonance avec la citation de Daft Punk en début de livre : "We are human after all".

A lire et à offrir.
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Les beaux étés, tome 5 : La fugue

Surprise! Ce tome 5 commence en hiver juste avant Noël.

Et pourtant les Falderault vont quand même mettre le cap au Sud pour oublier une année pourrie : vacances d'été en Bretagne sous la pluie, maladie de Gros Papy, difficultés professionnelles pour Mado et Pierre.

Mais ce n'est pas du goût de Louis qui avait prévu d'aller à un concert des Pink Floyd à Londres, et va faire la fugue qui donne son titre à l'album.

On retrouve dans ce cinquième tome l'humour et la tendresse qui font le succès de cette série, avec en plus en bonus à la fin de l'album un joli conte écrit par la petite Paulette Falderault !
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Malgré tout

Malgré tout, c’est avant tout une histoire d’amour, avec l’Italie pour décor. Une histoire d’amour entre Zeno, le voyageur insaisissable, et Ana, la maire passionnée. L’originalité, c’est que l’on commence la lecture au chapitre 20, aux retrouvailles des deux amoureux trente-sept ans après leur première rencontre.

D’une certaine manière, il y a peu de suspense puisqu’on connaît la fin, mais est-ce vraiment important ? On prend un vrai plaisir à parcourir à rebours toutes les phases de la vie de ces personnages attachants, de la maturité à la jeunesse. L’amour de jeunesse, les retrouvailles, les séparations, les correspondances, les appels téléphoniques au milieu de la nuit.

C’est léger, facile à lire. Les dessins sont ronds et dynamiques, les couleurs agréables. Une lecture qui m’aura fait passer un excellent moment !
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Malgré tout

Tout a été dit, écrit sur cette BD et pourtant je ne peux m’empêcher d’y ajouter mes humbles mots.



L’histoire est tracée à rebours, de la retraite vers le coup de foudre… Ce voyage vers les origines donne le ton mais cette BD est plus qu’une simple construction originale, elle a un dynamisme, une vitalité qui balaie la mauvaise humeur.



Le dessin est à l’image du propos, il est sans cesse en mouvement, les personnages sont vivants, elle irradie, il illumine. Qu’ils soient vieux ou jeunes, leurs yeux pétillent de plaisir.



Est-ce que deux êtres que tout oppose peuvent s’aimer ? Oui. Est-ce qu’ils peuvent vivre ensemble ? Non. Mais qu’importe, l’amour traverse les mers et les océans, et ne nous empêche surtout pas de vivre autre chose… Il surpasse les petites tracasseries du quotidien, il est le fil qui nous maintient à flot. « Un cœur qui n’aime pas est une lumière qui ne voyage pas ». Et nous, les êtres humains, nous avons besoin de voyager, de vibrer, de transcender l’ordinaire si nous ne voulons pas mourir secs et flétris avant l’heure.



Cet album m’a cueillie au bon moment, dans un état d’esprit ouvert à tous les possibles. Délicieux, il se croque comme une friandise, et il reste en bouche longtemps. Il est d’un optimisme ravageur, jamais niais, il dégage des effluves de bonheur qui ne peuvent que toucher le lecteur.




Lien : https://krolfranca.wordpress..
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La mondaine, tome 1

premier tome d'un dyptique sur les "us et coutumes" en pratique à la mondaine au début du 20ème siècle.

une jeune recrue , Aimé Louzeau, de mère clibataire et de père presque inconnu car ancien prêtre défroqué qui a perdu la tête, arrivée de Nimes où il passé par la criminelle, fait ses premiers pas et ses premières armes avec ses collègues beaucoup plus aguerris et profitant d'avantages en nature lors de leurs expéditions.

Louzeau se voyait grand chef indien dans son enfance, son supérieur lui se voyait remporter des courses cyclistes.



jeux de mots autour des noms propres des différents policiers

réplique dite comme une rengaine dite par la servante des Louzeau: "c'est cela que je n'aime pas à Paris: il faut toujours qu'il vous tombe quelque chose dessus !



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Les beaux étés, tome 3 : Mam'zelle Estérel

On remonte encore un peu dans le temps avec ce troisième volume des Beaux Etés pour découvrir les premières vacances de la famille Faldérault, alors que Pierre et Mado sont de tout jeunes parents, un peu fauchés, qui ont invité les parents de Mado à partir avec eux. Mais la rigueur de caractère de la belle-mère ne s'accorde pas forcément à l'idée que les Faldérault se font des vacances : lâcher-prise, improvisation, plaisirs simples...

On en apprend en apprend aussi un peu plus sur un des membres de la famille Faldérault, pas forcément celui auquel on pense en premier : Mam'zelle Estérel, la 4L qui a été de toutes les vacances de la famille pendant 30 ans.

Une lecture très agréable, débordante de bonne humeur...
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Les beaux étés, tome 1 : Cap au Sud !

Une B.D. sympa où il se passe beaucoup de choses, peut-être un peu trop pour que je n'aie pas l'impression qu'on survolait tout ça un peu trop vite. On découvre une famille joyeusement brouillonne, avec les parents sous tension, leurs quatre enfants pleins de vie et l'ami imaginaire inséparable de la petite troupe... Entre effervescence du départ, menues contrariétés en chemin, plaisirs estivaux ou coup du sort mettant un terme aux vacances, on les suit dans leur aller-retour entre la Belgique et l'Ardèche, en 1973.

J'ai beaucoup aimé retrouver le duo Zidrou - Lafebre dont j'avais adoré l'album Lydie. On retrouve le subtil équilibre entre humour et émotion, ainsi que des dessins chaleureux.

J'ai hâte de lire les tomes suivants pour en apprendre un peu plus cette famille sympathique.
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Malgré tout

J'ouvre un œil. Déjà le matin ? Ah bon... J'allume la radio et là, une chronique de ce vil tentateur de Thierry Bellefroid, responsable de gigantesques piles qui m'attendent dans la bibliothèque. Eh bien vite ! Debout paresseuse. Il faut aller acheter ce « Malgré tout ».

Évidemment, je suis déjà charmée par la couverture qui symbolise bien ce qu'on va trouver à l'intérieur du roman graphique. Ce qu'on y voit, c'est un reflet dans l'eau. Et les parapluies des deux personnages, qui ont fusionné, telle une bulle qui les enferme.

Ouvre !

Quoi ? On commence par le chapitre 20 ? Eh bien oui. Ce vieux rêve va se réaliser : on progresse vers le passé. Chacune des parties est annoncée par une page vide, excepté un sobre dessin en noir et blanc. Le premier : les deux parapluies fermés que l'on retrouvera tout au long de l'histoire. Celui de Zeno est en bien piètre état. A croire qu'il n'en a jamais changé pendant toute sa vie. Les deux premières images sont aussi les deux dernières. Entre elles trente-sept ans.

Au fil des pages, on remonte le temps et on va découvrir comment a débuté cet amour qui dure depuis si longtemps, qui n'a pas pu se réaliser pourtant. Et pourquoi les deux personnages n'ont pas vécu ensemble. Beaucoup de symboles dans ce volume : le pont si difficile à construire, mais qui se réalisera malgré les obstacles. Les noms, Ana et Zeno, les deux extrêmes de l'alphabet. Les trois dames, éternellement assises face à la librairie, comme les trois Parques. La thèse de Zeno, sur laquelle il a travaillé toute une vie. Les papillons (comme dans « Le grand secret » de Barjavel) et bien d'autres encore (le pliage des draps par exemple).

Le découpage est traditionnel, les visages des personnages très simples et pourtant si expressifs, les couleurs tellement tendres.

Ce n'est pas commun de voir rajeunir les héros au fil des pages. Et lorsqu'on arrive à la dernière, on a envie de relire en commençant par la fin.

Une belle découverte et un enchantement pour moi. Je recommande cette bande dessinée sans hésiter.
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Les beaux étés, tome 1 : Cap au Sud !

Retour en 1973 ! Oui je sais certains d'entre vous n'étaient pas encore nés !

C'est le temps des vacances en famille. La famille Faldérault attend impatiemment de partir vers le sud de la France. Les bagages sont prêts mais Pierre, le père, dessinateur de BD, termine ses dernières planches...il veut avant tout partir l'esprit tranquille quitte à rogner un peu sur le temps des vacances.

L'heure du départ sonne enfin et tout le monde s'entasse dans la 4L, rouge Estérel.

Voilà toute la famille en route pour le grand sud !

Tout est là pour nous mettre dans l'ambiance de l'époque : le passage de la douane (la famille vit en Belgique), l'étape pique-nique habituelle malheureusement déjà squattée, les chansons de vacances qui passent en boucle à la radio, les disputes à l'arrière entre les enfants...

Mais tout n'est pas rose pour autant même si tout le monde a besoin de ces vacances pour oublier l'année qui vient de passer et les soucis du quotidien, oublier le manque d'argent, les rêves enfouis, le manque de reconnaissance...la séparation des parents à venir. Car Mado la mère a en effet décidé de quitter son mari à la rentrée mais avant, elle veut offrir à ses enfants un mois inoubliable.

Les petits sont quatre à l'arrière de la 4L. Il y a d'abord Louis, le seul garçon de la fratrie, qui passe son temps le nez dans une BD de Lucky Luke et Tchouki, son ami imaginaire (vous verrez qu'il aura une importance capitale dans le récit).

Puis les sœurs qui sont toutes différentes et traînent avec elles quelques problèmes : Julie est une angoissée de nature ; Nicole souffre beaucoup de ses rondeurs, et Paulette pose toujours la question qui dérange : c'est normal c'est la petite dernière !

Mais un deuil familial interrompt les vacances...



Voilà une BD emplie de poésie et de tendresse, qui nous offre tout un panel de personnages tous aussi attachants les uns que les autres...

Au cours de sa lecture, on ne peut empêcher la nostalgie de nous atteindre...

Cela nous donne envie de lire les autres tomes qui, au contraire de ce à quoi on pourrait s'attendre dans une série, remonte dans le temps au lieu de voir grandir les enfants...sans doute pour nous en apprendre un peu plus sur cette famille et ses blessures.

Un pur bonheur pour les fans de BD, désolée pour les autres !

J'ai adoré ce contraste entre le graphisme léger et joyeux tout en rondeur et dynamisme et la gravité du scénario...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Les beaux étés, tome 3 : Mam'zelle Estérel

1962, la famille Faldérault vient d'acquérir une magnifique 4L rouge estérel et c'est ainsi que mam'zelle estérel partira pour ses premières vacances hors de Belgique avec à son bord le jeune couple et ses deux enfants en bas age ainsi que belle maman et beau papa.



Zidrou continue de nous faire remonter le temps. En 1962 il parait qu'on dansait sur "let's twist again"! En tout cas c'est de nouveau une jolie fresque familiale en compagnie de notre petit couple belge. Le fait que ces vacances là ne vont pas se dérouler tout à fait comme prévu, Belle-maman et son guide Michelin oblige, permet de renouveler un peu mais surtout apporte beaucoup d'humour et de tendresse.

Une jolie petite pépite pour les vacances dont on aurait tort de se priver!
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Malgré tout

Quelle pépite!!!!



Un vrai bonbon cette histoire. J'ai ri et pleuré, tellement... Cette histoire a beaucoup fait écho en moi, je me suis donc forcément identifiée à Ana ce qui a rendu l'histoire encore plus touchante.

Et cette façon de nous conter cette magnifique histoire d'amour en commençant par la fin ...quelle idée géniale.

Un vrai coup de coeur donc et ça fait du bien
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Je suis leur silence

Jordi Lafebre en roue libre dans une histoire d'héritage et de meurtre racontée par une psy à un autre psy... Eva est sous le coup d'une suspension d'exercer, elle doit donc passer chez un collègue qui jugera si elle est apte à reprendre les consultations. Eva va donc raconter sa semaine. Et celle-ci est gratinée.



Outrepassant les règles déontologiques les plus évidentes, Eva a servi de témoin/garant à une patiente en vue de la lecture d'un testament. Ce testament est écrit par la grand-mère de la patiente, elle est propriétaire d'une entreprise de Cava et à la tête d'un empire colossal, et d'une fortune gigantesque par la même occasion. Le testament, écrit du vivant de la grand-mère, est attendu avec impatience... mais Francesc, le futur héritier, décède la veille de la lecture du testament.



Et Eva va raconter sa semaine à son propre psy, afin de le convaincre de lui permettre d'exercer de nouveau. Autant dire, au vu du caractère bien trempé d'Eva, que ce n'est pas gagné.



L'histoire est alambiquée, pas spécialement crédible (et pas spécialement écrite pour être crue), et drôle. L'héroïne est sensuelle et sexy à souhait sous le trait de Lafebre. Mais on tourne assez vite en rond, on arrive à la limite de ce que peut donner le personnage d'Eva. Et personnellement, je suis également arrivé fort vite à saturation. C'est assez long, une bonne centaine de planches, avec pas mal de langueurs en ce qui me concerne. Tout centré sur le seul personnage d'Eva ne m'a pas paru suffisamment solide.



Reste le trait de Lafebre, qui est fort séduisant.
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Malgré tout

Que de douceur et d'amour dans cette histoire qui remonte le temps !



Ouvrez cet ouvrage et laissez vous prendre par la surprise de voir que le récit commence par la fin où la rencontre laisse place aux retrouvailles ; puis remontez les années auprès de deux amoureux séparés par les aléas de la vie mais toujours aussi épris l'un de l'autre.



A chaque chapitre son moment de vie, ces péripéties et son importance ! Ana et Zeno se retrouvent et se séparent ; construisent chacun de leur côté leur cocon aux antipodes. L'une s'encre dans une ville et s'y donne corps et âme tandis que l'autre parcourt le monde pour répondre à la question de toute une existence. Deux lignes parallèles qui semblaient ne pas vouloir se croiser et pourtant un évènement les lira pendant des décennies.



Accompagné de magnifiques planches, avec des couleurs douces et un trait très agréable, on prend plaisir à revivre les instants marquants de pensées et de partages malgré les kilomètres de distance.
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Les beaux étés, tome 1 : Cap au Sud !

1973, la famille Faldérault s'entasse dans sa 4L, direction le sud de la France pour des vacances attendues.

Le père, dessinateur courant après le succès, la mère pilier financier et les 4 enfants sur la banquette arrière (oui oui à l'époque 4 à l'arrière c'était courant.. ) sans oublier Tchouki l'ami imaginaire partent sur les routes sans aucune contrainte d'horaires ou de lieux. Le couple en crise s'offre des dernières vacances ensemble avant d'officialiser un divorce programmé.

S'en suit un périple mouvementé sur les petites routes de France entre disputes parentales, chamailleries enfantines, pique-niques et camping sauvages, baignades, pudeur adolescente, événement familial....



C'est un véritable retour dans le temps, chansons, environnement, petits détails dans les illustrations, on est pris d'une douce nostalgie. Les auteurs portent un regard attendri sur ces vacances tumultueuses en famille, pleine de complicité, d'insouciance mais de drames aussi où les liens se resserrent.



Une petite tranche de vie bourrée de tendresse, des dessins plutôt réalistes et vivants, une série à poursuivre assurément !


Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Malgré tout

Que c'est beau, une belle histoire d'amour comme celle là. Dès le début de l'album les visages sont beaux et sereins, les vieux personnages heureux et taquins. Alors nous faire remonter le temps auprès d'eux c'est de la douceur, c'est nous faire rentrer dans leur écrin, c'est jouer sur nos cordes sensibles, et faire monter nos larmes.

Stéréotypé à n'en pas douter du début à la fin et vice versa, les scénaristes m'ont semblé ne pas y aller de main morte avec les clichés. Si bien que j'en ai convenu que ça devait être un parti pris (?!) l'émotion se rengorge avec les dessins et les couleurs, la remontée dans le temps, elle se dégage d'ailleurs et ça fonctionne malgré tout ;-)

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Malgré tout

Malgré tout… malgré les années, les vents contraires, les engagements professionnels, politiques ou personnels, Zeno et Ana se cessent de se croiser, de s’aimer pendant des décennies. Le premier reste l’éternel célibataire, l’aventurier des grands espaces. La seconde, maitresse femme, maire humaniste et dynamique, mère d’une petite fille, fidèle à un gentil mari. Le lunaire et la terrienne, le rêveur et la bâtisseuse. La vivacité du trait et les couleurs acidulées donne un rythme d’enfer à cette histoire sans fin.

Sur l’attirance des contraires, Jordi Lafebre construit à rebours un album qui, sous des abords léger et drôle, se révèle être profond et sensible. Une manière élégante de cacher sa peine derrière un sourire. Un charme fou.

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Malgré tout

Cela faisait un petit moment que je voyais ce roman graphique avec de bons avis, ayant pu l'emprunter je n'ai pas trainé dans la lecture de celui-ci.



J'ai aimé le graphisme de celui-ci et également le fait que celui-ci débute par la fin avec les retrouvailles de nos protagonistes à un certain âge, au fur et à mesure nous allons remonter dans leur vie et découvrir le pourquoi de leur séparation, leur vie chacun de leur côté à travers différentes époques.



Un récit tout en tendresse qui nous montre que certaines fois l'amour ne fait pas tout, j'ai aimé le fait que l'on déroule le fil de la pelote de laine et cela se lit d'une traite.



J'ai débuté un samedi matin la lecture de ce roman graphique tout en douceur au soleil et cela a débuté un joli week-end.



Je n'en garderai pas un souvenir impérissable mais j'ai passé un bon moment avec celui-ci.
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Malgré tout

Une construction originale puisque ce roman graphique débute par la fin avec deux vieux amants. Des dessins modernes surtout dans les tons ocres qui m’ont fait penser au prince et à la couturière. Je ne sais pas comment on appelle ce style mais j’adore. L’histoire d’une amitié amoureuse entre une mairesse et un libraire scientifique aventurier. Que dire de plus ? Comment retranscrire le bonheur que procure ce roman graphique qui aborde beaucoup de thèmes et provoque plein de belles émotions. Lu grâce à la critique de Wyoming que je remercie.
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Malgré tout

Fan des belles histoires d'amour ? Cette BD est pour vous !



Cette belle histoire, empreinte de poésie, se déroule sur plus de 30 ans.

Je dis "se déroule", mais je devrais dire "se retourne" sur une histoire à la Roméo et Juliette, où les deux protagonistes Ana et Zeno, s'aiment mais ne peuvent pas être ensemble.



On débute cette BD par la fin, par l'épilogue et on va être embarqué dans une rétrospective, pour finir par le commencement de ce couple.



Cette singularité pourrait tout gâcher puisqu'on sait qu'elle sera la finalité, mais bien au contraire, on est happé et tenu en haleine jusqu'au bout.



Une belle leçon de vie, qui nous montre que l'amour (même à distance) triomphe de tout et ne s'essouffle pas .



On voit la construction de ces deux personnages à travers le temps.

Une belle histoire comme on en voudrait tous, pleine de douceur, de respect, d'écoute, d'entraide et surtout, un amour inconditionnel, intemporel, inaliénable.



Un super moment, une belle histoire : tout y est.
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