AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Joris-Karl Huysmans (338)
Sac au dos - A vau-l'eau

Ce bref livre contient deux nouvelles assez différentes tant de leur thème que dans leur style.

La première (qui donne le nom au livre) relate la guerre de 1870 d'un jeune conscrit ... qui connaîtra surtout les hôpitaux. Hormis le passage de la bataille (bref mais assez poignant) , ce récit m'a laissé sur ma fin. Trop bref, trop descriptif, j'ai trouvé l'ensemble manquant de profondeur et de style.

J'ai finalement préféré la seconde nouvelle : "A vau l'eau". Description de la médiocrité ordinaire d'un petit employé de la fin du XIXe siècle dont le principal objectif dans la vie est la découverte d'un lieu acceptable pour dîner. Le ton est humoristique et l'ensemble n'a pas été sans me rappeler par moment Maupassant.
Commenter  J’apprécie          10
Marthe, histoire d'une fille

Quelle histoire tragique que celle de Marthe, de même que dérisoire et si banale. Une histoire d'amour, qui aurait pu être heureuse si elle avait été mieux fortunée et s'il avait été moins méprisant. Une plongée dans le Paris des années 1870 plaisante et l'écriture de Huysmans toujours aussi réjouissante.

Il s'agit du premier roman de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          10
L'Oblat

Mon livre de chevet
Commenter  J’apprécie          10
Nouvelles : Sac au dos - A vau-l'eau - Un d..

une série de 4 nouvelles en partie autobiographiques car l ' auteur est resté fonctionnaire au ministerede l intérieur , sa vie durant
Commenter  J’apprécie          11
Notre-Dame de Paris

Notre-Dame de Paris est une invitation à redécouvrir le Paris du Moyen Âge. Huysmans nous convie à déambuler dans des rues étriquées, sombres et puantes aux noms pourtant pleins de poésie du quartier Notre-Dame sur l'île de la Cité.

Plus généralement, l'écrivain aborde la raison d'être de plusieurs cathédrales en France dont celles de Chartres et Rouen, et évoque la perte de leur sens originel aussi bien en raison de l'apparition de l'électricité qui ôte en grande partie la solennité au lieu qu'à la pratique de certains donateurs de détourner l'art religieux du vitrail à des fins personnelles.

Ce petit ouvrage, très inhabituel, est très agréable à lire et offre un point de vue original sur les cathédrales.
Commenter  J’apprécie          10
Le drageoir aux épices - Croquis parisiens

À l’occasion de l’exposition qui se tient en ce moment, jusqu’au 1er mars, au Musée d’Orsay et intitulée Huysmans critique d’art – De Degas à Grünewald, les éditions Gallimard publient de nombreux livres autour de cet homme particulier et controversé.



Un catalogue d’exposition éponyme tout d’abord ; un livre d’art, là encore coédité avec le Musée d’Orsay et composé du texte du « roman mental » À Rebours et de 50 reproductions de tableaux ; Le Drageoir aux épices suivi de Croquis parisiens et enfin Romans et Nouvelles dans la Bibliothèque de la Pléiade.



La suite sur : www.actualitte.com
Lien : https://www.actualitte.com/a..
Commenter  J’apprécie          10
Romans et nouvelles

À l’occasion de l’exposition qui se tient en ce moment, jusqu’au 1er mars, au Musée d’Orsay et intitulée Huysmans critique d’art – De Degas à Grünewald, les éditions Gallimard publient de nombreux livres autour de cet homme particulier et controversé.



Un catalogue d’exposition éponyme tout d’abord ; un livre d’art, là encore coédité avec le Musée d’Orsay et composé du texte du « roman mental » À Rebours et de 50 reproductions de tableaux ; Le Drageoir aux épices suivi de Croquis parisiens et enfin Romans et Nouvelles dans la Bibliothèque de la Pléiade.



La suite sur : www.actualitte.com
Lien : https://www.actualitte.com/a..
Commenter  J’apprécie          10
Romans et nouvelles

André Guyaux et Pierre Jourde proposent une édition très stimulante et très riche pour découvrir l’œuvre de Huysmans, connu surtout pour "À rebours".
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
Commenter  J’apprécie          10
À rebours

Des Esseintes part à Fontenay-aux-roses pour s’isoler. Un sujet qui pourrait, en théorie, m’intéresser. À vrai dire, j’ai eu l’impression de percevoir un zèbre en ce personnage. Sauf qu’il est détestable au possible.



Il s’agit, pour moi, presque plus de philosophie que d’un roman. Il ne se passe pas grand-chose, même si certains passages sont intéressants. Cela étant, je n’ai pas compris grand-chose à tout ce que pensait le personnage ; il faut une culture phénoménale pour réussir à percevoir les subtilités de chaque pensée.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
Commenter  J’apprécie          10
En Route

Et voilà que je m'y suis attelé, à ce livre, celui-là même qui me faisait si peur, je ne sais pourquoi ? Comme une peur de trop traîner sur les mots, de trop devoir chercher de quoi parlait l'un et de quoi parlait l'autre, de quelque chose de trop ... religieux. Et puis je l'ai terminé, avec l'émotion du chevalier qui vainc un dragon. En route, raconte le pèlerinage psychologique d'un certain Durthal, un homme qui se lutte mentalement, blâmant ses lâchetés sans se donner les moyens de les surpasser. Jusqu'au jour où sous les conseils d'un ami, il intègre une Trappe dans laquelle il ambitionne de combattre ses démons.



Le livre est une véritable encyclopédie d'oeuvres : livres, chants, arts, linguistique. L'écriture est vive et douce, poétique et technique, alarmée et stagnante, reflétant ainsi les facettes du personnage principal. Durthal dont les divagations d'esprits font écho à celles du narrateur d'un livre comme " L'homme en amour " de Lemonnier est désemparé par l'ébullition de son âme, et ne trouve pas d'endroit où se recueillir, se rassembler, il faut dire, que son envie de foi repose avant tout sur la musique et les tableaux qu'il peut admirer et qui présagent pour lui de la qualité d'un lieu saint. Si Durthal se nourrit de la beauté d'un lieu, il le juge et cela durement, si le lieu n'est pas à son goût, alors il se détache, s'éloigne avec fracas. Tout ce qui dans une église n'est pas de l'art horripile Durthal, c'est pour cela qu'il a tellement de mal à aller dans des églises goinfrées de monde, il préférerait voir des églises pareilles à des musées, avec des oeuvres qui puissent respirer, ou alors tellement étroites que l'homme ne pourrait s'y presser en grand nombre, qu'importe pourvu que l'art religieux et lui-même soient débarrassés des bousculades de l'homme, cette bête humaine qui exaspère Durthal et dont il cherche à s'abriter. Durthal est ce qui s'approche un profil scientifique, il analyse, scrute, ne se laisse pas guider par des valses d'émotions, il pense avant de dire, trop pour quelqu'un qui veut croire, pour quelqu'un qui implore la foi, et c'est sûrement le défaut ou la qualité qui lui desservira le plus entre les murs de Trappes comme à Paris. Et puis les dons, je suis tellement persuadé que Durthal aurait voulu un don, comme un signe ou une récompense que sais-je, mais l'image du don semble très important même si comme dit dans le livre, il ne représente pas un niveau de croyant supérieur. Paraît-il que Huysmans en avait un (de don), celui d'être proche des animaux, pareil au frère Siméon.



En bref, j'ai beaucoup apprécié ce livre, il m'a fait découvrir nombre de choses, traite parfaitement son personnage et de son personnage et puis cette plume, quelle plume !

Commenter  J’apprécie          10
Les Soirées de Médan

Cool
Commenter  J’apprécie          10
Trois nouvelles naturalistes : Zola, Huysma..

J'ai du mal à entrer dans la littérature française du 19 ème siècle et surtout dans la forme de la littérature dite naturaliste. Voilà pourquoi, j'ai acheté ce recueil de 3 nouvelles. Je connaissais Maupassant pour avoir lu Le Horla, Une vie et Boule de suif (ma préférée). Mais de Zola et Huysmans : nada.

Je vais attaquer par "La retraite de M. Bougran" de Huysman. M. Bougran travaille dans un ministère. Son métier, c'est sa vie - jusque dans le vocabulaire qu'il emploie au quotidien. Il est mis à la retraite forcée. Et c'est la dégringolade psychique. Le sujet est très actuel ;mais le style littéraire me déplaît même s'il convient ici.

Ensuite, il y a "Hautot père et fils" de Maupassant. L'histoire est très courte et resserrée. J'admire les auteurs qui parviennent en peu de mots à introduire une atmosphère. Ici, l'écrivain décrit le mimétisme entre le père et le fils, la continuité de ce conservatisme bourgeois.

Enfin, "Jacques Damour" de Zola, que j'ai aimé. Ce qui m'a plut, c'est la petite histoire dans la grande, les personnages magnifiquement campés. Damour s'est échappé de la colonie pénitentiaire de Nouméa et reviens en France espérant retrouvé sa femme et sa fille. Considérer mort, sa femme s'est remarié et a fondé une seconde famille. Il échoue chez sa fille entretenue par un homme marié.
Commenter  J’apprécie          10
Les Dames Baroques

Les Dames baroques est une anthologie dirigée par Estelle Valls de Gomis. Au fil des pages, des auteurs connus ou moins connus nous livrent des nouvelles autour de la figure de la femme fatale. En effet, chaque auteur nous donne sa vision de la femme dans toute sa beauté et dans toute sa force mais celle-ci s’avère presque à chaque fois mortelle.



Il est toujours périlleux de parler d’un recueil de nouvelles. Je trouve en tout cas l’exercice bien difficile. Certaines nouvelles m’ont plu, d’autres moins, bien évidemment. La première chose qui m’a frappée en lisant chaque nouvelle est la différence d’écriture entre chaque auteur. Je m’explique: certains auteurs comme Sire Cédric n’ont plus grand chose à prouver (bien que sa nouvelle Succube m’ait peu enthousiasmée. Je l’ai trouvé « trop facile »). Il maîtrise sa plume et son propos. Cependant, certains auteurs ne m’ont pas du tout embarquée tant j’ai remarqué leur plume peu affûtée et hésitante. C’est dommage car cela donne un recueil fort inégal.



Néanmoins, j’ai apprécié et remarqué la nouvelle de Carole Grangier qui inaugure le livre. J’ai adoré sa plume faite d’images et de sons dans Précieuse icône. Elle joue avec les mots d’une manière remarquable et cisèle sa nouvelle à l’image de sa princesse de contes de fées toute de pierres vêtue.



Avec Le Baiser de la sorcière, Armand Cabasson nous emmène loin dans son univers médiéval dans lequel une jeune femme, accusée de sorcellerie, se retrouve sur le bûcher. On sent les flammes venir lui chatouiller les pieds. L’atmosphère oppressante est bien rendue et j’ai aimé la personnalité de son héroïne.



J’ai beaucoup apprécié aussi Les Crocs de la Basilicate d’Elie Darco, la plus longue nouvelle de l’anthologie, qui nous plonge aux côtés d’une jeune boiteuse au service d’une sorte de savant fou. L’univers à la fois médiéval et loufoque fonctionne parfaitement bien. Vampires, goules et autres monstruosités sont convoqués pour des expériences sordides.



Je salue enfin les dernières nouvelles « plus anciennes » qui nous permettent de découvrir des auteurs classiques comme Mme d’Aulnoy, Huysmans ou encore Pétrus Borel. Ce clin d’œil aux inspirateurs m’a beaucoup plu. Les autres nouvelles du recueil m’ont moins marquée même si je les ai lues avec intérêt.



Les Dames baroques constitue une anthologie de textes variés, parfois inégaux qui permettent en tout cas de découvrir de nouvelles plumes.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          10
À rebours

Si, pour paraphraser Cocteau, vous pensez que l'accessoire est vital, alors précipitez-vous sur ce chef-d’œuvre de l'inutile.
Commenter  J’apprécie          10
Paris

Les Editions de l’Herne ont eu la très bonne idée d’éditer ce joli petit recueil d’historiettes sur Paris et ses habitants.

Joris-Karl Huysmans nous raconte son Paris, celui de l’après Haussmann et de l’après révolution industrielle, celui du Paris où se mêlent tradition et modernité. Avec beaucoup de finesse et de tendresse, l’auteur nous présente des Parisiens hauts en couleur, sortes de caricatures qui lui permettent de faire une critique de cette modernité excessive.

Sa vision, exprimée il y a plus d’un siècle, est très actuelle et nous parle : ses becs de gaz, ses petits commerces victimes de la spéculation de propriétaires intraitable, ses gargotes refaites à neuf et méconnaissables qui défigurent Paris et troublent ses ‘clients de la famine’, ses bourgeois endimanchés,...

D’une lecture agréable et fluide, ces ‘nouvelles’ sont de bien belles promenades pour les amoureux de Paris et de son ambiance pittoresque.

Merci à Masse Critique/Babelio et aux Editions de L’Herne pour cette découverte.
Lien : https://boulimielitteraire.w..
Commenter  J’apprécie          10
À rebours

Ce livre ne se compare à rien. Un personnage tourmenté, peut-être fou, du moins perturbé. En tous cas, on gagne à connaître ce livre d'Huysmans, qui laisse un goût inédit.
Commenter  J’apprécie          10
Trois nouvelles naturalistes : Zola, Huysma..

A éviter! Ca vous fout un mouron terrible
Commenter  J’apprécie          10
À rebours

Des Esseintes est un monstre et c'est pour ça qu'on l'aime... Un personnage marquant de la littérature mondiale.
Commenter  J’apprécie          10
À rebours

A Rebours est un roman où il ne se passe rien, il ne faut pas se faire d'illusion. Le récit se focalise sur les goûts de des Esseintes et fait du roman un manifeste de l'art décadent.



Car des Esseintes est un symbole de la décadence. Il est issu d'une famille à forte consanguinité, il est de constitution chétive et est toujours malade. Dans son cas ça frôle l'hypocondrie.



Sa décadence est aussi marquée en matière de de littérature : il n'apprécie que les auteurs latins de la fin de l'ère romaine car avant ils ne sont que trop classiques, il apprécie certains poètes maudits notamment Baudelaire car il y a une tendance païenne dans ses poèmes (Les Fleurs du Mal).



Je trouve qu'A Rebours est une sorte d'exercice de style, comme de la poésie en prose. Il y a l'utilisation d'un vocabulaire que Mallarmé n'aurait pas nié ou des passages où des Esseintes essaie de marier des tons de couleurs pour son intérieur, c'est fastidieux.
Lien : http://kulturenblog.over-blo..
Commenter  J’apprécie          10
Sur le zinc : Au café avec les écrivains

Décevant par rapport à d'autres anthologies de la même collection (folio 2euros). Peut-être est-ce le sujet qui m'a moins intéressée (les cafés et autres bistros dans la littérature), mais j'ai trouvé les textes ennuyeux et moins bien choisis que d'habitude. J'ai préféré les derniers, dans la partie "D'autres viennent simplement pour s'ingurgiter les contenus variés de nombreux verres", qui contenait notamment un poème de Rimbaud, un de Verlaine et un extrait de La curée de Zola. Il n'y a pas seulement des classiques, les texte sont assez variés, mais ne m'ont pas convaincue.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Joris-Karl Huysmans Voir plus

Quiz Voir plus

Joris-Karl Huysmans

Quel est le véritable prénom de Joris-Karl Huysmans

François-Louis
Edmund
Charles Marie Georges
Anatole

10 questions
57 lecteurs ont répondu
Thème : Joris-Karl HuysmansCréer un quiz sur cet auteur

{* *}