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3.5/5 (sur 57 notes)

Nationalité : France
Biographie :

José Féron Romano pratique d'abord la musique avant de se consacrer à la littérature.

Devenu écrivain, il publie de nombreux livres pour les adultes et adolescents: romans, nouvelles, contes et légendes, documents, biographies et anime depuis plus de vingt ans des ateliers d'écriture.
Il a également dirigé la collection 'Signes de vie' des éditions Jasmin.
Ses oeuvres sont traduites dans de nombreux pays dont le Brésil, la Bulgarie, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne ou encore le Portugal.

Militant d'organisations humanitaires - dont Amnesty International - il est l'auteur d'ouvrages qui témoignent de son engagement.


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Ensemble scolaire Sacré-Coeur 114 abonnés Au cours de cette année scolaire, les élèves du cycle 3 scolarisés dans le réseau des établissements privés de haute-Lozère mènent en commun un projet autour de la bête du Gévaudan et du loup. Les élèves de CM1, CM2 et 6ème travaillent autour de différents axes : littéraire, artistique, scientifique et historique. Les élèves de 6ème s’exercent à la critique littéraire à Radio Zéma. Les collégiens de 6ème du Collège Sacré-Coeur, lecteurs volontaires, préparent des fiches de lecture tournées vers la critique littéraire. De janvier à mars, chaque groupe d’élèves enregistre une émission à Radio Zéma centrée sur un ouvrage parmi la sélection qui comprend des bandes dessinées et des romans. Les 4 émissions à Radio Zéma ainsi enregistrées ont été diffusées sur 96.2 MHz FM.

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
-Père, c'est un loup qui attaque les enfants ?
- Les loups, ça sort quand les mares sont gelées et qu'on peut marcher dessus sans crainte. Les loups s'en prennent aux bêtes à laine durant l'hiver. Rarement aux gens.
- Mais alors ?
- Alors ? Mettons que c'est un loup. Un loup ou une bande de loups qui sont devenus fous. Des loups qui se trompent de saison. Des loups qui prennent des enfants pour des brebis.
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José Féron Romano
Le Gévaudan, c'est une région rude. Ceux qui y naissent respirent à 927 mètres ou à 1000, selon qu'ils ont vu le jour à Rimeize ou à Saint-Chély-d'Apcher. Au levant, la montagne de la Margeride hérisse des rochers de granit qui viennent briser la monotonie de ses immenses pâturages.
...
Le Gévaudan, c'est un couloir entre la Margeride et les monts d'Aubrac où le vent peut souffler avec violence. Les fourrés y sont épais, les genêts garnissent les roches, les broussailles gardent le pays bien mieux que ne le feraient des soldats équipés. S'y perdent t tout de suite les étrangers venus de la ville.
...
Oui, le vent souffle en cette contrée, charge vers le sud-est, renâcle, change de direction, se heurte à la Margeride, revient avec des senteurs de bruyère rose, tourne et tourne sur les monts d'Aubrac, fou de l'odeur de la gentiane, rebrousse chemin, se blesse contre le Puy de la Tuile, avale de vastes étendues, hurle au-dessus du bois des Bouls, chante sur le plateau du Palais-du-Roi, à moins qu'il n'y pousse un cri d'épouvante.
Le Gévaudan est un pays de rudesse avec, comme les gens le disent, « neuf mois d'hiver et trois mois l'enfer ». En octobre, le froid revient, mordant, cruel. C'est comme si l'automne n'existait pas. Après l'été, il y a le petit puis le gros et grand hiver. Alors, le vent s'en donne à cœur joie, coupe la respiration des plus robustes qui halètent, mord les vieillards jus qu'au fond des maisons. Tapi dans les murs épais, le vent sort comme le loup du bois lorsque le feu décline, glace les membres des anciens, fait pleurer les tout petits.
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Combat entre un prince-lion et un porc sauvage. Le fauve semble mieux armé, marche avec grâce, crinière dense, épaules larges par rapport aux reins. Mais, gare au sanglier devenu solitaire, à ses défenses, à ses piétinements, à son entêtement dernier.
Râma et Râvana se font face. Les flèches du démon sont terminées par des crocs de tigres, des becs de corbeaux, des gueules de loups. Celles de Râma ont des têtes de soleils, des forces de feu, des figures d’étoiles, des chants de planètes, la rapidité du météore et des queues de comètes.
En se croisant, les traits s’annulent. Alors, les lutteurs se saisissent de harpons et de massues, d’hameçons et de cimeterres.
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Page 75 - Il faut vingt ans pour mener l'homme à l'état de plante où il est dans le ventre de sa mère, et de l'état de pur animal, qui est le partage de sa première enfance, jusqu'à celui où la maturité de la raison commence à poindre. Il a fallut trente siècles pour connaître un peu de sa structure. Il faudrait l'éternité pour connaître quelque chose de son âme. Il ne faut qu'un instant pour le tuer.
(Voltaire)
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« Contrebande de guerre » … c’était le terme qu’a employé le général Butler pour parler de ces réfugiés. L’expression a été reprise par la presse nordiste, et les esclaves qui parviennent à gagner les lignes adverses sont nommés « contrebandes ». Pour ne citer que la forteresse Monroe, des centaines et des centaines de contrebandes ont rejoint les forces de l’Union. »
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Combien y a t-il de grammes dans un kilo ? Mille, mais pas la moindre anagramme. Par contre, nous l'avons vu, un CHIEN se cache dans une NICHE, à moins qu'il n'y dorme. Et si, sans se soucier des accents, on peut écrire ETINCELLE avec les lettres de CLIENTELE, certaines anagrammes sont surprenantes quand on réalise que "l'être trouvant en lui-même la fin de ses maux" est, en quelque sorte, un infirmier puisque ce SOIGNEUR porte, et peut apporter, la GUERISON. PROST ? Il était inévitable qu'il fit du SPORT, et normal que CARNE consacrât une bonne partie de sa vie au grand ECRAN. Quant au chanteur PASCAL OBISPO, les lettres de ses prénom et nom ne sont rien moins que l'anagramme de PABLO PICASSO.
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« Je dois me séparer de vous »
« Dix minutes ! Dix minutes de retard ! Je n'aime pas être en retard. J'aurais dû être là-bas à 5 heures précises. »
Le mahâtma Gandhi est mécontent. Ils sont quelque cinq cents dans le champ de prières. Fait-on attendre toute une foule ? D'ailleurs, fait-on attendre une seule personne ?
Tout à l'heure, un peu avant 16 h 30, il a pris le repas que lui a apporté Abha : légumes crus et cuits, lait de chèvre, oranges, et une compote de gingembre, de citrons et de beurre battu, avec du jus d'aloès. Pendant qu'il mangeait, il s'est entretenu avec Vallabhbhaï Patel. Patel a parlé, parlé, et Abha a hésité à l'interrompre : coupe-t-on la parole au Premier ministre adjoint du gouvernement indien ?
Abha est une cousine par alliance du Mahâtma. Elle est l'un des deux « bâtons de vieillesse " de Gandhi, le second étant Manou, petite-fille d'un autre cousin.
On n'arrête pas le temps, pas plus qu'on ne le tue. À un moment, silencieuse, Abha s'est penchée pour que Gandhi, assis sur le sol de sa chambre, puisse lire l'heure sur la montre de nickel qu'elle lui tendait. Le Mahâtma a froncé les sourcils, il s'est levé en disant à Patel :
« Je dois me séparer de vous. »
Après un rapide passage par la salle de bains, Gandhi est sorti de Birla House — sa maison, à New Delhi — pour rejoindre cette foule d'un demi-millier de personnes qui l'attendait...
Gandhi s'appuie sur les épaules d'Abha et de Manou. Le pas est vif et les quelques marches menant au parc sont gravies sans peine.
Dans un instant, le Mahâtma aura rejoint l'estrade de bois sur laquelle il prendra place pour les offices. On se lève, on vient vers lui, on se prosterne aux pieds de l'homme aux sandales de cuir, enveloppé dans un châle de laine d'un blanc immaculé.
Gandhi joint les mains pour le salut, oui, rapproche ses paumes en souriant afin de bénir cette foule au premier rang de laquelle se trouve son assassin.
Car Nathouram Godsé joue des coudes, s'approche de Gandhi, sort de sa poche un revolver automatique. Effrayée, Manou veut intervenir, mais l'homme au blouson kaki l'écarte brutalement.
Trois balles, trois, pour que le temps s'arrête de lui-même. Trois balles, trois, pour tuer un homme.
Au premier coup de feu, le Mahâtma est resté debout. Au deuxième, le sang a giclé, tachant le châle blanc.
« Hey ! Râma ! » (« Ah ! mon Dieu ! »)
À la troisième balle, Gandhi glisse, tombe sur la terre de ce champ de si nombreuses fois foulé par tant de femmes et d'hommes.
Le temps s'écoule à nouveau. Abha et Manou se sont accroupies auprès du corps si frêle ; maintenant, tout s'accélère : des mains anonymes emportent le Mahâtma vers sa chambre, Patel prend le pouls de Gandhi, on ouvre une boîte de médicaments, un docteur accourt.
Efforts dérisoires. Peine perdue.
Une balle a touché le cœur, une autre a atteint une artère, la dernière s'est logée dans les intestins.
Vibrants hommages et messages de circonstance.
Pleurs sincères.
Et larmes de crocodile.
Gandhi est mort.
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José Féron Romano
"Écoutez. Une fillette de quatorze ans a été dévorée en Vivarais. Elle était du village des Habats, de la paroisse de Saint-Étienne-de-Lugdarès, ça s'est passé le 3 juillet. Une autre de Masmejean-d'Allier, de la paroisse de Puy-Laurent, a subi le même sort. Ce n'est pas tout. Un garçon de Cheylard-l'Évêque a été retrouvé à demi mangé dans le bois de Grosfau.
- Mon Dieu! Qui vous...
- Je le sais par le curé de Saint-Chély-d'Apcher. "
....
« Père, c'est un loup qui attaque les enfants ?
Les loups, ça sort quand les mares sont gelées et qu'on peut marcher dessus sans crainte. Les loups s'en prennent aux bêtes à laine durant l'hiver. Rare ment aux gens.
- Mais alors ?
- Alors ? Mettons que c'est un loup. Un loup ou une bande de loups qui sont devenus fous. Des loups qui se trompent de saison. Des loups qui prennent les enfants pour des brebis."
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Tant que ce roi gouvernera, les peuples vivront dix siècles et davantage, les pluies seront bienfaisantes, fleurs et fruits orneront les arbres, quelle que soit la saison, et jamais les vieillards ne pleureront un seul de leurs petits-enfants.
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"L'adolescence, c'est l'avantage de pouvoir jouer à redevenir l'enfant qu'on était."
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