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Critiques de Jørn Lier Horst (484)
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Fermé pour l'hiver

Celui qui vole un oeuf

ne tue pas forcément un boeuf...

Très moyen ce polar norvégien.

Première lecture de cet auteur

qui ne me donne pas envie de poursuivre.

Ce récit m'a paru brouillon.

Avançant par à-coups ,

se figeant sur des détails ..

Un rythme saccadé et déplaisant.

Des personnages sans vraiment de relief

qui jouent les utilités.

La description de la Lituanie restera un moment

Intéressant où, ce flic norvégien

qui court habituellement après la délinquance

des pays de l'Est mesure enfin in situ

l'énorme différence des niveaux de vie des deux pays.

Cette lecture va passer vite aux oubliettes,

cette petite chronique m'aidera à m'en souvenir

peut-être.



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La Chambre du fils

Nous retrouvons l'inspecteur Wisting mis sur une enquête à la suite du décès d'un ancien ministre d'une crise cardiaque. Les enquêteurs découvrent dans le chalet du défunt neuf cartons remplis de billets de banque du début des années 2000. A peu près en même temps, un jeune homme d'une vingtaine d'année disparaissait et le fils du ministre se tuait dans un accident de moto. Est-ce qu'il pourrait y avoir un lien entre ces différents événements ? D'où peut bien provenir tout cet argent, et que fait-il dans le chalet de cet ancien ministre ? Wisting a fort à faire. Il prend sa fille Line, journaliste, dans son équipe pour cette mission un peu particulière.



C'est un peu lent. Tout avance petit à petit. Ça ronronne et peut parfois être un peu soporifique. Ce n'est pas désagréable mais le manque de rythme peut faire piquer du nez le lecteur. Ou bien on ouvre le livre avant de dormir et il peut faire office de somnifère, sans effets indésirables. A vous de voir... Il est dommage que le rythme ne s'accélère qu'au dernier tiers du roman.



Sinon l'intrigue est cohérente. Tout se tient mais il faut beaucoup de patience pour découvrir le résultat. Un rebondissement de dernière minute que je n'avais pas vu venir vient pimenter l'ensemble.



Au final, un roman plutôt bon mais qui aurait gagné à perdre une centaine de pages.
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La Chambre du fils

Série William Wisting

07. Fermé pour l'hiver, 08. Les Chiens de chasse, 09. L'Usurpateur, 10. Le Disparu de Larvik, 12. Le Code de Katharina, 13. La Chambre du fils



Il y a très peu, je me suis feedé tous ses numeros au norvégien du télémarktin. Vous savez que quand j’entâme une série, qu’il vente, qu’il gèle, qu’il crêve comme en Ukraine, rien ne m’arrête. Comme une brème je vais jusqu’au boût.



Je vais donc vous donner mon peson. Même si vous n’en n’avez rien à gaffer et pour ne pas vous leurrer je vais vous dire la stricte vérité.



Ça t’amorce grave, un gros sac à broumé. Alors tu y passes plus d’une semaine et final pas grand chose dans la besace, queue d’ail dans l’épuisette. Baou ! T’es aussi cuit qu’un calamar à la ligne ou une sepia à la poelle.



Le rapala de la série Wisting, pour moi c’est quedouille bredouille. Honnêtement, rien à la traine. Ah si le traînard, c’est quand même "Code Katharina". Faut étre un bon merlan pour se faire turlutter par un tel bait, ou alors une belle morue pour mordre à tous les appâts.



Nonobstant je serais malhonnête si je ne vous disais que je n’y aie eu aucun plaisir. Comme toujours une partie de pêche c’est toujours un bon parti. Surtout quand on aime le poisson pané avec des yeux dans les coins mais avec quelque chose que je pimente. Comme un Ceviché.



Rien n’est aussi bon qu’un ceviché quelque peu relevé : aji lemon et zeste de limon rapé. Le meilleur que j’ai gouté, pas à Lima, à Cartagena, la rue tout droite dans le barrio en bas des remparts. Et leur "Leché de Tigré" ...



A vous en faire des coulées.





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La Chambre du fils

Je garde un agréable souvenir de ma découverte de cette série de polars norvégiens (grâce à Babelio d'ailleurs) il y a quelques années avec Les chiens de chasse. de facture classique, écrit par un ancien policier qui attache de l'importance à la progression de l'enquête, aux indices et à l'étude psychologique des personnages... bref, tout ce que j'apprécie en général dans le genre. Bonne idée donc de retrouver l'inspecteur Wisting et sa fille Line, journaliste et fine enquêtrice. du temps a passé, trois volumes que je n'ai pas lus... Voici donc Line dotée d'une fille de deux ans et devenue free-lance, statut mieux adapté à sa condition de mère célibataire ; dans cet épisode, elle va se trouver embarquée par son père en tant que consultante de la police sur une affaire prioritaire et délicate impliquant un ancien ministre du parti travailliste.



La mort de Bernhard Clausen est naturelle mais la découverte dans son chalet d'été de neuf cartons de billets de banque en devises datant du début des années 2000 a de quoi inquiéter en haut lieu. 80 millions de couronnes, ce n'est pas rien. Wisting est chargé de trouver l'origine des fonds et d'éclaircir les circonstances de leur "enterrement" dans une pièce du chalet pendant toutes ces années et les éventuelles implications politiques. Il faudra remuer le passé, tout ceci en toute discrétion.



Le lecteur est embarqué dans l'équipe de Wisting et découvre les éléments en même temps ce qui lui permet d'être totalement immergé dans l'enquête, sans digression ou alternance de points de vue. Ni effets spéciaux ni effets de manche, on progresse en rythme dans un crescendo mesuré mais efficace. le QG est le salon de Wisting où joue sa petite fille. le puzzle prend forme en parallèle de celui que l'inspecteur construit avec la fillette. D'abord éparpillés voire manquants, les morceaux s'emboitent pour former une histoire cohérente. le contexte politique pimente l'affaire tout comme les concurrences entre services. Et le parallèle entre investigation journalistique et enquête policière est toujours aussi intéressant. du bon boulot. Je repasserai avec plaisir prendre des nouvelles de la famille Wisting dans quelque temps.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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L'usurpateur

Jorn Lier Horst déroule très tranquillement le fil d'une double enquête .

Des chapitres courts , aucune longueur , une intrigue intéressante

mais le suspense n'arrive que dans les 70 dernières pages .

"L'usurpateur" est un roman policier très agréable à lire mais les lecteurs aimant les histoires palpitantes et les péripéties haletantes n'y trouveront par leur compte .
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L'usurpateur

C'est le troisième roman de cet auteur que je lis et J'ai retrouvé avec plaisir William Wisting, inspecteur de police à Larvik et sa fille Line, journaliste dans un grand quotidien norvégien. Tout commence par la découverte d'un voisin de William, mort chez lui seul, depuis 4 mois sans que personne ne de soucie de lui. Line décide d'écrire un article sur ce drame de la solitude dans nos sociétés tandis que son père enquête sur un autre cadavre retrouvé dans une forêt.

C'est bien écrit, bien construit et pas trop violent. Une lecture agréable.
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Les Chiens de chasse

Un moment très agréable avec ce roman policier. Un roman comme je les aime sans hémoglobine, sans violence gratuite.

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur qui sait créer le suspens avec deux enquêtes parallèles. L'une menée par Wisting, le personnage principal, l'autre par sa fille, une journaliste chevronnée. On sait tout de suite que les enquêtes vont se rejoindre mais là est toute la subtilité : quel est le lien ?

On vit l'enquête avec les personnages. Tout y est bien décrit : les analyses d'empreintes, les filatures, les dossiers constitués lors d'une enquête... L'auteur arrive à nous tenir en haleine jusqu'au bout.

Et, entre les deux enquêtes, on découvre la vie personnelle de Wisting et sa fille. Une réalité touchante qui donne envie d'en savoir plus, de lire d'autres enquêtes.

Merci Babelio et Gallimard pour cette découverte.
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Le Mal en personne

Pas de grande surprise dans ce nouveau roman de Jorn Lier Horst. On y retrouve avec plaisir William Wisting son héros récurrent, flic tenance, intègre et rigoureux. Sa fille Line est aussi de la partie. Journaliste, elle est cette fois-ci chargée par la police de tourner un documentaire sur l'affaire Tom Kerr. Ce meurtrier a été condamné à 21 ans de prison pour tortures, viols et meurtres sur plusieurs jeunes femmes.



Le roman commence avec l'évasion du meurtrier lors d'une reconstitution en extérieur devant permettre de retrouver le corps d'une de ses visctimes. Pour l'équipe en charge de l'enquête cette évasion n'a pu avoir lieu sans l'aide d'un complice. Qu'est devenu Kerr? Qui est ce complice? Comment ces deux-là communiquent-ils? Autant de questions qu'il va falloir résoudre rapidement pour éviter de nouveaux drames. Malheureusement Wisting est affaibli. Il est en effet jugé responsable de cette évasion et doit subir une enquête interne.



Vous l'aurez compris, suspense, fausses pistes et rebondissements sont au rendez-vous. On ne s'ennuie pas du tout, d'autant plus que l'auteur enrichit cette enquête d'une réflexion assez philosophique sur la notion du "Mal".
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Le Code de Katharina

Le principal défaut de ce livre malheureusement à mes yeux, c'est ce côté tome 5 ,et hélas j'ai commencé par celui-ci ,ce côté filon d'une série qui à fonctionné sur les 4 premiers tome me dérange, il est peut-être temps que Wisting prenne sa retraite . Le bon côté du livre , des personnages attachants qui donnent envie d'aller voir les tomes précédents . Avant d'aller à contre courant des autres critiques , jai bien lu l'avis des autres lecteurs, donner 5 etoiles à ce livre c'est vraiment exagéré . si l'un d'eux pouvait m'expliquer en quoi ce livre est un chef-d'oeuvre.
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Le Code de Katharina

Nous sommes en Norvège, il est bon de toujours s’en souvenir, parce que le roman policier n’est pas du tout traité de la même manière, et l’enquêteur non plus. William Wisting est tout proche de la retraite mais sa vie privée n’est pas un désert pour autant. Il est veuf, sa femme est morte sept ans plus tôt. Ils ont eu deux enfants, des jumeaux Line et Thomas. Line habite juste à côté de chez son père, ce qui est pratique, il peut ainsi voir (et garder) Amalie, sa petite-fille. Line est journaliste, actuellement en congé maternité, Thomas est pilote d’hélicoptère et rend visite à son père, à sa soeur, chaque fois qu’il rentre de mission. Pas d’amertume, de secrets, de non-dits entre eux. Attention : ses enfants savent très bien que Wisting ne peut révéler les secrets d’une enquête, et sa fille, même si elle doit écrire des articles sur l’affaire dont s’occupe son père, le comprend parfaitement. Chacun son travail, chacun les règles de déontologie liées à son métier.

Seulement, dans la carrière de Wisting, il est une affaire qui est restée comme une épine dans le pied : l’affaire Katharina Haugen. Vingt-quatre ans qu’elle a disparu, et rien ne permet de savoir ce qu’elle est devenue. La seule certitude est que son mari est hors de cause. Depuis vingt-quatre ans, Wisting a même tissé des liens avec lui, ils se voient régulièrement, vont parfois à la pêche ensemble. Cette année, cependant, c’est un peu différent : Martin est absent le 10 octobre, jour anniversaire de la disparition de sa femme, alors qu’il n’avait jamais manqué un anniversaire. Que’ se passe-t-il ?



Pour Wisting, ce qui se passe est qu’il est de son côté convoqué pour oeuvrer sur un cold case : l’affaire Nadia Krog, qui a eu lieu deux ans avant la disparition de Katharina. Or, si dans les séries télévisées, les disparitions semblent fréquentes, en Norvège, ce n’est pas du tout le cas. Même les enlèvements sont rarissimes. Grâce aux nouvelles technologies, un lien a été trouvé entre les deux affaires, un lien, ou plutôt une personne : Martin Haugen.

Si le polar était français, nous aurions peut-être des pages et des pages de circonvolution, de tempêtes dans un crâne, voire peut-être même un enquêteur qui prévient discrètement le suspect, parce qu’il a l’intime conviction qu’il est innocent. Bref, nous courrions au désastre. Wisting a aussi une intime conviction : la vérité doit être découverte. Il faut suivre les faits, les indices, voir ce qui ne va pas, regarder d’un oeil nouveau les dépositions faites vingt-quatre ans plus tôt, chercher toujours, pour trouver. Il ne s’agit pas de bousculer un suspect, un témoin, rien de tout cela. Il s’agit de savoir – enfin – parce qu’il y a forcément quelqu’un qui sait alors que les proches, eux, ne savent toujours pas ce qu’il est advenu de Nadia, de Katharina.

Alors certains pourront trouver que le rythme est lent, qu’il ne se passe pas grand chose. Nous ne sommes pas ici sur la piste d’un tueur en série, il ne s’agit pas de courses contre la montre. Il s’agit de mettre en oeuvre tous les moyens matériels, humains et psychologiques pour avoir enfin le fin mot d’une enquête criminelle. Il se pose aussi, pour certains, la question de la prescription. Elle existe en France, elle ne semble plus exister en Norvège. On peut trouver injuste de poursuivre un homme, une femme qui a changé pour un crime commis bien plus tôt dans sa jeunesse, on peut aussi trouver injuste qu’il ait ôté la vie de quelqu’un et qu’il ait poursuivi sa vie comme si de rien n’était.

Les fans l’auront déjà lu quand cet avis sera publié….
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Le Code de Katharina

Le 5ème opus des aventures de William Wisting, enquêteur pour la police norvégienne, qui peut se lire indépendamment des précédents.



Ici, Wisting tente depuis de nombreuses années de percer le mystère du code de Katherina qui a disparu 24 ans auparavant. Durant ces 24 années, il s'est lié avec le mari de la disparue, Martin Haugen, avec qui s'est instauré un petit rituel tacite, passer le jour anniversaire de la disparition ensemble. Mais pour ce 24ème anniversaire, Martin n'est pas chez lui. D'après Adrian Stiller, un agent de la Kripos, il semblerait que Haugen ait un lien avec une autre disparition ayant eu lieu quelques années avant celle de Katherina, un indice venant d'apparaître le mettant en cause. Stiller va solliciter Wisting pour l'aider sur ce cold case ainsi que sa fille Line, journaliste.



Si la première partie, qui installe le cadre et les personnages, est un peu longue et lente, la deuxième partie sera plus nerveuse, plus rythmée puisqu'elle entre dans le vif du sujet avec plus d'actions. Pas de suspense insoutenable, pas de construction élaborée sortant des sentiers balisés, mais un honnête polar classique, sobre, maîtrisé.
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Les Chiens de chasse

William Wisting est un enquêteur norvégien, inspecteur de police, fort d'une déjà longue expérience du métier. C'est le héros de la série de romans policiers de Jørn Lier Horst. Une série qui compte déjà dix polars dans la langue de l'auteur. Gallimard édite ici son huitième opus, le second en langue française.

Un assassin arrêté par Wisting, il y a 17 ans, vient d'être libéré. Aussitôt sorti, il annonce de nouveaux éléments et accuse la police d'avoir falsifié les preuves qui ont conduit à son arrestation. Wisting, enquêteur en chef de l'affaire à l'époque, s'interroge : des preuves ont-elles effectivement été falsifiées ? et si oui, par qui ? Quelqu'un de son équipe ? Lui-même a-t-il été irréprochable ? Ou s'est-il conduit comme « les chiens de chasse » qui une fois qu'un potentiel coupable est désigné s'acharnent à trouver les seuls éléments à charge ?

Wisting ne peut compter que sur lui-même pour se disculper. Lui-même… et sa fille Line. Celle-ci est journaliste dans un quotidien national et semble avoir hérité de son père le gout pour les investigations parfois dangereuses.

Autant le dire, j'ai beaucoup aimé ce roman.

Le couple d'enquêteurs formé par Wisting et sa fille fonctionne à merveille, il ne sont pas redondants, ils ont des approches différentes et leurs contextes professionnels respectifs sont bien pris en compte. C'est habile de la part de l'auteur qui profite à la fois des méthodes d'investigation des journalistes et de celles des policiers. Grâce à cela, le lecteur est simultanément confronté à des enquêtes, des méthodes, des pistes et des hypothèses plus nombreuses.

Le rythme est assez lent, on avance à pas prudents, les hypothèses doivent être conforter pour passer à la suite. Loin d'être un handicap, c'est tout l'intérêt de ce polar qui fait la part belle à la réflexion, au raisonnement, à la déduction. L'auteur ne cherche pas à déstabiliser le lecteur à tout instant par des retournements de situations ou des rebondissements factices. Il n'en a pas besoin, son récit est bien construit, il met en jeu deux enquêteurs (père et fille) très différents et deux temporalités distinctes : l'une liée aux évènements du passé (il y a dix-sept ans) ; et l'autre liée à l'actualité et au présent.

L'atmosphère nordique, très en vogue en ce moment, contribue au plaisir de lecture.
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L'usurpateur

Un homme est retrouvé mort devant sa télé. Décédé depuis quatre mois !

Comment cet homme est mort, pourquoi est il mort dans l'indifférence ?

Un autre homme est découvert mort dans une forêt de sapin.

Un lien est il possible entre ses deux morts ?

Wisting mène l'enquête, ainsi que Line sa fille journaliste pour VG.



Je poursuis mon aventure Norvégienne !

J'adore les polars venu du froid, dans celui ci j'ai retrouvé cet atmosphère glaciale que j'affectionne tant !



Malgré des petites répétitions, l'histoire est intéressante, nous sommes happés des les premières pages.

Suivre Wisting et Line est un vrai bonheur !

Tout arrive pas à pas et la tension monte !

En fermant ce roman, le mot que je vois le plus est tristesse...



J'ai donc passé un bon moment !

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Série Clue, tome 1 : Crime à Ålodden

Ce premier tome est l’occasion pour nous de découvrir comment Cecilia et Leo se sont rencontrés. Elle est la fille du gérant de l’hôtel, lui est le fils de la nouvelle gérante de l’hôtel, celle qui va aider le père de Cecilia, en effectuant les tâches qui incombaient avant à la mère de Cecilia : celle-ci s’est noyée l’année dernière.

Loi des séries ? Cecilia découvre un homme, mort noyé sur la plage. Seulement, cette noyage n’est pas accidentelle, en dépit du mauvais temps, et des conditions de navigation qui ont pu être difficiles. Qui est-il ? Et qui a pu vouloir sa mort ?

Le livre est bien écrit, l’intrigue est bien construite, la Norvège est là, et bien là, sans que cela nous donne pourtant l’impression de lire un dépliant touristique. Les personnages sont nettement caractérisés, ces quatre enquêteurs qui prêtent leurs initiales à la série Clue. Alors, bien sûr, l’on peut penser au club des cinq – qui serait quatre – avec des adolescents bien dans leur époque, bien dans leurs baskets aussi, en dépit des événements douloureux qu’ils ont vécu.

J’espère que tous les tomes de la série (dix à ce jour) seront traduits en français.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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La Chambre du fils

On se souvient du film de Nanni Moretti LA CHAMBRE DU FILS (La stanza del figlio) , toute dernière Palme d'Or italienne à ce jour et datant déjà de 2021.



Mais la chambre du fils est également le titre du dernier ouvrage de Jørn Lier Horst, qui n'a rien à voir du tout et où l'on retrouve avec grand plaisir l'inspecteur Wisting et sa fille journaliste pour une enquête particulièrement délicate.



Un ex-ministre modèle du parti travailliste norvégien, meurt soudainement d'une crise cardiaque.

Toutefois, un proche a découvert dans une chambre du chalet de vacances du défunt, des cartons remplis de devises étrangères.



De quoi ébranler la nation toute entière.



À la demande du procureur général du Parquet de Norvège, Wisting va tenter de découvrir l'origine de ce magot et l'inspecteur demandera à sa journaliste de fille de faire équipe avec lui.



On est admiratifs devant la justesse du propos- la connaissance du système judiciaire norvégien est parfaite. - et le reste des ingrédients savamment dosés de cette intrigue à rebondissements avec des personnages complexes comme on les aime.



Bref, Jørn Lier Horst tient toutes ses promesses avec La Chambre du fils où l'on retrouve avec un vif plaisir l'inspecteur William Wisting et sa complice de longue date, Line.



Pour cette nouvelle histoire le tandem père/ fille de "fermé pour l'hiver ou les chiens de chasse se créé avec naturel et complémentarité .



Un roman policier bienveillant, du polar de proximité, citoyen et fraternel, doté de personnages bien dessinés et cohérents, ce polar norvégien dans la droite lignée de ceux de Henning Mankell, procure un vrai beau moment de lecture...
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Série Clue, tome 2 : Le braquage d'Oslo

Et si les meilleurs livres de littérature jeunesse étaient écrit par des auteurs qui écrivent aussi pour les adultes ?Oui, je sais, cela peut sembler un raccourci, et pourtant… Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce livre, c’est le fait de ne pas prendre le lecteur, quel que soit son âge, pour une buse, c’est le fait de traiter des sujets sérieux, et de faire que le danger est bien réel.

Nous sommes en juillet, et ce sont les vacances. Nous sommes en juillet et cela fait presque un an que la mère de Cécilia est morte. La police a conclu à un accident mais Cécilia ne cesse de se poser des questions, notamment les raisons qui font qu’elle ne portait pas la même robe quand elle est partie de l’hôtel (elle et son mari dirigent un hôtel) et quand son corps a été retrouvé quelques jours plus tard. De même, elle s’interroge sur des faits qui ont lieu dans l’hôtel, et non loin de l’hôtel, sur le comportement de certains pensionnaires – presque tout trouvera une explication à la fin.

La vie est rude, en Norvège ou ailleurs. Les enfants, ceux de cette génération, ceux des générations précédentes ne sont pas épargnés. Le pays non plus : les côtes, comme en France (je ne le savais pas) portent encore les stigmates de l’occupation allemande, avec ces bunker que l’on peut explorer – ou pas.

Cécilia et ses amis vont mener, à la fois pour résoudre l’affaire en cours et pour en savoir plus sur les derniers jours de la mère de Cécilia. Comme souvent dans les série jeunesse, j’ai pensé à la référence absolue en la matière, à savoir Le club des cinq – Uriel et son chien ne sont pas sans évoqués Claude et Dagobert.

Je pense aussi à des réflexions plus larges, sur le temps qui passe, sur l'usage que l'on fait de ce temps, de son temps, réflexions que l'on trouve rarement aussi dans la littérature jeunesse.

Un livre très réussi.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Le Disparu de Larvik

Chez Jørn Lier Horst, pas de cascades spectaculaires, pas d'échanges de coups de feu. Il prend le temps de composer l'intrigue, de construire le récit, d'y intégrer de belles histoires familiales. Et page après page, ça gagne en complexité et ça devient de plus en plus passionnant.

Bien plus qu'un polar, même si l'enquête est totalement captivante, il y a un univers Jørn Lier Horst comme il y a un univers Henning Mankell.

"Le disparu de larvik " est assurément un des romans à lire cet été.



#LeDisparuDeLarvik #JørnLierHorst #SérieNoire #Gallimard #Polar #thriller #lecture #livres #chroniques



Le quatrième de couverture :



A Larvik, l'été est là. Six mois ce sont écoulés depuis la disparition de Jens Hummel et son taxi sans qu'aucun indice n'ait permis de faire avancer l'enquête de Wisting. Sa fille, Line, a acheté une maison dans la même rue et elle profite de son congé maternité pour la retaper. Dans quelques jours, l'enfant sera là. Père et fille s'affairent. Mais deux événements survenus inopinément vont relancer l'enquête : le commentaire d'un client, saisi au vol par l'ex-compagne du policier dans son bar ; la découverte d'une arme dans un coffre-fort. Nouveaux indices, nouvelles pistes. Les fils que tirent Wisting et son équipe les mènent bien plus loin que ce qu'ils avaient imaginé... les voilà en train d'empiéter sur une affaire de meurtre qui va incessamment être jugée.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Le Disparu de Larvik

Larvik.Six mois ce sont écoulés depuis la disparition d'un homme et son taxi.

Qu'à t'il bien pu ce passer ? Ou est cet homme ? Pourquoi est il introuvable ?

Wisting mène l'enquête !

Quand à Line... elle s'apprête à accueillir un bébé ! Lorsqu'elle tombe sur un ancienne amie, une jeune maman, elle aussi va ce trouver confronter à certaines choses...



Quatrième volet des aventures de William Wisting !

Un bonheur de retrouver les différents protagonistes.

J'aime cette ténacité de cet inspecteur.

Les chapitres courts donnent du rythme.

Une enquête intrigante.

Puis suivre les personnages, j'adore !

Un dénouement auquel je ne m'attendais pas.

Bref encore un bon moment avec la plume de Jørn Lier Horst ! Pas le meilleur mais un agréable quand même !

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Le Mal en personne

C'est le septième roman avec le policier William Wistings. Le roman commence par la reconstitution d'une scène de crime avec un prisonnier : Tom Kerr. Celui-ci a avoué plusieurs meurtres de jeunes filles qu'il a auparavant torturées. Il a été aidé par un complice qui échappe encore à la police. La situation tourne mal et le prisonnier, dont on enlève les entraves aux pieds, s'évade et disparaît dans la nature. La police le poursuit. Line, la file de Wistings, est sur place pour faire un film documentaire sur le mal. Un roman très psychologique, je dois avouer avoir trouvé le rythme trop lent.
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La Chambre du fils

Ce roman est le dernier en date (en France) d'une série où l'on retrouve l'inspecteur norvégien William Wisting. Personnellement c'était mon 1er et même si on sent bien qu'il y a un long passé derrière cet inspecteur, on peut très facilement se plonger dans cette intrigue-ci. Wisting est mis sur une enquête confidentielle car il s'agit de la mort d'un homme politique, ex-ministre et membre éminent du Parti travailliste. La cause de la mort semble naturelle, mais dans sa résidence secondaire, un chalet, ont été retrouvés des cartons plein de billets de banque : dollars, livres, euros. À Wisting de constituer une équipe discrète et de découvrir d'où vient cet argent et pourquoi il se trouvait dans la chambre du fils de l'ancien ministre...

On suit alors une véritable enquête policière, certes moins conventionnelle qu'ordinaire car top secrète, mais pleine de fausses pistes et de rebondissements, d'indices suivis, de documents, d'archives, de recoupements d'affaires, d'interviews et interrogatoires de témoins, de planques, de filatures et de pièges.

J'ai appris, en rédigeant cette chronique, qu'il existait une série télé issue de cette série de roman, et ça ne m'étonne pas car il y a vraiment matière à faire une saison de ce roman policier.

On est tellement pris dans l'enquête que ce roman est un véritable page-turner.
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