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Critiques de Jørn Lier Horst (484)
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Que le meilleur gagne

Course contre la montre



Retrouver Jorn Lier HORST a toujours été un plaisir : sa façon de poser tranquillement son intrigue dans un cadre séduisant et réaliste, la Norvège, ses paysages, ses saisons, son art de vivre, ses problèmes sociaux, y faire évoluer son héros William Wisting dans son univers professionnel, dans ses relations familiales parfois complexes mais toujours sereines…

J'apprécie son art narratif qui monte en charge progressivement jusqu'à l'explosion finale, s'appuyant toujours sur une certaine rationalité.



Rien de tout cela dans « Que le meilleur gagne ». L'association avec Thomas ENGER apporte une autre tonalité. De l'action ! De l'action ! De l'action ! J'y suis bien moins sensible.

Cette fois, l'histoire est échevelée et peu crédible, mais elle se laisse lire, accroche bien. La dénonciation de la célébrité, de la reconnaissance à tout prix est un thème d'actualité dans lequel chacun peut trouver un écho.

Mais la résolution de l'énigme m'apparaît un peu « sortie du chapeau ». Je n'ai pas l'impression qu'il soit fait appel à l'esprit de déduction du lecteur. Chaque personnage secondaire aurait pu être coupable…



En bref, bonne lecture de détente à laquelle manque quand même le charme discret des romans de Jon Lier HORST. Un peu frustrée, je reste.

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Fermé pour l'hiver

Ce livre est plat.



Plat à tout niveau, de l'ambiance, de l'écriture, de l'intrigue... Je ne comprends pas l'engouement de certains qui m'avaient poussé à l'acheter.

Ce livre est faible, très faible.



J'attends d'un polar d'être secoué, d'avoir du thrill, d'avoir envie de comprendre et d'être surpris par une histoire complexe qui se tisse devant mes yeux avides, et/ou d'apprendre, d'apprendre sur une culture, une thématique, un milieu, sur l'humain, sa psychologie, que sais-je... Rien, franchement rien.



Au passage, beaucoup beaucoup de clichés sur tous les niveaux précités. Clichés d'écriture, clichés d'ambiance, clichés d'intrigue.



S'ajoute encore, au côté poussif, que Horst place son histoire au début des années 2000 (soit quelques années avant son écriture et sa publication), et ça semble déjà daté, comme si la technologie n'avait pas avancé...

Si je compare avec Millenium (les tomes écrits par Stig Larsson), qui est bien plus ancien, celui-ci me semblait beaucoup plus techno... ou celle-ci était bien plus et mieux exploitée, intégrée... Et je ne parle pas de la différence de consistance entre les personnages principaux respectifs.



Terminé pour moi, ces enquêtes de William Wistling.
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Le Code de Katharina

Premier coup de coeur de 2023 ! Le code de Katharina est un polar grandiose venu du nord. Tous les ingréduents sont réunis pour faire de ce roman un moment exceptionnel.

Un officier de police très attachant,

Un directeur d'enquête un peu trop professionnel,

Une amitié... particulière

Un décor somptueux,

N'en jetez plus !



Si vous aimez le grand suspens, en revanche, ce livre n'est pas vraiment fait pour vous. En réalité, le coupable est dès le début assez clairement désigné. L'enjeu du roman va de savoir de quelle manière les policiers vont le coincer. Ici, Wisting (l'officier de police et persinnage principal) peut être comparé à Columbo : on connait le coupable, l'enquêteur aussi, mais il faut trouver le moyen de le coincer. Les questions que posent Wasting font d'ailleurs souvent penser aux questions que posent Columbo.



Le décor et l'ambiance que fourni le roman incitent également à poursuivre la lecture : le lecteur est emmené dans un environnement pluvieux et grandiose (un petit chalet au bord d'un immense lac en Norvège, ça ne vous fait pas rêver ?).



A travers des phrases courtes et percutantes qui rendent très vivant le récit, Jørn Lier Horst tisse petit à petit les contours d'une enquête halletante. Le lecteur n'a pas une seule seconde de répis, et ce n'est pas pour nous déplaire. C'était mon premier roman de cet auteur, je reviendrai sans doute.



À lire de toute urgence !

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Fermé pour l'hiver

Fermé pour l’hiver est le premier polar de Jorn Lier Horst traduit en français, mais pas du tout le premier de sa série avec l’inspecteur Wisting (et sa fille Line, qui joue apparemment un rôle dans tous les romans). Ce titre est parfait pour la saison (même s’il se déroule plutôt en automne, au moment où les propriétaires de chalets en Norvègevont les fermer et les calfeutrer avant le grand froid).



C’est à une enquête très minutieuse – et donc un peu lente – que nous sommes conviés ici. L’auteur est lui-même un ancien policier et il connaît donc bien touts les procédures et les détails que grappillent les enquêteurs pour trouver – dans ce cas-ci – qui est le mort retrouvé dans une série de cambriolages dans des chalets de seconde résidence et pourquoi le corps n’st jamais arrivé à la morgue pour l’autopsie. L’enquête va mêler un trafic de drogue auquel pourrait être mêlé le compagnon de Line, la fille de l’inspecteur Wisting et ces cambriolages qui vont nous mener jusqu’en Lituanie, une république balte dont la modernisation a laissé sur le carreau des gens pauvres attirés par les richesses de la Norvège voisine. La description de Vilnius est de ce point de vue saisissante.



On ne peut pas dire que l’inspecteur William Wisting est charismatique ou drôle ou assez barré au point de mourir d’envie de le retrouver dans une prochaine enquête, il ne souffre pas d’addictions à l’alcool, à la drogue ou autres récréations, cela peut en intéresser certain(e)s. Cette lecture n’est pas une déception mais je ne continuerai sans doute pas la série.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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La Chambre du fils

Une nouvelle enquête de Wistling accompagné de sa fille, ex journaliste et pour le moment maman à plein temps. Dans les faits c'est une curieuse histoire ; Clausen, homme politique d'envergure, qui avait pris sa retraite quelques années auparavant vient de mourir, son homme de confiance va fermer sa maison et fouiller un peu aussi il faut dire. Ce qu'il découvre le laisse pantois : 9 cartons remplis de billets dans l'ancienne chambre du fils de Clausen, fils mort accidentellement. Wistling est chargé par le procureur général de découvrir la provenance de l'argent ; l'homme avait un réputation d'honneté mais serait il possible qu'il se soit laissé tenter par un pot de vin? Que cela pourrait il être?

Aidé par sa fille une nouvelle fois, il découvre rapidement que ce ne sont pas des fonds secrets ni un pot de vin mais sans doute le fruit d'un braquage...Quel rapport avec Claussen qui ne peut pas en être à l'origine?

Une lettre le liant à la mort d'un jeune homme dans un lac pas très loin, va réorienter l'enquête même si cela mettra pas de temps avant de comprendre ce qu'il s'est réellement passé. Et c'est quand des malfrats venus d'une autre époque vont commencer à espionner nos enquêteurs que la solution surgira...

Un très bon polar nordique, assez sobre et qui suit les pensées de Wistling, ses hésitations, les fausses pistes, ses hésitations à méler Line à tout ça.

Une vraie réussite dans le style avec des personnages humains et sensibles.
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Le Code de Katharina

Bien decu par les derniers polars français annoncés par moultes publicitaires, Minier et Norek pour les citer.

J’ai repris un scandinave, les 2 derniers de Jorn Lier Horst. Ils m’ont plus satisfait eux, surtout l’ultime de la serie..



Tu en pense quoi, Toi ?
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La Chambre du fils

Encore une très bonne enquête policière. Pas De courses poursuites impitoyables, de suspense haletant.

On suit avec plaisir une enquête policière basée sur la réflexion, la méthodologie, la patience, le recoupement. Les erreurs aussi.

Cela donne une approche très humaine des enquêtes de l'inspecteur Wisting.

Cela me rappelle vraiment les romans d'Henning Mankell.



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Les Chiens de chasse

Après le très bon Fermé pour l’hiver, je retrouve William Wisting, inspecteur de police à Larvik en Norvège, et sa fille Line journaliste.



L’inspecteur William Wisting voit son intégrité de policier remise en cause sur une enquête qu’il a mené 17 ans plus tôt. Suspendu de ses fonctions, il décide de reprendre les investigations. Cette nouvelle enquête est surtout pour lui l’occasion de s’interroger sur son métier de policier.



J’ai trouvé très intéressant le regard qu’il porte aujourd’hui sur le travail que lui et son équipe ont mené à l’époque. Cet inspecteur, posé et profondément honnête, n’hésite pas à se remettre en question sur les choix d’enquêteur qu’il a faits et à s’interroger sur les raccourcis qui peuvent compromettre une enquête sous la pression médiatique.

Le personnage de Line, sa fille journaliste, permet aussi d’aborder les rapports entre les médias et la police.

Une enquête crédible, qui prend son temps, et dont j’ai apprécié la progression et les thèmes abordés tels que l’éthique, la recherche de la vérité et l’introspection.
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Les Chiens de chasse

Cet ouvrage a été mis entre mes mains par mon libraire, après ma demande de lire un polar. Il m’a conseillé la saga de Jørn Lier Horst, mais petite erreur de sa part, il a confondu le tome 1 et le tome 2. J’ai donc acheté… puis lu le mauvais tome.



Mais pour le coup, cela n’a pas été aussi dérangeant que ce que j’aurais pu penser. En effet, les références au premier tome sont relativement rares et les rapports entre personnages principaux - l’inspecteur Wisting et sa fille Line – ne sont pas très compliqués à suivre. Justement, de ce que j’ai compris, le premier tome se réfère à la première enquête qui a propulsé Wisting, lui permettant d’être reconnu au sein de sa brigade mais également du grand public norvégien. Ici, cette double réputation va justement être remise en cause à la suite d’un scandale médiatique qui s’apprête à devenir judiciaire.



Il est alors temps de se replonger dans une histoire vieille de 17 ans, où Cecilia Linde, une jeune fille avait été enlevée puis retrouvée morte. Or, cette sordide histoire est sur le point de ressurgir lorsque le coupable présumé, Rudolf Haglund est remis en liberté, ne cessant de clamer son innocence. Jusqu’à présent, rien de nouveau puisqu’il revendiquait déjà son innocence 17 ans auparavant, mais les choses prennent une toute autre tournure lorsque les médias s’emparent de l’affaire. L’inspecteur Wisting est ainsi accusé d’avoir falsifié les preuves et de s’être précipité sur le premier suspect trouvé afin de clôturer l’enquête au plus vite. Mais si l’enquête avait déjà été sordide et compliquée à résoudre par le passé, qu’en est-il aujourd’hui où les médias ne cherchent qu’à voir tomber la tête de cet inspecteur si réputé ? A l’époque, les policiers ont-ils vraiment été aveuglés par la nécessité de résoudre rapidement l’enquête, faisant de Rudolf Haglund le coupable idéal ? Même l’inspecteur Wisting en vient à douter, a-t-il agi comme un chien de chasse en privilégiant son instinct au détriment de la vérité ?



En parallèle, on a une deuxième histoire de meurtre et cette fois-ci, c’est sa fille journaliste qui se lance dans l’enquête. Une deuxième fille disparait peu de temps après, amenant donc ces diverses enquêtes à se rejoindre, créant de fait un tandem père/fille inséparable. J’ai été touchée par cette relation où Line est prête à mettre en péril sa vie pour sauver la réputation de son père. De plus, le fait de se replonger dans une enquête vieille de 17 ans permet de constater les différences de méthodes, de technologies qui séparent toutes ces années. La capacité de remise en question de l’inspecteur Wisting nous amène d’ailleurs à douter de lui ainsi que de tous ses coéquipiers.



Cet ouvrage n’est pas un coup de cœur mais il m’a suffisamment plu pour que j’ai envie de lire le premier tome (histoire de voir ce que j’ai raté) mais également la suite !
Lien : https://lennaden4.webnode.fr..
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Le Disparu de Larvik

Un polar norvégien pas comme les autres ...

Une enquête de William Wisting, un enquêteur qui n'est ni alcoolique, ni dépressif ...

Une histoire d'un policier qui aime son métier, qui ne veut pas de compromis avec la vérité même si celle ci ne l'arrange pas trop ...

Tout s'explique, on comprend petit à petit où l'auteur veut nous emmener.

Un scénario qui nous est dévoilé simplement, tranquillement, sereinement, sans hémoglobine ni traumatisme gore ...

Des personnages attachants, des relations qu'on pourrait nommées comme étant saines, entre adultes consentants ...

Les liens entre les uns et les autres sont limpides et nous semblent cohérents avec ce qu'est notre propre vie ...

Un bon polar qui nous emmène faire une virée dans le sud de la Norvège pour notre plus grand plaisir ...

À bientôt William !
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Le Disparu de Larvik

Un policier classique, dénué de piment. On retrouve une vieille connaissance avec plaisir, un inspecteur père d'une journaliste, en passe de devenir grand-père. L'enquête minutieuse confirme une fois encore que le métier de policer est un travail de fourmi laborieuse. Je me demande si Wisting se remettra un jour en ménage.Une lecture confortable dont les repères connus rangent ce polar dans la bonne pioche.




Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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L'usurpateur



C'est une très bonne histoire, à l'intrigue bien ficelée, et en plus bien écrite. Une enquête de police sérieuse, un suspense haletant dans la dernière partie. On se trouve là au niveau le plus élevé du polar nordique. Ceci dit, ce qui m'a le plus passionné dans ce roman, ce sont les deux sujets traités en parallèle, et qui sont les supports de l'intrigue: la solitude et le concept de l'homme des cavernes.





Je pense qu'on a rarement aussi bien décrit la solitude. C'est la solitude de Viggo Hansen vivant seul, sans famille proche, dans sa maison à Stavern en Norvège. Solitude depuis l'école jusqu'à la mort. Mort devant sa TV et découvert par hasard quatre mois après. Trois personnes à son enterrement. Sans amis à l'école. Sans voisins et sans collègues qui puissent dire quelque chose sur lui. Un seul rayon de soleil - furtif il est vrai - dans sa vie de solitude: Irene, une amie rencontrée à l'hôpital psychiatrique et qui sera à son enterrement. Line, la fille de l'inspecteur Wisting, est journaliste et veut écrire sur Viggo Hansen et à travers son cas parler de la solitude dans nos sociétés modernes. ‘Je voudrais faire un papier sur comment une chose pareille a pu arriver. Comment il est possible d'être si seul et oublié de tous qu'il faut quatre mois pour que quelqu'un découvre par hasard qu'on est mort' dit Line à son rédacteur en chef. C'est un beau sujet d'article de journal. C'est aussi un beau sujet de réflexion pour nous.





Et puis il y a ce concept de l'homme des cavernes. Un tueur en série sévissant aux USA, risquant d'être arrêté par la police du Minnesota, part se cacher dans le pays de ses ancêtres: la Norvège. Et pour être réellement invisible, il va devenir un homme des cavernes. ‘C'est comme ça que nous les appelons, expliqua Donald Baker. Les gens en fuite qui finissent par trouver une vie creuse. Ils reprennent l'identité et l'existence anonyme de quelqu'un qui de toute façon ne manquera à personne. Ils remplissent un vide et continuent de vivre tout aussi isolés et seuls que la personne dont ils ont pris la place.' L'homme des cavernes, c'est l'usurpateur. On assiste donc à une chasse à l'homme tout à fait particulière, puisque ce tueur en série américain est en fait un norvégien tout à fait banal qu'on va rencontrer à un moment ou à un autre du roman. Lequel est-ce? En lisant bien le roman, on voit que l'auteur a semé quelques indices discrets, mais rien qui ne nous permettent de trouver le tueur en série avant l'inspecteur Wisting et le FBI.





Enfin il faut signaler qu'on a froid (-18°C) pendant tout le roman, on est sous 50 cm de neige, les voitures ont du mal à démarrer, il faut sans arrêt déblayer les chemins, la neige rentre dans les bottes et on marche les pieds mouillés. Jusqu'à la dernière page. ‘Conformément aux prévisions des météorologues, il s'était remis à neiger. de grands flocons dérivaient dans les airs. Ils voilaient le paysage et finirent par former une cloison grise entre Wisting et le monde extérieur.' Bref c'est l'hiver en Norvège. Oui là c'est sûr, c'est un polar nordique. Un très bon polar nordique.

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Fermé pour l'hiver

Cet auteur ayant de bonnes critiques sur babelio, j'ai voulu me faire ma propre opinion.

William Wisting est un policier qui travaille du côté d'Oslo, il est en couple avec Suzanne et a une fille journaliste, Line.

Le roman commence par une série de cambriolages dans des chalets de vacances. On découvre ainsi un cadavre puis un autre et petit à petit, les enquêteurs vont mener une enquête qui les conduira vers des trafics de drogue et vers la Lituanie.

Le héros est sympathique, attachant. l'écriture est fluide, mais il manque un petit quelque chose pour que cela soit génial.

Un bon moment de lecture cependant.
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L'usurpateur

Le polar, la solitude. Avec une sécheresse parfaite, dépourvue de tous détours psychologiques, Jørn Lier Horst nous plonge à nouveau dans un roman de très belles fractures. Jouant sur le thème sociétale des morts solitaires, abandonnées, L'usurpateur est un roman où les péripéties abondent et où le lecteur se délecte des fausses pistes et autres lapidaires mises en tension.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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L'usurpateur

Un bon polar bien construit avec une tension progressive, une enquête bien rythmée avec des découvertes étonnantes qui sont autant de tournants pour cette histoire bien menée, et un final explosif.

Le petit bémol provient du manque de profondeurs de tous les personnages. Ils se limitent à leur nom et leurs fonctions. Par conséquent on a du mal à vibrer pour eux.
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Fermé pour l'hiver

Nouvelle découverte d'un auteur de polars nordiques : Jørn Lier Horst avec Fermé pour l'hiver qui est le tome 1 des enquêtes de William Wisting traduit en français (alors qu'il s'agit du 7ème livre de cette série écrit par l'auteur...).

L'auteur est un ancien policier et cela se sent : pas de fioritures, le travail des enquêteurs est très détaillé, les procédures précises et les faits très documentés.

L'action se déroule dans le sud de la Norvège, autour d'un lac, à proximité duquel se trouvent des chalets qui sont pour la plupart des résidences secondaires. Un soir, un cadavre est retrouvé, qu'on suppose être celui d'un cambrioleur, mais son identification va prendre du temps. Au fil de l'enquête, deux autres corps seront découverts. Que s'est -il réellement passé cette nuit-là? Et pourquoi des oiseaux morts tombent-ils du ciel?

W. Wisting et son équipe vont mener l'enquête, enquête qui va nous conduire jusqu'en Lituanie. On y découvre l'immense pauvreté qui règne dans ce pays longtemps annexé par l'Union Soviétique et une possible raison de la hausse de la criminalité en Norvège.

Livraison de stupéfiants et blanchiment d'argent, réseaux criminels en provenance de l'est, peu à peu le puzzle se reconstitue et les fils de cet imbroglio se démêlent. Les chapitres sont courts ce qui dynamise le récit, il y a du suspense et de l'action jusqu'à la fin. J'ai apprécié de suivre les raisonnements du policier expérimenté qu'est l'inspecteur Wisting, la participation à l'enquête de sa fille, Line, journaliste, et les descriptions du paysage norvégien.

Un très bon polar classique qui me fait dire que je retrouverai avec plaisir Wisting et sa fille dans d'autres enquêtes.



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Que le meilleur gagne

En ce mois de janvier, Jorn Lier Horst signe son retour mais cette fois-ci à quatre mains avec Thomas Enger, journaliste-écrivain.

L’histoire part un peu dans tous les sens au début. Une bloggeuse spécialisée dans les célébrités, Emma Ramm s’inquiète de la disparition d’une ancienne sportive de haut niveau.

Emma est une enfant qu’Alexander Blix, inspecteur principal, a déjà croisé lors d’une affaire alors qu’Emma était petite fille. Se sentant redevable, il va lui fournir de précieuses informations pour faciliter son enquête journalistique, mettant en péril sa place.

Alors que les cadavres et les disparitions s’enchaînent, Emma va faire preuve de flair et d’un esprit de déduction qui vont bien aider en retour Blix.

Au-delà de cette trame « thriller », les auteurs tendent à montrer aussi les travers de l’expositions des célébrités, qu’elles soient romanciers, champions sportifs, présentateurs, acteurs de téléréalité. Leur vie exposée sans cesse dans les médias exacerbe les rancœurs, jalousies ou simples folies des gens qui les adulent.

Je vais être honnête, ce n’est pas le meilleur de Horst à mon avis mais ça reste mon avis. C’est le premier volet d’une trilogie donc j’attendrai d’avoir lu au moins le deuxième avant de pouvoir dire si cela vient des deux mains supplémentaires et pas forcément compatibles ou moins talentueuses (ça j’en suis quasiment déjà persuadée).

Autant les deux derniers romans de Horst m’avaient captivée par leur intrigue, par le rythme et le style ; autant aujourd’hui j’ai trouvé le style plus brouillon, l’histoire moins bien ficelée et un peu trop capillotractée à mon gout.

Cela reste un bon thriller divertissant. Certainement que j’en attendais trop de Horst dont j’aime, d’habitude, tous les romans.

Gallimard – Série Noire – janvier 2024

Traduction de Marie-Caroline Aubert


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Le Mal en personne

Cet auteur, ancien policier norvégien sait dans chacun de ses romans nous mettre en condition

Et dans son dernier opus, il ne déroge pas à la règle :

On rentre en moins de 20 pages dans le vif du sujet. Pourquoi s’embêter avec des paliers de décompression.



Comme à chaque fois, c’est addictif. L’auteur manie la psychologie des personnages avec brio, l’histoire tient la route



Bref, j’ai aimé



A quand le prochain ?
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Le Mal en personne

Le mal en personne fait globalement du bien au lecteur. C'est là tout l'art de Jorn Lier Horst, expert en polar nordique de procédure policière. Ses romans, et celui-ci en particulier, ressemblent à des puzzles savamment reconstitués par un maître du genre, William Wisting, son héros, inspecteur vieillissant mais toujours aussi subtil observateur, redoutable limier et honnête homme.



Dans le Mal en personne, en dépit des nuages qui s'accumulent dès le départ sur ce qui ne devrait pas être une enquête mais en devient très vite une, terrible d'ailleurs, Wisting fait des miracles, mais à sa manière, qui est celle de son auteur, économe, tempérée, laborieuse, itérative, épurée. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage : telle pourrait être la devise de Wisting.



Horst ne verse pas dans la surenchère et la démesure propres à son compatriote Nesbo qui louche du côté de Shakespeare : il n'en tricote pas moins une oeuvre attachante et sensible, ce Mal en personne en constituant une étape très réussie.
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Le Mal en personne

Une reconstitution qui vire au fiasco. Le tueur Tom Kerr s'évade au nez et à la barbe des policiers dont Wisting, responsable des opérations, et sa fille Line derrière la caméra, chargée de filmer pour un film documentaire.



L'Autre est à la manette, celui qui a accompagné Tom Kerr lors de ses méfaits, qui l'a aidé à s'évader, c'est lui que la police veut atteindre désormais. Une double chasse à l'homme commence avec en toile de fond la pathologie du mal...



Septième tome en France pour William Wisting, le héros récurrent de l'auteur norvégien plusieurs fois primé en Scandinavie et devenu vedette de série tv. On retrouve également sa fille, journaliste, toujours mêlée de près ou de loin à l'enquête.



Pas de surprise avec Jorn Lier Horst, on est sur une valeur sûre, c'est du polar bien calibré, bien ficelé. Certains, et j'en fais partie, regrettent l'aspect froid de Wisting, enquêteur entêté et franc-tireur mais toujours aussi discret sur sa vie privée. Pour autant, peu de risques d'être déçu avec cette série régulière en qualité !
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