Beaucoup d'humour grinçant dans ce roman qui nous fait voir les comportements rudes et corrompus des habitants du Caucase.
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Le meilleur de la trilogie, malgré une fin un peu confuse.
On se laisse prendre par le déroulement de cette action politico religion économique.
Si seu 1% est vrai, cela fait peur.
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Compliquer à lire du fait des noms russes et de leurs variantes.
Ecriture simple et rustique, à l'image des personnages.
Donne une bonne idée de l'ambiance locale. Terrible si elle est exacte.
Plus intéressant que le deuxième tome de la trilogie
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Resté à quai. Pas accroché du tout. Un roman fleuve, entre polar et finance, qui nous plonge dans la Russie des affaires, des magouilles, des trafics. Mais plusieurs mois après l'avoir lu, je serais bien en peine de me souvenir du propos, de l'intrigue ou de quoi que ce soit de positif... Bref, il y a beaucoup d'autres bons livres qui attendent... Ne les laissons pas moisir sur les étagères. Ah oui, et quelques doutes m'ont rongé au sujet de la traduction, qui flotte parfois un peu.
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Chose rare, un roman dans lequel il m’a été extrêmement difficile de rentrer. Les noms à consonance russe ou slave, complexes et souvent proches les uns des autres, rendent souvent difficile l’identification des personnages, particulièrement au début. Si l’on ajoute à cela des lieux qui sont ramenés à une description minimum, voire inexistante, le cadre s’évanouit dans une brume qui, lorsque l’on saute d’un lieu à un autre, empêche l’imagination de faire convenablement son travail.
En revanche, le thème, la violence, l’écoeurant népotisme, cette corruption révoltante qui modèlent la société de cette minuscule république caucasienne sont riches d’enseignement pour les occidentaux que nous sommes. Julia Latynina éclaire de façon singulière et compréhensible le chaos dans lequel a sombré le Caucase, la Tchéchénie et même l’ex-Yougoslavie entre 1991 et 2008. On découvre des rapports humains emplis de haine entre élites russes et musulmanes, des tensions qui passent souvent les barrières de la violence pour sombrer dans un déchaînement destructeur irrationnel. Prend corps lentement un terrain tout à fait propice aux génocides, aux épurations ethniques, aux charniers. Avant de lire ce roman, l’existence d’un Mladik, d’un Milosevic et de Srebrenica me semblaient difficile à comprendre à quelques centaines de kilomètres de chez nous, dans une civilisation qui ne me semblait pas si éloignée de la notre. Désormais, j’ai compris qu’en ces années charnières un gouffre nous séparaient et que l’apparition de tels monstres, dans ce contexte, pourvait sembler dans l’ordre des choses.
Si le voyage vous tente, la route n’est pas noire mais ténébreuse et plus d’un guet-apens vous attend...
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Edifant sur l'ambiance régionale mais confus et répétitif.
Je ne l'ai pas lu jusqu'au bout et ne pense pas essayer de le relire. Déception car d'habitude j'aime les auteurs russes
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Intéressant mais confus
je crois que je le reprendrai plus tard
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Julia Latynina, journaliste économique à l'Echo de Moscou et "connue pour son franc-parler", sait visiblement de quoi elle parle. Actes Sud (Babel Noir) nous prévient en 4ème de couverture : "elle signe régulièrement des articles montrant les liens entre le crime et l'économie". Nous sommes donc ici en présence d'un "polar économique" de 666 pages qui surprend par son ampleur, sa précision et son réalisme, et il ne fait aucun doute que l'expérience et les reportages de la journaliste ont influencé la plume de la romancière.
Les personnages principaux, issus du monde affairiste de la Russie d'aujourd'hui, aux méthodes peu élégantes, voire quasi-maffieuses, n'ont au départ rien pour plaire. Mais au fil de cette histoire qui raconte des combats et des trajectoires personnelles, nous nous attachons aux deux héros Denis Tcheriaga et Viatcheslav Izvolski, qui finissent par se ranger dans le camp des "bons" (ce qui n'avait rien d'évident au départ). Nous suivons également l'évolution de leur relation, un mélange complexe d'admiration, de compétition, d'abus hiérarchique, de fidélité et de complicité.
Izvolski est le grand patron, responsable d'un empire sidérurgique sibérien de premier plan qu'il a bâti à la force du poignet, parfait oligarque qui souhaite tout diriger et maîtriser dans son empire, mais provisoirement mis sur la touche car victime d'un attentat. Tcheriaga le remplace aux manettes, responsable de la sécurité, il connaît ses ennemis mais il a fort à faire pour piloter le navire et prendre les bonnes décisions en l'absence de son patron. Tous les deux sont épris de la même femme, la jolie Irina, une historienne rencontrée par hasard et qui n'appartient pas à leur monde, sur laquelle le puissant et richissime Izlovski a jeté son dévolu.
L'histoire proprement dite est comme une partie d'échecs où chacun pousse ses pions ou ses cavaliers pour protéger son roi, en réfléchissant plusieurs coups à l'avance. On est ici dans la conspiration, la conjuration, la trahison, la manipulation, la désinformation, le tout oscillant entre les astuces comptables, juridiques et financières et les méthodes plus expéditives du crime organisé. Nous sommes parfois noyés dans les démonstrations économiques et parfois dans les bains de sang.
Personne n'est tout à fait blanc ou tout à fait noir dans la Russie d'aujourd'hui, semble nous dire Julia Latynina. En tout cas, il faut se méfier de tout le monde : les politiques et les hommes d'affaires, les banquiers et les industriels, les fonctionnaires, les anciens membres du KGB, les truands et les policiers. Mais, pour s'en sortir, c'est simple : il suffit de connaître les codes, les aspirations et la capacité de tout ce beau monde à retourner sa veste, à accepter la corruption et la compromission, soit pour la déjouer, soit pour la mettre en œuvre.
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