Julia Thévenot

C’est un court roman qui mêle rock et poésie où on suit Pénélope et sa bande d’amis, de musiciens. Ils recrutent Ilyès, qui tombe amoureux de Pénélope mais ce n’est pas réciproque...



Ce n’est pas une romance mais plutôt l’histoire d’une fille aimée mais qui n’aime pas en retour. L’amour non réciproque est bien décrit d’ailleurs, j’ai bien aimé suivre ce thème. L’écriture est à la fois poétique et remplie d’humour avec un tas de références. Ressort de ce récit énormément de tendresse et de délicatesse, Pénélope essaye de ne pas être brutale, elle se demande même « Peut-on briser un cœur avec douceur ? ». Ce livre a également un côté original, le fait que plusieurs genres se croisent: poésie, théâtre, épistolaire,... Je suis aussi super fan de la couverture avec ce toucher un peu cartonné et ce joli rose qui attire le regard !



En bref: un roman drôle et frais sur le thème de l’amour mais aussi de l’amitié, de l’avenir !
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Un petit roman très touchant sur une situation qui n'est pas toujours facile à vivre, celle où l'on est la personne aimée, mais qui n'aime pas en retour.

Les émotions de la narratrice sont décrites avec justesse et délicatesse. La plume de Julia Thévenot que j'avais déjà beaucoup aimée dans "Bordeterre" nous donne un récit très touchant, sans tomber dans un surplus de romance. Si l'on déjà connu cette situation, on se retrouve forcément dans les pensées et les actions de Pénélope.

Un petit roman très court, qui se dévore avec douceur en une soirée.



Julia Thévenot est sans aucun doute une auteure à suivre de très près.

Ce premier roman de Julie THÉVENOT est un pavé ambitieux de 520 pages publié dans la collection X’ qui se propose de toucher un lectorat ciblé de grands ados / jeunes adultes et plus, en publiant des textes aux "écritures inventives, urbaines et sonores".

L’histoire se déroule à Bordeterre, un univers parallèle et foisonnant, régi par ses propres règles et dans lequel basculent Inès, son frère Tristan et Pégase, leur chien.

Ce monde fantastique embarque le lecteur dans des lieux insolites, les trois plans. Il est dominé par une aristocratie décadente aidée par la magie et des créatures étranges, qui prône l’esclavage des enfants et les contraint à chanter à longueur de journée. La foule de personnages hauts en couleur déroute par son nombre, la diversité de leur condition et les différents buts qui les animent.

Le récit met du temps à démarrer et la diversité des thèmes abordés questionne et perd tout à la fois le lecteur. Sont abordés tour à tour la différence physique, les relations sociales dans une dictature, l'esclavagisme, la question du genre, les réfugiés malgré eux... et plus original la musique. Loin d’adoucir les mœurs elle sert à avilir les travailleurs mais est interdite s’ils veulent chanter pour le plaisir. Les valeurs de tolérance, solidarité et les liens intra familiaux traversent, malgré tout, les personnages et les aident à affronter ce monde terrifiant.

Cependant, les personnages restent peu incarnés, peu crédibles et ont du mal à nous embarquer. Inès, censée avoir 12 ans endosse tantôt le rôle d’une adulte, tantôt celui d’une fillette sans consistance tandis que Tristan, son frère aîné autiste l’est de moins en moins au fil des pages et devient le meneur irréaliste de la révolte. Même Philadelphe, le noble désœuvré et manipulateur manque d’ampleur dans son rôle d’irresponsable inconstant !

La langue n’est pas fluide avec des effets de style pourtant recherchés : titres de chapitres ampoulés, retours à la ligne déroutants et aléatoires, registres divers allant du familier au relevé, citations poétiques ambitieuses ou références de chansons datées qui n’évoqueront pas grand-chose aux jeunes lecteurs.

La lecture de ce roman très dense reste décevante. L’épilogue ne rassure pas du tout le lecteur sur l’évolution de la condition de certains.

Ce monde fantastique, qu’il évoque le premier plan, le second plan ou le plan zéro, nous laisse au bord du chemin et sur notre faim…

Bordeterre est tout à fait à la hauteur de mes attentes : un roman touffu dans lequel les personnages semblent vivants et sortir des lignes pour nous entrainer dans une histoire aux multiples ramifications qui ne prend pas son lecteur pour un imbécile tout en parlant à l’enfant en lui.
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Après un début difficile, je me suis habituée au style de l'autrice. J'ai vraiment aimé l'univers qu'elle nous propose complètement inédit à mi chemin entre l'extraordinaire et l'étrange.⁣

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J'en dirai très peu car cela serait déjà trop. Pour moi, c'est un livre à découvrir, à effeuiller.⁣

Il est question de passions, de révoltes. Il y a un vrai suspens et beaucoup de rythme. Et puis, il y a ces petits clins d'œil au cinéma et à la littérature. Ainsi que des paroles de chansons et des vers de poésie éparpillés par ci, par là pour mon plus grand plaisir.⁣

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J'ai beaucoup aimé les personnages. Inès est bagareuse et impulsive alors que son frère Tristan, autiste, essaie d'interagir au mieux avec le monde extérieur.⁣

Ils ont d'ailleurs une relation fraternelle très forte.⁣

Les autres personnages sont tout aussi interressants. J'ai aimé la relation qui se crée entre Adelphe et Alma.⁣

Et la fin est à la hauteur, elle est sanglante et réaliste car oui la vie n'est pas un conte de fée.⁣

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Une histoire originale que je vous conseille vivement.⁣

Bordeterre, voilà un joli écrin pour un texte qui semble avoir recueilli tous les suffrages – du moins de la critique professionnelle – mais qui pour ma part, n’aura pas été une lecture de tout repos.



Les premières pages me laissaient sceptique, pas convaincue par l’univers mis en place et les personnages prenant vie sous la plume de Julia Thévenot ; j’ai même sérieusement cru abandonner, ne trouvant pas d’émotions dans cet imposant roman. Et puis, contre toute attente, entre la page 80 et la page 100, le déclic s’est produit. De nouveaux personnages entrent en scène, un aspect un peu plus politique se met en place… voilà qu’après l’ennui profond c’est l’avide curiosité qui s’est révélée. Et si le dénouement a fait retomber un peu l’enthousiasme, dans l’ensemble, je sors finalement convaincue par ce Bordeterre.



Tout commence par un saut dans le vide au bord de la falaise. Tristan et sa jeune sœur Inès suivent non pas un lapin blanc dans son terrier mais leur chien à travers une brèche et atterrissent, à Bordeterre. Après une rencontre assez traumatisante avec un monstre qui leur suçote la tête (!), les deux adolescents se réveillent à l’infirmerie, branchés à une perfusion que l’hyperactive Inès retire au plus vite. Après une évasion spectaculaire et la révélation de leur impossibilité à rentrer chez eux, commence alors la découverte de l’univers et des créatures qui y évoluent.



C’est simple, à Bordeterre il y a d’un côté les riches bourgeois qui dirigent avec caprice et profitent allègrement des pouvoirs magiques du Quartz (pêché dans un lac bien particulier) et de l’autre, le peuple qui s’épuise au travail. Une hiérarchie assez simple que nos deux héros vont intégrer, chacun de leur côté. Inès va être recueillie par les puissants et perdre petit à petit son identité alors que Tristan va gagner en maturité et se révéler au sein des jeunes rebelles des bas quartiers.

Évidemment, et c’est là tout l’intérêt du roman, tout n’est pas si manichéen : les riches ne sont pas les grands méchants tout noirs de l’histoire et les pauvres les grands gentils tout blancs ; non, c’est plus complexe et c’est ce que le lecteur va découvrir à travers le séjour du frère et de la sœur.



L’originalité n’apparaît pas tant dans l’intrigue que dans la conception de la magie qui ne se révèle qu’à l’aide de mots ; mais pas des mots parlés, non, des mots chantés. Julia Thévenot cite donc de très nombreuses chansons du répertoire français (plus ou moins récent) qu’elle met en scène, souvent avec justesse. Ainsi, le célèbre “Meunier, tu dors” est répété en boucle toute journée par les travailleurs pour activer le moulin de Bordeterre et la rengaine de Peter Pan “Tu t’envoles” pourrait bien permettre de voler sur quelques mètres.

Les mots ont une force, un pouvoir qui prend de l’ampleur si la conviction est là. Les jeunes rebelles ont bien compris que les mots pouvaient changer le cours des choses et leur faire retrouver leur liberté bafouée. C’est ainsi qu’un journal révolutionnaire est créé. Les articles qu’il contient rassemblent chaque jour un peu plus d’adeptes prêts à en découdre.



J’ai aimé ce message que j’ai trouvé plein d’espoir. Les mots rassemblent et la cohésion ainsi créée est capable de soulever des montagnes. J’ai senti la force et l’intensité des émotions grâce à la plume de Julia Thévenot et c’est ce que j’ai envie de retenir de ma lecture.

Alors j’oublie les premières dizaines de pages un peu étranges et l’évolution d’une relation amoureuse qui ne me paraît ni vraiment crédible ni même très utile et je me concentre sur la poésie qui se dégage de la plume de l’autrice et sa belle intention pleine d’espoir.



J’ai connu les montagnes russes avec Bordeterre : l’ennui qui a frôlé l’abandon, la curiosité et l’émotion intenses jusqu’à une fin qui est légèrement retombée. Mais si je fais un bilan, je me dis que j’ai vraiment bien fait de persévérer car il aurait été dommage que je manque la beauté des mots chantés par Julia Thévenot.
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Ami(e)s mélomanes ce livre est fait pour vous ! Les références musicales qui émaillent le texte sont un vrai bonheur car, si elles renforcent la poésie du texte, elles ne sont pas purement décoratives pour autant ; elles enrichissent le sens de ce qu'on lit.

Les personnages sont bien construits, en particulier Philadelphe, chef-d'oeuvre de personnage "gris". L'univers est riche, cohérent donc très immersif et pertinent. Les deux histoires d'amour ne prennent absolument pas le pas sur l'intrigue principale (je sais que c'est un reproche fréquent vis-à-vis du YA, donc n'ayez crainte ce n'est pas du tout le cas) mais ajoutent une intensité dramatique bien venue.

Bref, on sent que l'esprit de l'autrice fourmille d'idées et l'on n'a qu'une envie : s'embarquer dans la prochaine aventure qu'elle nous proposera. Allez-y !

J’ai découvert Julia Thévenot au travers de son blog. J’aimais beaucoup ses articles, tant le fond que la forme. Et c’est via son compte instagram que j’ai, depuis, appris qu’elle avait écrit un livre. Et à partir de là, je l’ai vu partout ! Au vu des multiples avis positifs, j’ai eu, à mon tour, envie de le lire.



Nous suivons tout d’abord Inès et son grand frère Tristan à partir du moment ou Bordeterre apparaît, tel un mirage, devant leurs yeux ébahis. Le château se dévoile et disparaît suivant l’angle avec lequel on essaie de le voir et les deux adolescents ne comprennent pas trop ce qu’il se passe. Jusqu’à ce que leur chien se mette à courir dans sa direction et disparaisse. En le cherchant, ils basculent, eux aussi, dans le monde étrange de Bordeterre.



J’ai beaucoup aimé l’univers. Bordeterre est un monde étrange, dans lequel plusieurs univers parallèles se rejoignent : le second plan (notre monde), le premier plan (Bordeterre), et le plan Zéro, univers aussi fascinant que dangereux. Et chacun de ces univers, imbriqués l’un dans l’autre, permettent à Bordeterre de fonctionner. La population vient, à l’origine, du second plan. Et des gens continuent de « tomber » accidentellement dans Bordeterre, devenant de fait des débordés. Plus les gens sont transparents, plus leur arrivée est récente. Et une fois à Bordeterre, impossible de partir. Leur énergie, elle, vient du quartz qui est récupéré dans le plan zéro. Ce quartz permet aux Chants de fonctionner. Chaque Chant permet une action, ce sont les chants qui permettent de faire de l’électricité à partir du quartz, ou de soigner les gens, ou de faire chauffer l’eau, et tout un tas d’autre chose. Aussi, l’utilisation du Chant est très réglementée et le quartz excessivement cher. Et tout ce petit monde est dirigé par « Le château » où réside le gouverneur ainsi que les familles les plus influentes de la ville.



Nous nous trouvons donc face à un univers original, dont on n’arrive jamais vraiment à faire le tour (je suis sûre qu’il nous resterait tout plein d’autres choses à découvrir sur Bordeterre), riche en détails, et que j’ai trouvé très cohérent (en tout cas, rien ne m’a choquée). Les personnages sont assez intéressants, bien que j’ai trouvé les personnages secondaires d’Alma et Adelphe plus travaillés, plus profonds, plus consistants que Tristan et Inès.



Niveau écriture, j’ai été un petit peu gênée quand même par la forme que pouvait prendre le texte parfois, surtout les retours à la ligne en milieu de phrases. J’ai trouvé que ça cassait un peu mon rythme de lecture. Mais en dehors de ce détail, c’est fluide, prenant. On entre facilement dans l’histoire.



Une lecture que j’ai bien appréciée en tout cas.

Bordeterre est le premier roman fantasy de la collection Exprim’, la collection jeune adulte des éditions Sarbacanes. J’en ai entendu parler sur les réseaux et ai eu envie de le lire, je ne regrette rien car j’ai adoré ma lecture.



« La terre vous soutienne, le bord vous retienne »



Voilà le slogan d’accueil de cet univers mystérieux dans lequel nos deux héros, Inès et Tristan, vont basculer. Il s’agit d’un univers parallèle où le chant à des propriétés magiques, mais c’est aussi un monde très inégalitaire. Dès le début de l’histoire, il fait question d’un débordement, c’est en réalité une révolution qui a échoué et qui a coûter la vie de nombreuse personne.



Inès et Tristan ainsi que leur chien étaient en vacances au camping lorsqu’ils ont débordé dans le second plan. Ils sont alors devenus transparents comme chaque nouvelle génération de transparent. Mais peu à peu leurs souvenirs s’effacent, c’est ainsi pour chaque nouveau afin de faciliter la transition. Tandis qu’Inès s’épanouit dans ce monde en tant que cordiste en plongeant dans le lac zéro pour y rapporter su quartz, objet magique indispensable dans ce monde, Tristan s’insurge face à l’injustice de ce monde.



On découvre aussi beaucoup de personnages secondaires : Adelphe, Aïssa, Alma, Louis… Certains antipathique d’autres sympathiques. J’ai beaucoup aimé Aîssa, cette femme en quête de vengeance.



C’est un univers complexe que nous a créer Julia Thévenot, mais également passionnant. Un hymne à la liberté au travers de la révolution fomenté par Alma, Tristant et bien d’autres. Imaginez un monde où il faut chanter « Envole-moi » pour voler, en bref où tous les chants provoque une action quelconque. Certains de ses chants sont proscrit tandis que d’autres deviennent révolutionnaires ! J’ai trouvé l’idée du chant original, on redécouvre de nombreux chant de notre enfance ainsi que des récents.



Bien sûr, il est parfois complique de s’y retrouver dans cette univers ou entre les nombreux personnages. Mais j’ai tout de même aimé la plume de l’auteur parfois un peu brusque et original, j’ai noté certains mots recherchés comme ourobouros. La forme des dialogues est aussi particulière, ce qui m’a déroutée de prime abord.



En bref, j’ai adoré ma lecture qui m’a fait voyager. Cette histoire fantaisiste nous fait aussi réfléchir à notre propre société et son fonctionnement. Malgré un roman dense, Julia Thévenot, a su me passionner de la première à la dernière ligne.
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Composé d'une très belle palette de personnages, entre humains et imaginaires, foisonnant de trouvailles amusantes et de clins d'oeil à la littérature comme au cinéma, ce roman est une perle à savourer !
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Oups ! Depuis la sortie de "Bordeterre" de Julia Thévenot, je n'ai vu quasiment que des avis ultra-dithyrambiques. Ma chronique sera le vilain petit canard car je sors de ma lecture plus que mitigée.



Ce beau bébé de 524 pages nous plonge dans un univers de fantasy complet, cohérent et s'inspirant des grands succès du genre, classiques et contemporains. Pour un premier roman, peut-on en vouloir à Julia Thévenot ?



Comme souvent en fantasy, la multiplicité des personnages est bien présente et m'a rendue nauséeuse comme la mise en page. Cette dernière connait quelques originalités avec des sauts à la lignes aléatoires, injustifiés et dérangeants pour la fluidité de la lecture. L'autrice a travaillé son écriture. Ça se sent. Trop. J'ai même été chercher certains mots dans le dictionnaire. Le problème n'est pas là mais plutôt dans un aspect trop scolaire, un manque de spontanéité.



Inès et Tristan avaient tout pour me plaire et j'avais bien accroché à cette fratrie, au début. Cependant, on oublie vite que l'adolescente n'a que 12 ans car Julia Thévenot lui a prêté un comportement d'adulte. Tristan finit plutôt par se fondre dans les personnages secondaires. On l'oublierait presque. De plus, la mise en place de l'intrigue est bien rapide pour un roman de cette ampleur ! Le lecteur n'a pas le temps de s'imprégner d'Inès et Tristan qu'il est plongé dans Bordeterre, avec ses nouvelles règles.



Pour finir cette chronique sur un point positif, j'ai aimé ce système de magie qui repose sur le chant !
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Bordeterre, premier roman de Julia Thévenot, est un roman fantastique parfaitement orchestré comme je les aime. Si l’auteure dans ses remerciements évoque JK Rowling, P Pullman, N Gaiman ou encore C Dabos comme source d’inspiration, elle en a toute la veine. Bordeterre nous plonge tout de suite dans un monde inconnu. Inès et son frère Tristan sont en vacances dans un camping, et lors d’une promenade avec leur chien, ils basculent dans un monde parallèle. Un monde empreint de magie grâce au chant et la poésie, mais aussi au quartz, ces cailloux qui sont pêchés dans le lac zero et gardés par les châtelains au service du tyrannique Gouverneur. Ce roman était un plaisir, je le recommande à tous ceux qui aiment les mondes imaginaires. Une auteure à suivre de près, j’attends déjà son prochain roman.

J'ai mis une soixantaine de pages à entrer dans l'histoire qui m'a plu pendant 200 autres pages. Ensuite, je trouve qu'on se perd dans une série de descriptions d'événements toujours un peu identiques (des scènes d'action ou de complotages). J'ai été déroutée par certaines incohérences (l’un des héros est autiste, ce qui est vite mis de côté et absolument ignoré au bout d’une centaine de pages). Les lieux ne sont pas assez décrits (pour un roman de fantasy, il faut que l'imagination puisse trouver quelques ancrages). Comment est la ville, comment sont les maisons? A quoi ressemble le paysage dans Bordeterre? La vie quotidienne? De plus, on sent que l'autrice pose des jalons pour une suite alors que certains mystères gagneraient à être dévoilés dans celui-ci car ils finissent par laisser le lecteur circonspect. Cela constitue plutôt un roman de Fantasy pour ados. D’ailleurs, mon fils a adoré.

Un magnifique roman qui nous enseigne la liberté individuelle. Dévoré et aurait été redévoré s'il n'y avait pas eu tant d'autres ouvrages à découvrir.

Tristan est un jeune garçon de 16 ans. Il est atteint d'une forme d'austisme. Tristan,soeur sa jeune soeur Inès (12 ans), sa mère et leur chien Pègase, ils passent des vacances dans un camping breton. Un jour, alors que Tristan et Inès sont partis se promener avec Pégase, celui-ci s'échappe et alors qu'ils tentent de le rattraper basculent dans un monde parallèle : Bordeterre...

Julia Thévenot dont c'est le premier roman, nous embarque dans un monde fantastique dans l'esprit de C.S. Lewis, J.K. Rowling, Philip Pullman... Sans jamais les copier, elle nous fait rentrer dans son propre univers. Les personnages sont attachants et souvent plus complexe que dans beaucoup de romans fantastiques pour adolescents.

Cette première de Julia Thévenot est également une première pour la collection Exprim', que j'apprécie tout particulièrement, qui avec ce roman publie son premier texte fantastique. Une double première que l'on ne peut que saluer. A quand le prochain Julia Thévenot dans la collection Exprim' ?

Un véritable coup de coeur à lire dès 14 ans.

Lorsque j'ai vu la couverture et lu le résumé, je ne m'attendais pas à tomber dans un univers aussi fouillé et construit que celui de "Bordeterre" et j'ai été agréablement surprise par ce roman fantasy très étonnant et passionnant.



Les deux personnages principaux, Inès et Tristan (la sœur et le grand frère) sont partis faire de simples courses, quand tout bascule lorsqu'ils se retrouvent piégés dans un monde parallèle, et une fois qu'on y entre il est absolument impossible d'en sortir. Séparés quasiment dès le début, Inès et Tristan vont peu à peu oublier leur vie passée... Pour mieux s'intégrer dans leur nouvelle réalité. D'autres personnages vont se présenter et nous allons comprendre qu'à Bordeterre, la vie n'est ni belle ni joyeuse... et il faut changer ça !



Très surprise par ce roman, qui a un énorme potentiel. La couverture et le résumé font assez enfantin, mais l'écriture nous emporte et l'univers/les personnages/les règles sont tellement bien écrit que l'on plonge en réalité dans un très bon roman fantasy !

Félicitations à l'auteure, qui signe son premier roman avec beaucoup de talent.

Julia Thevenot, l'autrice du remarquable "Bordeterre", nous présente ici un diptyque ambitieux. Dans ce premier tome, elle nous transporte dans l'univers complexe d'Ortie, une adolescente confrontée aux défis de l'adolescence ainsi qu'aux mystères d'un monde magique. À travers une narration subtile, Thevenot dévoile les souvenirs d'Ortie, révélant progressivement les enjeux qui façonneront son destin. L'incroyable réinvention du monde des sorcières dans un cadre contemporain est une prouesse remarquable, capturant les nuances de notre époque tout en insufflant une nouvelle vie à ce cadre fantastique traditionnel.



Les personnages, en particulier Ortie et sa famille de sorcières, sont dépeints avec une profondeur psychologique qui les rend exceptionnellement réels. Ortie émerge comme un personnage attachant, dont l'évolution et la maturité sont palpables à travers les pages du livre. Les thèmes abordés, tels que la famille, l'identité et la rédemption, sont explorés avec finesse à travers le prisme de la sorcellerie moderne, offrant une réflexion profonde sur des questions universelles. Bien que le début puisse sembler lent, une fois l'action lancée, l'histoire devient captivante, promettant une suite tout aussi palpitante.



https://www.litteraturesadolescentes.fr/mille-perthuis-tome-1-la-sorciere-sans-nombril
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Mille pertuis est ma première rencontre avec la plume très particulière de Julia Thevenot. Je me suis régalée de sa manière d'écrire, maniant l'humour et les rimes des mots entre deux phrases, donnant un rythme bien spécifique à l'histoire. L'autrice a vraiment une plume superbe.



Ca part clairement dans tous les sens, avec des clins d'oeil à des classiques de la pop culture (je me suis reconnue plusieurs fois dans les allusions de Wandrille à Harry Potter), mais sans jamais que ça devienne n'importe quoi. Je veux dire, ce monde de sorcière, avec cette magique si organique, répond à des règles malgré tout, et n'en déroge pas.



Le côté buissonnant se retrouve surtout dans la première partie, où Ortie décrit son enfance. Elle découvre elle même les règles de sa communauté, et fait beaucoup de bêtises d'enfant. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'explication à certains détails, qui apparait quelques centaines de pages plus tard.



Les deux parties suivantes sont plus sages, avec l'introduction du personnage de Wandrille, garçon possédant une particularité. On alterne alors les chapitres entre les deux personnages principaux, jusqu'à leur rencontre.



Tout est réfléchi dans la construction de ce roman ; une double lecture est présente à de nombreuses reprises, des clins d'oeils apparaissent plus tard, donnant parfois une nouvelle vision au roman. Car à travers les aventures d'Ortie enfant, ce sont des concepts comme l'amour, la confiance ou encore l'attrait vers l'autre qui son évoqués. Seulement, une petite sorcière à qui on ne l'a jamais expliqué ne peut pas vraiment mettre de mots sur ces sujets, n'est ce pas?



Je le trouve juste un peu "cracra" par moment pour le donner en lecture au plus jeunes. C'est question de sensibilité, mais le sang est présent très librement, que ce sont du sang de règles, ou simplement quelques scènes plus gores. Ce qui ne me gène pas maintenant m'aurait fait tiquer adolescente, surtout avec des protagonistes si jeunes.



Ne vous fiez pas à la couverture, dont les dessins peuvent sembler enfantins, ce roman est fait pour tous les âges, et chaque sorcier ou sorcière saura s'y retrouver.



Un avertissement cependant ; s'il est question de magie, ce n'est pas celle, évoquée plus haut, de Harry Potter. Pas de baguette magique ni d'école de sorcier, on trouve une magie de fluide, sang et salive, fabriquée avec des petits bouts de chacun. C'est organique, plutôt intuitif, mais aussi salissant.



Le tome 2 n'est pas encore annoncé, sauf erreur de ma part... C'est bien dommage, j'ai hâte de connaitre la suite des aventures d'Ortie et Wandrille.

Je n'ose pas le noté car je pense, sincèrement, être passé totalement à côté de ma lecture. Je n'ai pas aimé l'histoire, les personnages, le fond alors que tout aurait dû me plaire... Je ne sais pas, peut être il m'a manqué plus de piquant, de suspense, j'ai trouvé l'histoire molle...

J'ai eu l'occasion de rencontrer Julia Thévenot lors de l'édition Faites lire ! de 2021 où je m'étais procuré son ouvrage Lettre à toi qui m'aimes (que je n'ai toujours pas lu... j'ai honte...). Grâce à Babelio et aux éditions Gallimard Jeunesse, j'ai pu découvrir sa dernière sortie.



J'ai adoré ce roman !

L'autrice nous offre une histoire de sorcière très originale. J'ai adoré cette version de la magie, qui peut être à la fois belle et dangereuse (je ne souhaite à personne d'être Secoué...).

On suit le récit initiatique d'Ortie qui découvre et grandit. Le tout est porteur de beaux messages sur la tolérance, la sororité, l'amour, l'acceptation de soi et des autres.

J'ai apprécié le traitement des personnages, notamment les trois sœurs qui m'ont rappelé les sœurs Carmines d'Ariel Holzl. Les protagonistes sont pleins de nuances et montrent une grande diversité.



Je ne m'y attendais pas mais cette lecture fut un véritable coup de cœur. J'aimerais en parler plus en détail mais ce serait vous gâcher le plaisir de cette découverte.

Je ne sais pas quand sortira la suite et fin mais je me la procurerai sans aucun doute.
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