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Critiques de Julian Barnes (533)
Quand tout est déjà arrivé

« Quand tout est déjà arrivé » est un livre de vie, de mort et d’amour fou. Une ode « aérienne » à l’amour conjugal. Et un bel hommage à notre pays… là où l’air semble plus léger pour l’écrivain anglais.
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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Un homme dans sa cuisine

Lorsqu'un homme se met aux fourneaux et surtout un novice cela donne le roman de Julian Barnes. Dans sa famille, dans son enfance et son éducation, la cuisine a toujours été la part des femmes. Aucun homme de sa famille ne s'est risqué à assumer cette tâche et à entrer en cuisine. Pourtant, lorsque Julian part à Londres, sa mère n'est plus là pour lui concocter de bons plats mitonnés. Alors Julian s’y met, bravant l’inconnu et nous livrant ses expériences. Tel un aventurier, il nous fait part de ses associations nouvelles, de ses complexes face à des livres de cuisine dont il ne comprend pas toujours le langage, décryptant pas à pas les recettes, découvrant toujours plus de nouvelles saveurs sur ce terrain inconnu. Pour finalement réussir à dompter quelques recettes. Cela en fait un roman assez hilarant, léger, et savoureux. A déguster sans complexe que vous soyez un cuisinier (ou une cuisinière) confirmé(e)) ou non.
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Une fille, qui danse

Tony Webster, le narrateur du roman, est un jeune retraité sexagénère.

Tony fait défiler le film de sa vie : ses copains de lycée à Londres, ses études d'histoire à Bristol, son mariage puis son divorce sans drame d'avec Margaret qui lui a donné une fille, Susie, et avec qui il est resté en bons termes, etc. Tony se souvient de la "sylphide" Veronica, son flirt dans les années 1960, qui dansait si bien, mais qui avait fini par lui préférer son meilleur ami, le ténébreux et brillant Adrian Finn. En apprenant cette idylle, Tony, en rage, leur avait adressé une lettre odieuse. Or, peu après, Adrian s'était donné la mort... Culpabilité, incompréhension, oubli. Quarante ans plus tard, ce passé remonte à la surface et incite Tony à reprendre contact avec Veronica pour connaître enfin la vérité.

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Arrêt de jeu

Derrière l'ombre Dan Kavanagh, il y a la lumière Julian Barnes .... Heureusement !
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Une fille, qui danse

Une réflexion sur le sens de l'existence, le poids des souvenirs et l'influence de nos actes sur notre vie et celle des autres... à de nombreuses reprises, des phrases interpellent et sonnent très justes.

Mais j'ai été quelque peu déçue par la fin... après une quête de la vérité à tout prix, la découverte du secret apparait comme inachevée. La responsablité de Tony semble exagérée face à une simple suggestion.

Mon avis est donc partagé sur ce roman.
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Pulsations

Plongés au cœur de la classe moyenne anglaise, nous partageons les parcelles de vie d'hommes et de femmes de bonne compagnie, à l'existence proprette et désuète jusqu'à ce que le message de Julian Barnes nous apparaisse véritablement, sourd, violent, profond. En réalité, ce livre parle d'amour, du lien entre les êtres, de ce qui le crée, le nourrit et le détruit. Ce livre parle de la perte et de la mort.



Profondément mélancolique, cet ouvrage s'avère tout aussi drôle et acerbe. Julian Barnes manie avec panache la noirceur et l'absurde, ingrédients caractéristiques du désormais fameux humour anglais.



Un ouvrage qui ne laisse pas indifférent.
Lien : http://instants-lecture.blog..
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Une fille, qui danse

j'ai eu bien du mal à entrer dans le récit et l'écriture de Barnes est certes très rigoureuse mais un peu ardu à suivre.

4 jeunes étudiants sont amis mais se perdent de vue à la fin des études.

Tony a fréquenté Veronica mais leur liaison n'a pas perduré;quand il a appris qu'elle sortait avec Adrian , un de ses meilleurs amis , il a été peiné au point de lui envoyer une lettre épouvantable qui l' a poussé au suicide.

40 ans plus tard , Tony va découvrir la vérité

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Une fille, qui danse

Tony Webster est à la retraite.

Suite à un don par testament de la maman de son amour de jeunesse, Veronica, qui est partit avec son meilleur ami !, revient sur sa vie : sa vie d’étudiant, sa vie de famille.

Il apprend qu’Adrian, un ancien condisciple, s’est suicidé. Suite à cette nouvelle et sous forme de flash back, il aborde les souvenirs :

- sa rencontre avec ce nouvel et brillant élève qui questionne le groupe d’amis, étudiants comme lui,

- ses regrets,

-ses interrogations.



Il fait le constat de sa vie au travers de ces illusions que nous portons tous dans notre jeunesse mais qui s’avèrent être différentes quelques années et quelques remords après. N’embellit- on pas les choses vu 40 ans après ?

Beaucoup de cynisme et peu de choses positives, un long monologue, un peu trop long parfois…. Humour so british ?

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Une fille, qui danse

Comment notre mémoire trafique-t-elle notre perception des événements? Quelle trace laisse-t-on dans la vie des autres?Une fille, qui danse, roman grave de Julian Barnes qui a reçu le prix Booker en 2011, pose ces questions avec fluidité, subtilité et une intelligence des émotions que seul un écrivain d'envergure peut saisir.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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Une fille, qui danse

Très simple en apparence, très complexe en vérité, «Une fille, qui danse» est le récit formidablement réussi d'une vie ratée et l'exposition méthodique d'une mémoire défaillante, sans cesse bousculée. On sait d'autant moins où est la vérité que seul, ici, Tony s'exprime et se souvient.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Une fille, qui danse

La brièveté du roman n'a d'égale que sa profondeur. Cela donne le vertige.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Pulsations

La dernière nouvelle de ce livre est tout simplement splendide de simplicité et d'émotion. Très belle lecture.
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Pulsations

Pulse, je lis le mien en VO, c'est une découverte, j'aime beaucoup ces petites histoires, et l’étymologie de marmelade en Marie malade !
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Pulsations

C'est un livre très triste et très drôle à la fois. D'une mélancolie souvent poignante et d'une ironie toujours pugnace. Bref, du Barnes pur malt. Décidément, l'auteur du «Perroquet de Flaubert» vieillit bien, dans son fût de bois anglais.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Rien à craindre

Ce livre n’est pas un roman, ni un recueil de nouvelles, ni un récit de voyage, ni un récit tout court, ni un essai, ni une autobiographie .

Comment le définir alors? J’ai beau le tourner et le retourner dans tous les sens, rien ne l’indique.

Maintenant que je l’ai terminé je peux dire qu’il s’agit d’une enquête, mi sérieuse, mi loufoque sur une question existentielle

Faut-il avoir peur de la mort?

L’auteur interroge les grands anciens qu’il a beaucoup fréquentés : Montaigne, Jules Renard, Arthur Kœstler, Somerset Maugham puis ses proches, ses parents et son frère, grand spécialiste d’Aristote.

J’ai ri à plusieurs reprises.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Metroland

Ce roman raconte le parcours en trois temps de Christopher et son ami Toni, en 1963 au Royaume-Uni, puis 1968 à Paris et à nouveau le Royaume-Uni en 1977. En 1963 les deux personnages ont 16 ans et des occupations tout à fait désuètes pour les ados d'aujourd'hui comme flâner, "épater" et "écraser" des inconnus à partir de bon mots, observer les gens à la National Gallery, compter les fois où on les appelle monsieur ou entrer en communion avec des œuvres d'art, et tout cela en prenant consciencieusement des notes sur un carnet. J'ai tout de suite été accrochée par le premier chapitre où les deux jeunes hommes observent les visiteurs du musée avec leurs jumelles car c'est tout à fait absurde. La description du quotidien des deux adolescents est extrêmement bien écrite : on suit leurs interrogations sur leur futur et sur les femmes et la sexualité. C'est d'ailleurs amusant de lire un récit où deux ados ont pour seules références de l'amour Racine, Corneille, Shakespeare ou Molière. Par ailleurs comment résister à un livre où les héros expriment qu'ils n'ont pour but dans la vie que l'art? Enfin, le fil conducteur du roman est le ''metroland'' puisqu'ils se rendent compte qu'au milieu de ce quotidien entre école et famille c'est uniquement dans le métro qu'ils peuvent se retrouver vraiment seuls. J'ai aussi apprécié la façon dont l'auteur clôt chacune de ses trois grandes parties par un court chapitre dédié aux objets : les objets qui marquent l'histoire de Christopher à chaque période de sa vie.

On retrouve ensuite Christopher à Paris, en plein milieu des événements de mai 68, qu'il observe de bien loin et sans bien en comprendre les causes et les aboutissants. Parti soit-disant faire des recherches pour la thèse qu'il prépare il découvre surtout les joies d'une vie plus libre et l'amour des femmes. J'avoue que j'ai été bien plus touché par la première partie mais l'auteur déroule son histoire de la façon égale jusqu'à la troisième partie où l'on retrouve le héros un peu changé, entré dans la vie active et prêt au mariage et à devenir père. Nous découvrons qu'il a perdu contact avec son plus vieil ami. Je ne sais pas si son séjour en France a eu une incidence quelconque sur le reste de sa vie, en tout cas l'écart est grand entre les espérances du jeune homme des débuts et sa vie en 1977.
Lien : http://summerday.hautetfort...
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Arthur et George

Arthur est un petit garçon issue d'une famille catholique d'Édimbourg dont les parents ont décidé de ne rien cacher, pas même le corps sans vie de sa grand-mère. L'enfant voulait savoir. Qu'à cela ne tienne, il verrait. Cet événement allait inconsciemment influencer une part de son existence future. Pour l'instant, le jeune Arthur l'ignore encore. Comme tous les garçons de son âge, il est vif, énergique et alimente son imaginaire des contes et légendes racontés par sa mère, histoires de chevaliers, de faits d'armes et d'honneur défendu qui avaient un rapport indirect avec celles de ses ancêtres, ceux du duché de Bretagne ou de la branche irlandaise des Percy de Northumberland. Sans le savoir, il faisait sien le passé de sa famille avec armoiries et foi en l'église catholique.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
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Arthur et George

Découverte de ce prodigieux et talentueux auteur qui au travers d’une histoire vraie, a romancé les portraits psychologiques des deux héros. Une véritable prouesse et un talent fou. Un vrai plaisir de lecture.

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Metroland

Très déçue par ce roman, je me suis beaucoup ennuyée en le lisant. J’ai plusieurs fois été tentée d’abandonner en cours de lecture, mais j’ai persisté. Je me suis même dépêchée à le lire pour le finir au plus vite et l’oublier tout aussi rapidement.

Seul point positif, la rencontre entre Christopher et son oncle Arthur, qui trouve toujours les travaux les plus ingrats à lui faire faire, mais c’est sans compter l’impertinence du jeune homme, qui ne les réalise jamais comme il le faudrait. Mais ce passage est beaucoup trop court.

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Love, etc.

« Il suffit, n'est-ce pas, de raconter un bout de sa vie pour que les gens s'embarquent immédiatement dans des théories. » (page 74) Il faut régulièrement retourner vers ces écrivain.e.s dont on sait par avance qu'il.elle.s feront vaciller des certitudes ou nous dessilleront au sens originel du mot (découdre après dressage les paupières d'un oiseau de volerie). Lecture qui donne le sentiment d'être dans l'enceinte d'un tribunal où viennent régulièrement à la barre pour essayer, maladroitement souvent, de se justifier, plutôt de s'expliquer, Stuart, Oliver, Gillian, avec ponctuellement d'autres protagonistes, les seconds rôles, de cet échouage amoureux tellement convenu (le meilleur copain qui tombe amoureux de votre femme le jour de votre mariage et qui finira par vous la prendre) mais traité ici avec tellement de finesse, de justesse, comme seuls les écrivains anglais savent le faire, que l'on rentre dans le jeu grâce à une écriture fluide et râpeuse. « Si seulement la vie pouvait être comme la banque déclarai-je. Je ne veux pas dire par là que la banque soit claire et nette. Elle recouvre des secteurs incroyablement complexes mais, pour peu qu'on s'y emploie activement, on finit par y voir clair. Ou, du moins, il y a toujours quelqu'un, quelque part, pour comprendre ce qui ne va pas, même si ce n'est pas tout de suite et que ce soit trop tard. L'ennui avec la vie c'est, me semble-t-il, qu'il soit trop tard avant même qu'on ait compris. » (page 51) Une foultitude de détails anodins qui par emboîtements, ajustements successifs conduisent au mariage, à la tromperie rapportés ici avec méticulosité. « J'ai dépassé la cinquantaine et, si vous me demandez quelles sont les immuables règles du mariage, je n'en trouverai qu'une à vous citer, à savoir qu'un homme n'abandonne jamais son épouse pour une femme plus âgée. À part ça tout ce qui est possible est normal. » (page 197)
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