Qui est donc Elizabeth Finch ? A travers le regard de ses élèves âgés d’une trentaine d’années, on fait la rencontre de cette enseignante en « Culture et Civilisation ». Parmi eux, se trouve un jeune étudiant, Neil, qui parle à la première personne, mais nous n’en saurons pas plus sur la formation qu’il reçoit. Celle que nous découvrirons - un peu - c’est Elizabeth Finch : une femme à l’apparence mystérieuse et pleine de charme, passionnée surtout par la vie et les oeuvres de l’empereur Julien l’Apostat. Des années plus tard, Neil décide de consacrer une partie de son travail à ce personnage historique, dans le but d’aboutir à la rédaction d’une biographie de feue Elizabeth Finch. Le deuxième chapitre du livre est entièrement consacré aux feuillets écrits par Neil sur l’empereur, l’auteur abandonnant, en apparence du moins, son personnage féminin…
A la lecture de ce roman, on peut s’interroger sur la fonction de l’Histoire dans les vies de chacun d’entre nous. L’écrivain esquisse une uchronie autour de Julien l’Apostat : si cet empereur avait réussi à faire abjurer le christianisme, quels changements auraient connus nos sociétés ? Auteur britannique prolifique, Julian Barnes parvient une fois de plus à retenir notre attention à travers ces deux récits qui s’entremêlent - l’intrigue qui lie Neil à son enseignante, et l’histoire romaine du IVe siècle - nous invitant à nous demander comment l’histoire ancienne peut encore changer notre regard sur le monde.
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Une petite déception
Portrait d'une femme, Elisabeth Finch par l'un de ses élèves devenu acteur, le livre déçoit pour plusieurs raisons :
- le portrait admiratif d'une grande pédagogue par son élève fasciné manque d'originalité, on a l'impression de l'avoir déjà lu en mieux des dizaines de fois
- la partie sur St Julien m'a semblée très ennuyeuse
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Profond, passionnant. Convient aussi aux nostalgiques de la vie universitaire.
Je complèterait ma critique ultérieurement, mais comme il faut 250 caractères (ce qui peut se comprendre, mais une formule lapidaire peut parfois suffire pour exprimer la quintessence, soit du livre, soit de ce que l'on en pense), j'en profite pour vous inviter à consulter mon profil, où je définis mes critères d'attribution des notes.
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Une fille qui danse - Julian Barnes
Année 60.
Au lycée, trois copains soudés forment un groupe.
Aucun d’eux n’a vécu l’expérience de se dégoter une petite amie ni même connaître l’humiliation de l’échec.
Adrian Finn, un grand garçon réservé, brillant, qui garde ses pensées pour lui va intégrer ce groupe.
Rapides adieux au lycée
A l’université, Tony, le narrateur fréquente Véronica Mary Elizabeth Ford.
Présentation auprès des copains de lycée.
Et présentation de Tony auprès de la famille de Véronica.
Malgré la bonne entente avec la mère, échec de leurs liaisons.
Quelques mois plus tard, Tony apprend que Véronica sort avec Adrian.
Une lettre de Tony vers Adrian et Véronica s’en suit.
Adrian se suicidera.
Quarante ans plus tard, la vérité ressurgit.
Les étapes de ce livre vont très vite. On pourrait le déplorer, mais l’écriture et l’esprit qu’il en ressort ne cassent pas du tout la trame de ce livre remarquablement bien écrit.
L’auteur qui fait relater l’histoire à son personnage central, Tony, à la première personne du singulier, laisserait même penser que Julian Barnes se cache dernière lui : un roman qui se lit comme un récit.
Tony s’interroge sans cesse sur ce qu’il a fait ou non, sa façon de se comporter avec autrui, ses amours, le temps qui défile et qu’un passé n’est pas un présent et encore moins un futur.
J’ai bien aimé !
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Le grand Chostakovitch pris dans le "fracas du temps" d'un régime totalitaire et face à se défi, fut-il courageux ?
.C'est là tout le ropos de ce livre come toujour très bien écrit par Julian Barnes qui promène son flegme et son élégance à toutes les pages.
Chostakovitch plie parfois, éprouve de la honte mais Barnes ne s'impose pas en donneur de leçons ais conserve une posture de moraliste.
Certains pourraient trouver les propos un peu secs mais cela demeure en accord avec les dérives du pouvoir.
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Je suis très mitigée à l’issue de cette lecture. C’est un livre qui m’a été recommandé et la thématique m’intéressait. A savoir, l’impact de notre première histoire d’amour sur le reste de votre vie et vos autres histoires.
Le livre est divisé en 3 parties et autant j’ai pris du plaisir à
lire les 2 premières parties, même si l’histoire est triste et douloureuse, autant j’ai peiné à terminer la dernière partie.
C’est très subjectif mais cette 3e partie part un peu trop, à mon goût (et c’est important de le préciser), en réflexions philosophiques. J’ai trouvé ça dommage.
Même si avec le recul, et à y bien réfléchir, une telle fin était plutôt logique.
Je ne regrette pas ma lecture mais voilà, j’en sors déçue.
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Voici un recueil de nouvelles toutes rattachées au thème de la vieillesse. Chaque personnage, majoritairement masculin, a son vécu derrière lui, se souvient, revient sur son parcours. Le ton est parfois tendre, parfois mordant, avec de l'humour, de la dérision.
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Le genre de livre qui donne envie d'être lu, rien qu'à examiner le quatrième de couverture... Oui, sauf que! Il est des histoires qui portent le livre. Ici, selon moi, ce n'est clairement pas le cas. 200 pages lourdes, lentes, exaspérantes, tant l'auteur fouille sa mémoire, se pose des questions. On a hâte que le paragraphe se termine et que l'auteur fasse avancer l'intrigue (oui, celle tant promise par l'éditeur). Mais non, le nouveau paragraphe est souvent une analyse plus profonde de ce qui vient d'être dit. On s'enfonce, on s'écarte. Cent pages de questionnements, interrogations, recherche de l'approbation du lecteur, méta-philosophie. Et puis, l'espoir. Fin du livre 1.
Le livre 2 démarre mieux. On se met à espérer quelque chose de haletant. Après tout, Puzo (même s'il était capable de tenir en haleine malgré tout) prenait souvent son temps pour ses longues mises en place.
Alors? Mieux? Ben non...
"Pourquoi Adrian s'est-il suicidé?" Bonne question. Car à moins d'avoir raté un épisode (possible quand on reprend la lecture de guerre lasse), cela n'aurait rien à voir avec la fameuse lettre envoyée par Tony 40 ans plus tôt. Or, on s'attend plus tôt à un twist. Mais non, ça tombe lourd, comme un rock.
Quant au dénouement final, à savoir, je cite : "la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d'Une fille, qui danse" Tout ça pour ça?
Au final, on a le sentiment que soit l'auteur s'est perdu lui-même dans ses pensées sinueuses et au milieu de sa crinière de cheveux coupés en quatre, soit la fille qui danse et l'histoire en elle-même n'est qu'un prétexte pour écrire un roman philosophique.
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Je me suis franchement ennuyée avec ce recueil de nouvelles. Il faut reconnaître que ce format d'histoires n'est pas mon préféré. D'habitude, il y a quand même des histoires qui sortent du lot mais là non, je n'ai pas accroché à l'univers de l'auteur.
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Très intéressante réflexion sur le bilan de la vie d'un sexagénaire par lui-même. Il retrouve à l'âge de la retraite Veronica, sa petite amie fantasque du temps de leurs 18/20 ans. Celle-ci , toujours aussi bizarre que 40 ans plus tôt, ne cesse de lui répéter qu'il ne pige rien, n'a jamais rien pigé et ne pigera jamais rien !
On découvre à la fin un homme déficient mental d'une petite quarantaine d'années qui ressemble comme deux gouttes d'eau à l'ami étudiant que Veronica avait finalement épousé et qui porte le même prénom.
Et bien, moi non plus, je n'ai rien pigé de la fin de l'histoire !
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Très belle écriture
Jolie histoire d'amour qui se lit avec grand plaisir
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La seule histoire est un roman d'une profonde mélancolie qui n'est pas destiné à qui chercherait la distraction dans l'intrigue (contrairement à Une fille qui danse, du même auteur). Cinquante ans après sa rencontre avec Susan, une femme mariée, mère de deux filles et surtout âgée d'un peu moins de trente ans que lui, le narrateur nous explique comment cet amour fut le seul de sa vie. Si c'est une histoire triste ce n'est pas à cause de la différence d'âge, en tout cas pas directement, mais pour une autre raison que je laisse découvrir aux amateurs et qui est rarement traitée en littérature. Le narrateur est d'une honnêteté sans faille ; le roman une mine d'or de réflexion et d'introspection.
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Très beau roman sur le premier amour et l amour d une manière générale
une écriture subtile raffinée une histoire sans pathos ce roman est une pépite de plus de julian Barnes
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