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Critiques de Julian Barnes (533)
Arthur et George

J'ai trouvé un peu long ce roman qui dresse le portrait de deux hommes très différents dans la société anglaise très rigide du début du siècl
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Le fracas du temps

Un livre extrêmement sensible. Chostakovich était un homme tourmenté, sa musique l'est également. Barnes s'est mis dans la peau de l'artiste qui souffrait, qui était complètement déboussolé. Un livre poignant...
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Une fille, qui danse

C’est un très bon roman plein de rebondissements. Beaucoup de philosophie et de

psychologie. Une bonne écriture classique.
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Une fille, qui danse

J ai commence cette lecture avec beaucoup d 'enthousiasme. Cependant, peu à peu on se lasse de l introspection de Tony. Mais surtout si cela vous arrive, tenez bon et lisez jusqu à la fin qui est étonnante.















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Une fille, qui danse

Seulement 193 pages, et tout de même des répétitions dans cette histoire fort intéressante, mais teintée d'un snobisme anglais universitaire rappelant le vieux David Lodge, dont Julian Barnes aurait pu se passer à mon goût.
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Love, etc.

Je n'ai pas accroché à ce roman. Je suis péniblement parvenue à en lire la moitié, mais je ne vais pas continuer, trop de livres qui m'attendent par ailleurs.

J'aime le fait que cette histoire soit racontée à trois voix: une pour chacun des protagonistes. On peut voir les différents points de vue et j'ai toujours trouvé ça enrichissant. Mais ici, j'ai trouvé cela lassant plutôt qu'autre chose.

Et les personnages ne m'ont pas vraiment inspirée. L'un est complètement insignifiant, l'autre beaucoup trop fantasque, et la troisième... Je ne saurai comment la qualifier. Ils sont presque dans la caricature et de fait peu crédibles.

De plus, j'ai trouvé des longueurs, un peu trop souvent à mon goût. Par exemple pendant les quinze premières pages, on va parler de l'utilisation de "her"/"his". Je n'y ai vu aucun intérêt mais au contraire un profond ennui. De même lorsque à peine dix pages plus loin, l'un des personnages se met à disserter sur les noms et prénoms, et pourquoi tout le monde en change à un moment de sa vie.

Il est par contre intéressant de voir les personnages interpeller le lecteur de temps à autres, s'adresser à lui directement, comme s'il faisait partie de l'histoire. Mais me concernant, ça n'a pas suffit à rattraper le tout, et ne m'a même que modérément fait passer le temps dans les transports.

Personnellement, je ne le recommanderai pas.
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Le fracas du temps

Un très grand plaisir de lecteur. Une virtuosité d'écrivain qui nous tient en haleine en nous faisant partager les pensées d'un grand compositeur russe (soviétique...) dans la tourmente politique des années du stalinisme et du post stalinisme.
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Le fracas du temps

Le livre de Barnes est magnifique et redoutable. Par cette ironie désenchantée qui fait son ton , il démonte à la fois un système et un homme, qui finit par envier les morts.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Le fracas du temps

Une mise à nu poignante de la vie de Dmitri Chostakovitch, hanté par sa lâcheté face à la tyrannie.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Arthur et George

p.98, c'est là où j'ai jeté l'éponge! J'ai vraiment voulu tenir le coup, car la copine qui me l'a prêté a des gouts surs et sur ses conseils, je fais souvent de très belles découvertes. Mais là... sauter d'un chapitre à l'autre et d'un personnage à l'autre, les chapitres sont très longs et j'ai eu vraiment du mal à suivre. Du coup, j'ai préféré arrêter parce que je m'ennuyais trop!
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Love, etc.

Le triangle amoureux version roman humoristique à 3 voix, plutôt bien enlevé et plaisant à lire, avec trois personnages attachants.

(lu 2013)
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Une fille, qui danse

Voici un bon livre. Quand je dis un bon livre, je veux qu’il est un niveau au-dessus. Mais j’entrerai ensuite dans les détails. Ce livre était parmi notre sélection de l’été et je n’ai pas été déçue. Je vous remets l’histoire. Mes attentes vis-à-vis de ce titre était une « enquête » d’un personnage sur le passé d’un ami qu’il avait eu à l’école quarante ans auparavant mais c’est beaucoup plus subtile que cela en fait.





Nous suivons le point de vue de Tony, un jeune homme ordinaire, qui nous livre ses pensées et nous raconte ce qu’il vit. J’ai eu l’impression au début de regarder un film se dérouler. Les jeunes années, les cours d’Histoire, les sourires de Tony, le cours de sa vie. Il est un garçon vivant et j’ai trouvé très touchante la description qu’il fait de lui et de ses deux meilleurs amis à savoir qu’ils déconnaient sauf quand il fallait être sérieux. Quant à Adrian, il était sérieux sauf quand il fallait déconner. Qui est Adrian ? Il est un nouveau dans l’établissement de Tony, ils choisissent presque naturellement de l’intégrer à leur groupe comme s’il allait les remercier mais on le sent un peu distant au début du roman. On se rend compte qu’il est un peu au-dessus de la moyenne et tout le monde s’en rend compte. J’ai vraiment apprécié les fils de réflexion que tendent les échanges entre les personnages, notamment quand ils sont en cours d’Histoire. On s’interroge justement sur les témoignages, la vérité, le passé. On dit qu’il n’y a que les vainqueurs qui écrivent l’Histoire. Mais au fil du temps, on se souvient de sensations mais les faits s’estompent… J’y reviendrai.



Un jour, Tony rencontre Veronica avec qui ça se passe mal. Elle finit avec Adrian (là, on se met à détester assez Véronica alors qu’Adrian semble un peu… naïf). Tony leur souhaite tout le malheur du monde, il se suicide. Fin du flash-black. Avance-rapide sur la vie de Tony quand soudain, un testament remet tout en question. Le journal d’Adrian menace de surgir. C’est alors que le roman se divise entre deux tendances : le fond où il est question du journal, et d’un autre côté, nous avons le narrateur qui se remet en question. Il repasse au crible les différentes étapes de sa vie. Surtout, il prend beaucoup de recul sur ses jeunes années, il réinterprête beaucoup de choses avec un recul et une sagesse que j’ai beaucoup appréciés. On plonge dans le regard du Tony adulte sur les certitudes du Tony adolescent… Le dénouement remet tout en question et dès lors, le comportement de plusieurs personnages devient plus limpide, dont celui d’Adrian. Il n’est pas écrit pour bouleverser le lecteur mais plutôt pour lui faire prendre conscience que ce qu’il croit savoir est à prendre avec du recul, des précautions.



J’ai apprécié ce roman pour les questionnements qui pose. Je me suis demandée comment je serai plus tard et surtout, quel regard j’aurai sur mes rêves et mes ambitions, mes sensations de jeune femme ? Au moment de faire un bilan, me souviendrai-je peut-être d’une journée comme un bon souvenir en occultant ce qui m’a gênée, en glorifiant ce qui m’a flattée. Mais finalement, nous le faisons déjà. Pour ma part, je pense avoir monté sur un piedestal des personnages disparues qui m’étaient chères. Il ne me reste que leur souvenir, mais nos souvenirs ne sont jamais source de vérité. Ceux qui survivent, ceux qui vainquent et ceux qui racontent ne rapporteront plus tard qu’une vérité flouée des événements. J’ignore si je vais trop loin dans l’interprétation de ce roman mais plusieurs réflexions de Tony m’ont touchée et même si je n’ai pas toute une vie derrière moi, je me suis parfois sentie proche de lui. Je conseille ce livre à tous ceux qui voudraient lire une belle histoire qui se passent dans les années soixante avec son lot de drame, mais il ne faut pas avoir peur des questions. Avis aux amateurs…
Lien : http://lamalleauxlivres.com/..
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Une fille, qui danse

Une fille qui danse de Julian BARNES

un homme se remémore son parcours de vie porté par un élément déclencheur de ce retour sur le déroulement de sa vie pour comprendre ....Un monsieur "tout le monde" qui prendra conscience de l'amplitude du temps et de l'impact de chaque acte ou pensée sur le déroulement d'une vie , des vies .....

Dans cette approche rétrospective , son regard projette une "autre vérité" que celle vécue dans "l'ici et maintenant" .

De là , il s'agira pour lui de se réajuster pour réintégrer ce passé autrement , avec qu'il est devenu,dans une perspective exempte de complaisance vis à vis de lui-même.

Julian Barnes appuie douloureusement sur nos illusions de jeunesse , l'insouciance qui la caractérise , la quête d'absolu et les grandes idées qu la dirigent nourrie par la fougue débordante et sans concessions de la jeunesse exaltée .

Rien que de très banal là-dedans , mais l'habileté de l'écrivain qui structure son roman en deux parties , l'une dans la narration des souvenirs de son personnage et l'autre dans le présent de celui-ci éclaire ce parcours de vie banal et tragique avec une finesse d'observation exceptionnelle .

Il souligne sans jugement mais sans aménité non plus les petits arrangements de la conscience qui permettent d'avancer sans trop de douleurs .

Une fille qui danse , C'est la mémoire subjective , c'est le constat incontournable des conséquences de chaque acte ou pensée avec ce qu'il peut y avoir de tragique dans l'irréversible , c'est le questionnement de la responsabilité de l'homme face à ses actes , c'est une réflexion sur la mémoire et la notion de vérité liée à l'espace temps , c'est aussi un regard appuyé sur l'impossibilité de rencontrer l'autre au delà- des apparences , chaque parcelle de vie isolée et pourtant étroitement lié aux autres .....

Un roman aux multiples ramifications bouleversant , et qui laisse le lecteur face à sa propre solitude et le dessin de sa vie !
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Une fille, qui danse

Si la révélation du secret m'a un peu déçue, j'en garderai un beau souvenir pour l'écriture et les réflexions qui émaillent le bouquin.
Lien : http://chroniquesdunchatdebi..
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Par la fenêtre

18 chroniques enchanteresses comme autant de variations sur ces écrivains auxquels il se sent profondément lié : Rudyard Kipling, George Orwell, Edith Wharton, Hemingway, Updike, mais aussi, en bon francophile, les frères Tharaud, Chamfort, Houellebecq, Félix Fénéon, Flaubert... Le bonheur, avec Barnes, l'anecdote en permanence au bout de la plume, c'est qu'on ne s'ennuie jamais.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Quand tout est déjà arrivé

Trois courtes histoires autour de l'idée de hauteur: Nadar et sa nacelle réalisant la première photographie aérienne, l'histoire d'amour déçue du général Burnaby avec Sarah Bernard et puis l'impossible ddéfi de surmonter le deuil de l'être aimé.. Un texte touchant doublé d'un bel hommage à la France....
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Le Soleil en face

"Le soleil en face" s'intéresse à la très longue vie de Jean (attention, son prénom est trompeur pour un Français: en fait, il s'agit d'une femme !). A chacune des trois parties du livre correspond un thème et un climat très différents.

La première partie, qui me semble la plus intéressante, nous raconte la jeunesse du personnage. A vrai dire, Jean nous est présentée comme une "oie blanche" inculte, maladroite et stupide. Elle ne sait rien de la vie, si ce n'est quelques blagues à deux balles et des bribes d'informations inutiles, piquées ici ou là. Mais la Seconde Guerre Mondiale commence. Un aviateur vient habiter sous le toit de ses parents: il lui raconte ses expériences de pilote aux commandes de son avion de chasse. Mais évidemment rien ne se passe entre eux; elle épouse Michael, un policier, homme ni bon, ni méchant. Les pages consacrées a l'initiation théorique de Jean à la vie sexuelle, amusantes et consternantes, constituent un morceau d'anthologie. Le lecteur s'interroge alors: est-il imaginable que des jeunes filles soient aussi ignares à ce sujet ? Même si on a du mal a le croire, la réponse doit être oui: c'était possible dans l'Angleterre de 1940 et c'est encore possible aujourd'hui dans d'autres pays... Comme il se doit, la vie conjugale de Jean et Michael sera des plus moroses, même si un modus vivendi finit par être trouvé entre eux. Au fil des années, Jean trouve discrètement une voie personnelle vers l'autonomie. Et curieusement, c'est sa grossesse (très tardive) qui lui donnera l'occasion de quitter son mari. Cependant, le lecteur ne saisit pas bien le cheminement qui transforme radicalement la vie de Jean - et c'est bien dommage !

La suite du roman est moins intéressante. On suit Jean dans la seconde partie de sa vie: ses voyages à l’étranger, ses relations avec son fils Gregory, ses échanges avec la petite amie de Gregory, etc... L'auteur développe l'un de ces thèmes pendant une douzaine de pages, puis passe à un autre thème, sans grande cohérence et surtout sans susciter beaucoup d'intérêt chez le lecteur. Quant à la dernière partie, qui est une sorte d'anticipation, elle me semble encore plus nettement fastidieuse.

On l'aura compris d'après ce qui précède, pour moi ce roman, fait de bric et de broc, est raté, alors que le sujet de départ semblait prometteur...

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Une fille, qui danse

« Une fille, qui danse » s’ouvre sur les souvenirs de jeunesse de Tony Webster, dans l’Angleterre des années soixante. Etudiant à l’université, il rencontre Veronica, qu’il fréquente quelques mois avant que leurs divergences de caractère et leur manque d’affinités ne les séparent. Peu de temps après leur séparation, Veronica sort avec Adrian, l’un des meilleurs amis de Tony, étudiant brillant et admiré par tous. Peu après, Tony apprend le suicide d’Adrian.

Puis Julian Barnes nous entraîne quarante plus tard, alors que Tony vient juste de prendre sa retraite. Un jour, il reçoit un don par testament : la mère de Veronica – qu’il n’a vue qu’une seule fois dans sa vie - lui lègue une petite somme d'argent ainsi que le journal intime d’Adrian.



Pour comprendre cet héritage aussi étrange qu’inattendu, Tony doit revenir sur son passé. Il se remémore sa vie d’alors, son amour de jeunesse et son étrange famille, sa petite bande d’amis et leurs discussions philosophiques jusqu’au bout de la nuit. Il se rappelle le jeune homme qu'il était et refait le chemin jusqu’à l’homme qu'il est devenu. Mais, à mesure qu’il se replonge dans ses souvenirs et qu’il essaie d’en livrer un récit objectif, ses certitudes s’écroulent. Reconsidérant les faits à la lumière de nouvelles informations, il constate que le temps qui passe modifie parfois considérablement la perception des événements. Certains épisodes de son passé lui apparaissant désormais différemment, il se voit peu à peu contraint de reconsidérer son rôle dans le suicide d’Adrian.

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Une fille, qui danse

Un roman britannique digne du "Cercle des poètes disparus", très érudit, plusieurs parties de la vie du héros sont détaillées et tissent des liens subtiles afin de monter une intrigue vraiment inattendue. De bons passages sur les illusions adolescentes jugées depuis l'âge adulte, puis réinvesties à l'âge de la retraite.
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Quand tout est déjà arrivé

Une réflexion sur l'élévation – celle du corps, mais aussi celle de ­l'esprit par la voie de l'art, par celle de l'amour –, et sur la chute qui peut en être le corollaire, constituant l'étrange fil rouge de ce volume qui n'est peut-être pas le meilleur de Barnes, mais qui émeut durablement.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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