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Critiques de Julian Fellowes (301)
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Passé imparfait

Quel narrateur insupportable, voilà ma première réflexion.

Et soyons honnête, cela m'a un peu gâchée ma lecture, alors que je trouvais l'idée géniale: notre narrateur est appelé au chevet d'un mourant, un homme qui a été, allez pas son ami mais membre du même cercle que lui quand ils étaient jeunes, et se voit demander, à cette dernière heure, de retrouver un enfant qui aurait été mis au monde par une de leurs amies, toutes ces années auparavant, et dont l'autre aurait été le père.

C'est l'occasion de plonger dans un monde aristocratique des années 60, un monde qui pense encore que toutes les nouvelles fortunes se bâtissant ne les rendront pas démodé. J'aime bien les histoires de châteaux anglais, mais là je n'ai rien trouvé du charme de ceux-ci, juste des jeunes imbéciles sans intérêt, devenus des adultes vieillissants à peu près du même tonneau. Quelques pages plus incisives amusent, mais sans plus, quant à ce mourant qui veut soudain léguer à son enfant une fortune digne de la dette du Malawi, il aurait mieux fait de le léguer au Malawi, justement, plutôt qu'à un gamin qu'il ne s'était jamais préoccupé de retrouver, voilà qui aurait été une chute plus originale.
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Belgravia

J’ai beaucoup apprécié ce livre. Le créateur de Downton Abbey excelle dans l’art de nous faire revivre la haute société anglaise. Nous rencontrons dans l’étroit périmètre de Belgravia la grande aristocratie et son mépris pour les parvenus, largement partagés par les domestiques, la maladresse de ceux qui se sont élevés à la force du poignet grâce à leur travail et à leur talent, mais qui sont snobés par l’élite, les pièges qui attendent les jeunes filles, les parents pauvres des grands aristocrates qui n’hésitent pas à utiliser tous les expédients à leur disposition pour continuer à vivre sur un grand pied. L’auteur n’épargne personne. Seuls les jeunes gens, naïfs et amoureux, trouvent grâce à ses yeux. Subtilement, l’auteur dresse aussi un portrait sans concession des domestiques. Il y a les jaloux, aigris par les inégalités sociales, les malhonnêtes prêts à tous les trafics, les dévoués aussi. Un très bon moment de lecture que je recommande.


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Belgravia

1815, à la veille de la terrible bataille de Waterloo, un bal est organisé à Bruxelles. Derniers instants d'insouciance pour dd nombreux jeunes gens qui n'en reviendront pas.

1840, à Londres, les uns et les autres ont survécut, bâti de nouvelles fortune... Mais les secrets sont-ils bien enfouis ou pourraient ils ressurgir à tout moment..

Intrigues et aventures dans la bonne société Londonienne du 19ème siècle, une galerie de portraits intéressants, du suspens..
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Passé imparfait

A la fin des années 60, Damian Baxter s’incruste, avec l’aide du narrateur, au sein d’une bande de jeunes gens de la très bonne société anglaise qui vont de bals en parties de campagne lors de la Saison, tradition permettant aux jeunes filles de trouver le mari adéquat. Doté d’un charisme exceptionnel, il va conquérir les coeurs et se heurter au snobisme et aux préjugés de cette caste. Un dîner cataclysmique fera exploser le groupe.



40 ans ont passé quand Damian Baxter qui se sait condamné à brève échéance, demande au narrateur de retrouver le fils dont il a découvert l’existence par une lettre anonyme afin de lui transmettre son immense fortune. Alors qu’il déteste farouchement Damian Baxter depuis toutes ces années, le narrateur accepte et part à la recherche des cinq femmes susceptibles d’en être la mère. Parmi elles, Serena dont il a toujours été follement épris.



Julian Fellowes, fidèle à son style, trace de manière quasi ethnologique et d’une écriture alerte et grinçante les travers de l’aristocratie britannique qui a perdu beaucoup de sa superbe mais s’accroche désespérément à ses traditions et à ses privilèges.



Une histoire très romanesque à laquelle des considérations sensibles sur le passage du temps, les considérables changements avec lesquels chacun doit composer en vieillissant, les choix qui modèlent une vie et sur l’ambivalence des sentiments apportent une réelle profondeur.



Lu en VO
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Passé imparfait

Quelle déception! C'est long, très long...

Un narrateur sans caractère qui subit les évènements et qui se perd dans ses souvenirs et des descriptions à n'en plus finir. L'aristocratie anglaise des années 70 et ses moeurs y sont dépeints en long en large et en travers. Il ne se passe rien, il n'y a aucun rythme. Le narrateur poursuit une quête, ça traîne en longueur et le lecteur s'y perd. Une soirée est évoquée depuis le début du roman, celle au cours de laquelle tout a basculé entre tous ces personnages, je n'ai pu tenir jusqu'au bout que pour en savoir plus sur cette fameuse soirée. Et même là, je reste sur ma faim...

Quant à la touche d'humour qui est annoncée en quatrième de couverture, je la cherche toujours.
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Belgravia

Une lecture agréable, qui n'était pas, certes, pleine de surprises et de rebondissements, mais dont la plume plaisante et fluide de l'auteur rend tout de même prenante.

Nous sommes plongés dans l'Angleterre du XIXe siècle, où deux familles, l'une issue de l'aristocratie, et l'autre qui a su s'élever dans la société grâce au commerce, se retrouvent liées. L'intrigue est bien pensée mais c'est un peu dommage que nous voyons arriver les événements, sans grand suspens.

Malgré ce petit bémol, je lirai avec plaisir un autre roman de Julian Fellowes pour une lecture, je l'espère, aussi divertissante.
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Belgravia

J'ai eu du mal à rentrer de dans à cause du style d'écriture, qui m'empêche de m'attacher aux personnages. Et très peu de personnage m'ont attiré, ils avaient tous un coté agaçant. Je veux bien admettre que le monde n'est pas tout rose, sauf que là, j'ai eu l'impression qu'on mettait que du négative. Et la façon de passer d'un personnage à un autre dans un chapitre, fait penser au séries. J'aurais préféré qu'on change de chapitre dès qu'on suivait un autre personnage, ça évite d'être perdu.



     Par contre, on ressent bien l'époque historique même si ce n'est pas assez mis en avant. Pour ceux qui ont vu la série Downton Abbey, j'en fait partie, on reconnait le style narratif, qui à mon avis correspond mieux pour une série ou un film que pour un roman.



Mais pour être franche, n'arrivant vraiment pas à lire le livre, j'ai abandonné. J'aime les livres qui m'attire aux moins par son style d'écriture ou par l'histoire. Mais là, aucun des deux. 
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
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Belgravia

J'aime l'écriture de Julian Fellowes, pour ne citer que "Snobs" ou "Passé Imparfait".

Alors naturellement j'ai voulu découvrir Belgravia.

Et là, oh stupeur !

J'ai vu venir toutes les intrigues dès le départ, je me suis ennuyée sur ces amourettes tièdes.

Je n'ai ressenti aucune émotion.

Les dialogues sont simples et simplistes. Jusqu'au dernier moment j'ai pensé qu'une fin tragique allait réveiller l'ensemble et lui donner du relief.

C'est une pâle copie du "roman Victorien"

Mais je lirai avec curiosité le prochain roman de Julian Fellowes, pas de rancune.
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Snobs

Une plongée étonnante dans l'aristocratie anglaise des années 90 avec ses traditions, ses rites et son inaccessibilité pour ceux qui n'en viennent pas. Edith va en faire les frais dans le cadre de son mariage avec Charles un comte. Mariage d ambition plus que d'amour, elle va se perdre peu à peu jusqu'à transgresser les interdits du clan... Cette histoire est assez étonnante avec un récit a la première personne d'un ami plus ou moins proche d'Edith qui connait ce milieu même s'il appartient au monde du spectacle. Beaucoup d'ironie et de lucidité sur ce monde si particulier parfois fermé et moins prestigieux qu'il n'y parait sur certains aspects. Un bon livre plutôt bien traduit même si je n'ai pas toujours pu bien comprendre toutes les subtilités de l'auteur.
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Passé imparfait

Avec son narrateur anonyme à qui on pourrait tout à fait l'identifier, Julian Fellowes réussit le coup de maître de créer un homme à qui on a envie de mettre des baffes régulièrement pour lui faire ouvrir les yeux sur le monde actuel. Alors certes, ce gentleman élevé dans l'aristocratie britannique est peut-être un peu moins en décalage avec le monde que d'autres, mais l'ensemble du roman dégage une odeur de bourgeoisie rétrograde qui m'a passablement agacée.



Afin de faire revivre un monde disparu dans lequel les jeunes filles faisaient leur entrée dans le monde avec bal et tralala (vous allez me dire, ça existe encore en France aussi dans certaines couches sociales... Mais je me demande bien ce que ces personnes comprennent de la vie, la vraie, celle en baskets troués et en jeans pourris parce qu'on manque de fric pour acheter à manger en fin de mois...), Julian Fellowes missionne son narrateur pour rechercher un enfant caché. Or, ne nous mentons pas, ce fil conducteur semble un poil usé pour être original. Quand, par là dessus, l'auteur nous pond des pages et des pages de traditions éculées, de robes en dentelle, de cours de conversation et de codes de service à table, autant vous dire que je me suis passablement ennuyée !



Soyons honnête : si ce roman ne m'a pas plu, c'est peut-être car je ne rêve pas du passé, je ne rêve pas d'être à la place de Kate Middleton, je ne rêve pas de robe de princesse, j'aime ma vie en blue jean et Converse, j'aime dire des gros mots quand j'en ai envie, je ne connais pas les codes de la baronne de Rotschild, et n'en ai rien à faire. Bref, si ce roman ne m'a pas plu, c'est que les aristos et moi, ça fait un peu dix, comme qui dirait ! (Mais si vous, ça vous branche, alors vous pourriez aimer !)
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Belgravia

On s'y croirait à se méprendre dans nos romans préférés du XIXè S, tout y est : la lutte des classes, l'étiquette et le savoir-vivre, les questions d'argent et d'héritage, la folle histoire d'amour, le décor, les robes, and the english tea. L'intrigue et les personnages nous tiennent en haleine jusqu'au bout : la richesse des retournements romanesques nous empêche de poser le livre dans un coin pour aller faire autre chose. Il nous transporte dans ce quartier de Londres où une vérité doit être dévoilée...

Belgravia se dévore, c'est un bonbon.
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Passé imparfait

Tout d ' abord, parlons franchement : Ce roman de 646 pages pourra sembler parfois "longuet" à nombre d ' entre vous.Cette succession de bals, de réceptions, de descriptions d' univers si éloignés du commun des mortels, de demeures prestigieuses, toilettes de prix, de relations amoureuses, de considérations hautaine ou admiratives du rang social de cette gentry dorée , peut sembler répétitive...et sans grand intérêt.. à moins que , comme moi, on y éprouve une certaine fascination pour ce monde si renfermé sur lui même, ce milieu si codé qui ne semble avoir pour but que sa propre reproduction, ces us et coutumes d ' un autre âge.... Pourtant, il ne s'agit que des "sixties"..! Tout ceci est rendu en fait plutôt attrayant et souvent carrément drôle, voire hilarant, grâce au style et à la personnalité incroyable de l ' auteur Jullian Fellowes.Je n ' ai pas trouvé beaucoup d ' informations sur les jeunes années de cet auteur, mais visiblement, toute cette histoire, tout ce milieu , c ' est du vécu ! Et quelle ironie, quelle distanciation, quel recul sur lui même , quel humour ! Ça, c ' est du britannique !

J ' ai adoré le style et la personnalité du narrateur...Si on me demande encore avec quel personnage littéraire ou auteur , je veux passer ma soirée..j ' ai choisi .Ce sera Julian Fellowes !
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Belgravia

15 juin 1815 : lors du fameux bal de la duchesse de Richmond, Sophie Trenchard espère plus que tout être remarquée par la famille du beau Edmund Bellasis. Mais le bal est interrompu : Waterloo va avoir lieu. 25 ans plus tard, les Trenchard sont devenus riches. Mais quel secret ont-ils peur de voir dévoilé ?



Et c'est un énorme coup de coeur ! Je recherchais un roman se passant au XIXe anglais, avec des histoires de mariages et de classes sociales : et bien là j'avais tout ce qu'il faut !



N'y recherchez pas l'ironie d'une Austen ou d'un Thackeray, mais plutôt une ambiance à la Downton Abbey mais au XIXe. En effet, l'auteur est le créateur de la série !



Si vous n'aimez pas les romans lents, passez votre chemin, mais si vous aimez les secrets de famille, les thés entre duchesses et les héritiers dépensiers, alors vous trouverez comme moi votre bonheur !



J'ai vraiment tout aimé de A à Z, même la couverture est superbe. J'ai savouré ce livre, chaque mot, chaque regard méprisant lancé entre les personnages.



Même si on connaît le secret depuis le début, j'ai adoré voir les personnages se débattre avec. Et la fin nous réserve une révélation...
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Belgravia

Quelle bonne idée j'ai eu de m'intéresser à cet auteur.



Découvert par le biais de la série Downton Abbey. Il faut bien reconnaître que j'ai eu du mal à m'accrocher à la série. Et puis, d'épisode en épisode, je ne pouvais plus m'en passer.

J'ai, alors, eu envie de voir si l'auteur écrivait aussi bien que ce que le metteur en scène et le réalisateur ne produisaient au cinéma.



Personnellement, je n'ai pas du tout été déçue. Le quatrième de couverture annonce qu'il est impossible de lâcher le roman lorsqu'on l'a commencé et je dois bien avouer que je ne l'ai laissé que contrainte et forcée.

Nous sommes plongés dans l'histoire en 1815. A Bruxelles d'abord, ensuite en Angleterre.

L'histoire dévoile les intrigues de deux familles. C'est, pour moi, assez proche de Downton. Le cadre n'est pas très différent même si les histoires familiales ne sont pas semblables.

J'ai passé un excellent moment avec ce livre et je le recommande fortement.

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Passé imparfait

Le narrateur reçoit une invitation de Damian Baxter, avec lequel il est fâché depuis plus de quarante ans (pour une raison mystérieuse que l'on découvrira à la fin du roman). Celui-ci est sur le point de mourir, milliardaire et sans héritier... du moins officiel. En effet, il a reçu une lettre anonyme d'une femme qui dit avoir eu un enfant de lui. Il charge le narrateur de retrouver cet enfant, en menant l'enquête auprès de six femmes qu'il fréquentait alors.

Une enquête passionnante parmi l'aristocratie anglaise dans les années 1960, et dont le résultat sera pour le moins inattendu !
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Belgravia

De l'auteur, j'avais lu Passé Imparfait, et j'ai vu Downton Abbey. Je savais donc à quoi m'attendre et n'ai pas été déçue.

Le roman a tout le charme désuet des plumes victoriennes. C'est poli, gentil, élégant. Pas de grandes surprises, mais peu importe, j'ai été prise par l'histoire, par les personnages. Il y a parfois un petit côté Orgueil et Préjugés, l'humour en moins (et cela, je l'ai regretté).

Cela donne le même plaisir qu'un scone avec un thé servi dans une tasse en porcelaine.

Ceci dit, si moi j'ai adoré car cela venait après plusieurs livres lourds, se déroulant à des époques difficiles, je ne le conseillerais pas forcément à tout le monde. En effet, c'est tout de même trop poli, trop gentil, tout y est vernis et un peu plat. A part la fin, qui du coup semble venir comme un cheveu dans un velouté servi à la reine Victoria.
Lien : http://le-jardin-litteraire-..
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Passé imparfait

Je me demande pourquoi j’ai lu ce bouquin en entier, sincèrement, quel ennui !!! L’idée me plaisait, le contexte british aussi, mais le résultat est singulièrement plat, creux, chiant en fait. Je n’ai aimé aucun personnage, pourtant il parait que l’auteur s’est inspiré de sa propre expérience, eh bien je trouve que cela ne se sent pas, on n’a pas l’impression de saisir la réalité de ces gens, ils ne sont pas vraiment incarnés, enfin à mon avis. Juste à mon avis semble-t-il, car j’ai lu partout de bonnes critiques de ce livre, “portrait au vitriol de la bonne société britannique” ou encore “Julian Fellowes revisite avec brio l’aristocratie anglaise”… Mouais…. L’auteur est également le créateur de la série Downton Abbey dont j’ai apprécié les premières saisons je l’avoue, peut-être devrait-il se cantonner à ce domaine ? Enfin bon, j’dis ça, j’dis rien ;)
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Passé imparfait

Mistral gagnant



Il y a quelquechose qui part (ou plutôt finit) mal –non ?- quand on vient de finir un roman et qu’on doit chercher l’auteur sur le net, incapable que l’on est de se rappeler du titre.



Non mais en fait c’est pas si mal.

Même si j’en ai eu du mal au début à me plonger dans l’histoire.

Des vieux hauts de ce monde à la recherche du passé.

La structure, toujours la même, du roman. Un personnage, les souvenirs du narrateurs quant au bal qui s’y rattache, la pensée, toujours la même : « roooh diantregodsavethequeen il n’est pas si pourri lui en fait, si j’avais creusé un peu jeunot on aurait pu être copains-hé », puis ce que le personnage est devenu au présent (cherchez pas, pas grand-chose). Puis on passe à un autre ancien-pas-copain-mais-ça-aurait-pu-oh-qu’il-a-mal-vieilli.



Non mais en fait c’est pas si mal. J’ai dit.

Parce que cette plongée dans un passé révolu est une belle réflexion sur le temps qui passe, qui est assassin et qui emporte avec lui les rires des enfants (le requin). Parce que même linéaire on s’attache finalement au fil de l’histoire, celui qui noue les liens fragiles que l’on tisse dans la vie.

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Passé imparfait

Une lectrice évoquait Jean d'Ormesson à propos de cet ouvrage. En effet, même milieu dépeint (l'aristocratie, les "grandes familles"), même narrateur spectateur des amours des autres et pourtant omniprésent.

Le pitch de départ est alléchant : un homme est appelé par un ancien ami passé à l'ennemi, mourant, pour retrouver le fils illégitime qu'il aurait eu avec une femme de leurs connaissances communes, 40 ans auparavant. 5 femmes sont sur la liste.

C'est l'occasion d'évoquer les grandes familles anglaises et leurs satellites sous les sixties et la façon dont chacun vieillit, évolue.



Sauf que ... la rencontre avec chacune des 5 femmes ressemble à un long catalogue, le milieu anglais manque singulièrement de détachement anglo-saxon, les histoires sont improbables (toutes ces filles de la haute et leur éducation coincée qui "couchent" à tire-larigot ?, toutes ces pauvres femmes qui ont toutes en commun d'avoir copieusement échoué dans la vie ?), et il est super agaçant d'entendre parler de la "fameuse soirée d'Estoril" pendant plus de 500 pages avant de savoir ce qu'il s'est passé (quoi, c'est tout ?).



Et évidemment, la fin pseudo-inattendue se voyait arriver comme un bouton au milieu du nez d'un adolescent.



A part cela, le livre sans style particulier, est de lecture facile. Il peut toujours rappeler quelques morceaux de musique sixties et évoquer de jolis quartiers de Londres.
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Belgravia

Avis paradoxal : d'un côté, j'ai lu ce livre très très vite, en ayant hâte d'en découvrir le dénouement, et en même temps déception, car aucune surprise dans ce dénouement... Tout est résolu si vite dans ce livre ! Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants !!! Dommage, car j'ai aimé les descriptions de la noblesse et la bourgeoisie de l'époque, le carcan dans lequel était contrainte toute cette société... A lire pour cette peinture, pas pour le suspense !
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