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Critiques de Julian Fellowes (301)
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Belgravia

Une histoire plaisante à l'époque victorienne, majoritairement centrée sur la nobilité londonienne, avec quelques écarts sur la vie des domestiques. L'histoire est quelque peu prévisible, mais quiconque a apprécié Downtown Abbey se retrouvera dans les intrigues familiales
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Belgravia

C’est rond, mignon, victorien, austenien, on le voit sur la couverture et c’est exactement ça. Enfin…pas tout à fait…l’histoire n’est pas si lisse ou mièvre qu’on pourrait le penser et même si ce roman n’est pas un gros coup de cœur il est plus intéressant qu’il n’y paraît. On n’est pas déçu.
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Belgravia

C'est une longue histoire, peut-être un peu trop longue pour moi. J'avoue avoir failli abandonner plusieurs fois. Pas toujours facile de s'y retrouver avec tous ces personnages. Sinon on est bien dans l'ambiance du19e siècle, l'écriture de Julian est agréable. Je n'ai pas été sensible aux enjeux amoureux et financiers de ce roman...le suspens n'était pas là, j'avais à peu près deviné le déroulement et l'issue de l'histoire au fil des pages. En bref, j'ai été déçue, mais peut-être qu'un autre lecteur appréciera...
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Passé imparfait

Au moment où la grande faucheuse étend son ombre menaçante surgit souvent le pressant besoin d'une action rédemptrice chez le futur décédé. Dans un brutal souci de délivrance, il fait le bilan de sa vie, cherche à réparer les mauvaises actions dont il se sent coupable, avant le grand saut dans l'éternité. Damian Baxter n'échappe pas à cette tendance humaine. In extremis il se souvient avoir reçu 20 ans plus tôt, la lettre anonyme d'une femme qui l'accusait d'avoir gâché sa vie à cause d'une grossesse non désirée. Damian souhaite léguer son immense fortune à cet enfant inconnu. Pour le rechercher, il convoque son meilleur ennemi, le narrateur, lui confie une liste des femmes qui pourraient chronologiquement être la mère de ce descendant accidentel.





Le narrateur et Damian se sont connus en 1968 à Cambridge. Le premier évolue dans le monde moribond de l'aristocratie dont il connaît et applique tous les codes multiséculaires jusqu'aux tableaux d'ancêtres sur les murs. Le second appartient au monde émergent de la roture qui doit travailler pour vivre, des self-made men, des nouveaux riches dont leur éducation ne leur a pas inculqué à quelle heure exacte et en quelles circonstances précises il faut porter une jaquette, une queue-de-pie ou un smoking.





Passé imparfait est très habilement construit : le lecteur apprend dès les premières pages du roman que l'amitié entre Damian et le narrateur a été irrémédiablement brisée au cours d'événements mystérieux en 1970. Il s'agit d'un premier suspense auquel s'en ajoute un second : qui peut bien être cette énigmatique maman qui a donné naissance au fruit d'une éphémère aventure ? Un lecteur perspicace se dit que la dernière femme rencontrée sera la bonne. Oui mais ce serait trop simple pour Julian Fellowes qui connaît son boulot. Les rencontres avec les potentielles mères sont l'occasion pour l'auteur de dresser de magnifiques portraits de femmes. Toutes sont issues de l'aristocratie, et ont été les premières victimes de ce système élitiste qui ne leur conférait comme seules compétences que celles d'hameçonner des hommes de leur rang, puis d'enfanter des héritiers. Toutes ont vécu l'effondrement de leur monde, la ruine financière de leurs familles, toutes ont survécu, plus ou moins mal.





Julian Fellowes s'adonne à une longue et lente déambulation dans les méandres des quatre dernières décennies. En ethnologue, il décrit dans les moindres détails les manies alimentaires ou vestimentaires, les règles immuables de cette curieuse tribu qui a forgé sa propre perte à force d'immobilisme. Dans certains chapitres, j'ai eu l'impression d'être dans un zoo, devant une cage contenant les derniers specimens d'une espèce en voie de disparition, mi-fascinée par leur rareté, mi-effrayée à l'idée qu'ils pourraient me dévorer dans une quelconque jungle, surtout sociale.





J'ai apprécié ce roman crépusculaire et doucement mélancolique comme on apprécie de lire un document historique ou de regarder une photo sepia qui restitue l'ambiance d'une époque révolue et permet de mesurer le temps qui passe.

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Passé imparfait

Connu pour être le créateur de Dowtown Abbey, Julian Fellowes a aussi écrit quelques romans. Tel que ce « Passé Imparfait », bon roman dans un genre pas si éloigné…



Lorsque le narrateur reçoit une invitation de Damian Baxter, il est surpris. Ce dernier est mourrant, et ils furent ami dans les années 60, avec la haute bourgeoisie du moment. Damian a, depuis, construit une fortune; Le narrateur est devenu un auteur un peu reconnu. Mais ils se sont brouillés; Cependant, Damian lui demande d’enquêter sur une lettre qu’il a reçu, laissant entendre qu’il serait pére. Il va demander au narrateur de retrouvé 6 femmes qui pourraient être la mére pour pouvoir léguer sa fortune à son enfant…



Un pitch qui, par certain aspect, peut rappeler la série de Fellowes : Aristocratie anglaise, sixties, et secrets. De quoi lancer une enquête qui amenera a narrateur a redécouvrir sa propre adolescence, tout en ayant un autre point de vue sur celle de Damian, mais aussi de ses « amis » de l’époque. L’occasion de rassembler les informations, de reconstruire la vérité, tout en distillant au lecteur des informations sur cette période. Alors oui, la longueur de l’ensemble pose quelque problémes, notamment en terme d’émition. Trop diluée, elle peine parfois à se déployer comme on l’attendrait. Mais cela n’empêche pas le roman de se montrer intéressant, et au lecteur de suivre l’histoire avec une vraie envie d’en découvrir les tenants et aboutissants.



L’écriture de Fellowes est riche. Riche de termes et de connaissances de son sujet, mais aussi riche dans le sens bourgeois. On sent que le bonhomme connait le milieu, ce qu’il confirme d’ailleurs. Il en vient, il l’a vécu, et il peut donc en parler avec la certitude du juste. Il le fait et propose donc un livre franchement prenant, à défaut d’être marquant à vie…



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Passé imparfait

Lorsque le beau et charismatique Damian BAXTER se sait condamné par la vie, il se laisse alors toucher par les émotions du passé. Pour cela, il a besoin du narrateur, celui qui l'a introduit dans ce monde aristocratique il y a 40 ans, avant qu'il n'en claque la porte en laissant une trace dans la vie de chaque protagoniste.

Une lettre anonyme lui avait révélé sa paternité. C'est l'occasion pour celui qui a toujours été dans son ombre, de mieux comprendre ce qui a changé leurs vies et de faire le bilan.

Quelques longueurs, un rythme qui s'accélère progressivement, des personnages qui se livrent... Cela faisait des années que j'avais repéré ce livre dans la collection 10 18 et je crois que l'heure était venue de l'ouvrir enfin.
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Belgravia

Lu pour valider la lettre F dans le Challenge ABC de 2021/2022. Ce roman que j'ai abordé comme une romance se déroulant au XIXè siècle, avec des vilains qui sont vraiment vilains et des gentils qui sont vraiment gentils, est en fait plus à lire comme une longue intrigue bien ficelée. Je reconnais avoir été tenue en haleine jusqu'au bout. Inexorablement l'histoire avance, le puzzle se met en place, les personnages parviendront-ils à changer leurs destins ? J'ai sauter les dernières pages tant j'avais hâte d'arriver au dénouement. Une bonne intrigue qui tient en haleine, mais j'aurais souhaité un peu plus de "romance".
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Belgravia

Après avoir eu un coup de coeur pour la série Downton Abbey dont Julian Fellowes est le créateur, j'ai voulu prolonger le plaisir en dévorant Belgravia. Toutefois, si son écriture télévisuelle est magnifique, le passage au roman est moins efficace.

Les deux premiers chapitres posent l'intrigue et le décor. Nous sommes dans la bonne société londonienne du XIXe siècle, au rythme des bals et soirées mondaines dans les nouvelles bâtisses de Belvravia. Sophie Trenchard meurt en couches près avoir mis au monde le fils qu'elle a eu avec Edmund Bellassis. Or, Edmund meurt à Waterloo avant d'avoir pu épouser Sophie et alors qu'ils viennent tous deux de deux classes sociales différentes, faisant alors porter sur l'enfant le poids de l'illégitimité. Le reste du roman se solde par un papillonnage de boudoir entre les deux familles cherchant à trouver un solution pour protéger l'enfant.

J'ai été déçue par le style de l'auteur qui est redondant et énervant. Je m'attendais à plus de ce roman dont l'histoire est terriblement attendue et traine en longueur. C'est dommage.
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Belgravia

Avec Belgravia, il est question d’amours contrariées, d’intrigues entre classes sociales, des rôles des domestiques. Cela ne vous rappelle pas Downton Abbey ? C’est normal, ce roman a été écrit par Julian Fellowes, le créateur de cette série que j’adore.



Et on retrouve dans ce roman tout le talent et le charme du scénariste de Gosford Park, c’est bien simple j’ai été sous le charme de la première à la dernière page. L’histoire, les personnages, le contexte historique, tout m’a plu !



L’histoire est intéressante, prenante à suivre, pleine de rebondissements et d’évènements qui éveillent sans cesse la curiosité du lecteur. Un bal tragique à la veille de la bataille de Waterloo, la mort des amoureux et vingt ans de chagrin pour leurs parents.



Et puis un jour, une mère murmure le secret qu’elle a gardé si longtemps, en dépit de l’interdiction faite par son mari, pour soulager la peine amère d’une duchesse qui pourtant la méprise.



Et voilà les deux familles qui n’auraient jamais du se côtoyer, prises dans une tourmente de sentiments. Les complots s’ourdissent, les domestiques trahissent. Le pitch n’est pas original, des jeunes filles séduites par des aristocrates, mais il est efficace !



Le récit, bien construit, est porté par des personnages hauts en couleur, déterminés, chacun dans sa caste qu’ils s’agissent de nobles et roturiers, de maîtres et valets.



Comme dans Downton Abbey, on voit l’arrogance de l’aristocratie anglaise au début du XIXème siècle où il vaut mieux être premier né que cadet, l’émergence de la bourgeoisie dont le travail et l’intelligence portent ses fruits et le sort peu envieux des domestiques.



Car aux premières loges des maîtres, les servantes, majordomes, caméristes, maîtres d’hôtel, qui en savent beaucoup plus que ce que leurs employeurs le souhaiteraient, ne perdent pas une miette de ce qui se passe dans les étages et tenteront de tirer profit des évènements.



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Belgravia

Julian Fellowes, de sa plume légère et fluide, nous raconte le destin de la famille Trenchard au début du 19ème siècle. James Trenchard est commerçant, riche et respecté, mais toujours en quête d'ascension sociale et de reconnaissance par l'aristocratie londonnienne. Cette amibition n'est pas partagée par son épouse Anne, qui s'en amuse. Ils vivent avec leur fils et leur belle-fille dans le riche quartier de Belgravia. Mais la famille reste marquée par un terrible drame: Sophia, leur fille, est morte en couche il y a vingt-cinq ans. L'enfant, né de son amour fugace avec un officier mort à Waterloo, a été confié à un couple de pasteurs dans le plus grand secret. Cet enfant a grandi, il s'appelle Charles Pope et est devenu un jeune entrepreneur ambitieux et plein d'avenir à la City de Londres. James soutient le jeune homme, sans lui révéler le lien qui les unit afin de préserver la mémoire de sa fille unique immaculée...

Vous l'aurez compris, le secret ne tiendra pas longtemps...

Vous l'avez compris, on ne tient pas là une oeuvre grandiose, mais une roman de détente très agréable qui se lit d'une traite comme on déguste une tablette de chocolat, avec rebondissements, personnages croquignolesques, amours, trahisons, jalousies, portes qui claquent, complots des domestiques, révélations en tous genres. Un savant mélange de Anthony Trollope, Jane Austen et Downton Abbey.

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Belgravia

Belgravia me laisse une sensation bizarre. Je suis friande de l'univers victorien donc je n'ai eu aucun mal à rentrer dans le livre et à l'aprécier. L'écriture est prenante, j'ai aimé découvrir les intrigues et machinations de l'époque mais j'aurais aimé plus....

Pendant tout le livre, l'intrigue gonfle, gonfle, on se demande ce qui va se passer quand cela va exploser... puis finalement cela retombe comme un soufflet et ça m'a laissé une impression de fin pas assez travaillée.

Dommage
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Snobs

Voilà un excellent roman du très bon écrivain, scénariste, metteur en scène britannique Julian Fellowes. Et ce livre nous dépayse totalement, immersion en terre inconnue dans un pays exotique et aux antipodes du nôtre. Ce pays est l'Angleterre. Fellowes est le scénariste du Gosford Park de Robert Altman et de la série Downtown Abbey. C'est dire s'il s'y entend à décrypter les moeurs de cette curieuse ethnie inconnue dans l'hexagone, l'aristocratie anglaise. Une fois n'est pas coutume, je vais vous révéler l'intégralité du roman. Edith, un peu roturière quand même sans être dans la gêne, épouse Charles, comte de Broughton, famille assez prestigieuse, bien qu'il y ait presque toujours plus prestigieux que soi. Très vite le mariage bat de l'aile. Va-t-on vers un shocking divorce? Simon, acteur de seconde zone, a séduit Edith. Vous savez tout.



Julian Fellowes, en plus de 400 pages, 10-18, ne sort jamais du cénacle de ces nobles ou nobliaux pour qui comptent surtout les apparences, les chevaux et les clubs. Délicieux clubs, à mon avis, que la France n'a jamais cru bon d'adapter à son climat. Il me semble que j'aimerais, moi, un cercle bien feutré bien fermé bien masculin. Ne rêvons pas. L'intrigue, inexistante, sans aucun suspense, repose sur le ratage attendu et rapide de cette union . On embraie aussitôt sur la liaison dont tout bon tabloïd se régale, qui elle-même, s'effiloche tout aussi vite. Alors Edith cherche à revoir Charles. Quelle aventure! Pour cela il lui faut déjouer bien des conventions et les pièges de l'ancienne belle-famille et plus encore la rancune tenace de l'ennemi historique. J'ai nommé la belle-mère.



C'est tout. Cela peut paraître sans intérêt, indigeste, une pacotille littéraire. Sauf que Julian Fellowes, et Altman ne s'y était pas trompé, lui-même intronisé pair à vie du Royaume-Uni en tant que Baron Fellowes, connait parfaitement arcanes et rouages de cette société unique au monde, et qu'on a l'impression qu'on va le rencontrer au détour d'une exposition, d'une soirée caritative à Covent Garden, et qu'il va nous en raconter de belles sur ce petit monde. Tout cela n'est pas sérieux, mais très bien écrit et décrit. Assez vache avec les aristocrates qui tiennent le haut du pavé depuis Mary Tudor, plus encore avec les néo-aristos, copies peu conformes mais si conformistes, la plume de Fellowes est aérienne, souvent très drôle, et nous enchante de bons mots et de beaucoup d'esprit. You know what? Finalement je les aime plutôt bien. Ils ne sont pas pires que certains bien-pensants, bien penchant, et prompts à donner des leçons. A lire, à déguster avec un drink en écoutant le très talentueux, acerbe et un peu snob Neil Hannon et sa Divine Comedy. Nonobstant le fait qu'il soit Nord-Irlandais, n'est-il pas?

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Passé imparfait

L'auteur nous emmène dans un mode en voie de disparition : celui de l'aristocratie terrienne anglaise des années 60. Il nous conte les aventures d'un jeune aristocrate qui "fait la saison" durant ces années,. La tournée des bals s'enchaîne. Il y croise à peu près toujours les mêmes personnes : des jeunes de son âge à la recherche du mariage parfait et leurs parents qui cherchent quant à eux l'alliance familiale parfaite.



Quand des personnes qui ne sont pas issues de ce milieu s'incrustent alors l'intrigue se corse... C'est le cas dans ce roman.



L'auteur nous dépeint son milieu social sans complaisance : ceux incapables de s'adapter au,monde nouveau dans lequel les fortunes se feront sur les affaires et non sur un simple lignage et ceux qui savent s'adapter.



Le tout est écrit avec beaucoup de recul. Au delà de cette critique sociale, l'auteur nous offre également les réflexions d'une personne touchée par la vieillesse et qui côtoie la maladie sur ses années de jeunesse, les espoirs déçus, les destins écourtés et ceux qui prennent leur envol..
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Belgravia

Lu dans le cadre du Week-end à 1000 de Février 2018.



J'ai passé un très bon moment avec ce livre même ci ce n'est pas un livre dont je me souviendrais longtemps. Bien que les codes du genre (romance historique) soient respectés, il manque le côté « piquant » que l'on retrouve dans les répliques de l'excellente série « Downton Abbey ».

J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur. On ressent vraiment qu'il maîtrise son sujet : l'époque victorienne et le quotidien des grandes maisons

Petit bémol sur l'histoire trop prévisible, pas assez élaborée et les personnages trop lisses.

En bref, Belgravia est un livre qui malgré ses plus de 500 pages se lit rapidement mais sans suspens.


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Passé imparfait

Le narrateur, écrivain issu de l'aristocratie anglaise, est amené à retrouver des

personnes ayant partagé ses jeunes années et fait ainsi un voyage dans son passé, époque de 1968.

Roman qui parle du temps qui passe et de ses effets sur chacun de nous. Des réflexions très piquantes. Une histoire très bien contée et pleine de rebondissements. Des personnages qui ne nous laissent pas indifférents et finement dessinés.

Cependant je trouve certains chapitres de réflexions un peu redondants et comportant quelques longueurs.
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Belgravia

Délicieuse lecture sur l’Angleterre de la 2ème moitié du 19ème siècle. petits secrets familieux, convenance sociale, amour, trahison, un savant mélange.

C'est vrai qu'on y retrouve le monde de Dowtown Abbey mais sans en être une copie.

J'ai juste quelques difficultés dans le début de l'intrigue avec les nombreux personnages.

Une lecture que je recommande si vous aimez cette époque.
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Snobs

Vous pensiez que l'époque de la noblesse guindée vivant de parties de chasse à la campagne et de soirées dans des clubs fermés appartenait au passé ? Julian Fellowes nous prouve qu'au contraire, l'époque de Downton Abbey a bel et bien persisté jusqu'au XXIème siècle. Si les frontières entre la nouvelle classe bourgeoise et la noblesse anglaise se sont flouées avec le temps, il n'en reste pas moins que les codes prédéfinis de cette dernière caste sont toujours bien ancrés. Loin des représentations romanesques d'Elizabeth et Monsieur Darcy, ici, pas d'illusions : celles qui ont réussi à se marier au-dessus de leur classe ne sont que des arrivistes, bien tristes de réaliser à quel point le milieu de la véritable noblesse est étriqué. En effet, le meilleur moyen de conserver la dignité héritée de plusieurs siècles de bienséance, c'est de ne surtout pas mélanger les torchons et les serviettes. Alors oui, c'est fastueux, la vie dans les grandes propriétés familiales de campagne, mais aussi foncièrement redondant : toujours les mêmes personnes, toujours les mêmes occupations, toujours les mêmes règles à respecter. La frivolité n'a pas sa place à Broughton Hall.

Un roman assez divertissant somme toute, un bon petit feuilleton britannique comme il est agréable d'en lire une fois de temps en temps : suffisamment romanesque dans son intrigue et parfaitement glacial dans son humour. On retrouve indéniablement la patte de Julian Fellowes déjà appréciée dans Downton Abbey. Le style cependant reste très parlé, assez peu recherché créant un contraste avec les grands titres du genre, les romans de Jane Austen ou des soeurs Brontë. Ça se lit rapidement, c'est amusant, on s'attend largement à la fin, on apprécie ce narrateur omniscient mais aussi personnage qui n'hésite pas à nous déballer le fond de sa pensée. Finalement, ça ferait un bon film, à défaut d'en faire un bon roman.
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Belgravia

« Par l’auteur de Downton Abbey »: c’est ainsi qu’est vendu le livre, et pourtant il est très loin de l’esthétisme, de la richesse et de la subtilité de la fameuse série britannique. Après un « Passé imparfait » plutôt réussi, Julian Fellowes nous livre une histoire dont il a le secret: mêmes intrigues, mêmes rouages, mêmes décors et, faute d’être suffisamment travaillée, elle manque de tomber dans le genre du roman de gare.

Si le lecteur retrouve le décor familier des grandes maisons, des réceptions mondaines ainsi que les scènes de la vie aristocratique, les descriptions faillissent parfois à leur donner toute la dimension nécessaire par manque de détails et de légèreté. Il en va de même pour les personnages qui se révèlent assez inégaux: alors que certains enrichissent l’histoire, d’autres mériteraient d’être davantage exploités à défaut de quoi ils ne restent qu’à l’état de « personnages types ».



L’intrigue reprend les thèmes habituellement exploités par Julian Fellowes. Certains se lasseront peut-être de cette redondance mais ce n’est pas tant là que réside la maladresse que dans le manque d’originalité dans la manière dont ces thèmes sont exploités. En recourant à des trames déjà vues et des retournements de situation parfois prévisibles, l’auteur ne nous livre que la banale histoire, tirant un peu en longueur, d’un secret de famille risquant de mettre à mal celle qui le garde.



Un livre qui, bien qu’il se laisse lire facilement, a le défaut de tomber dans la facilité et de suivre des chemins déjà maintes fois empruntés alors qu’il aurait pu être une belle fresque familiale et historique.

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Belgravia

Belgravia nous transporte en 1841 et nous conte l'histoire de deux familles anglaises que tout oppose mais dont le destin est lié par un secret bien gardé. L'intrigue se déroule principalement dans les salons mondains. Le charme désuet de l'époque victorienne est assez bien rendu : les bals, les salons de la bourgeoisie anglaise, les vêtements, les relations entre les différentes classes… l'auteur, rompu à ce genre d'exercice, adopte ici un style fluide et agréable à lire. Je m'attendais cependant à un peu plus de piquant ! (et pourtant j'aime les romances « fleur bleue »). J'ai l'impression d'avoir survolé l'histoire. Les choses sont suggérées mais jamais approfondies, idem pour les personnages. La fin du roman est elle aussi décevante car tellement prévisible… dommage car les premiers chapitres étaient prometteurs. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé cette lecture mais je reste sur ma faim… dommage !
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Belgravia

J’ai lu Passé imparfait du même auteur et j’ai été captivée. Quand j’ai commencé Belgravia, je me suis demandée si cet autre roman serait à la hauteur du premier. Après avoir dévoré ce pavé, la réponse est certaine : j’ai adoré, peut-être plus que Passé imparfait.



Dans ce roman, j’ai trouvé tout ce que je préfère : une période historique parfaitement reconstituée, des secrets de famille menaçant d’éclater au grand jour, des intrigues en tout genre, des amours contrariées et une galerie de personnages divers et variés.

Le fameux secret est très vite révélé – d’ailleurs, on pouvait facilement le deviner – et, dès lors, on ne s’arrête plus. Le rythme est fluide avec peu de temps morts, les événements s’enchaînent rapidement mais sans précipitation. Il ne faut pas se perdre entre tous les personnages mais, avec autant de caractères différents, je trouve difficile de s’emmêler les pinceaux. Le dénouement est un peu facile mais ce n’est pas gênant et cela correspond bien au ton du roman.



Ce livre est tout simplement génial et il m’a fascinée du début à la fin ! A lire et à relire !
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