Avec Belgravia, il est question d’amours contrariées, d’intrigues entre classes sociales, des rôles des domestiques. Cela ne vous rappelle pas Downton Abbey ? C’est normal, ce roman a été écrit par Julian Fellowes, le créateur de cette série que j’adore.
Et on retrouve dans ce roman tout le talent et le charme du scénariste de Gosford Park, c’est bien simple j’ai été sous le charme de la première à la dernière page. L’histoire, les personnages, le contexte historique, tout m’a plu !
L’histoire est intéressante, prenante à suivre, pleine de rebondissements et d’évènements qui éveillent sans cesse la curiosité du lecteur. Un bal tragique à la veille de la bataille de Waterloo, la mort des amoureux et vingt ans de chagrin pour leurs parents.
Et puis un jour, une mère murmure le secret qu’elle a gardé si longtemps, en dépit de l’interdiction faite par son mari, pour soulager la peine amère d’une duchesse qui pourtant la méprise.
Et voilà les deux familles qui n’auraient jamais du se côtoyer, prises dans une tourmente de sentiments. Les complots s’ourdissent, les domestiques trahissent. Le pitch n’est pas original, des jeunes filles séduites par des aristocrates, mais il est efficace !
Le récit, bien construit, est porté par des personnages hauts en couleur, déterminés, chacun dans sa caste qu’ils s’agissent de nobles et roturiers, de maîtres et valets.
Comme dans Downton Abbey, on voit l’arrogance de l’aristocratie anglaise au début du XIXème siècle où il vaut mieux être premier né que cadet, l’émergence de la bourgeoisie dont le travail et l’intelligence portent ses fruits et le sort peu envieux des domestiques.
Car aux premières loges des maîtres, les servantes, majordomes, caméristes, maîtres d’hôtel, qui en savent beaucoup plus que ce que leurs employeurs le souhaiteraient, ne perdent pas une miette de ce qui se passe dans les étages et tenteront de tirer profit des évènements.
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