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Critiques de Julian Semenov (20)
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La taupe rouge

Un thriller historique captivant, où un espion soviétique infiltre les nazis jusqu’au sommet, jouant un jeu d’échecs mortel pour influencer le cours de la Seconde Guerre mondiale. Le style de Semenov est précis et documenté, s’appuyant sur des faits historiques réels pour créer un récit crédible et immersif.
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La taupe rouge

Stierlitz est un espion russe infiltré en Allemagne nazie parmi les plus hauts responsable du régime nazi.

Un livre passionnant rempli de tension, je savais qu’il s’en sortirait puisqu’il y a une suite de 2 autres tomes. Que je vais essayé de me procurer.



En présentation du livre, ou l’on parle de l’auteur est de son histoire personnel et ou l’on apprend entre autre qu’il était l’interprète de Nikita Khrouchtchev.

Il est stipulé lors de se résumé :



extrait :

Si vous êtes encore à vous demander avec inquiétude « Qui est monsieur Poutine ? », il vaut peut-être la peine de chercher la réponse dans ce livre, La Taupe rouge.



ce qui m’a d’autant plus intrigué.

Et ce qui me pousse à découvrir la suite !



Bonne lecture !
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La taupe rouge

Un très bon thriller qui démarre un peu lentement mais accélère d'un coup.

On suit l'espion soviétique Maxime Issaiev, alias Max von Stierlitz infiltré dans les services de renseignements allemands (SD). Au milieu de la guerre interne entre les SD et la SS, une séries d'événements va mettre à mal sa couverture d'officier nazi. l'intrigue tient en haleine le lecteur jusqu' à la fin, Max von Stierlitz va-t-il être découvert.
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Opération Barbarossa

Très déçue.

En lisant ce livre il faut comprendre qu’il a été écrit dans la période de la censure soviétique quand il n’y avait qu’une seule opinion, l’officielle. Vous n’y trouverez pas combien de milliers d’Ukrainiens et de Polonais ont été torturés et fusillés par les russes sur le territoire de la Galicie pendant presque 3 ans après le pacte germano-soviétique de 1939. Par contre vous y lirez beaucoup sur le mythe populaire de « Bandera le Terrible ».

Les vrais raisons de la guerre actuelle en Ukraine ne sont pas dans ce roman d’aventure qui tombe à pic pour la propagande russe. Ce n’est pas une coïncidence si la promotion de ce livre a été organisée dans la Maison russe des sciences et de la culture à Paris en décembre 2022.

Vous trouverez bien plus de vérité historique même sur Wikipedia plutôt que dans cette fiction soviétique romanesque.
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La taupe rouge

1944, Troisième Reich, un espion infiltré depuis 20 ans doit empêcher des dignitaires nazis de sauver leur peau, et cet espion est... russe.

Bienvenue dans « La Taupe rouge » de Julian Semenov, entre complots, complots pour contrer les complots, trahisons, agents doubles et... Himmler.

L'ambiance est-elle bonne ? Allons-y gaiement.



C'était une lecture que je qualifierais d'incroyable : vraiment fascinante mais incroyablement complexe xD

Chaque personnage a un but bien précis et contre celui des autres, notre héros les connait presque tous, les énumère tous et il faut vraiment s'accrocher pour tout comprendre et retenir.

J'ai beaucoup aimé la pluralité de la plume : enregistrements audio retranscrits, extraits de dossiers, lettres, discussions, ça rendait le récit vraiment très complet, et plus compliqué xD Mais j'avais vraiment l'impression d'enquêter avec le héros et c'était génial !



Même si ça manquait un peu de descriptions et de sauts de paragraphes (tout est collé, laissez-moi respirer xD) j'ai trouvé ce roman vraiment prenant et fascinant, je suis curieuse de découvrir le reste des romans de Julian Semenov !
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Ordre de survivre

Berlin, derniers jours. Le troisième Reich s’effondre, chacun magouille pour négocier sa fuite, pour continuer ses crasses, pour s’intégrer dans l’horreur d’un ordre du monde dont Julian Semenov, entre érudition historique et invention romanesque, parvient à rendre climat et manigance. Ordre de survivre est plus qu’un roman d’espionnage, une autre façon d’appréhender l’histoire en démontrant comment l’anti-communisme crée des sympathies, des ententes aux noms d’intérêts économiques censément indiscutable. Un magistral récit de la préparation de ce monde bipolaire qui, pour une fois, est une charge documentée contre la vision occidentale.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Opération Barbarossa

Un beau cours d'histoire, pourtant j'ai eu énormement de mal à me mettre dedans.

On apprend beaucoup de choses sur une partie de la face cachée de cette opération, mais le livre a été difficile à appréhender, je ne sais pas si c'était pas le bon moment pour moi pour le lire, ou tout simplement que je n'ai pas accroché à la narration.

Cependant, les informations apprises dans ce docu-roman sont très interessantes, enrichissante.



Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé, d'un coté c'était très instructif pour la passionnée d'histoire que je suis, mais de l'autre, j'ai eu du mal à m'adapter...

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Opération Barbarossa

Plus que d'un roman, c'est d'un cours d'histoire qu'il s'agit ici.

Il commence par les préliminaires de l' "Opération Barbarossa", nom donné au projet d'invasion de l'Urss devant commencer le 22 juin 1941, mais pas uniquement, puisque l'auteur analyse, d'une part les dissensions existant au sein même de l'organisation nazie, et d'autre part l'évolution de la situation de l'Ukraine au gré de l'histoire, du Moyen-Age à l'invasion de 1941.



Julian Semenov étudie avec précision le jeu dangereux (et pipé) entre nationalistes ukrainiens et nazis.

Les premiers n'hésitent pas, ayant en ligne de mire l'indépendance de l'Ukraine, à s'allier à Hitler, dans l'espoir de réaliser leur rêve, en fondant le bataillon Nachtigall, première unité étrangère de la Wehrmacht.

Quant aux nazis, ils utilisent tout simplement les ukrainiens afin de faciliter la pénétration en Urss et il n'est pas question pour eux d'accepter une nation ukrainienne, ce territoire devant, à leurs yeux, devenir possession allemande, être soumis à la colonisation, les slaves, ethnie inférieure, étant réduits à la servitude ou à l'élimination pure et simple.



Obnubilés qu'ils sont par leur rêve d'indépendance, peu importe aux yeux des responsables de l'OUN (organisation nationaliste ukrainienne), tels Bandera, que le bonheur de la nation ukrainienne passe par d'ignobles massacres perpétrés sur des civils suspectés d'être bolcheviks, quels qu'ils soient !

Ce que raconte l'auteur en évoquant les atrocités commises à Lvov fin juin 1941 par le bataillon Nachtigall.

"les sbires de Bandera et les hitlériens fusillèrent, pendirent et battirent à mort des milliers d'Ukrainiens, de Polonais, de Russes, de Juifs et de Tsiganes pendant douze heures. La ville résonnait des coups et des cris et sentait le sang et la fumée : l'heure de la "libération" avait sonné."

Ceci éclaire les actuelles éructations de Poutine contre la prétendue Ukraine nazie !



Comme il est dit dans la préface de Monique Slodzian : " le roman offre une galerie de portraits saisis dans le vif des journées dramatiques précédant l'entrée en guerre, loin de toute caricature", et en effet, à travers la fine analyse des réactions des principaux protagonistes, tant des nationalistes ukrainiens, comme Bandera ou Melnyk, que des dignitaires nazis, l'auteur dissèque avec précision les mécanismes ayant conduits à l'invasion.

Par ailleurs, il convoque un certain nombre de personnages fictifs, destinés à éclairer certaines réalités de la vie sous le 3ème Reich, hors les événements directement liés à l'invasion. En l'occurrence une jeune architecte ukrainienne isolée à Paris, désirant retourner à Cracovie auprès des siens et de jeunes allemands appartenant à un réseau de résistants au nazisme. Tout enrichissants qu'il soient, ces événements annexes, ne font hélas, à mon avis, qu'apporter de la confusion à la narration de Semenov, qui n'avait pas besoin de cela, tant la complexité de son propos concernant les détails de l'opération Barbarossa apparaît suffisante en requérant une attention sans faille de la part du lecteur.

Mais que ces réserves n'empêchent pas le curieux de découvrir cette oeuvre, riche d'enseignement sur cette période.



Je remercie Babelio pour l'attribution de cet ouvrage lors de la dernière Masse Critique.
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Opération Barbarossa

Waouh !



Ce n’est clairement pas un coup de cœur, c’est un pan de l’histoire que je ne connaissais pas et qui met en lumière la guerre en Ukraine et notamment l’appellation de ‘nazi ukrainien’ par le président Poutine. C’est un documentaire très instructif, c’est un travail d’analyse d’une bataille immonde où chaque point de vue est étudié, c’est enfin un roman difficile à lire et pourtant si on persévère, on se laisse entraîner par la philosophie de l’espion.



Un style assez chaotique, hyper documenté, où les personnalités impliquées se multiplient au rythme des notes en bas de pages. Une toile de fond effrayante où l’horreur est lissée par le quotidien de la terreur, où l’humour noir s’essaye à rendre le sourire à ceux qui commencent enfin à comprendre. Une plume qui devient de plus en plus humaine au fil des pages, au fil de la progression de la pure barbarie qu’à été cette opération Barberossa.



Un récit à lire d’une traite si on ne veut pas perdre le fil, un roman à relire si on veut comprendre tous les détails du rêve instillé par les nazis d’une Ukraine libre et indépendante à l’aube de la deuxième guerre mondiale. Un auteur difficile à lire et pourtant, j’ai vraiment envie de découvrir ses autres romans d’espionnage car son personne principal reste pour moi une énigme.
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Opération Barbarossa

Opération Barbarossa de Julian Semenov 





1941, Hitler a décidé d'envahir la Russie. Pour s'assurer les meilleurs atouts il approche les nationalistes Ukrainiens tout en gardant à l'esprit que ce ne sont "que des Slaves" et qu'il ne leurs laissera pas le champ libre. L'agent double Stierlitz approche donc les deux groupes potentiellement alliés des nazis tout en informant Moscou des actions des dignitaires allemands. Ceux-ci rivalisent afin de remporter la suprématie et se placer auprès du Führer. Dans cette tourmente les individus sont ballotés comme Hannah Prokoptchuk, architecte de renom, qui pense retrouver ses enfants en travaillant pour les Allemands, Kurt Stramm, résistant arrêté et qui espère arriver à ne pas trahir ses contacts, Hugo et Ingrid ou encore Mykola qui pensait suivre une cause juste.  Ils sont tous entraînés dans le tourbillon de l'histoire et personne n'en sort indemne.





L'auteur Russe a écrit ce livre en 1973, il est décédé en 1993. Les éditions Canoë ont décidé de traduire et éditer la série de l'espion Stierlitz. L'auteur est reconnu er comparé à John Le Carré.  J'avais lu la Taupe Rouge il y à 2 ans qui m'avait bien plu. Le livre abordait la fin de la seconde guerre mondiale. Ici nous sommes en 1941. Le roman pose la place de l'Ukraine et est très intéressant car il replace le contexte et les enjeux depuis plusieurs siècles autour de ce pays. Il est hors du contexte de la guerre actuelle et même s'il est écrit par un Russe cela aide à la compréhension de la région et de la place stratégique de l'Ukraine. C'est bien écrit et hyper documenté peut être trop ? Car le côté romancé semble amené sans lien véritable. Le scénario manque de fluidité même si je reconnais un côté extrêmement intéressant et éclairant sur la situation actuelle.





#operationbarbarossa #juliansemenov #éditions ducanoë



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Des diamants pour le prolétariat

Perplexe , et pas qu'un peu voilà mon ressenti .D 'entrée avant même le début du bouquin la préface d'Edward Limonov pose question se monsieur était- t il ivre ? drogué ? bon pour l 'asile , simplement exalté ? mystère Donc dans ces quelques pages on apprend que les 3 dirigeants d un groupe littéraire russe " Top Secret "dont l auteur du livre j . Semenov auraient été assassiné au début des années 90, Bon! enfin bon ? je veux dire bizarre comme introduction Une petite recherche sur l inévitable Wikipédia et on apprend que le dit Liminov dcd en 2003 a été candidat à l élection présidentielle en Russie est l un des fondateurs du parti national bolchévique a tenté un coup d'état .Et j'y insiste le roman n est pas commencé, ça démarre fort si ?J' avais lu que Semenov était le John Lecarré Russe et son héros Maxime Issaiev colonel Tchékiste ( alias Otto von Stierliz maître espion LE James Bond Soviétique ).Alléchant !! ben on en est loin donc sur le fond une sordide histoire de trafiquants de bijoux , d'or etc menée par des pontes du service chargé de se procurer des fonds à l étranger pour nourrir les soviétiques au début des années 20. Mais ce qui est supposé être l enquête se résous en une trentaine de pages disséminées dans les 426 du pavé , le reste des digressions sur la culture Russe , les écrivains Russes , les difficultés à vivre en Russie, la philosophie Russe , les états d'âme des Russes Les émotions des personnages qui sont absolument TOUS torturés du ciboulot , se posent éternellement des problèmes insolubles en picolant comme des trous .A raconter leurs drames sociaux et humain au premier venus en pleurant , mais vraiment en pleurant à grosses larmes , la tête sur l'épaule de ces innocents témoins de leurs chagrins divers et variés , pour le 007 de sovpédie il faudra sans doute attendre la traduction d'autres oeuvres de l auteur car là ce n est qu'une pâle ébauche .Bref je propose l 'appel aux mânes de toton Sigmund pour tenter de sauver une partie des personnages ...... mais est ce possible ? Enfin le récit est parsemé de renvoi en bas de pages sur de réels hommes politiques de l'URSS avec cette mention "fusillé en .."et une bonne vingtaine de fois ,comique de répétition de Papa Joseph Djougachvili . Vous qui avez la patience et la gentillesse de me lire vous avez compris vu la longueur inusité de mon grigri que le mot perplexe du début s'explique Est ce de la littérature Russe à laquelle je n 'ai sottement rien compris ? L'âme slave transparaît elle dans ces personnages que je n ai pu comprendre ? Peut- être l un de vous voudra t il bien m'éclairer Bon les amis j 'arrête là à +
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La taupe rouge

Je viens de découvrir Julian Semenov, égal de Le Carré, à travers ce roman.



L'auteur mélange très intelligemment l'Histoire et la fiction. Son héros, infiltré depuis des années très près des hauts dirigeants nazis.



On découvre qu' Himmler (représenté par le général Wolff) avait engagé des négociations avec Allen Dulles, dirigeant à l'OSS américaine. Les Américains sont prêts à s'allier avec le régime nazi pour enrayer l'emprise du communisme sur l'Europe de l'Est



On voit à travers ce récit que les nazis, voyant la défaite du Reich, sont prêts à lâcher Hitler pour sauver leur peau.



Notre héros a donc pour mission de faire capoter ces négociations.



On retrouve dans ce roman tous les ingrédients du roman d'espionnage : filatures, écoutes, doubles jeux, coups tordus entre dignitaires nazis, tortures suggérées, quelques assassinats expéditifs.
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La taupe rouge

Le lecteur de ce livre se prend à vouloir absolument savoir ce qu’il va advenir de Stierlitz, un très haut dignitaire SS des services secrets, mais en réalité un agent des services soviétiques qui a réussi à s’infiltrer dans les rangs nazis de la première heure ; il poursuit donc sa lecture malgré les défauts saisissants de ce roman.



Que de lacunes en effet : D’abord, pour les amateurs d’histoire, si le rendu des relations entre les membres de l’élite SS proche du führer dans les tous derniers mois avant la chute finale du régime donne un éclairage intéressant, il devient vite apparent que l'auteur de ce livre a du, au moins en partie, son immense succès du temps de l’URSS, (et le fait d’avoir été si bien vu en haut lieu!) à sa capacité à faire de ses ouvrages des hymnes à la gloire du régime ; quitte à prendre quelques libertés avec la réalité. Par exemple, Stierlitz est montré, en passant, se mêlant, sur ordre de Staline, de sauver la ville historique de Cracovie de la destruction ordonnée par Hitler, comme si Staline prêtait la moindre attention à ce genre de risque pour la mémoire de l’histoire Polonaise, alors que sa volonté était au contraire de détruire toutes les bases de cette civilisation et les élites qui la portait, comme le montrent les massacres de Katyn, ou l’attitude de l’Armée Rouge devant Varsovie à l’automne 1944. Le roman fourmille de détails de ce genre.

Par ailleurs, le lecteur est vite dépassé par la complexité de la relation des rapports entre les hauts dignitaires nazis, que l'auteur ne semble pas vouloir mettre vraiment à sa portée, en se contentant d'accumuler les détails. Il ne s'efforce du reste pas vraiment de fouiller la psychologie des personnages (y compris celle de Stierlitz lui-même), à l’exception trop rapide d’un soldat allemand, traumatisé par ce qu’on lui avait fait commettre d’atrocités sur le front de l’Est, et qui devient à un moment, par une réaction d'être humain blessé dans son être par ce qu'il voit, le "deus ex machina" de la situation sans issue dans laquelle se trouve le héros.

À cette exception très fugitive près, on ne peut que constater que l’auteur a, probablement pour des raisons idéologiques, perdu une merveilleuse occasion de représenter les Allemands dans la diversité de leurs réactions à une situation devenue catastrophique pour leur vie, ou plutôt leur survie quotidienne. Cette période où les armées allemandes continuent à se battre furieusement et à perdre des vies sans plus aucun espoir, et où la population ne donne, malgré sa situation invivable, à ne pas vraiment se révolter contre le régime qui la voue à l'enfer, constitue un mystère dont un écrivain digne de ce nom adorerait s'emparer vraiment.



Et ne parlons pas du lot d’invraisemblances : les services soviétiques auraient ils couru le risque de laisser une infiltrée en possession de renseignements extrêmement sensibles accoucher en Allemagne, alors que la révélation de son identité russe par les cris lors des douleurs de l’accouchement était de nature à mettre en péril une opération essentielle pour la position soviétique à l’égard des alliés dans la guerre ?



Cela dit, comme indiqué au début, le lecteur se laisse malgré tout porté par son envie de connaître le sort du héros.
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La taupe rouge

comme poste d observation chez l ennemi, on ne peut trouver mieux. Maw von Stierlitz , officier superieur nazi, est en fait un espion de haut vol qui travaille en pleine seconde guerre mondiale pour le compte de l Urss. Le livre de julian semenov est aussi populaire en russie qu elle est ignoree en france, dommage car on dévouvre un espion qui evolue en permanence sur la ligne de crete pour donner des gages d assurance en envoyant à moscou des renseignements qui peuvent influer sur le cours de la guerre. On dit que julian Semenov qu il avait ete l égal de john le Carré en matiere de roman d espionnage de l autre coté du rideau de fer. Les editions du canoe ont prévu de remettre dnas la lumiere , en publiant le reste de son oeuvre, les pérégrinations de l homme de l ombre
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La taupe rouge

Dès qu’un roman parle d’espionnage les commentateurs font référence à Le Carré, une fois encore la comparaison ne vaut pas. L’univers de Le Carré est fait de petits hommes gris qui accomplissent des tâches simples et ingrates même si elles sont héroïques pour certaines. C’est le système qui est le héros, l’organisation prime sur l’individu.

Dans le cas de La taupe rouge on est plus proche de James Bond avec un héros qui joue au plus fin avec les Nazis, toutefois les exploits sportifs et sexuels ne sont pas au rendez vous, l’espion russe fait surtout travailler sa tête pour dévoiler les derniers secrets du reich tout en passant au travers des mailles du filet.



Dans l’Allemagne de 1945 en plein effondrement les rats cherchent à quitter le navire, les chefs nazis pensent à négocier avec les anglo-américains les uns pour sauver leur peau, les autres pour créer la discorde entre les alliés et donner une dernière chance au régime. Issaiev alias Von Stierlitz va devoir faire capoter les négociations tout en montrant que ce sont les allemands qui sollicitent les alliés.



Le livre est très détaillé sur l’organisation des services secrets et de police allemands, et sur les rivalités entre les services et leurs chefs. Mêlant personnages réels et fictifs la crédibilité est renforcée même si l’on a un peu de mal à croire aux tours de passe-passe de Stierlitz pour berner sa hiérarchie. L’intrigue est complexe avec des coups à plusieurs bandes pour lesquels il faut rester concentré, ce qui reste c’est que le suspense est très efficace et tient le lecteur en haleine jusqu’au bout.

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La taupe rouge

Julian Semienov partage avec Le Carré les intrigues complexes, réalistes et d'un grand réalisme historique. Toutes les qualités soulignées par mes petits camarades de Babelio sont bien présentes, mais après un peu d'hésitation je suis resté malgré tout à 3 étoiles. Car au contraire de Le Carré, Semenov nous livre un héros pur, bon, un combattant du Bien que n'effleure pas le doute et qui jamais n'utilise d'arme indigne. Que les compromissions des alliés avec les nazis répugnent (on le comprend), mais qui n'a aucun souvenir du pacte germano-soviétique et semble voir en Staline un idéaliste plein d'humanité. J'ai lu ce livre avec plaisir et j'avais hâte d'en connaître la fin, mais je ne suis pas sûr d'embrayer sur les autres.

Enfin une dernière remarque pour m'étonner du choix de l'auteur de la préface, Zakhar Prilepine, que je ne connais pas mais dont la page Wikipédia est édifiante.
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La taupe rouge

JULIAN SEMANOV – LA TAUPE ROUGE 17 INSTANTS DE PRINTEMPS– Traduit du russe par Monique Slodzian

Préface de Zakhar Prilepine- EDITIONS DU CANOE - PARIS - 480 PAGES - MAI 2019 - ISBN : 978-2490251074– 23 €

 

AUTEUR

Julian Semanov est né à Moscou en 1931 et décédé en 1993. Très connu et apprécié en Russie. Il a écrit de nombreux romans dont la série à laquelle appartient la taupe Rouge qui relate les aventures de Maxime Issaiev, alias Max von Stierlitz , agent soviétique infiltré en Allemagne nazie. Ce roman est le premier traduit en français. Comparé à John le Carré les romans de Julian Semanov sont très documentés.

 

RESUME

La taupe rouge se passe à la fin de la guerre avant la chute d’Hitler. Certains de ses fidèles sentant la fin arriver, notamment Himmler, craignent les conséquences de cette chute. Entre autres l’approche des bolcheviques. Ils mettent en place une approche des forces de l’ouest dans l’espoir de sauver leur peau mais aussi d’avoir une place dans la succession d’Hitler tout en contrant l’armée russe. L’espion russe Max Von Stierlitz intrigue en faveur de ses chefs russes tout en se faisant passer pour un parfait nazi mais aussi pour l’absence des lieutenants du Führer autour de la table de négociation.

 

CRITIQUE

Entre les différents protagonistes on navigue dans les méandres du service d’espionnage allemand. Le personnage de Strierlitz est attachant. Il a évolué vraisemblablement au fil des romans écrits précédemment. Ce livre est pointu et renseigné. Il est destiné à un public exigeant. On voit défiler les différents protagonistes de la 2e guerre mondiale : Hitler, Himmler, Goring, Bormann, Goebbels, Müller, mais aussi Churchill ou Staline. On comprend les enjeux de ces derniers mois de guerre.

On constate les trahisons, même entre alliés Nazis et on aborde la seconde guerre mondiale d’une façon originale et peu raconté. L’auteur est connu pour ne pas utiliser la langue de bois en Russie. La taupe rouge est une vraie découverte.

 

AVIS

Même si j’ai été déroutée au début avec tous les personnages, notamment Nazis, j’ai beaucoup aimé ce livre. Erudit et intéressant tout en gardant une part romanesque importante. J’attends avec impatience les autres traductions des aventures de Maxime Issaev

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La taupe rouge

Julian Semenov (souvent surnommé chez nous: le John Le Carré russe) nous permet de jeter un coup d'oeil dans les coulisses SS de la fin de la guerre et de suivre les tractations, que les uns et les autres essayent de passer avec l'ouest pour "sauver leur peau". Un excellent roman, mi roman historique, mi roman d'espionnage qui met en scène Maxime Issaiev, alias Max von Stierlitz, un espion russe très attachant, infiltré dans les hautes sphères de l'appareil du SD allemand.

Un réalisme saisissant, un suspens bien mené, une écriture fluide, un mélange de personnages réels et fictifs, des notes historiques très bien documentées qui donne du corps au récit.

Une très belle découverte que cet écrivain, star en Russie, mais traduit tardivement chez nous…



Livre lu à haute voix dans le cadre d'un enregistrement pour le BSR (Bibliothèque sonore romande).
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La taupe rouge

Formidable découverte. Roman célébrissime en Russie, paru à la fin des années 60, objet d'une série TV en 73, il est enfin traduit et édité en France. Écrit par un écrivain aventurier de haut vol, Julian Semenev, fils de dignitaire soviétique déchu, boxeur, polyglotte (quatre langues européennes, trois langues asiatiques, pachtoune et dari !), harcelant Staline (une gageure !) pour la libération de son père, agent probable du KGB, reporter de guerre, interprète auprès de Khrouchtchev, ami de Simenon, des Rockfeller, des Kennedy, d'Hemingway… et on en passe ! Considéré comme un héros en Russie, décoré par Brejnev, il reste encore un inconnu en France !

Dans ce roman, le deuxième je crois, il mélange habilement l'Histoire et la fiction. Son héros, infiltré depuis des années très près des hauts dirigeants nazis (Himmler, Bormann, Muller), a pour mission de faire capoter, dans l'intérêt de la mère patrie soviétique, les négociations qui se trament au tout début 1945 entre le général Wolff des Waffen-SS, représentant Himmler, et Allen Dulles, dirigeant à l'OSS américaine. Les Américains sont prêts à beaucoup de compromissions avec le régime nazi pour enrayer l'emprise du communisme sur l'Europe de l'Est car chaque semaine de guerre supplémentaire augmente les pertes humaines mais surtout, surtout, fait avancer les troupes soviétiques de plus en plus à l'Ouest ! Quant aux nazis, conciliants et accomodants, ils espèrent sauver leur petite personne, leur avenir et le fruit de leurs pillages !

Sur cette trame authentique, se développe un roman captivant et d'une grande précision, zigzaguant habilement en Allemagne et en Suisse mais aussi dans la chronologie. Tous les ingrédients du roman d'espionnage y sont : filatures, écoutes, doubles jeux, coups tordus entre dignitaire nazis tentant de sauver leur peau, tortures suggérées, quelques assassinats expéditifs ; ingrédients consolidés par des références historiques qui leur donnent une saveur particulière.

En plus de l'action on apprécie les quelques émotions perdues dans le cynisme ambiant mais aussi les cheminements intellectuels des dignitaires pour se sortir de la situation désespérée où ils ont accompagné leur Führer de moins en moins bien-aimé.

On pense évidemment à John le Carré et à Philipp Kerr, plus tardif, voire parfois à un Ian Flemming dépouillé de son cinéma.

Un grand roman d'espionnage dont je brûle de voir ses compagnons.
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La taupe rouge

Il a le sens du rythme et témoigne de lucidité. Sa fresque, qui entremêle personnages fictifs et réels, se déploie selon une géographie éclatée et une chronologie en ­zigzag.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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