AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Monique Slodzian (Traducteur)
EAN : 9782264077288
552 pages
10-18 (21/10/2021)
2.67/5   6 notes
Résumé :
Après le succès de La Taupe rouge, voici le célèbre agent Von Stierlitz vingt-cinq ans auparavant sous son patronyme russe : Maxime Issaïev. Avril 1921. La Russie soviétique n’a pas 4 ans. La famine ravage le pays. Un décret de Lénine charge la Direction centrale des Finances de rassembler tous les objets en or, en platine ou en argent, sous forme de lingots ou de bijoux, de diamants, de pierres précieuses ou de perles fines. L'objectif du pouvoir est d'échanger ces... >Voir plus
Que lire après Des diamants pour le prolétariatVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Perplexe , et pas qu'un peu voilà mon ressenti .D 'entrée avant même le début du bouquin la préface d'Edward Limonov pose question se monsieur était- t il ivre ? drogué ? bon pour l 'asile , simplement exalté ? mystère Donc dans ces quelques pages on apprend que les 3 dirigeants d un groupe littéraire russe " Top Secret "dont l auteur du livre j . Semenov auraient été assassiné au début des années 90, Bon! enfin bon ? je veux dire bizarre comme introduction Une petite recherche sur l inévitable Wikipédia et on apprend que le dit Liminov dcd en 2003 a été candidat à l élection présidentielle en Russie est l un des fondateurs du parti national bolchévique a tenté un coup d'état .Et j'y insiste le roman n est pas commencé, ça démarre fort si ?J' avais lu que Semenov était le John Lecarré Russe et son héros Maxime Issaiev colonel Tchékiste ( alias Otto von Stierliz maître espion LE James Bond Soviétique ).Alléchant !! ben on en est loin donc sur le fond une sordide histoire de trafiquants de bijoux , d'or etc menée par des pontes du service chargé de se procurer des fonds à l étranger pour nourrir les soviétiques au début des années 20. Mais ce qui est supposé être l enquête se résous en une trentaine de pages disséminées dans les 426 du pavé , le reste des digressions sur la culture Russe , les écrivains Russes , les difficultés à vivre en Russie, la philosophie Russe , les états d'âme des Russes Les émotions des personnages qui sont absolument TOUS torturés du ciboulot , se posent éternellement des problèmes insolubles en picolant comme des trous .A raconter leurs drames sociaux et humain au premier venus en pleurant , mais vraiment en pleurant à grosses larmes , la tête sur l'épaule de ces innocents témoins de leurs chagrins divers et variés , pour le 007 de sovpédie il faudra sans doute attendre la traduction d'autres oeuvres de l auteur car là ce n est qu'une pâle ébauche .Bref je propose l 'appel aux mânes de toton Sigmund pour tenter de sauver une partie des personnages ...... mais est ce possible ? Enfin le récit est parsemé de renvoi en bas de pages sur de réels hommes politiques de l'URSS avec cette mention "fusillé en .."et une bonne vingtaine de fois ,comique de répétition de Papa Joseph Djougachvili . Vous qui avez la patience et la gentillesse de me lire vous avez compris vu la longueur inusité de mon grigri que le mot perplexe du début s'explique Est ce de la littérature Russe à laquelle je n 'ai sottement rien compris ? L'âme slave transparaît elle dans ces personnages que je n ai pu comprendre ? Peut- être l un de vous voudra t il bien m'éclairer Bon les amis j 'arrête là à +
Commenter  J’apprécie          190

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Litvinov fouilla les papiers sur son bureau et mit un journal sous les yeux du Français :
— Ça vient de chez vous. Un certain Paul Nadeau, vous le connaissez peut-être ? Parisien lui aussi – nouveau sourire en coin – et journaliste. Lisez donc ce qu’il écrit sur notre opposition, non pas sur celle qui quémande, non, sur l’opposition sérieuse des S.R.8 et des K.D.9 Il les a fréquentés pendant son séjour à la prison de la Boutyrka.
Blenner prit le journal et nota aussitôt les passages soulignés : « Toute notre cellule discutait en grande pompe des questions d’ordre intérieur, entre autres, de la désignation des gardiens. L’engouement enfantin pour la parlotte parlementaire qui s’est emparée de toute la Russie se traduisait dans notre cellule par d’interminables palabres. Sous la houlette du président de séance, aux amendements succédaient les contre-amendements, qui à leur tour suscitaient des propositions immédiatement suivies de contrepropositions. Les participants à ce terrible tournoi carcéral appliquaient des méthodes qu’on n’aurait pas répudiées au Palais de Westminster. Les détenus écoutaient patiemment ces discours verbeux qui n’aboutissaient à rien. Au bout de trois jours, parvint de l’extérieur un panier de victuailles destiné aux S.R. Ceux-ci se calèrent les joues sans la moindre gêne tandis que les autres, le ventre vide, se détournaient. Bouillonnant d’impatience, le chef de cellule se leva et proposa que soit examinée la question de la socialisation des provisions de bouche. Un silence se fit. On n’entendait plus qu’un bruit de mastication accéléré. L’un des camarades S.R. finit par déclarer d’une voix mielleuse : “Collègues, cette idée nous est sympathique puisqu’elle découle des principes mêmes de notre parti. Cependant, réfléchissons un instant ! Sommes-nous prêts à enfreindre le principe de liberté de conscience ? Il y a ici plusieurs prisonniers qui ne partagent pas nos idées, ajouta-t-il en désignant un vieux colonel affamé, un propriétaire terrien au ventre creux et un avocat moscovite que la faim avait rendu fou.
Commenter  J’apprécie          10
Moscou, avril 1921

— C’est qui, celui-là, au coin ? demanda Blenner.
Micha Erochine qui avait passé les derniers jours en compagnie de ce journaliste parisien, maugréa :
— Un peintre dont j’ai oublié le nom. Vendu aux bolcheviks.
— Il a du talent ?
— Pas un sou.
— Et l’autre, à côté ?
— Peintre lui aussi. Il travaille pour Lounartchaski. Un lèche-bottes.
— Il n’y aurait ici que des artistes peintres ?
— Nullement. Vous avez Kliouev. Près de lui, Mariengof, un autre poète. Pareil, de beaux salauds. Ils obéissent sans piper car les Commissaires les nourrissent.
Le Français esquissa un sourire :
— J’en viens à penser que médire est un sport typiquement moscovite. Une vieille habitude ou est-ce apparu après le coup d’État ?
Micha n’eut pas le temps de répondre : Staritski, critique de théâtre, avait surgi devant leur table.
— Je peux ? s’enquit-il.
— Je vous en prie, répondit Blenner, nous n’attendons personne.
Commenter  J’apprécie          10
— Tous les changements ici-bas portent l’empreinte de personnalités, fit observer le Français. Miser sur un schéma extra-terrestre équivaut à une désertion citoyenne.
— Quoi, vous me mettez en demeure de brandir mon révolver ?
— Nullement… J’essaie seulement de clarifier pour moi même le tableau des événements.
— En Russie, il n’y a jamais eu de tableau clair et ce n’est pas demain la veille qu’il y en aura : chez nous, chacun est son Clemenceau. À propos, il n’y a que les espions qui cherchent à clarifier les choses. En seriez-vous un ?
— Tout journaliste l’est à sa façon.
— Qui cherche donc la clarté… soupira Staritski, avant de déclamer : « Rien n’est plus digne que mourir pour la patrie et aucun citoyen digne de ce nom ne peut craindre pareille mort ». Signé Alexandre Oulianov, frère de Lénine. Voilà ce qui attend à bref délai la malheureuse Russie martyre et insurgée : une guerre fratricide.
Commenter  J’apprécie          10
— Vous m’interrogez sur une opposition supposée des milieux intellectuels ? lui avait demandé Litvinov. Il y a bien une opposition, le contraire serait étrange. Tchekhov disait que celui qui parle plus qu’il n’écrit n’a plus rien à écrire de bon. Nous avons avec nous les écrivains Gorki, Blok, Serafimovitch, Brioussov, ainsi que de jeunes pousses magnifiques comme Maïakovski, Pasternak, Asseïev, des savants comme Timiriazev, Chokalski, Obroutchev, Graftio ou Goubkine ; des artistes tels que Konenkov, Kontchalovski, Petrov-Vodkine, Nesterov, Kandinsky ou Koustodiev… Leur vie ne va pas sans difficultés : comme partout nos institutions comptent des imbéciles, de minables envieux chargés du développement culturel. Mais nulle part ailleurs la vie artistique n’attire un public aussi énorme et aussi passionné que celui qui a surgi en Russie après la révolution.
Commenter  J’apprécie          10
— Qui cherche donc la clarté… soupira Staritski, avant de déclamer : « Rien n’est plus digne que mourir pour la patrie et aucun citoyen digne de ce nom ne peut craindre pareille mort ». Signé Alexandre Oulianov, frère de Lénine. Voilà ce qui attend à bref délai la malheureuse Russie martyre et insurgée : une guerre fratricide.
— Vous avez choisi de citer Oulianov… C’est qu’à titre personnel l’esprit de sacrifice des condamnés à mort ne vous est pas très sympathique, n’est-ce pas ?
— Qui vous donne le droit de me parler sur ce ton ?
— Comment ? réagit le Français, interloqué. Je pose une question. Je ne vois pas en quoi une question pourrait être offensante puisque vous avez la possibilité d’y répondre.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Julian Semenov (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Julian Semenov
17 moments du printemps, série russe (sous-titres français) 1/12
autres livres classés : roman d'espionnageVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (27) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2869 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}