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Citations de Karine Lebert (269)


"Une victoire ! Mais qui nous a laissé un goût amer quand nous avons dû faire face à la méfiance des hommes de Leclerc, à leurs critiques ouvertes, à leurs remarques pas toujours bien subtiles. Les soldats voyaient d'un mauvais oeil cette invasion féminine."
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L’absence de peur qui la caractérise face aux dangers n’a d’égal que sa volonté obstinée de les ignorer.
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Elle a fait comme ces femmes qui ont redonné les rênes du pouvoir aux hommes en 1918, à la fois amères et soumises.
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À sa peur d’être démasquée se substituait une émotion nouvelle, plus ambiguë, une sorte de satisfaction à camper une femme sûre de son charme, bien dans son corps, à l’abri du besoin et mère d’un adorable bambin. La vie idyllique de sa sœur fusionnait avec la sienne. Parfois, elle se demandait si retourner au Mexique, où elle avait passé ces vingt dernières années, était une si bonne idée. Personne ne l’attendait là-bas et elle possédait en France de quoi voir l’avenir en rose. Pourquoi ne pas endosser la personnalité de sa jumelle jusqu’à sa propre mort ? Être la mère de Noé, la grand-mère de ses enfants plus tard, faire fructifier sa fortune, vivre dans la maison de son enfance, oublier la malchance qui s’attachait à Isaure Martineau pour se réconcilier avec le bonheur ?
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Les souvenirs se perdent, ils sont trop souvent déformés par les générations qui se succèdent.
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Elle était typique du Sud, où les différences de classes comptaient beaucoup. Les Blancs d’un côté, les Noirs de l’autre. Certains Noirs avaient réussi à gravir les échelons jusqu’à se hisser au rang des Blancs. Et puis, il y avait les petits Blancs, qui s’épuisaient à la tâche sans parvenir à beaucoup de résultats, mais qu’on ne pouvait quand même pas assimiler aux Noirs. Gemma n’était pas confrontée à cette ségrégation dans le Nord.
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La séparation attise la passion, si j’en crois Ethan, qui se montre très entreprenant. Si je suis un peu déroutée par moments, je me laisse vite gagner par la sensualité qui nous lie. Je suis une vraie femme, désormais.Le bémol, c’est que nous n’avons plus beaucoup de temps pour visiter New York, et notre train part le lendemain en début d’après-midi.
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Les femmes sont impeccablement coiffées, habillées. Les plus élégantes portent des chaussures vernies et leurs manteaux sont parfois affublés d’un col en fourrure – du vison, précise Ethan. Des nuées de pigeons picorent les trottoirs. Un garçon en nourrit deux posés sur son bras. Il y a beaucoup de Noirs, presque autant que de Blancs, c’est stupéfiant.
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Je lui tombe dans les bras, il m’enlace et me serre comme si le vent allait m’arracher à lui. Nous nous embrassons avec passion, oubliant ceux qui nous entourent. En réalité, ils doivent faire la même chose que nous. Quand nous nous séparons, Constance n’est plus là. J’en déduis qu’elle a retrouvé sa moitié. Ethan s’extasie sur ma nouvelle coiffure mais je ne sais pas s’il est sincère.
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Chacune d’entre nous va bientôt retrouver sa moitié, à l’exception de Danielle, qui rejoindra seule son Billy au Texas et pousse un cri de joie. J’éprouve une pointe de regret à l’idée de manquer cette visite, mais en fait je m’intéresse surtout à la grande dame, la statue de la Liberté comme on l’appelle, à l’entrée du port. Elle me fascine.
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Ce sont toujours les riches qui se plaignent le plus.
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C'est exact que des Noirs ont commis des viols. Ils ont été punis pour cela. Mais des Blancs ont fait la même chose et ont été condamnés à des peines mineures.
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Le fait de n’être pas seule à avoir choisi cette option était un facteur à la fois rassurant et périlleux. Tant qu’elle ne serait pas loin de sa région natale, elle s’inquiéterait de croiser une connaissance qui pouvait s’étonner de la voir fuir sans son frère, en compagnie d’une fillette inconnue. Pourtant, à mesure qu’elle s’éloignait de son foyer, Clémence comprenait que ses angoisses étaient vaines ; ses compagnons d’infortune se moquaient pas mal de son identité, de ses projets, de son existence même. Chacun se concentrait sur sa propre survie sans se préoccuper du malheureux qui mendiait du pain et de l’eau sur le bas-côté de la route. Dans tous les esprits, un seul but : franchir la Seine puis la Loire si possible, se diriger vers l’ouest ou le sud, échapper à la progression allemande et aux stukas dont on percevait les sifflements avant même qu’ils ne lâchent les bombes sur leurs cibles.
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S’aspergeant du parfum capiteux de sa sœur comme pour consolider les fondations de sa supercherie, forçant les intonations graves de sa voix, Isaure se rendit à la banque avec Noé dans sa poussette. Munie du passeport de Lucille, de sa carte bleue, dont elle ignorait le code, et de son chéquier (elle s’était entraînée à imiter sa signature), la jeune femme se disait que son plan comportait peu de risques.
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Elle avait endossé la personnalité de sa jumelle, emménagé dans sa maison et projeté d'élever son fils. Pour se calmer, elle décida qu'elle serait Lucille le temps de vider ses comptes et de vendre ses possessions; une fois dotée d'une fortune lui permettant de changer de vie, elle redeviendrait Isaure en quittant le territoire pour toujours, laissant Noé derriere elle, et aux gendarmes chargés d"enquêter sur sa disparition un improbable mystère à résoudre.
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Les gens assistent à tant d'enterrements, depuis des jours et des jours, on dirait que leurs yeux ne sont jamais secs, ou bien qu'ils n'ont plus de larmes.

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Entre le fatalisme de Corinne, la peine silencieuse de Nina, la colère rentrée de Bernard, la dureté de Clotilde, leur impuissance à tous, quelque chose de sombre s'était abattu sur la ferme comme le voile noir d'une femme en deuil.
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Sa petite soeur vouait une véritable passion à la lecture par exemple et Corinne s'était laissé convaincre de lui procurer quelques livres qu'elle lisait et relisait avec une ardeur que Babette lui enviait, elle qui ne parvenait pas à se concentrer sur plus de trois pages. Ses pensées vagabondaient, elle n'y pouvait rien. Mais Nina pouvait rester des heures absorbée par sa lecture
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Clotilde considera sa mère avec affection, même s'il existait entre elles une réserve qui interdisait toute effusion.
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Comme toujours, une partie de lui était restée dans ses prés et ses matures, avec ses récoltes, ses pommes et ses vaches. Si la conversation n'avait pas pour sujet la ferme, elle l'ennuyait vite.
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