AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Karine Lebert (269)


Auprès des équidés, ses amis de toujours, Emma ne se voit pas autrement que dans un avenir entourée de chevaux. Sa meilleure amie n'est pas du même monde, Armelle vient d'une famille de pécheurs extrêmement pauvres (de pêcheurs, a envie de dire sa mère) dont le père part loin pour la morue. Armelle semble d'une apparence fragile, heureusement elle présente un physique agréable. Angélique, quant à elle, est la fille du maire et, là encore, le monde est bien différent. Elle peut envisager tous les possibles. Enfant capricieuse et gâtée, elle mène une vie impossible à son entourage. Emma et Armelle savent qu'elles devront se plier aux choix et décisions de leurs parents : trouver un mari. En ces temps-là, c'est de cela dont il s'agit pour les jeunes filles. Pour Angélique, tout est sujet à détester les deux complices.
Toute la peine des petites gens s'acharne à diffuser ses malheurs inutiles et douloureux. Et ce terrible drame de l'accident mystérieux de Denis le bourrelier précipite le retour du fils de son tour de France. L'œuvre désormais est à préparer un nouvel avenir.
"Angélique possédait une manière de s'exprimer qui avait le don de désorienter Emma, laquelle était habituée à un vocabulaire et à un phrasé moins châtiés. Habituellement, elle savait le moyen de lui tenir tête en utilisant ses propres mots mais la politesse exigeait qu'elle ne le fît pas au haras."
Merci de nous faire découvrir le monde des chevaux, et particulièrement les percherons à la toute fin du XIXème siècle.
On y (ré-)apprend des choses étonnantes de la fin du XIXème, comme l'alcool servi à de tout jeunes enfants, voire extrêmement jeunes, qui persistaient au milieu du XXème siècle.
C'est un plaisir de retrouver une auteure dont on aime les récits même si celui-ci est bien triste. Entre autres il nous relate sans concession le sacrifice des jeunes filles.
Je vous le recommande.
L'auteure a le sens de la narration pour nous garder le suspense d'une histoire tellement touchante.
Commenter  J’apprécie          10
Notre colonne de quatre mille véhicules s'étire sur une cinquantaine de kilomètres. La libération de la France a commencé, elle se poursuit, elle n'est pas achevée, loin de là. Cette file de chars, de blindés, d'ambulances, doit soulager ces gens : on œuvre pour les sauver.
Commenter  J’apprécie          10
En tant que femmes, je dirais, hélas, qu'il faut nous montrer encore plus compétentes car rien ne nous sera pardonné. Pour certains, nous n'avons pas notre place dans l'armée et il faut leur prouver qu'ils se trompent en accomplissant notre travail à la perfection, sans une plainte.
Commenter  J’apprécie          10
L'entrée dans Paris est un moment qui, j'en suis sûre, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Mon instant de gloire, que je partage avec toutes les Rochambelles, toute la division Leclerc.
Commenter  J’apprécie          10
C’est souvent le problème avec les enquêtes familiales, elles débouchent sur des secrets qu’il aurait peut-être mieux valu abandonner à l’oubli pour le bien de tous.
Commenter  J’apprécie          10
Les femmes sont parfois leurs pires ennemies.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne crois pas que des faits vieux de plusieurs siècles puissent resurgir dans le présent. I ne faut pas exagérer. En revanche, sur trois ou quatre générations, c'est crédible. On appelle cela un non-dit puis un secret de famille.
Commenter  J’apprécie          10
Le lendemain, le général de Gaulle confirme la libération de la capitale en y faisant une entrée solemnelle avec le général Leclerc et son cortège officiel, sous les ovations des Parisiens.
Commenter  J’apprécie          10
La suite est plus décevante : pas la moindre trace du général de Gaulle. En revanche, nous assistons à l'arrivée du général allemand Dietrich von Choltitz, fait prisonnier, sous bonne garde de nos soldats.
Commenter  J’apprécie          10
L'entrée dans Paris est un moment qui, j'en suis sûre, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Mon instant de gloire, que je partage avec toutes les Rochambelles, toute la division Leclerc.
Commenter  J’apprécie          10
- Bof...Pourquoi pas Marrakech, Agadir ou même la Tunisie, Tozeur, Djerba ? Rabat, ce n'est pas trop touristique, non ?
Commenter  J’apprécie          10
- Le crochet permet l'installation d'une poulie pour hisser les meubles que vous aurez du mal à monter par l'escalier intérieur, trop étroit.
Mes éventuels acheteurs ont conscience de ce problème, mais l'endroit semble leur plaire.
Commenter  J’apprécie          10
Le bien à vendre est une antique maison de pêcheurs située dans ce qu'on appelle la cité Duquesne. Ces habitations hautes et étroites ont moins la côte de nos jours, où le loft est en vogue pourtant elles ont beaucoup de charme.
Commenter  J’apprécie          10
Derrière Mohammed VI, j'aperçois le drapeau du Maroc au-dessus des mots arabes. Et en français : Royaume du Maroc.
Commenter  J’apprécie          10
Nous avançons sur une route sécurisée, du-loins nous l'espérons, en direction des premiers villages : Sainte-Mère-Eglise, Saint-Sauveur-le-Vicomte, La Haye-du-Puits.
Commenter  J’apprécie          10
Mussolini et Hitler se sont rencontrés à plusieurs reprises. Je les déteste tous les deux, mais j’ai un trousseau à préparer. Je ne veux pas regarder la réalité en face. Elle est si menaçante que, si j’étais lucide, je quitterais la France sur-le-champ avec Joachim pour un pays lointain où le mot nazisme n’existe pas, un pays du Commonwealth qui ne risque pas de s’embraser – l’Inde ou, pourquoi pas, l’Australie… À la place, je préfère me bercer de confortables illusions alors que le visage de Joachim s’assombrit de plus en plus, qu’il devient nerveux, triste et découragé, tandis que les fiançailles approchent et que la situation internationale s’envenime. Mais quand il essaie de m’en parler, je l’interromps d’un ton si angoissé qu’il juge préférable de se taire. Quelque chose d’étrange se produit alors. Après le scandale puis l’accalmie, les Schultz subissent un regain de violence. Comme un signe avant-coureur, j’entends deux femmes bavarder dans la file d’attente du maraîcher. Elles ne m’ont pas repérée. Elles estiment que madame Martin a tort de continuer à héberger ces Allemands. Si son geste a été dicté par la charité et pouvait être admis au début…
Commenter  J’apprécie          10
Dans mon milieu, les hommes continuent d’apprécier les femmes bien en chair. Mais quand je vois Félicie courir avec sa forte poitrine, je suis contente d’être si plate. Mon visage est petit et triangulaire, « comme celui d’un chat », dit souvent mon frère. Il se moque de moi, or moi j’aime les chats. Un jour, un garçon a comparé mes yeux à des « yeux de chat ». Ils sont d’un vert intense un peu étrange. Je n’en ai jamais vu de pareils. Enfin, mes cheveux sont d’un blond tirant sur le roux – plus blonds que roux, ce qui m’a épargné les railleries à l’école. Depuis Poil de carotte , les roux sont maltraités dans les cours de récréation.
Commenter  J’apprécie          10
Épargne toi du moins les tourments de la haine ; à défaut du pardon, laisse venir l’oubli. (Alfred de Musset)
Commenter  J’apprécie          10
Pardonner serait atténuer la gravité de sa faute et réduire à un caprice la dépression qui m’est tombé dessus il y a cinq ans.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne suis pas la seule à avoir les larmes aux yeux. Penser que nous sommes un bataillon de quelques femmes dans une division de dix huit mille hommes me fait frissonner de fierté. Nous avons connu des épreuves, des désertions. Néanmoins nous avons réussi à débarquer en Normandie puis à libérer Paris !
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Karine Lebert (873)Voir plus

Quiz Voir plus

Complétez ces titres de John Irving

"Liberté pour ...

faire les courses'
les nounours'
les ours'
Florence Cassez'

12 questions
413 lecteurs ont répondu
Thème : John IrvingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}