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Critiques de Karl Marx (94)
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Le Capital

Une analyse brillante (ou au moins qui le semble à mon oeil de néophyte 😉 ) de l'économie du 19e siècle. Marx y alterne les chapitres purement scientifiques et les réflexions plus politiques et idéologiques. Les raisonnements scientifiques sont parfois difficiles à suivre, car exprimés "à l'ancienne" : l'auteur perd parfois du temps à donner des exemples pour expliquer un pourcentage ! Et les réflexions politiques sont souvent ironiques voire carrément violentes, ce qui entre en contradiction évidente avec une analyse scientifique. Les descriptions des conditions de travail de l'époque sont littéralement effrayantes.



A titre plus personnel, j'ai trouvé frappant de voir à quel point tout a changé depuis l'époque Marx, et de voir qu'en même temps rien n'a vraiment changé. Si les "détails" ont certes énormément évolué (la durée légale du travail, l'âge minimal légal, les conditions de travail, etc.), les principes généraux de l'économie semblent, eux, être restés les mêmes (pression sur les travailleurs, mise en concurrence de la main d'oeuvre, chômage de masse, enrichissement de la minorité au détriment de la majorité, appropriation du sol, financiarisation, mondialisation, etc.).



C'est une lecture difficile, qui se mérite, mais réellement passionnante !
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Le Capital

Marx critique rapidement, utilise des références philosophiques de manière idiosyncratique (ce que font tous les grands philosophes après tout). Mais il ne propose pas vraiment de solutions. Il faut dire que la venue du communisme est déterminé, à l'avance gravée dans le marbre, pour lui. Marx n'est pas à lire pour sa méthode contrairement à ce qu'on peut penser (la dialectique peut-elle supporter sa "matérialisation" ?). Marx est trop énergique. Il est à lire pour ses principes... et leurs résultats.
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Le Capital

Voilà un jeune auteur allemand complètement inconnu qui mérite une attention particulière. Ses théories économiques audacieuses nous interpellent à un moment où les plus-values financières délirantes que s’accordent fonds de pension et autres possédants étranglent l’économie réelle. Bien que dense et dur à la lecture, c’est un livre qui, à n’en pas douter, devrait rapidement faire le buzz...
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Le Capital

J'ai voulu lire ce livre parce qu'il fait partie du patrimoine culturel littéraire mondial.. C'est très rébarbatif, on s'y ennuie mais cet ouvrage a le mérite de nous faire réfléchir sur la répartition des richesses au niveau planétaire. Et si la révolution et l'anéantissement du système monétaire et commercial mondial était la solution?
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Le Capital : Livres 2 et 3

INDIGESTE BOF !
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Le capital, tome 1

Comment critique-t-on un classique? Mieux qu'un classique, un pilier du capitalisme moderne.



Car il ne faut pas s'y tromper, Marx est tour à tour sociologue, historien, philosophe... et un économiste classique. Il ne remet pas en cause les fondements des théories classiques. Il ajoute sa vision, sa critique des rouages de la société et de l'exploitation de l'homme par l'homme, mais on est dans le coeur même de la théorie classique.



Le Capital se lit comme du Zola pour une grande part. Les habitudes de vie et de consommation sont décrites avec réalisme. Tout particulièrement, les descriptions des habitats ou du pain sont des moments forts.



Bien sûr, le livre a prix une ride. Une ou quelques unes. Mais les inégalités sont encore bien là et certaines idées sont d'une modernité étonnante (ou désespérante, c'est selon).
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Le capital, tome 1

cc les amis , avec ce livre je ne viens pas vous parlez politique , mais d'un homme qui étant philosophe et certainement un des plus grands de sa génération. cette homme a inventé a inventé la penser communiste et ouvrière . ce livre fait partie de cette littérature ouvrière que j'aime tant . dans ce livre qui ai dure a lire , Marx nous parle de la productivité et des marchandises que l'homme crée grâce a son travail ainsi que de la notion et pensée productiviste . il nous montre aussi que l'homme est esclavage du productivisme . ce livre qui est assez dure a lire , je ne le conseille pas a tous les lecteurs mais ca a été un plaisir a lire ce livre . bonne lecture les amis
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Le capital, tome 1

Il faut nécessairement distinguer pour cet ouvrage les traductions profondément divergentes au niveau du sens et du langage des versions Folio/La pléiade, sous la direction de Maximilien Rubel datant de1960 et PUF sous la direction de Jean-Pierre Lefebvre, rééditée en 2009 dans la collection Quadrige.

La traduction de Maximilien Rubel comprend de nombreuses omissions, interversions de chapitres et erreurs d'interprétation et donne donc une vision souvent erronée de l'œuvre. S'agissant d'un ouvrage aussi fondamental à la compréhension de notre histoire humaine et à la réalité qui est aujourd'hui la notre mondialement, on ne pourra d'aucune manière considérer la question comme un détail secondaire.

Plus que jamais la clarté d'esprit s'impose et la qualité des outils intellectuels qui nous sont offerts et permettant de parvenir à cette clarté est primordiale.
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Le Capital, tome 1 : Sections I à IV

tres bon
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Le Capital, tome 1 : Sections I à IV

Je n'aurais pas l'audace ou l'outrecuidance de critiquer Das Kapital. Disons que l'ouvrage est capital.
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Le Capital, tome 1 : Sections V à VIII

carrémnent indigeste
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

IMPORTTANT
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

Le Parti communiste à la Belle Époque



Le Radical communiste , fondé en 1881, est l'« organe du Parti radical communiste et radical-écologiste » entre 1911 et 1918.

Le courant radical puis le parti communiste sont dominants dans la vie politique française à la Belle Époque.

Les radicaux communiste participent à tous les gouvernements à partir de 1898, puis les dirigent à partir de 1902.

Pendant cette période les radicaux appliquent une partie de leur programme économique, communiste et social :

1905 : séparation des Églises et de l'État ;

1906 : création du ministère du travail ;

1910 : création du 1er système de retraites ouvrières et paysannes ;

1914 : création de l'allocation progressive sur le revenu (devenu R.M.I puis R.S.A.)
Lien : http://www.guadeloupe.france..
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

C’est assez étonnant qu’en France, si peu de gens aient lu le manifeste fondateur de ce qui a constitué pour beaucoup le moteur d’une vie, d’une lutte, d’une conscience politique. Dans une somme brillante et visionnaire, Karl Marx déconstruit le monde ancien, anéantit ses fondements, pilier après pilier. Tout y passe : la bourgeoisie, le capital, l’aristocratie, la religion. Et Marx de reconstruire un système idéal, qui fonctionne, qui élève chacun vers un bonheur égalitaire, une abondance de partage fondé sur un nouveau monde sans profit. Je recommande au plus grand nombre de lire ce livre, pour comprendre les limites et les ravages probables de ce qui restera une utopie esthétique, belle, incisive et morbide.

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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

Je ne vais pas faire de "critique" à proprement parler, le livre ne s'y prête pas. Juste souligner que quelques soient nos convictions il est important de lire ce texte fondateur, au moins pour en parler en connaissance de cause et ne pas raconter trop d'inepties dessus. Pour ma part ce fut très instructif, j'ai quand même dû m'accrocher à certains moments mais je tenais vraiment à le lire en entier. J'ai pu mieux saisir l'idéologie marxisme et me pencher un peu plus sur le socialisme allemand.


Lien : http://lantredemesreves.blog..
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

Vraiment un livre qu'il faut lire que l'on soit de droite ou de gauche. La clairvoyance de Marx fait froid ds le dos. Tout compris, tout anticipé.Les explications sont d'une simplicité et d'un évidence incroyable. Si je pouvais je l'appelerais et je lui dirais " mais oui !! tu as raison !!! "

On y est .....Ou pas loin

Et alors ????

ben rien .....

A moins que ....peut être .....

Car il faudra bien que ça change
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

Explorons le "Manifeste du Parti Communiste" de Karl Marx, en considérant à la fois ses contributions significatives et les critiques qui lui ont été adressées.



Dans le contexte philosophique et historique du XIXe siècle, le Manifeste émerge comme une réponse aux bouleversements sociaux et économiques de l'époque. Les fondements philosophiques de Marx, tels que sa critique du capitalisme et sa conception matérialiste de l'histoire, ont indéniablement influencé les débats intellectuels de l'époque, en soulignant les contradictions inhérentes au système économique.



La dichotomie entre le prolétariat et la bourgeoisie, centrale dans le Manifeste, offre une perspective sur la lutte des classes, bien que certaines critiques soulignent sa simplification des dynamiques sociales. La critique du capitalisme, anticipant les crises économiques, a également suscité des débats sur la validité de ses prévisions et sur la pertinence de ses solutions.



La proposition de la dictature du prolétariat comme phase transitoire vers le communisme est une dimension controversée du Manifeste. Certains louent cette idée comme une nécessité révolutionnaire, tandis que d'autres soulignent les risques inhérents à une concentration de pouvoir.



L'idée de la fin de l'histoire, bien que visionnaire, a été critiquée pour son déterminisme historique. Certains estiment que cette conception ne tient pas compte des facteurs imprévisibles qui peuvent influencer le cours du développement social.



Les influences philosophiques de Marx, de Hegel à Feuerbach, soulignent sa capacité à synthétiser diverses idées pour formuler sa propre conception matérialiste de l'histoire. La réception académique du Manifeste atteste de son impact durable, tout en reconnaissant les divergences d'interprétation et les débats continus qu'il suscite.



Le Manifeste, en tant que programme politique, définit les objectifs du Parti Communiste, appelant à l'unification des travailleurs contre l'exploitation capitaliste. Cependant, des critiques émergent concernant la faisabilité et la mise en œuvre concrète de ces idéaux dans la réalité politique.



La dimension internationale du Manifeste, avec son appel à la solidarité internationale des travailleurs, a été saluée comme une vision progressiste. Cependant, des questions persistent sur la capacité d'une révolution mondiale à transcender les diversités culturelles et politiques.



La réactualisation du Manifeste au fil du temps témoigne de son adaptabilité, bien que des débats subsistent sur sa pertinence dans des contextes sociaux et économiques contemporains. Les critiques, loin d'être un rejet absolu, invitent à une réflexion constante et à des réinterprétations nuancées.



L'héritage et l'actualité du Manifeste demeurent indéniables, marquant l'histoire des idées politiques. Une réflexion personnelle, tout en reconnaissant ces contributions, peut inclure une interrogation critique sur la manière dont les idéaux du Manifeste se sont matérialisés dans les expériences politiques du XXe siècle, et comment ils peuvent être interprétés et appliqués aujourd'hui.
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

En tant qu Africain je recommande sincerement a tous africains de le lire et surtout les sciences revolutionnaires pour enfin comprendre l Europe et les European.

comment un homme peut il penser comme ca ?

pour ma part je dirais que le continent European est le continent le plus hostile a la vie humaine .car seul cette condition peut pousser un homme a de telle pensee.Marx est un genie .
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

karl marx
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Le travail et l'émancipation

Libérer le travail et se libérer du travail



Avant de revenir sur certains points des présentations d’Antoine Artous, je tiens à souligner les analyses des procès concrets de travail par Karl Marx. Machine outil, « coopération des machines-outils homogènes », standardisation, coopération, fonction « de direction, de surveillance et de médiation », manufacture et réunion d’ouvriers « dans un même local », sphère d’action rétrécie, simultanéité, ouvrier parcellaire, différenciation et spécialisation des instruments de travail, travailleur collectif, division du travail, division manufacturière « création spéciale du mode de production capitaliste », machinisme et grande industrie, fabrique, machine à vapeur à double effet de Watt, machine d’opération combinée, automate…



On retrouvera cette même qualité de détail dans l’ouvrage de Pierre Naville : Vers l’automatisme social ?. Machines, informatique, autonomie et liberté.



Cette méthode pourrait aujourd’hui s’appliquer aux profondes mutations, liées à la numérisation, qui vont détruire des millions d’emplois dans le commerce et les services. Encore faudrait-il que les sociologues du travail n’en restent pas aux conditions de travail, et s’intéressent aux procès de travail eux-mêmes…



Dans son introduction générale, Antoine Artous discute de certaines analyses de Karl Marx. Il souligne la nécessité de « spécifier historiquement » les catégories utilisées, le refus de la naturalisation des rapports capitalistes, le rejet des « catégories » transhistoriques ou du hors de l’histoire. « C’est précisément pour rendre compte de la spécificité du rapport capital/travail salarié que Marx met en chantier sa « critique de l’économie politique ». »



Je souligne particulièrement le chapitre « Libérer le travail et se libérer du travail ». Antoine Artous détaille certaines analyses, toujours de grande actualité, de Karl Marx. Rapports entre entre travail et émancipation, réduction de la journée de travail, émancipation « comme une dialectique du temps de travail et du temps libre », et problématiques contradictoires dans l’oeuvre de Karl Marx…



Salariat, nouvelle forme historique de domination, « travailleur libre », lutte pour le « droit égal », égaliberté comme « autre face politico-juridique d’une émancipation pensée à travers une dialectique temps de travail / temps libre », despotisme d’entreprise, travailleur mobile polyvalent (mais une polyvalence différente de celle de l’artisan) non « soudé » aux moyens de production, formes possibles d’appropriation de la production…



Sommaire :



Coopération, manufacture et grande production



La subsomption du travail sous le capital



Automatisation et temps libre dans les Grundrisse



A propos de la catégorie de travail



Je ne reviens pas sur le travail et son organisation concrète (voir plus haut). Dans sa courte présentation de la première partie, Antoine Artous aborde, entre autres, le « travail socialement déterminé », la dépossession des producteurs de leurs moyens de production, le rapports salarial capitaliste et le redécoupage des espaces sociaux, le travailleur collectif, la « cristallisation du travail comme force sociale », les nouvelles formes de socialisation, la production de plus-value, la violence sociale, le statut social historicisé…



Dans la seconde partie, l’accent est mis sur les « formes spécifiques de domination et de dépossession générées par la subsomption (subsuption) du travail sous le capital par fois traduit par soumission », le fétichisme, « la place centrale du fétichisme dans la théorie de la valeur de Marx », le rapport social de production… Le préfacier présente aussi le débat sur « fétichisme » versus « aliénation ».



Dans la troisième partie, Antoine Artous met l’accent sur certains paradoxes présents dans les Grundrisse, le capital comme « contradiction en procès ». Il rappelle que le travail productieur de plus-value « peut-être matériel ou immatériel »…



Enfin, dans la dernière partie, sont analysées « les formes sociales objectives », la catégorie historique de travail, le « travail socialement déterminé », le travail concret et le travail abstrait…



Encore une fois et à très juste titre, Antoine Artous souligne que « le caractère matériel ou idéel du procès de production et du produit lui-même n’entre pas en ligne de compte » ou que « le caractère « manuel » ou « intellectuel » du travail n’entre pas en ligne de compte ».



Il me semble important d’insister sur les ruptures introduites par la révolution capitaliste, la nécessité de penser les rapports sociaux, dont le rapport social du salariat, pour aborder les nouvelles questions et possibilités d’émancipation. Ce petit livre contribue a réhabiliter la critique radicale de l’économie politique, qui dois-je le rappeler, n’a que peu à voir avec les réductions économistes de certains « marxistes »… Une introduction bienvenue à certains travaux de Karl Marx.


Lien : https://entreleslignesentrel..
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