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Critiques de Kevin J. Anderson (283)
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La Route de Dune

C'est ici un recueil que nous servent Brian Herbert et Kevin J. Anderson, contenant un roman original de Frank Herbert intitulé La Planète de l'Épice, suivi de quelques lettres de l'auteur, annotées par le fils, exposant l'élaboration et la publication du cycle jusqu'au Messie de Dune. S'ensuivent des chapitres inédits ou alternatifs des trois premiers tomes, puis enfin quatre nouvelles originales de Brian Herbert et Kevin J. Anderson.



Sorte d'embryon de Dune, La Planète de l'Épice nous montre ce à quoi aurait pu ressembler le roman de Frank Herbert s'il avait été privé notamment de sa profondeur religieuse, figurée par le Bene Guesserit. Même si l'intrigue peut souvent être rapprochée de celle du Dune original, cette histoire gagne à être lue de manière totalement indépendante : son orientation très politico-sociale, son héros particulier (l'alter-ego de Leto Atréides) et la maigre importance que prend son fils (au contraire de Paul dans le Dune original) lui donnent son identité propre.

Les chapitres inédits, sans profondément compléter l'histoire, nous laissent plutôt apprécier le style et les propos de Frank Herbert, notamment à travers de courts dialogues entre les différents personnages.

Enfin, les quatre nouvelles finales sont agréables et complètent pour certaines des épisodes du Jihad Butlérien.



A lire donc (éventuellement) après Dune, la Genèse ; car si le féru de premier ordre trouvera indéniablement son bonheur sur La Route de Dune, l'amateur lambda (et d'autant plus le néophyte) saura probablement passer son chemin...
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Dune - Maison Atréides, tome 3

On arrive avec ce troisième tome à la fin de la trilogie décrivant la montée au pouvoir de Léto Atréides dans l'univers de Dune tel que l'avait pensé Frank Herbert et que son fils a ensuite développé.



Cette montée au pouvoir s'accompagne de bien des péripéties, d'une rivalité exacerbée avec la maison Harkonnen et d'un nouvel empereur dont les stratégies et les positionnements sont pour le moins ambigus.



L'intrigue est plutôt bonne et le graphisme un peu anguleux à mon goût n'est cependant pas déplaisant. Il est en tout cas très fidèle à ce que l'on peut trouver dans les comics.
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Dune, tome 2 : Muad'Dib (roman graphique)

Second tome du roman graphique consacré à l'oeuvre d'Herbert. Dans cet opus, Paul et s amère rejoignent les Fremen pendant que le baron Harkonen reprend le contrôle de la planète Dune. Ce roman graphique est fidèle à la trame romanesque tissée par Herbert. Le graphisme est bien travaillé, alternant les teintes sombres et les teintes plus rouges. On retrouve dans cette oeuvre les questionnement écologiques sur la gestion de l'eau, la modification du climat et les préoccupations religieuses de l'auteur qui ont fait de cette oeuvre un must en matière de SF. Mon seul regret c'est une impression malgré tout assez lisse et un découpage qui néglige un peu les transitions dans ce roman graphique, mais peut-être est-ce lié au format du roman graphique en lui même qui ne peut que synthétiser le roman.
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Pour moi ce roman graphique a des allures de souvenir. J'ai lu le cycle de Dune dans ma jeunesse et j'étais resté scotché par cette oeuvre de Frank Herbert qui est resté un grand maître de la science fiction avec son cycle nous parlant autant de développement durable (avant la grande mode) que de religion.

Dans ce roman graphique, la fidélité à l'oeuvre d'origine est à souligner. C'est quand même un vrai challenge de porter en BD une telle oeuvre. Le trait s'est me semble-t-il inspiré du film.

Le style est assez comics. Je lis très peu d'oeuvres graphiques classées de ce type. Le trait est me semble-t-il un peu froid, mais cela s'accorde pas mal à l'atmosphère de Dune.

Excellente adaptation
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Avant Dune, tome 2 : La maison Harkonnen

Ce deuxième volet du cycle « avant Dune » se situe une génération environ avant les événements décrits par le monumental DUNE de Frank Herbert. Associé à Kevin J. Anderson, connu pour ses travaux sur STAR WARS et X FILES, le fiston Brian Herbert prolonge donc l’univers de son père. Ce nouvel épisode reprend les techniques éprouvées du page turner à l’américaine dans une ambiance souvent proche de la Fantasy et avec une élaboration feuilletonnesque remise au goût du jour par les séries télé du XXIème siècle. Bref, la brique est épaisse (près de 800 pages bien serrées) mais d’une lecture aisée en multipliant les personnages, les lieux et les sous-intrigues dans de très nombreux chapitres, souvent assez courts (quelques pages), introduits par des citations favorisant l’immersion dans cet univers foisonnant.

Evidemment, LA MAISON HARKONNEN n’a pas l’ambition du cycle initial de Frank Herbert. Comme le signale les détracteurs nous sommes en pleine sci-fi, terme péjoratif qui englobe une science-fiction (souvent proche de la science-fantasy) commerciale faite de gros vaisseaux, de planètes bizarres, de monstres baveux (ou de vers de sable dans le cas présent) et de combats à coup de pistolaser. Faut-il pourtant systématiquement dénigrer le « genre » et l’opposer à une SF « noble », une SF d’idées et de prospections ? Pas nécessairement. On peut avoir envie de poursuivre l’exploration de ce monde très riche (dire fertile dans le cas de Dune serait étrange) comme on aime se divertir avec un « Star Wars » de l’univers étendu ou un bouquin « Star Trek ». Bien sûr, le roman comporte beaucoup de longueurs, souffre souvent d’un rythme déficient (le gros de « l’action » se situe essentiellement dans les 200 dernières pages), compte des personnages moins intéressants que les autres et aurait certainement mérité d’être élagué d’un quart. Beaucoup de bémols donc…mais également un réel plaisir à retrouver le monde de DUNE, ou même d’AVANT DUNE, qui dispense par intermittence un réel sense of wonder pour le lecteur rêvant de chevaucher un ver géant en compagnie des Fremen sur un monde désertique.

Alors, en dépit de ses faiblesses, on lit LA MAISON HARKONNEN avec le sourire et on se dit qu’on poursuivra probablement, un de ses jours, la saga avec le troisième volet de ces préquelles relativement satisfaisantes si on veut bien ne pas essayer de les comparer aux insurpassables DUNE et MESSIE DE DUNE de papa Herbert.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Shock, tome 2

Ce tome est une anthologie de 18 histoires courtes (entre 3 et 13 pages), initialement paru en 2019, sans prépublication. Chacune des histoires a été réalisée par une équipe artistique différente, et elles sont en couleurs. Ces histoires ont été réalisées par R.L. Stine & Antonio Fuso, Steve Rasnic Tem & Cliff Richards, Jim Starlin & Larry Stroman, Huan Doe, Joe Pruett & Szymon Kudranski, Garth Ennis & Russ Braun, Marguerite Bennett & Zachariah Roane, Frank Tieri & Oleg Okunev, Bob Burden, Jill Thompson, Aaron Douglas & Cliff Richards, Francesco Francavilla, Cullen Bunn & Jamal Igle, Marko Stojanovic & Drazen Kovacevic, Darko Marcan & Milan Jovanovic, Ray Fawkes & Phil Hester, Kevin J. Anderson & Bo Hampton, Ron Marz et Mirko Colac.



Une agent immobilière fait visiter un superbe appartement dans un étage élevé avec vue sur Central Park à New York au producteur de cinéma Dolph Westerman. Il s'étonne du prix pas si élevé que ça. Elle lui répond qu'il y a une clause particulière : il ne fait jamais ouvrir la pièce appelé Demon Room. Il pense qu'elle se moque de lui car il est le producteur d'une série de films portant le même nom. Un couple est à table et l'homme répond au téléphone : quelqu'un lui annonce la mort de son père. Il décide de se rendre dans sa ville natale qu'il a quitté depuis 15 ans et où il n'est jamais retourné. Dans le futur, une journaliste commente sur le succès du dernier film du réalisateur Sebastian Hyglass, en le comparant avec le dernier four du réalisateur Roland von Vouter, alors que ce dernier rend visite au premier pour le féliciter. Un jeune couple aisé arrive dans une station-service perdue dans la cambrousse, où il n'y a même pas de réseau téléphonique. L'homme demande à faire le plein pendant que sa compagne va aux toilettes. De nuit, un homme d'une quarantaine d'années se tient dans immobile devant les jeux pour enfants dans un parc public et une fillette lui adresse la parole. Pendant la seconde guerre mondiale, en 1943, sur un champ de bataille russe, une troupe allemande désespère de reprendre une colline, tenue par un soldat russe maniant sa mitrailleuse avec une efficacité mortelle. Au moyen-âge, une vampire évoque comment elle choisit ses victimes, quel sang a le plus de goût. Au moyen-âge, tout un village est atteint de Pestilence (un virus transformant les gens en zombie) et l'un des paysans infectés pense à la manière dont il serait possible de vivre en bonne intelligence avec les humains. Flaming Carrot est de retour d'une virée avec des extraterrestres qui lui ont donné des pastilles pour voler. Il doit lutter contre des voleurs de voiture.



Une maman retrouve sa fille dans la cuisine en train de prendre un sachet de guimauves : elle doit le ramener à ses frères autour du feu dans la forêt, et elle assure sa mère que ça ne lui fait pas peur. Oncle John s'est installé dans le pavillon de banlieue, avec sa batterie, chez son frère, sa femme et son fils. Ils entendent des parties de batterie la nuit. Une nuit un homme vient se confesser à un prêtre d'avoir renversé une fillette avec sa voiture, et de ne pas s'être arrêté. Un homme en costume discute avec un jeune homme dans son appartement, ce dernier se prétendant vraiment mauvais : il faut trouver un test pour qu'il le prouve. Un chevalier traverse une ville sous le coup de la quarantaine, et demande quand même à passer. Ultimus, un guerrier, le dernier de la race des anciens, avance dans la forêt et se retrouve face à un ours avec un carreau d'arbalète planté dans l'œil droit. Une épidémie se propage : elle est causée par le pollen d'une race de fleurs quand elles arrivent à floraison. Dans la salle à manger de son château, un roi raconte encore une fois à sa femme et son fils, comment il a tué un dragon et ainsi obtenu la tête du royaume. Un américain arrive à Bucarest et se rend dans le meublé qu'il a loué : dans une pièce cachée, il découvre un homme enfermé dans un cage.



Impressionné par la qualité du premier tome, le lecteur revient pour le deuxième. Il sait qu'il s'agit d'une anthologie, des histoires courtes réalisées par des équipes différentes, dans des genres plutôt variés. Pour ce tome 2, il y a aussi bien des histoires se déroulant au temps présent (8), que dans le passé (soit récent, soit moyenâgeux), que dans un futur plus ou moins proche, ou encore dans des mondes fantastiques, avec souvent une touche de surnaturel, mais pas systématiquement. Il sait également que la plupart seront des histoires à chute, mais sans que cela ne soit systématique. Il s'agit d'histoire courte, où les auteurs doivent aller à l'essentiel, en développant une idée, sans s'éparpiller, mais il y a aussi quelques histoires plus conséquentes, soit en termes de pagination (celle de Darko Marcan & Milan Jovanovic), soit en termes de densité narrative (celle de Marko Stojanovic & Drazen Kovacevic). Ces histoires s'inscrivent dans des genres différents : pure horreur, fantastique, science-fiction, polar, thriller, guerre, vampire, surréalisme, conte. Comme dans le premier tome, le responsable éditorial Joe Pruett est allé chercher des auteurs à l'extérieur du monde des comics, comme les écrivains R.L. Stine (l'auteur de la série Chair de poule) et Kevin J. Anderson. Il a également su convaincre des auteurs de comics renommés de participer : Jim Starlin, Szymon Kudranski, Garth Ennis, Bob Burden, Jill Thompson, Francesco Francavilla, Bo Hampton.



Comme dans toute anthologie, certaines histoires parlent plus au lecteur que qu'autres, en fonction de ses goûts. Il peut plus s'attacher aux dessins et à la narration visuelle, ou plus aux histoires. Il commence par remarquer que les artistes œuvrent tous dans un registre descriptif et réaliste, alors qu'il y avait un peu plus de variété dans le tome 1. De ce point de vue, quelques-uns sortent du lot : Juan Doe, avec des formes un peu simplifiées complétées par un étonnant travail sur le mise en couleurs à la fois artificiel, à la fois très nourrissant, Szymon Kudranski avec des planches noir & blanc avec des nuances de gris et quelques cases qui tirent vers l'abstraction, Bob Burden dont les dessins exhalent un parfum de naïveté, Jill Thompson qui donne l'impression d'avoir peint ses planches même si elles sont en noir et blanc avec des nuances de gris, Francesco Francavilla avec son utilisation de couleurs peu nombreuses et très soutenues. Par la force des choses, le lecteur se livre à des comparaisons entre les dessinateurs. Du point de vue de la finesse de la description, il reste bouche bée devant les planches de Drazen Kovacevik et de Milan Jovanovic, d'une finesse exquise, avec une mise en couleurs très ténue pour le premier, et très naturaliste pour le second. En cours de lecture, il apprécie les saveurs apportées par plusieurs autres artistes : une façon de superposer des éléments visuels pour Cliff Richards donnant à voir les souvenirs qui ont perdu de leur précision, la forte présence des corps dessinés par Larry Stroman, l'étonnante ambiance de lumière artificielle de Juan Doe, l'atmosphère inquiétante générée par Szymon Kudranski, la précision de la reconstitution historique de Russ Braun sur le champ de bataille de la seconde guerre mondiale, les recoins inquiétants dans les ombres des dessins de Phil Hester, l'apparence de conte de fées pas trop inquiétant de Bo Hampton.



Dans le lot, certaines histoires sont incroyablement convenues (celle de R.L. Stine ou de Ron Marz), à la fois pour le point de départ, à la fois pour la chute devinable très vite. D'autres sont incroyablement personnelles. Sans Surprise, Garth Ennis écrit un récit de guerre, toujours aussi impliqué, pour les dernières heures d'un soldat pas comme les autres. L'aventure de Flaming Carrot est aussi surréaliste que d'habitude, et Bob Burden a même la gentillesse de rappeler l'origine secrète de ce superhéros qui ne mérite pas ce qualificatif. D'une certaine manière, pour ces deux histoires, le lecteur retrouve ce que ces auteurs font déjà dans leur propre comics. En fonction des inclinations du lecteur plusieurs histoires sortent du lot, pour des raisons différentes. Steve Rasnic Tem met en scène la réaction d'un adulte à la mort de son père qu'il ne voyait plus pour un regard sophistiqué sur la nature de la mémoire et du sentiment d'appartenance. Jim Starlin a concocté un mécanisme d'intrigue d'une grande précision pour tourner en dérision les plans les mieux préparés. Jill Thompson raconte une histoire très courte (3 pages) sans gâcher une seule case, pour terminer sur une belle sensation horrifique, en jouant avec l'empathie du lecteur pour la fillette. Marko Stojanovic commence par raconter une histoire de chevalier arrivant dans une ville frappée par une épidémie sur 2 pages, pour terminer sur une troisième page au temps présent, évoquant également la maladie, mais aussi la relation entre auteur et œuvre, avec une rare élégance. Marko Darcan donne l'impression de raconter en 13 pages une histoire de 48 pages, en conservant une fluidité parfaite (grâce à la narration visuelle très impressionnante), pour un récit sur la cupidité et la malhonnêteté poignant. Le récit de Kevin J. Anderson acquiert une saveur délicieuse grâce aux dessins de Bo Hampton, pour un conte amusant, et une fable sur la relativité du mérite.



Le lecteur referme cette anthologie, en se disant que le premier tome était plus varié avec plus de récits inoubliables. Pour autant, il y a au moins 6 récits de haute volée dans le lot, avec une très belle complémentarité entre scénariste et dessinateur, bilan pouvant aller jusqu'à une dizaine d'histoires mémorables. C'est un résultat pas si évident pour une anthologie, qui est plus est dans le domaine de l'horreur ou du choc, très exploité dans les comics.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 3 : Tempêtes s..

L'histoire n'est pas inintéressante (malgré de nombreux passages risibles), mais on dirait que c'est écrit pour des lecteurs de 12 ans, par un auteur de 15 ans... Étonnant qu'un auteur avec autant de métier écrive avec aussi peu de maturité.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

Un beau travail : l'auteur commence ici une saga de 7 volumes, dont on sent qu'elle sera très très bien réalisée... Les chapitres se succèdent, très courts, autour de plusieurs personnages, permettant de réaliser une grande fresque d'un univers futur, où l'humanité a rencontré une espèce extra-terrestre qui a lui permis de maitriser le voyage spatial. Il en est né une immense fédération, traversée par des intrigues politiques, et menacée par l'irruption de mystérieux ennemis.



Rien que du très classique, mais après une mise en place un peu longue, cela fonctionne sans anicroches. Pour cause : écriture journalistique limpide, personnages parfaitement définis, totalement logiques avec eux mêmes, développement préparés de longue date. Efficace donc, mais beaucoup trop lisse à mon goût. J'aurai apprécié que les personnages sortent parfois un peu de leur rôle, se permettent un peu d’irrationalité, mais non ! Ou tout simplement qu'un rebondissement me surprenne, ce qui est arrivé dans le dernier chapitre, mais c'était l'exception.



Bref, ce roman est à la science-fiction à peu près ce qu'est le fromage le gruyère rappé en sachet à l'emmental : bien conditionné, aseptisé, simple à faire fondre pour n'importe quelle recette... mais sans beaucoup de goût ou de caractère.
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La Saga des Sept Soleils, tome 5 : Ombres e..

La situation s'embrouille. Si d'un coté la résistance aux Hydrogues s'organise, les robots Klikiss dévoilent leurs intentions, les Faeros se dévoilent tandis que les Wentals montrent qu'ils peuvent aussi être dangereux s'ils ne sont pas utilisés avec précaution. Sur terre la crise entre Basil et Peter atteint des sommets et va devoir se résoudre par n'importe quel moyen. Et alors qu'on pense que tout est en place survient...



Pas grand chose à ajouter aux critiques des tomes précédents, structure et style restent identiques, l'histoire progresse tranquillement jusqu'à une conclusion qui relance intelligemment cette trame que l'on pensait assez limpide.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 4 : Soleils ..

Après la longue présentation des 3 tomes précédents, tous les éléments sont en place et les destins commencent à se croiser plus régulièrement. Des progrès sont réalisés dans la guerre face aux Hydrogues et un début d'espoir se dessine. Est-ce que maintenant la principale menace ne viendrait pas des dissensions au sein des différentes races...



Rien à ajouter sur le style par rapport aux tomes précédents, toujours autant de dynamisme, ce n'est pas forcément très bien écrit mais on se laisse facilement entraîner. Et comme l'intrigue se précise et que l'interaction augmente entre les différents protagonistes, on commence à réellement apprécier la richesse de cet univers longuement mis en place.



En conclusion un tome intéressant qui promet une suite palpitante !
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Dune - Chroniques de Caladan, tome 3 : L'Héri..

Je viens de terminé le 3ème tome des Chroniques de Caladan,ce fut moins difficile à lire que les 6 tomes de Dune mais cela m a permis de comprendre le début sur Arrakis et tous les complots qui en découlent.Je vous les recommande vivement si vous êtes à fond sur Dune comme moi❤💘❤
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La saga de la nuit, tome 1 : L'ombre entre ..

J'ai lu L'ombre entre les étoiles, le tome 1 de La saga de la nuit de Kevin J. Anderson paru chez Bragelonne. J'avoue avoir été attirée par la mention "space opéra" mais je n'avais pas fait attention que cette nouvelle saga faisait suite à La saga des sept soleils déjà parue et comportant 7 tomes ! J'ai toutefois été rassurée sur le fait que la Saga de la nuit pouvait se lire indépendamment.



L'espèce humaine s'est déployée parmi les étoiles. Nous découvrons la Confédération, les Prêtres Verts qui communiquent au travers des Arbres-Mondes, les Vagabonds, des humains indépendants, ainsi que les Ildirans, une espèce extraterrestre ancienne. Bien vite, toutes les espèces vont découvrir qu'un mal si ancien qu'il a été oublié les menace...



Ce qui fait la force de ce 1er opus peut aussi constituer sa faiblesse : nous allons suivre un très grand nombre de personnages ! C'est une force car nous changeons de personnages à chaque chapitre ainsi l'envie de découvrir ce qui va ensuite se passer pour chacun d'entre eux va nous inciter à lire et tourner les pages. Mais c'est aussi une faiblesse puisque nous allons passer quasi la moitié de l'ouvrage sur la présentation des personnages avant que l'intrigue de fond ne démarre vraiment.



C'est donc un tome assez introductif mais aussi une belle brique de 730 pages en grand format. Sa lecture demande donc du temps. Il peut effectivement se lire indépendamment de La saga des sept soleils puisque de nombreux rappels sur ce qu'il s'y est passé nous sont faits. Toutefois, cela est bien évidemment spoilant… ce qui ne m'a pas empêché d'avoir envie de la découvrir et d'acquérir les 4 premiers tomes !



Si la plume de l'auteur ne fait pas partie des plus belles que j'ai lues, elle est toutefois efficace et addictive (minus quelques développements qui ne m'ont pas paru servir l'histoire et quelques sujets quant à la traduction). Malgré la multitude de personnages, je suis parvenue à m'attacher à certains.



Je recommande ainsi cette saga à tous les fans de space opera ! Pour les novices du genre, je ne suis en revanche pas sûre qu'il serait opportun de commencer par celle-ci...

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Dune, tome 1 (roman graphique)

Ayant le roman de Frank Herbert Dune, dans ma liste de livre à lire, quand j'ai vu cette adaptation graphique par son fils à la bibliothèque, je n'ai pas hésité.

J'ai trouvé l'histoire intéressante mais comme pour tout oeuvre de SF, il faut poser les lieux, les personnages et c'est toujours un peu complexe, il faut donc être bien concentré. Mais le roman graphique facilite notre immersion.

Le dessin m'a un peu déçu, je l'ai trouvé assez classique. Raul Allen et Partricia Martin, les dessinateurs, ont travaillé pour Marcel, DC et cela se ressent dans les illustrations qui nous rappellent les comics, contrairement à la sublime couverture.

Le format de l'album est trop petit à mon goût pour ce genre d'histoire, ce qui donne des cases très serrées, ne facilitant pas toujours la lecture et ne permettant pas de superbes panoramas.



Malgré ces points négatifs, ce roman graphique m'a permis de découvrir un monument de la science-fiction.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

Un vrai bon Space-opera !



Quand j’ai attaqué la série, cinq tomes étaient déjà publiés donc je savais que je m’engageais pour une histoire dense et de nombreux personnages, peut-être longue a démarrer... Mais ce qui m’a décidée, ce sont les mini-chapitres! L’auteur nous présente son univers au travers de nombreux personnages dont les aventures avancent séparément mais vont se croiser et s’imbriquer.

Quelques pages à suivre l’un des protagonistes et on passe à un autre, à l’autre bout de l’univers, et ainsi de suite. Très facile à lire, du coup, on peut lire à son rythme, poser le livre quand on veut... si on y arrive parce que, évidemment, quand les choses commencent à devenir intéressantes d’un côté, il faut attendre plusieurs chapitres pour revenir au personnages concerné et connaître la suite... sauf qu’entre temps, d’autres intrigues se développent ailleurs.

Voilà comment on démarre en douceur et comment on fini en enchaînant les pages sans les voir passer !

Fort heureusement, j’avais opté pour le format papier plutôt que numérique, c’est plus pratique quand on veut tricher un peu!!



J’ai trouvé les univers de la saga très bien construits, très riches, originaux. On s’immerge facilement dans chaque monde, on prend plaisir à suivre chaque personnage, chaque intrigue...

C’est une série que je recommande vivement aux amateurs du genre.
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Dune, la genèse, tome 1 : La guerre des machi..

Dans ce premier tome, les auteurs remontent loin dans l'Histoire et commencent à poser les bases de l'univers de Dune. De nombreux combats émaillent l'histoire, elles donnent le rythme et le sens de ces Grandes familles.



Je l'ai trouvé un peu long par moments mais j'ai aimé me plonger dans cet univers.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 2 : Une forêt ..

Dans ce deuxième tome qui en comportera sept (comme le titre générique le faisait penser) la guerre contre les E. T. ne fait que s’amplifier.

Cinq ans se sont enfuis sans que les humains gagnent le moindre combat spatial contre les hidrogues, ces êtres vivant au sein des géantes gazeuse, pendant ce temps sur une planète oubliée des archéologues font une découverte cruciale. Accidentellement ils activent une machinerie qui permet de voyager instantanément de planète à planète, technologie qui permettrait de s’affranchir des distances incommensurables séparant les ilots d’humanité saupoudrant la galaxie.

Toujours aussi prenant, ce deuxième tome monte en puissance et malgré la multiplicité de lieux et de personnages, on s’attache à suivre les héros des différentes factions présentes.
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La Route de Dune

Franchement j'ai adoré ce livre. Mais je pense que ce ne peut être le cas que pour les fans (mon cas). A lire pour ceux que ce cycle a marqué. Ce livre contient le premier embryon de Dune (histoire alternative très intéressante) ainsi que des écrits (courriers et nouvelles). C'est fascinant. Ce livre contient des éléments qui ont été repris dans les romans écrits par son fils (le cycle avant Dune, que je recommande aussi). Dune (je parle de l'ensemble de l’œuvre) est le seul roman que je lis et relis. A chaque fois l'angle d’éclairage est différent.

Ce livre m'a donné une nouvelle fois envie de relire le cycle complet : cette fois je partirais des lires du fils pour lire dans l'ordre chronologique.

Je comprends que certains n'apprécient pas ce livre, ou le trouve sans intérêt. Pour moi il offre un éclairage particulier. Les chapitres retirés n'apportent peut être pas grand chose, mais le fan féru (mon cas) adorera et trouvera indéniablement son bonheur. Amateur ou néophyte, passe ton chemin.
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Olium, La Constellation du Diadème

Olium c'est de la Science Fiction et même plus précisément du Space Opera. Mais pour moi, amatrice de fantasy, je dirais que c'est de la "fantasy à boulons" selon une expression de Dup.

Oui de la fantasy à boulons, parce que vu le nombres de personnages et de planète impliquées, on a l'impression d'être dans le trône de fer version Dune. A la place des forteresses tenues par les héros, imaginez des planètes et à la place des chevaux et carrioles, mettez des vaisseaux spatiaux et vous aurez une bonne image d'Olium . Et croyez-moi ce n'est pas pour me déplaire bien au contraire ...


Lien : http://bookenstock.blogspot...
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La Route de Dune

Pas lu, je me suis lassé au bout de quelques pages.

J'ai cru que le volume contenait une nouvelle écrite par Frank Herbert : en fait c'est plutôt un brouillon de nouvelle qui a été remanié par Brian Herbert et KJ Anderson. Bof.

J'ai été tellement déçu que j'ai même pas regardé le reste, qui se compose de passages courts destinés au roman Dune et coupés par Frank Herbert (ça pourrait être intéressant) et de nouvelles écrites par Brian et KJ Anderson (qui ne me disent absolument pas).

Je mets le livre dans ma liste d'échange.
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Avant Dune, tome 2 : La maison Harkonnen

La Maison Harkonnen est la suite de l'excellent livre la Maison des Atréides. Tout comme le premier tome, ce volet contient énormément d'action et prépare lentement à la grande fresque de Dune. Le livre est séparé en plusieurs petites intrigues qui sont toutes inter-reliées l'une à l'autre. On peut donc suivre l'histoire des Atréides, des Harkonnen, des Corrino et de plusieurs autres personnages secondaires comme : Abulurd Harkonnen, Gurney Halleck, Liet Kynes et le fameux Duncan Idaho.



L'histoire principale porte sur la naissance du premier fils de Leto Atréides, la chute de son couple et la grande tragédie de la fin. Pour ce qui est des histoires secondaires, il y a les conflits entre les deux frères Harkonnen, le calvaire de Gurney Halleck, le destin de Liet Kynes et l'entraînement de Idaho. Toutes ces histoires mènent à un roman haut en couleur qui inclut certains clins d'oeil à la série originale. J'ai surtout apprécié la discussion où Duncan Idaho donne son opinion sur les Gholas.



Mon seul point négatif, qui s'appliquerait aussi à la série originale, serait l'extrémisme des personnages. Leto et ses camarades du clan des gentils sont des personnages à moralité impeccable, ce qui est tout l'opposé avec les Harkonnen et ses alliés du camps des méchants. Cependant, Frank Herbert a monté son histoire comme ça, alors je m'y suis habitué.
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