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Critiques de Kij Johnson (176)
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Un pont sur la brume

En aucun cas inintéressant, ce petit livre de science-fiction a le mérite de conter l'exploit architectural d'un jeune homme sensible. Celui-ci doit relier deux continents par la construction d'un pont, au-dessus d'une brume mystérieuse, et dans laquelle vivrait des géants... le contexte ainsi posé, il n'y a plus grand chose à en dire : le livre est court, il ne s'attarde pas sur son monde et ses mystères. C'est dans la relation entre les personnages, que j'ai trouvé un intérêt dans ce récit parfois ennuyant, qui peut nous perdre par des descriptions indigestes pour nous expliquer de quoi est fait un pont. Une belle et courte pause imaginaire, tout de même. Les événements sont matures et j'ai apprécié.
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La quête onirique de Vellitt Boe

Une variante intéressante qui prend, comme souvent ces derniers temps, à contrepied les caractéristiques des univers de Lovecraft pour les détourner.



A part le cadre du monde du rêve, il ne reste pas grand-chose de l'univers justement de l'auteur de Providence.



Kij Johnson se livre à un exercice intéressant même si l'histoire elle-même n'est pas franchement passionnante.

Je pense que c'est une novella à prendre avant tout comme une fable sans forcément en chercher plus à se mettre sous la dent.
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Une Heure-Lumière, Hors-Série 2020 : Retour à n'dau

Une heure lumière est une collection que j’aime beaucoup et j’attends les hors séries avec impatience. Le cru 2020 est un excellent cru. Dans un premier temps, il y a un dossier/interview avec les traducteurs de cette collection, leur relation avec ces formats courts et les textes qu’ils ont traduits et parfois même proposé. C’était très intéressant d’avoir ce panel de réponses. Ensuite, on trouve la nouvelle/novella retour à N’dau qui est vraiment chouette. Sur une Terre mouvante, soit on vit dans la nuit éternelle, soit on brule au soleil soit on choisit le nomadisme pour courrir après l’ombre. On suit une tribu nomade qui élève des chevaux et ne voit jamais de personnes extérieures au groupe. Un jour, des personnes avec le signe des marchants débarquent et tout va basculer. Comment Katia va vivre après cet évènement ? On a tous les sentiments et actions contradictoires de Katia. Ce qu’elle souhaite et ressent entre en opposition avec ce qui permet de protéger sa nièce et ses chevaux. En tant que soignante/vétérinaire, elle doit faire avec ce devoir envers la vie pour trouver sa place. L’écriture est très belle, poétique tout en restant accessible. L’univers est original, intéressant et tient la route. Les personnages sont nuancés, leur psychologie est complexe malgré la taille du récit. J’ai beaucoup aimé cette histoire.
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La quête onirique de Vellitt Boe

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La quête onirique de Vellitt Boe

Quand une de ses meilleures étudiantes s’envole avec le 1er rêveur venu, menaçant l’existence même de l’université des femmes d’Ulthar, Velitt Boe, professeur d’une cinquantaine d’années, remets ses bottes d’aventurière pour s’élancer à sa poursuite.



Dans cette histoire, Kil Jonhson revisite les Contrées du Rêve de ce cher HP Lovecraft et en particulier « La Quête onirique de Kadath l’inconnue » avec beaucoup de modernité et de style. Ayant lu « les Contrées du Rêve » et absolument adorée ce monde, j’ai retrouvé avec un immense plaisir ses paysages, ses créatures et ses clins d’oeil. En plus, le style onirique de l’auteur se prête merveilleusement bien à cette revisite.



Dans « La Quête onirique de Kadath l’inconnue », on suivait les aventures de Randolph Carter, un rêveur (un humain de notre réalité ayant la capacité de voyager dans la réalité des Contrées du Rêve) qui s’était mis en tête d’atteindre la cité des Dieux. Les rêveurs ont énormément de pouvoirs dans les Contrées du Rêve. Randolph Carter s’avait parler aux chats et à d’autres créatures, et il se sortait toujours des situations grâce à son charisme ravageur et sa jeunesse.



Ici, on suit les pas d’une femme plus âgée sans pouvoirs spéciaux dans un monde très misogyne qui n’a que son expérience et sa volonté pour réussir sa quête. Ce qui laisse place à une réflexion bienvenue sur la place de la femme dans l’oeuvre de Lovecraft.



« Elle n’avait jamais vu de rêveuses. Pas la moindre. Un jour, elle avait demandé pourquoi à Randolph Carter.
« Les femmes ne rêvent pas en grand », avait-il répondu, dédaigneux. […]
Les hommes des contrées du rêve disaient sans cesse de telles idioties ; ceux du monde de l’éveil aussi, visiblement. Sa réponse l’avait déçue. Ses rêves à elle étaient immenses […]. »



Vellitt n’est clairement pas un faire valoir et au cours du récit, elle nous dévoilera peu à peu son histoire. Mais malgré tout, tout comme Randolph Carter, elle n’est qu’un prétexte, comme l’intrigue qui n’est pas très complexe. Non, le vrai personnage centrale ici sont les Contrées du Rêve. Et bien que Kij Johnson leurs rende justice à sa manière, on est en-deçà de la puissance évocatrice des récits de Lovecraft. Pour être entrain de lire d’autres textes de l’auteur, je sais qu’elle a une plume magnifique. Mais là, pour moi, si on veut vraiment apprécier toute l’immensité des Contrées du Rêve, il vaut mieux revenir à la source.



Cela dit, c’est peut-être une erreur de comparer ce texte à l’oeuvre de Lovecraft. Seul, il se lit avec plaisir sans être extraordinaire (point A à point B, hop! c’est plié). En connaissant la source, on apprécie mieux les références mais il pâlit en comparaison. C’est difficile parce que j’ai beaucoup aimé les parties pris et les réflexions de l’auteur autour du personnage de Vellitt. Cela m’aura au moins permis de découvrir cette auteur de talent.
Lien : https://wanderingcrossroad.w..
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La quête onirique de Vellitt Boe

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Un pont sur la brume

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Un pont sur la brume

Kij Jonhson, avec sa plume maitrisée, va réussir à insuffler une dose de poésie non négligeable dans ce roman. L’on y trouve en effet plus de contemplation que d’action, et les différents échanges entre les protagonistes sont souvent emplis d’une forme de mélancolie poétique.
Lien : http://www.emaginarock.fr/20..
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La quête onirique de Vellitt Boe

Superbe réinterprétation de l'oeuvre de Lovecraft avec un voyage fascinant dans les Contrées du Rêve. Une réécriture respectueuse en prime et ne parlons même pas du style !
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Un pont sur la brume

Excellent livre, très émouvant qui dégage une atmosphère unique, étrange et belle.
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Un pont sur la brume

Kit Meinem d’Atyar est un architecte couru. Il est employé par l’Empire, et plus précisément par le Département des Routes. Nous n’en saurons pas davantage, car l’auteur ne s’épanche pas sur des considérations géopolitiques. L’essentiel est ailleurs.



Il vient de terminer sa précédente mission et est, comme toujours, missionné pour diriger la construction d’une autre structure (dont les travaux ont déjà débuté). Votre perspicacité est sans faille, il s’agit bien d’un pont. Mais pas n’importe lequel, car celui-ci a deux particularités : la première est qu’il doit enjamber un fleuve sur près de 400 m, une distance qui commence à être honorable. Le principal intérêt réside dans la deuxième contrainte : ce pont doit être battit sur un fleuve de brume. Là aussi, l’auteur ne s’embarrasse pas d’explication sur la nature de cette brume, tout juste savons-nous qu’elle est hautement corrosive et composée de créatures pour le moins dangereuses. Ainsi, pas question ici de créer un pont avec un appui sur le fleuve, c’est exclu. Il s’agira donc d’un pont d’un seul tenant, le tablier posé entre deux piliers posés sur les deux rives. Un mot sur la technologie et l’époque du récit : plutôt médiéval si tenté que cela puisse vouloir dire quelque chose sur un monde imaginaire (il ne s’agit pas de la Terre). Nous dirons que le récit est d’inspiration médiévalisante dans un genre fantasy.



Kit arrive donc à Procheville (l’attribution des noms des bourgades directement concernées dans le récit puisqu’étant les principales impactées par la construction du pont peut paraître simpliste mais, là aussi, l’essentiel est ailleurs) et se met tout de suite au parfum. La différence entre les gens du cru, ruraux, et lui, issue d’Atyar, la capitale peut sembler caricatural au premier abord. Mais Kit a l’habitude et toute son intelligence sera de nouer des contacts amicaux, bienveillants avec la plupart des personnes qu’il va être amené à rencontrer. En effet, il apprit rapidement qu’une grande partie d’une structure était faite de gens. Le récit alterne entre la construction du pont et des flash-back sur son passé où l’on apprend, entre autres, que son père était lui aussi architecte. Rien d’étonnant, car on apprend que dans le récit la plupart des gens exercent le métier de leurs aïeux et portent même dans leur nom cette originalité (exemple : la famille Bac qui transporte les gens et marchandises sur le fleuve de brume via un … bac).



Justement, une des premières personnes qu’il rencontre en arrivant est Rasali Bac, une des rares qui navigue sur le fleuve malgré le danger de la brume (les Très Gros, les Géants…). Dès lors, le récit n’aura de cesse d’alterner entre l’édification du pont (et tout ce que cela peut supposer comme contraintes, retards, accidents), la relation entre Kit et Rasali et les flash-back sur son passé.



La thématique du pont comme lien entre les Hommes est bien traitée mais ce qui l’est encore plus, à mon sens, est l’impact du progrès sur ceux-ci. A mesure que le chantier avance et que le pont se matérialise devant nous, on perçoit les changements à venir pour les populations riveraines. Certains y voient une opportunité salvatrice dans le développement du commerce, parfaitement légitime au demeurant. A contrario, une autre partie de la population comme les passeurs des bacs, pour prendre un exemple tout à fait fortuit, vont clairement devoir s’adapter en conséquence. Ce sentiment est distillé tout au long du récit par l’entrefaite de la relation entre Kit et Rasali. L’architecte est tiraillé entre l’érection du pont, son travail, toute sa vie à vrai dire et sa relation avec Rasali pour qui ce même pont signifie tout l’inverse, la fin de son travail, l’anéantissement de son monde.



Le récit évoque également la solitude d’un homme qui ne s’attache jamais véritablement aux populations qu’il côtoie, auxquelles il apporte le progrès. Et pour cause: une fois un projet achevé, il fais ses valises et part sur une autre mission si bien qu’il ne peut jamais véritablement constater les bienfaits de son travail pour les autres.

En conclusion :



C’est une nouvelle où flotte une atmosphère bienveillante. Intéressante sans être révolutionnaire par les thèmes qu’elle aborde, elle saura vous faire voyager et vous faire passer un très bon moment de lecture. L’essentiel est là.
Lien : https://espaceduntemps.fr
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La quête onirique de Vellitt Boe

Lecture fort plaisante aux nombreux développements parfois aussi lapidaires que pertinents, ce livre ne paie pas de mine, tout comme son personnage principal de prime abord, mais il est bien difficile de ne pas se laisser happer au bout de quelques lignes à peine.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Un pont sur la brume

En lisant la quatrième de couverture, évoquant une brume peuplée de Géants, j’avais imaginé quelque chose d’épique, rempli d’aventures. Difficile d’être plus loin de la réalité.



Certes, les Géants représentent une menace réelle, omniprésente. Mais c’est également une menace discrète, cachée. Des monstres d’arrière-plan, de décor, qui façonnent l’histoire sans en être acteurs.



Ce roman est feutré, calme, doux. Il n’y a pas autre chose que la construction d’un pont, mais un pont, ça peut être bouleversant. Pour les personnages, évidement. Et pour les lecteurs, peut-être.



Alors, oui, ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Mais ça ne m’a pas empêché de passer un moment agréable, à observer des vies construisant une nouvelle réalité tout en étant construite par elle.
Lien : https://vaisseaulivres.wordp..
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Un pont sur la brume

Un récit plein de poésie. Des passages touchant sur le rapport à la mort. On se laisse porter, aussi bien par la description des travaux que par celle d’une traversée du fleuve de brume. Le rythme lent est un plus pour le récit.
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Un pont sur la brume

Un pont sur la brume est sorti en 2016 en France. Il a reçu le prix Hugo et le prix Nebula du meilleur roman court.

De fait il ne fait que 125 pages et c'est pour cela que nous sommes directement plongés dans l'action. Nous suivons Kit Meinem d'Atyar, architecte et chef de travaux, qui a été nommé pour terminer le pont sur la brume.

Cette brume est un peu particulière puisqu'elle abrite de nombreuses créatures fantastiques telles que des géants. La traversée ne peut se faire que par un bac et au péril de sa vie.

Ainsi le pont permettra une traversée en toute sécurité, mais il mettra fin, aussi, à la vie telle que la connaissait Rasali Bac de Loinville...

Un roman prenant, très touchant qui donne envie d'aller traverser le pont pour regarder la brume d'en haut...
Lien : https://youtu.be/rWCGieYtmiQ
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La quête onirique de Vellitt Boe

Lecture fort plaisante aux nombreux développements parfois aussi lapidaires que pertinents, The Dream-Quest of Vellitt Boe ne paie pas de mine, tout comme son personnage principal de prime abord, mais il est bien difficile de ne pas se laisser happer au bout de quelques lignes à peine jusqu’à une conclusion finalement presque plus douce qu’amère…
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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