AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Knut Hamsun (316)


Ta Conscience, dis-tu ? Pas d’enfantillages ; tu es trop pauvre pour entretenir une conscience.
Commenter  J’apprécie          170
L'amour, c'est un vent qui murmure dans les rosiers, avant de tomber. Mais il peut être aussi un sceau inviolable jusqu'à la mort. Dieu a créé plusieurs types d'amour : ceux qui durent et ceux qui s'évanouissent.
Commenter  J’apprécie          170
Le pauvre intelligent était un observateur bien plus fin que le riche intelligent. Le pauvre regarde autour de soi à chaque pas qu’il fait, épie soupçonneusement chaque parole qu’il entend dire aux gens qu’il rencontre ; chaque pas qu’il fait lui-même impose à ses pensées et à ses sentiments un devoir, une tâche. Il a l’oreille fine, il est impressionnable, il est un homme d’expérience , son âme porte des brûlures …
Commenter  J’apprécie          160
Les bonnes actions ne laissent le plus souvent aucune trace ; les mauvaises ont toujours des suites.

Page 77.
Commenter  J’apprécie          150
Les gens des grandes cités ne connaissent rien aux mesures et aux dimensions des petites villes. Ils pensent pouvoir venir se planter sur la place et sourire d'un air supérieur...
Commenter  J’apprécie          140
Pretoria et Colombia, dit Auguste. Ils se rencontrent. Ce sont deux fleuves, grands comme des mers, et ils se précipitent furieusement l'un sur l'autre comme pour se battre. Tu entends le grondement à dix milles à la ronde ; et les embruns rejaillissent si haut que, dans la région, le soleil est toujours caché. Maintenant, Teodor, tu vas me demander comment les gens ont du jour là-bas ? En un sens, tu as raison ! Ils n'ont que de la lumière de la lune ; mais c'est un clair de lune d'une autre sorte que la notre, ça ne peut pas se comparer : il est comme le soleil le plus éblouissant de chez nous.
Commenter  J’apprécie          140
Hier, la mer luisait comme un miroir et aujourd’hui, elle luit comme un miroir.
Commenter  J’apprécie          140
Tu erres ici et consumes ta vie pour une chétive écolière et tes nuits sont pleines de rêves désolés. Et un air étouffant stagne autour de ta tête, un air empesté d'antan. Cependant qu'au ciel frissonne le plus merveilleux des bleus et que les montagnes appellent.
Commenter  J’apprécie          140
"Je vous aime, dit-elle, très émue. Vous comprenez ? C'est vous que j'aime.
Elle redescendit les trois ou quatre marches qui les séparaient et lui passa les bras autour du cou avant de l'embrasser. Elle tremblait, serrée tout contre lui.
-C'est vous que j'aime, répéta-t-elle."
Commenter  J’apprécie          140
"Mais l'amour, qu'est-ce, au juste ? Un vent qui caresse les rosiers ? Non, c'est une flamme qui coule dans nos veines, une musique infernale, qui fait danser jusqu'au coeur des vieillards. C'est la marguerite qui s'ouvre à l'approche de la nuit, et c'est l'anémone qui se referme au moindre souffle et meurt dès qu'on l'effleure. C'est cela, l'amour."
Commenter  J’apprécie          140
Le long, long sentier par les marécages et les forêts, qui l'a frayé ? L'homme, l'être humain. Avant lui, pas de sentier. Après lui, de temps à autre, sur la lande et par les marais, un animal suivit la faible trace et la marqua d'une empreinte plus nette. Des Lapons, flairant la piste du renne, commencèrent ensuite à emprunter le sentier dans leurs courses de fjeld en fjeld. Ainsi naquit le sentier dans l'Almenning, le vaste territoire qui n'appartenait à personne, le pays sans maître.
Commenter  J’apprécie          130
Je me sens absorbé par cette musique, dissous, devenu musique, je ruisselle et je me sens très distinctement ruisseler, planant très haut au-dessus des montagnes, dansant dans des zones lumineuses.
Commenter  J’apprécie          121
Cela me rappelle le souvenir d’un homme que j’ai autrefois connu comme un honnête, très ordinaire et estimable étudiant en philologie dans une université allemande. L’homme dégénéra, au cours de deux années, il devint à la fois ivrogne et romancier.
Commenter  J’apprécie          122
Il faisait grand jour quand j'ouvris les yeux, et j'eus le sentiment qu'il approchait de midi. Je mis mes souliers, rempaquetai ma couverture et repris le chemin de la ville. Pas de soleil aujourd'hui non plus, et je grelottais comme un chien. Mes jambes étaient mortes et mes yeux pleuraient comme s'ils ne pouvaient supporter la lumière.
Il était trois heures. La faim commençait à devenir un peu terrible. J'étais exténué, et j'avais des nausées. Tout en marchant je vomissais de temps à autre à la dérobée. Je descendis au restaurant populaire, lus le menu et haussai ostensiblement les épaules, comme si le petit salé et le lard fumé n'étaient pas du manger pour moi. De là je descendis à la place du Chemin-de-Fer.
Commenter  J’apprécie          120
Que nous avons rendu la terre du Seigneur pauvre, mesquine et peu fière ! Voilà qu’on fait des hommes illustres des professionnels les plus occasionnels qui, par hasard, ont amélioré l’appareil de concentration de l’électricité ou qui, toujours par hasard, ont eu assez de muscles pour faire le tour de Suède à bicyclette. Et on laisse les hommes illustres écrire des livres pour la promotion de l’adoration des hommes illustres ! Ah ! c’est vraiment amusant, ça vaut la peine d’être vécu !
Commenter  J’apprécie          120
Je te le dis, ô sacré Baal du ciel, tu n'existes pas, mais si tu existais je te maudirais de telle sorte que ton ciel frémirait du feu de l'enfer. Je te le dis, je t'ai offert mon service et tu l'as refusé, tu m'as repoussé et je te tourne à jamais le dos parce tu n'as pas su reconnaître l'heure de la Visitation. Je te le dis, je sais que je vais mourir et pourtant je te honnis, ô céleste Apis, la mort entre les dents. Tu as employé la force contre moi et tu ne sais pas que jamais je ne fléchis devant l'adversité. Ne devrais-tu pas le savoir ? As-tu formé mon cœur en dormant ? Je te le dis, toute ma vie, chaque goutte de mon sang dans mes veines se fait une joie de te honnir et de conspuer Ta Grâce. A dater de ce moment, je renonce à toi, à tes pompes et à tes œuvres, je jetterai l'anathème à ma pensée si jamais elle te pense, je m'arracherai les lèvres si jamais elles prononcent ton nom. Si tu existes, je te le dis le dernier mot de la vie et de la mort, je te dis adieu. Puis je me tais, je te tourne le dos et vais mon chemin...
Commenter  J’apprécie          120
Je dois d'ailleurs vous demander, pardon de changer continuellement de sujets de conversation. Ces nombreuses et soudaines sautes d'idées viennent sans doute, pour une part, de ce que je suis lamentablement ivre, mais, pour une part aussi, c'est un de mes défauts en général. La chose est que je ne suis qu'un simple agronome, qu'un élève de l'académie de bouse de vache, je suis un penseur qui n'a pas appris à penser.
Commenter  J’apprécie          110
Mais le plus agréable pour lui était cette existence libre et indolente; il était son maître, il pouvait à son gré voyager ou rester tranquille. C'était une véritable existence de fainéantise, qui convenait à l'esprit de détachement et d'indifférence auquel il était arrivé.
Commenter  J’apprécie          110
"-Je t'aime plus que ma propre vie, mon amour, je t'aime comme au premier jour, comme au premier instant, lorsque tu me fis cadeau de la rose. Tu te rappelles ? Cette rose avait ton parfum, et tu rougissais comme elle. J'en fus enivré au plus profond de mon être. Mais aujourd'hui je t'aime encore davantage, tu es plus belle que dans ta jeunesse et mon coeur te remercie et te bénit pour chaque jour que tu m'as consacré.
[...]
-Oh, mon bien-aimé mari ! bégaya-t-elle en lui embrassant les mains. Tu es plus beau que n'importe quel homme sur la Terre, ta voix enflamme mon coeur et je t'aimerai jusqu'à ma mort."
Commenter  J’apprécie          110
Il ne restait d’ailleurs presque plus de bêtes à Polden-sur-Mer. Pauline gardait encore, accrochées au mur de sa boutique, plusieurs sortes de sonnailles, comme elle en vendait aux habitants de la commune à l’époque où il y avait encore du bétail. Maintenant, le maire, Joakim, était le seul à posséder quelques vaches et là-bas à la Ferme-Neuve, chez Hosea et Ezra, paissait naturellement un grand troupeau ; au village même, rien. Cela paraissait bizarre et triste de voir de l’herbe verte dans les pâturages, sans bêtes pour la brouter. Sur toute l’étendue jusqu’à Polden-Port, où naguère l’on entendait résonner les clochettes, pas le moindre son à présent. Non, les oiseaux n’y chantaient plus, car les oiseaux suivent le bétail mêlant leur chant aux sonnailles ; aussi s’étaient-ils maintenant envolés ailleurs.
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Knut Hamsun (1684)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Horla, Guy de Maupassant

Quel est la figure de style de cette nouvelle fantastique ?

Journal Intime
Substitution
Opposition
Insistance

32 questions
596 lecteurs ont répondu
Thème : Le Horla de Guy de MaupassantCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..