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Critiques de Kristin Hannah (306)
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Le Chant du rossignol

Avril 1995, aux États-Unis. Une vieille dame est sur le point de partir en maison de retraite et monte au grenier récupérer une malle. En son sein, des papiers d’identité au nom d’une certaine « Juliette Gervaise ». Ses souvenirs vont alors la propulser avec le lecteur en France en août 1939.



Vianne Mauriac, institutrice, vit dans une belle demeure familiale à Carriveau, petit village de la Loire, auprès de son mari Antoine et de leur fille Sophie. Sa voisine Rachel est sa meilleure amie depuis toujours et malgré un passé compliqué, elle a toujours su faire face et avancer. Elle est calme, réfléchie et responsable. Malheureusement, la guerre est arrivée aux portes de la France et Antoine est appelé à combattre, laissant Vianne seule pour la première fois. Vianne est d’autant plus effrayée que Julien, son propre père, n’a jamais plus été le même après avoir combattu les allemands lors de la Première Guerre Mondiale. Qu’en sera-t-il d’Antoine ?



Vianne a une jeune sœur, Isabelle, qui semble être tout son contraire. C’est une jeune fille de dix-huit ans rebelle, têtue et volage. Elle ne se souvient plus de son père « d’avant », elle était alors trop jeune pour ça, mais elle garde en mémoire le décès de sa mère, les multiples abandons de Julien et ses rapports conflictuels avec Vianne. Elle est très demandeuse en termes d’affection et de mots réconfortants, mais ne les obtient jamais. Renvoyée d’une énième pension, elle remonte à Paris vivre chez Julien, prête à se faire passer un savon. Le même jour, l’armée allemande marche sur la capitale et ses habitants fuient dans la débâcle.



Nous allons revivre l’Histoire dans ce qu’elle a de plus sombre à travers les yeux de ces deux sœurs. La première va tout faire pour temporiser la situation, rassurer et protéger sa fille, quitte à courber l’échine quand un officier allemand vient cantonner chez elle. La seconde se révolte dès les premiers instants et n’a plus qu’une chose en tête : jouer un rôle dans la résistance face à l’ennemi, envers et contre tout. Mais les deux sœurs auront bien des souffrances en commun : le manque de nourriture, les files interminables, les tensions croissantes, les perquisitions, les arrestations sur des dénonciations parfois erronées, les exécutions arbitraires, les rigueurs du climat et l’espoir qui s’amenuise aussi rapidement que les provisions dans les garde-mangers…



Je comprenais la position de Vianne sans approuver sa façon de traiter Isabelle. Je la trouvais très dure, voire même insensible aux ressentis de sa sœur. Cette dernière commet des erreurs et bien entendu, cela met parfois ses proches en danger dans une France occupée, mais elle fait preuve d’un courage incroyable, surtout pour son âge, et d’une détermination sans faille. Vianne se retrouve progressivement confrontée aux mêmes dilemmes qu’Isabelle, et bien que souvent séparées, elle commence à mieux la cerner. Et chaque fois qu’un chapitre nous ramène en 1995, on cherche les indices à la loupe pour parvenir à démasquer la narratrice. S’agit-il de Vianne ou d’Isabelle ? S’il s’agit de l’une, qu’est-il arrivé à l’autre ?



Au fil des pages, l’ambiance se fait de plus en plus sombre et désespérée, on guette le calendrier à chaque nouveau chapitre qui débute comme pour implorer l’auteure de mettre un terme à toutes ces douleurs et ces injustices… mais le temps s’écoule au ralenti et la guerre continue. Ce roman m’a complètement chamboulée. Au-delà même de ce que j’avais ressenti avec « Nos étoiles contraires ». Quand est arrivé le temps du dénouement, les larmes ont coulé pendant des chapitres au point de gêner la lecture. La boule dans la gorge, j’ai poursuivi et redouté le pire tout en continuant d’espérer.



Kristin Hannah nous démontre ses talents d’écrivain à travers l’histoire de ces deux sœurs que tout opposait et qui vont petit à petit se retrouver dans l’adversité. Si l’on met quelques secondes de côté le contexte, « Le Chant du Rossignol » est une formidable ode à la vie, à l’amour et à la famille. Il dévoile au grand jour le rôle souvent méconnu des femmes dans la Seconde Guerre Mondiale. Parmi nous, il y a de potentiels collaborateurs, des idéalistes, des survivants qui se taisent pour préserver le peu qu’ils possèdent encore. Il est impossible de savoir qui endossera tel ou tel rôle avant d’être directement confrontés à un drame de cette ampleur. J’espère de tout mon cœur ne jamais connaître ça mais si par malheur, cela devait arriver, je prie d’avoir la force de ces deux sœurs. Car même si elles ne l’ont pas exprimé de la même manière, leur courage reste incontestable.
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Les vents de sable

Pour ceux qui ont lu Steinbeck, « les vents de sable » seront l’occasion de replonger dans le Dust Bowl, cette période de sécheresse implacable qui jeta des milliers d’américains sur les routes dans les années 30. Pour les autres, ce sera sans doute une découverte à moins que vous vous souveniez des premières scènes d’Interstellar et de cette terrible tempête qui chasse Matthew McConaughey d’un match de baseball…



La vie est rude à la ferme des Martinelli. La grande dépression a fait dégringoler le prix du blé et les terribles tempêtes de poussière qui balaient le Texas empoisonnent les cultures, les animaux et les hommes. Elsa sera contrainte de prendre des décisions radicales pour sauver sa famille.



Si le récit se concentre sur le combat de cette femme héroïque, on est également plongés dans la tourmente sociale et économique des années 30. Il est impossible d’ailleurs, et l’autrice le fait elle-même dans la postface, de ne pas tirer de parallèle avec l’époque actuelle.



Des migrants sales, dépenaillés, vivant dans des camps au mépris des règles d’hygiène élémentaires, qu’on soupçonne de paresse et qu’on voudrait renvoyer chez eux, ça ne vous dit rien, vraiment ? On est toujours le « oakie » de quelqu’un.



Une lecture agréable et instructive même si j’ai trouvé que ça manquait parfois un peu de relief au niveau des péripéties. La version audio est excellente, ravie d’avoir découvert Marie Lemonnier!
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Le Chant du rossignol

Le destin de deux sœurs que tout oppose pendant la seconde guerre mondiale. Une écriture simple pour décrire les horreurs de la guerre et le rôle des femmes. Une fois le roman terminé j’ai eu l’impression de l’avoir déjà lu, en effet l’occupation, les atrocités commises, les tickets de rationnement, le sort des enfants juifs, les réseaux de la résistance, les camps de concentration, la libération, tout cela a été traité dans beaucoup de livres et celui de Kristin Hannah n’apporte aucune surprise ni dans le style, ni dans le déroulement de l’action. Un bon moment de lecture cependant.
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Le Chant du rossignol

J'ai tourné la dernière page de ce livre hier soir avec regret.

Avec " Le chant du rossignol" j'ai été emporté dès les premières pages. En lisant ce livre, j'ai été profondément émue (j'ai d'ailleurs pleuré de nombreuses fois) tant j'étais bouleversé par l'histoire de Vianne et Isabelle, deux soeurs qui vont aborder la guerre chacune à leurs façons. Deux destins de femmes incroyables, un très beau roman rendant hommage aux résistants, "Le chant du rossignol" est une véritable pépite, un livre qui m'a touché en plein coeur. Il fera partie des livres que je n'oublierai jamais ( comme l'avait été " Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre" de Ruta Sepetys). Un immense coup de coeur que je ne peux que vous conseiller de lire .

Je vais d'ailleurs me pencher sur les autres écrits de l'auteur.
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Le paradis blanc

** Vigilance orange ** une tempête de sentiments en provenance d’Alaska vient de s’abattre sur mon cœur.



* « Le Paradis Blanc » est un roman fascinant.

Kristin Hannah nous plonge dans la magie d’une terre, où les journées d’été ne sont « séparées que par un souffle d’obscurité », et où les nuits d’hiver isolent et peuvent rendre fous.

Ici, la beauté est sauvage et grandiose ; « les montagnes élancées, blanches et tapissées de glaciers », les habitants sont une communauté d’entraide.



* Mais avant de rejoindre le Grand Froid, il y a les cauchemars, l’instabilité et la souffrance d’un père – Ernt.

Nous sommes en 1974.

Depuis un an, les Etats-Unis se sont retirés du Vietnam.

Les traumatismes, eux, sont toujours bien vivants.

La guerre a bousillé Ernt.

Et pourtant, quand il apprend que Bo Harlan - l’un de ses compagnons d’horreur au Vietnam - lui a légué un chalet en Alaska, le rêve d’une vie nouvelle s’empare de lui et de sa famille.

A bord d’un van Volkswagen, Ernst, Cora et leur fille Leni mettent le cap sur « la terre de tous les possibles »



* Kristin Hannah, par le regard adolescent de Leni, nous plonge alors dans les espoirs et les peurs d’une famille en proie au SPT ( syndrome post-traumatique) .

Avenir radieux ou piège terrible ?

Liberté ou chaos ?

Solidarité ou survivalisme ?

Sérénité retrouvée ou folie ?



* Douze ans dans la vie de Leni et des siens.

Douze ans de révolte et d’émerveillement, de joies et d’effrois.

Douze ans à écouter la nature, qui « jamais ne se trompe »



* Enorme coup de cœur, vous l’aurez compris, pour ce Paradis Blanc.

- Une terre rude et terrible, belle et fascinante.

- Une histoire captivante et toujours en tension.

- Des personnages marquants que j’emmène avec moi.

Merci à vous Len, Cora, Large Marge, Tom et Matt - mais aussi à toi Ernt - de m’avoir bouleversée jusqu’aux larmes.

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Le paradis blanc

Le véritable héros de ce roman , c'est l'Alaska , cet état sauvage

où la nature dicte sa loi à ses habitants .

Avec ses magnifiques paysages et ses conditions de vie difficiles , l'Alaska ne forge pas le caractère mais le révèle .

Dans "Le paradis blanc" , Kristin Hannah nous raconte l'histoire

d'une famille , vivant dans la crainte d'un père ,

revenu de la Guerre du Vietnam , traumatisé .

Sa femme et sa fille vivent sous le joug de cet homme ,

tyran domestique , jaloux , possessif et paranoïaque .

L'ambiance n'est pas vraiment celle de "La petite maison dans la prairie"... certes , il y a de l'amour , de l'entraide , de la solidarité

mais aussi de la violence qui mène au drame .

Une belle histoire , bien écrite , sans aucune longueur ,

dont les dernières pages sont particulièrement émouvantes .

Un excellent moment de lecture !
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Le paradis blanc

Un drame familial où la violence d'un père traumatisé (ou pervers ?) rencontre la nature indomptable de l'Alaska. Et pourtant, Leni, la jeune narratrice, va aimer cette région, va s'y enraciner, malgré les difficultés, les dangers et ses aspects fort peu hospitaliers. Un roman pionnier dur et fort, plein d'émotions, mais parfois un peu tire-larmes, porté par une jeune femme volontaire et amoureuse.
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Le Chant du rossignol

C'est une histoire de famille, de sœurs, d'amour , d'amitié, de résistance pendant la guerre. Le livre retrace les horreurs de la guerre, la rafle, la difficile vie pour les autres aussi, les représailles. L'histoire montre aussi qu'il faut oser se dire qu'on s'aime , ne pas avoir peur , profiter de chaque instant . Comme la guerre est moche .

Ce livre m'a fait pleurer de tellement d'horreur et de cruauté.
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Le paradis blanc

Ce livre est mon coup de cœur de cette fin d’année. Un livre intense en émotions. Ce roman vous parle de l’Alaska , des violences conjugales mais aussi de l’amour d’une mère et sa fille. Ça m’a remué les tripes tellement que c’est fort. J’ai versé ma larme aussi. C’est un livre que je conseille vivement.

Leni et ses parents décident de tenter leur chance en Alaska sans vraiment y être préparer. Son père est un ancien du Vietnam qui ne lui a pas fait de cadeaux. Ils sont loin d’imaginer ce qui les attends en Alaska.
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Le paradis blanc

Ce livre est un bijou, une merveille qui occupe désormais une place très chère dans mon coeur. En lui se côtoient beauté et noirceur. Beauté de cette nature si pure, qui resplendit de mille feux et dont chaque faisceau en dévoile un peu plus la grâce. Au fil des pages et des saisons, l’Alaska se meut, se transforme et se dévoile jusqu’à devenir un personnage à part entière.



Dans ce paysage éblouissant, il y a aussi Leni. Celle que la vie n’a pas épargnée. Celle pour qui l’Alaska signe encore un nouveau départ, avec son lot d’adaptations qu’elle ne connaît que trop bien. Pourtant, là-bas, son père lui promet la vie d’avant, celle que le Vietnam leur a arraché. Cette vie qu’elle a presque oubliée tellement elle lui semble éloignée.



Dès leur arrivée, on les met en garde, l’Alaska recèle de dangers et gare à ceux qui viendraient s’y froter. Entre loups, ours et autres bêtes sauvages, tous les sens sont en alerte. Mais sur ce territoire à la beauté majestueuse, le danger ne vient pas forcément de l’endroit où on l’attend… Pour Leni et sa mère, Cora, la menace est plus pernicieuse, tapie dans l’ombre, elle se nourit de l’obscurité que l’Alaska a à lui offrir.



J’ai tout aimé de cette histoire, de ces longues descriptions ensorcelantes, à la noirceur du personnage de Ernt. J’aime ces récits où la vie emprunte des chemins tortueux, et le moins qu’on puisse dire c’est que la vie de Leni est bordée d’obstacles. C’est un personnage que j’admire et dont je chéris la rencontre. Ce roman est un véritable coup de/au coeur. 🤍
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La Route des lucioles

J'ai cédé à l'attraction d'un joli titre mais je le regrette. Ce genre de romance ne me correspond pas du tout, c'est plein de bons sentiments, trop lisse, trop prévisible, trop monotone, trop superficiel. J'ai lu jusqu'à la fin mais j'avoue m'être ennuyée et pressée d'en finir.

Mais je comprends que certaines lectrices soient touchées par ces romances sentimentales.
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Le paradis blanc

Ernt revient du Vietnam. Il est détruit, fait des cauchemars qui le rendent violent. Il décide alors d’embarquer sa famille en Alaska pour un nouveau départ sur les terres isolées de cette contrée où la nuit dure de septembre à avril.

Mais Ernt a besoin de lumière, le noir lui fait peur.



Un bon roman psychologique où notre anxiété grandit au même rythme que celle de Cora, sa femme et de Leni, sa fille de quatorze ans.

Racontée par Leni sur plusieurs années, l’histoire nous immerge complètement dans les paysages dangereusement magnifiques de l’Alaska. Un paradis qui se transforme en enfer à la moindre erreur ou inattention.

Ou quand on vit dans un chalet d’une pièce, isolées de tous avec un homme qui se perd dans la nuit…



Un chouette moment de lecture où l’on s’attache aux personnages, à leurs voisins et même au mode de vie précaire. On se prend à rêver de survie parmi les ours puis on ouvre le robinet, l’eau coule et on revient à la civilisation. Et ce n’est pas si mal !



Tentés par une aventure en Alaska ?


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Le Chant du rossignol

Que de critiques et d'étiquettes pour ce grand roman , grand par son ombre de pages et grand par la période qu'il relate.

Un roman de plus sur la grande guerre me dirait vous.

Oui c'est sûr le sujet a été évoqué un nombre incalculable de fois.

Ce n'est pas le premier que je lis.

Je me suis beaucoup attachée à ces deux soeurs et leurs enfants .

Il est question de la vie à la campagne de résistance , d'Amour et bien sûr de la question juive et e la déportation.

C'est toujours intéressant de lire sur cette période etc'est un peu le coeur gros que je quitte ce roman et je pense que je vais avoir du mal à me remettre de ces atrocités même si je les connaissais
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Le Chant du rossignol

Quel superbe roman sur l'occupation allemande en France durant la Second Guerre Mondiale ! Il rend hommage aux femmes qui ont eu un rôle déterminant et héroïque durant la résistance. Je ne sais pas vraiment comment vous en parler tellement j'ai été touchée par ce roman. Si vous souhaitez lire un bon roman sur le sujet, un récit sérieux et poignant tout en étant romancé, celui-ci est tout à fait indiqué.

A travers deux héroïnes, deux sœurs qui sont devenus bien trop jeunes orphelines de mère et abandonnée par leur père, changé et affaibli par la Première Guerre Mondiale et le deuil insurmontable de sa femme, l'autrice nous offre différentes façons qu'ont eu les femmes d'aborder cette infâme situation que fut l'occupation de la France qui n'a fait que s’aggraver durant cinq ans. La plus jeune sœur, Isabelle, idéaliste, impulsive et impétueuse, va rentrer dans la résistance. L'aînée, Vianne, pragmatique et disciplinée, voit son mari emprisonné en Allemagne dès le début de la guerre. Mère d'une fille de 8 ans, elle va tout faire pour garder sa fille et elle-même en vie. Mais sa personnalité va évoluer au cours du temps et se révéler beaucoup plus courageuse qu'elle ne le pensait.

Un roman remarquable mêlant l'horreur, l'inhumanité, la trahison, l'incrédulité mais aussi l'amour, l'amitié, la compassion, la résilience, l'héroïsme, l'entre-aide... Un roman émouvant, poignant, bouleversant, nécessaire et instructif... ! Un hommage aux femmes menant une guerre de l'ombre avec un courage exceptionnel, un dépassement de soi inouï dans une situation effroyable ! Un roman comme une consécration ! Un coup de cœur !
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Le Chant du rossignol

L'histoire est bonne et intéressante mais il y a trop de poncifs et d'irréalisme dans ce livre pour y rentrer réellement dedans.

Les résistants ont été très naïfs et mal organisés au début de la guerre, et la majorité l'ont payé de leur vie, mais qui croirait qu'ayant pris la précaution de donner une fausse identité à une personne pour la protéger, il l'affublerait d'un nom de code étant son réel patronyme ?

Les circonstances de la mort d'une des sœurs est un grand classique : l'héroïne malade retrouve enfin son grand amour, et ... s'écroule dans ses bras ; On se croirait dans la Traviata ! Pour l'originalité on repassera.

Je pourrai énumérer d'autres poncifs émaillant le texte mais ce serait lassant (une sœur sage et donc soumise, l'autre rebelle et donc héroïque, le bon et le mauvais allemand, etc.)



Ceci dit la lecture est agréable mais aussitôt fermé aussitôt oublié.

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Le Chant du rossignol

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Le Chant du rossignol

Le chant du rossignol de Kristin Hannah, lu par Carine Obin, Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Matthieu Farcot, Audible studios, 2017 (1ère édition en français : Michel Lafon, 2016)



Une fresque familiale de 1939 à nos jours autour des destins croisés de deux soeurs.

Viane Mauriac vivait à Carriveau, un village dans la Loire. Se retrouvant seule avec sa fille, après le départ de son mari pour le front, elle se voyait confrontée à l'occupation allemande, à l'obligation de partager sa maison avec des officiers nazis ; ses amis et voisins juifs, communistes, francs-maçons devenaient des parias avant, pour certains, d'être déportés pour ne jamais revenir… Viane luttait pour survivre, nourrir sa fille avec les aléas du rationnement ; elle devait aussi faire profil bas avec les Allemands qui cantonnaient chez elle.

Isabelle, la jeune soeur de Viane, avait un tempérament beaucoup plus rebelle ; impétueuse et pleine d'idéaux, partie pour Paris, elle s'était très vite engagée dans la Résistance sous le nom de code "Le Rossignol" et faisait régulièrement passer des aviateurs anglais en Espagne.



L'écriture est fluide et captivante ; les personnages sont très attachants.

Le récit est enchâssé dans les souvenirs d'une des deux soeurs, âgée et malade, vivant aujourd'hui aux Etats-Unis et invitée à une commémoration à Paris. Ce procédé sert d'écrin au récit et rattache le passé au présent, évoque la mémoire collective, relie l'intime à la sphère publique.



Au premier abord, j'étais très emballée par ce livre ; la version audio, lue par Carine Obin, est très agréable à écouter et sincèrement, j'avais hâte de replonger dans ce roman. J'étais à mon affaire, appréciant particulièrement les romans historiques reliant les faits avérés aux gens ordinaires. de plus, l'autrice a choisi de valoriser les portraits féminins.

Rédigeant cette chronique une dizaine de jours après avoir terminé ma lecture, mon enthousiasme est un peu retombé…

L'intérêt ou les faiblesses de ce roman, selon le moment où je me situe, résident peut-être dans le point de vue et la manière de faire d'une autrice américaine sur un pan de notre Histoire nationale. Même si l'ensemble est sans doute documenté, certains détails m'ont un peu gênée… Ainsi, la facilité avec laquelle Isabelle entre dans la résistance et traverse les Pyrénées, par exemple, ou encore certaines retrouvailles ou coïncidences, vraiment capillotractées... de même, certains enchaînements dans les péripéties sont tellement sans surprises ou, au contraire, trop peu crédibles que, passés l'émotion ou autre effet ressenti sur l'instant, leur déroulé interroge et la réflexion casse le charme. Et je ne parle pas de quelques anachronismes relevés çà et là…

Ce roman illustre pratiquement tous les cas de figure de la vie en France sous l'occupation allemande depuis la collaboration abjecte jusqu'à l'héroïsme exemplaire en passant par les difficultés du quotidien… C'est trop exhaustif.



Un roman un trop romanesque, hollywoodien…




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Les vents de sable

Je remercie les éditions Michel Lafont pour cet envoi qui confirme mon amour pour la plume de cette autrice. J’ai vraiment adoré cette lecture et je n’oublierai jamais Elsa Martinelli, elle restera gravée dans ma mémoire de nombreuses années.

On est au Etats-Unis, dans les années 30 et Elsa rêve de pouvoir s’émanciper au sein d’une famille qui la pense malade et fragile et qui l’empêche de vivre ses rêves. Elle n’est pas aimée des siens et se réfugie dans la lecture de ses romans préférés.

Un jour, une décision va bouleverser le reste de sa vie et le chemin tout tracé de son avenir va prendre une toute autre direction. Elle va mener une vie à laquelle elle ne s’attendait pas du tout et va devoir faire face à des épreuves très difficiles. Elsa est un personnage qu’on n’oublie pas, c’est une femme forte, courageuse, pleine d’empathie et qui va mettre sa vie en danger pour les gens qu’elle aime.

Quel roman puissant et marquant par l’intensité des émotions qu’il procure. J’ai pleuré et je me suis mise en colère plus d’une fois. La vie d’Elsa et de ses enfants est parsemée d’injustices qui m’ont fait bondir et qui m’ont révoltée. Malgré tout, elle va s’accrocher pour pouvoir offrir une vie digne à ses enfants, elle va les protéger envers et contre tout et elle ne baissera jamais les bras face à l’adversité, une vraie guerrière.

J’aime toujours autant la plume de l’autrice, elle me transporte, elle m’immerge complètement dans ses univers. Ses descriptions sont très immersives et ses personnages fantastiquement travaillés.

C’est un roman poignant, bouleversant, qui ne peut laisser insensible. Si vous aimez les romans historiques avec des personnages très marquants, alors je suis sûre que ce roman vous plaira et même si j’aurais préféré une autre fin, il fera partie de mes meilleures lectures de cette année.

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Les vents de sable

Quel roman bouleversant ! ʟᴇs ᴠᴇɴᴛs ᴅᴇ sᴀʙʟᴇ est l'histoire d'une héroïne, une vraie. C'est un destin de femme hors du commun, qui, par la force de son amour pour ses enfants, pour ses terres, va trouver le courage de tout affronter. Kristin Hannah nous dresse le portrait d'une époque, dans un contexte économique et politique difficile, dans une vision résolument féministe et avec une plume incroyablement immersive. Un livre que je n'ai pas pu lâcher ! ⠀



Texas, 1934. Elsa Martinelli a la vie dont elle a toujours rêvé : une ferme dans les Grandes Plaines, de beaux enfants, un foyer uni. Mais sous les effets conjugués de la Grande Dépression, qui condamne des millions d'Américains à la misère, et des effroyables tempêtes de poussière qui ravagent les récoltes, son monde s'effondre. Lorsque son mari l'abandonne, elle doit prendre la décision la plus difficile de sa vie : se battre pour la terre qu'elle aime ou partir pour la Californie, en quête d'une vie meilleure pour sa famille... ⠀



Je me suis profondément attachée à Elsa, à son parcours... Rien ne va lui être épargné et pourtant elle va s'accrocher à ce rêve d'un avenir meilleur. J'avoue, j'ai davantage accroché à la première moitié plutôt qu'à la seconde (qui est plus politique et où on perd quelque peu le côté humain pour s'intéresser davantage à la cause développée par l'autrice). J'ai aimé Elsa, la femme, la mère et l'amie. Un personnage absolument dingue dans sa construction. ❤️ Mention spéciale également au personnage de Rose qui montre que le soutien et l'amour peuvent être un moteur absolument incroyable. ❤️⠀



J'avoue que la fin m'a un peu déçue mais impossible de vous en dire quoi que ce soit, sachez juste que j'ai laissé un bout de mon cœur dans cette histoire. 🥺 Je conseille aux amateurs de romans historiques. 💞⠀
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Le paradis blanc

Après le Chant du Rossignol que j'avais déjà beaucoup apprécié, c'est au tour de "Le Paradis Blanc" tout aussi remarquable !

On retrouve immédiatement une lecture très aisée et un style vif sans aucun temps mort qui donnent un ensemble très addictif dès les premières pages et jusqu'au point final.

La psychologie des personnages est très fine et si bien soignée qu'on s'y attache immédiatement.

Le décor en Alaska est bien planté aussi, avec des paysages majestueux et une nature hostile et sauvage.

Les hivers , bien imagés et donc restitués (on s'y croirait) avec des températures extrêmes, des nuits qui s'éternisent et rendent certaines personnes encore plus cinglées et violentes, le tout sur fond d'abus d'alcool servant de refuge et d'oubli ou de lâcheté pour commettre des actes innommables de cruauté envers ses semblables.

La jeune Léni est formidable et on souffre avec elle. Sa mère Cora a un comportement et des rapports pour le moins très complexes avec son mari Ernt. Chacun appréciera ou non ses choix (pour moi c'est simple et c'est NON très clairement et sans aucun scrupule, peu importe le passé...) Et Matthew ce jeune homme si charmant...

Sans oublier de souligner la très grande et remarquable solidarité des habitants de la région et fort heureusement d'ailleurs.

Car ça fait du bien de souffler un peu (pour nous les lecteurs) car le côté "enfer" arrive souvent au détour d'une page et l'on sent alors monter crescendo la pression et on guette avec beaucoup de fébrilité et de stress la suite.

Je ne divulgue rien de plus...

La fin est magnifique, il n'y a rien à rajouter ni à deviner, c'est vraiment parfait !

C'est un gros "coup de cœur" supplémentaire avec l'auteure très talentueuse qu'est Kristin Hannah grâce à cette terrible et émouvante histoire familiale et en même temps si puissante et éblouissante !





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