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Critiques de La Bible (70)
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La Bible

Que penser de ce livre ? En tant que livre, j'entends, pas en tant que symbole. Est-il bien écrit ? cohérent ? agréable à lire ? crédible ? compréhensible ? logique ? clair ? facile à suivre ? intéressant ? captivant ? actuel ? factuel ? etc., etc. Vous voyez bien qu'on ne s'en sortira jamais comme ça, certains diront « oui, oui, tout à fait » et d'autres « non, non, absolument pas ». Donc, pour juger de la forme, c'est mort.



Alors, forte de cette constatation, si l'on excepte volontairement la forme et qu'on se replie uniquement sur le fond, que dit-il, exactement, ce livre ? quel est son message d'ensemble ? Là encore, on est foutu, on ne s'en sortira pas, il n'arrête pas d'affirmer une chose et son contraire, le meilleur y côtoie sans arrêt le pire, le juste, l'injuste, le sensé, l'insensé. Est-il tolérant ? positif ? ou exactement l'inverse ? Vous trouverez, sans avoir à chercher bien loin, de tenants de l'une ou de l'autre thèse, s'appuyant respectivement sur tel ou tel passages, lesquels passages se contre-disant entre eux allègrement.



Mais pourtant, si je ne m'abuse, un livre, quel qu'il soit, on doit bien pouvoir en établir une critique, s'en faire un avis, une opinion, l'exprimer librement et concevoir qu'il puisse y avoir des milliards d'autres opinions alternatives à son sujet, n'est-ce pas ? Donc, en bonne logique cartésienne, on doit pouvoir faire une critique littéraire de la Bible comme on le ferait de n'importe quel autre livre, non ?



Descartes ne dit pas autre chose, fractionner le problème en morceaux aussi petits que nécessaires pour pouvoir appréhender le problème dans son entier. Ici, le problème dans son entier, à l'échelle d'une population, est " Que doit-on penser de la Bible ? ", le petit morceau, c'est moi, un moi qui n'a rien d'universel ni de transposable, mais un individu suffisamment petit pour se faire une opinion individuelle, justement, à propos de la chose jugée et qui devient " Que dois-je, moi personnellement, penser de la Bible ? "



(Ce qui s'applique au lecteur lambda devrait, en toute logique cartésienne, aussi s'appliquer au livre lui-même, car, en tant qu'ensemble, on ne peut quasiment pas l'embrasser dans son entier, on ne peut normalement émettre une opinion que sur chacune des parties constitutives tellement elles sont différentes les unes des autres. L'ennui, c'est que la Bible est bien un ensemble, une sorte d'organisme à lui tout seul, et dire d'elle comme on dirait de quelqu'un : « J'aime bien ses yeux, mais je n'aime pas du tout ses reins ; la trachée, c'est pas mal, par contre, le foie, ça ne va pas du tout ! » est assez singulier, n'est-ce pas ? Donc, on n'a pas le choix, il faut dire ce qu'on pense de l'organisme en tant que tel et dans son entièreté, en sa qualité d'organisme, exactement comme on soupèserait les pour et les contre pour juger du fait que l'on doit ou non fréquenter assidument telle ou telle personne, malgré la complexité dont elle est faite. Il y a un moment où il faut trancher avec les personnes ; je fais de même avec les livres.)



Ce faisant, si je reprends mes catégories précédentes, qu'est-ce que j'en pense, individuellement, de la forme de ce machin, de ce bidule innommable, inqualifiable, imbuvable, ce salmigondis, cette mélasse textuelle ? (Je me souviens que j'avais écrit un peu la même chose après la lecture de l'Ulysse de Joyce, un livre qui, par sa lisibilité et sa cohérence est peut-être comparable, à la différence que, contrairement au livre qui m'occupe aujourd'hui, lui ne professe la soumission ou la haine de personne. D'où cette appréciation d'ensemble encore moins flatteuse ici que là-bas.)



Est-ce que ça a un sens de regrouper dans un même ensemble des éléments si dissemblables ? de mon point de vue, non, pas du tout. Et si je me focalise sur la partie exclusivement chrétienne du paquet, personnellement, même en me motivant à fond, même quand j'ai passé une bonne nuit auparavant, avalé tout ce qu'il fallait de café au préalable pour tenir le choc et tout et tout, j'ai beau pousser la lumière au maximum, façon projecteur de stade, bloum ! je m'y ennuie au bout de quatre pages comme ce n'est pas imaginable, je bâille et, à la dixième page, soit je suis déjà endormie depuis trois pages, soit je me dis : « Qu'est-ce que je m'emmerde, nom de Dieu, qu'est-ce que je m'emmerde ! » Moralité : rien que sur la seule forme, c'est, de mon unique point de vue, d'une chienlit rédhibitoire.



Bon, ça n'est déjà pas glorieux, mais examinons quand même un peu le fond, histoire de ne pas mourir totalement idiote (bien qu'en ce qui me concerne, ça sera difficile). Alors je veux bien admettre que certains passages sont agréables, acceptables, recevables, mais imaginez mes pauvres amis, essayez ne serait-ce que d'imaginez la tête que je peux faire, la propension au bond de carpe qui m'anime quand je tombe, par exemple, sur des passages comme ceux-ci :



« La femme ne dispose pas de son corps, mais le mari. » Épîtres De Saint Paul, Première épître aux Corinthiens, II, 1, 7, verset 4.



« L'origine de la femme, c'est l'homme ; [...] Si donc une femme ne se couvre, alors, qu'elle se coupe les cheveux ! […] L'homme, lui, ne doit pas se couvrir la tête, parce qu'il est l'image de la gloire de Dieu ; quant à la femme, elle est la gloire de l'homme. Ce n'est pas l'homme en effet qui a été tiré de la femme, mais la femme de l'homme ; et ce n'est pas l'homme bien sûr, qui a été créé pour la femme, mais la femme pour l'homme. Voilà pourquoi la femme doit se coiffer convenablement. » Encore la Première épître de Paul aux Corinthiens, II, 3, 11, versets 3 à 10.



« Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de prendre la parole ; qu'elles se tiennent dans la soumission, selon que la Loi même le dit. Si elles veulent s'instruire sur quelque point, qu'elles interrogent leur mari à la maison ; car il est inconvenant pour une femme de parler dans une assemblée. » Toujours la fameuse Première épître de Paul, décidément très en forme pour s'adresser aux Corinthiens II, 3, 14, versets 34 et 35.



« Ces gens-là [les Juifs] […] sont ennemis de tous les hommes » Épîtres De Saint Paul, Première épître aux Thessaloniciens, 2, verset 15.



Alors, vous vous dites peut-être que c'est parce que j'ai Paul dans le nez, que je ne puise qu'à sa source. Soit, c'est un argument recevable, alors allons voir chez Pierre :



« Vous les domestiques, soyez soumis à vos maîtres, avec une profonde crainte, non seulement aux bons et aux bienveillants, mais aussi aux difficiles. Car c'est une grâce que de supporter, par égard pour Dieu, des peines que l'on souffre injustement. Quelle gloire, en effet, à supporter les coups si vous avez commis une faute ? […] Pareillement, vous les femmes, soyez soumises à vos maris » Première épître De Saint Pierre, 2, versets 18 à 20 et 3, verset 1.



Chez Jacques :



« Qui veut donc être ami du monde, se rend ennemi de Dieu. » Épître de Saint Jacques, 4, verset 4.



Chez Jean :



« Celui qui ne croit pas en Dieu fait de lui un menteur » Première épître de Saint Jean, 5, verset 10.



Chez Jude :



« À la fin des temps, il y aura des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies. Ce sont eux qui créent des divisions, ces animaux, ces êtres " psychiques " qui n'ont pas d'esprit. » Épître de Saint Jude, versets 18 et 19.



Enfin, je ne résiste pas au plaisir de vous glisser celle qui est peut-être ma préférée d'entre toutes, et elle est l'oeuvre, à nouveau, de l'inimitable Paul, un très saint homme, assurément :



« Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d'ici-bas […] Quel que soit le travail, faites-le avec âme » Épître aux Colossiens, III, 3, versets 22 et 23.



Ça, c'est hors des évangiles, me rétorquerez-vous, et vous aurez raison. Que dire des évangiles ?… Ma foi, c'est là encore absolument délirant. Peut-être peut-on supposer que ce qui y est professé pouvait être plus croyable à l'époque, c'est-à-dire durant l'Antiquité, quand les savoirs et les réflexions avaient été moins poussés, or, si je m'en réfère à ce qui reste d'un écrit du philosophe grec Porphyre de Tyr datant d'environ 270 après ledit Jésus l'oint, et qui avait lu attentivement les évangiles (c'est-à-dire assez peu de temps après la rédaction des évangiles proprement dits, et à peu près au moment de la constitution du canon néo-testamentaire).



Il en dit ceci : « Il est clair que cette fiction incohérente, ou bien représente plusieurs crucifiés, ou bien un seul, qui meurt si mal, qu'il ne donne à ceux qui sont là aucune idée nette de ce qu'il souffre. Mais si ces gens-là n'étaient pas capables de dire véridiquement de quelle façon il était mort et n'ont fait que de la littérature, c'est que sur tout le reste il n'ont rien raconté non plus qui mérite confiance. »



Bon, bref, dès l'Antiquité, voilà ce qu'on pouvait en penser, et, en ce qui me concerne, dans le fond, plus encore que la forme, c'est à vomir, archi-vomir. Mais j'adore pourtant ce livre : vous n'imaginez pas les services qu'il m'a déjà rendu en tant que cale-porte pour éviter que les courants d'air ne fassent trembler les murs, donc, je vous le conseille bien volontiers pour cet usage. Vous le trouverez pour sûrement beaucoup moins cher chez un bouquiniste que l'équivalent fonctionnel chez Leroy-Merlin ou Castorama, mais ça n'est, bien évidement, que mon avis, qui n'est pas parole d'évangile, c'est-à-dire, pas grand chose.



P. S. Vous noterez que ce dont j'ai parlé, ici, principalement, c'est du Nouveau Testament, qui est une dissidence par rapport à l'Ancien, c'est-à-dire la Torah. Encore une contradiction supplémentaire dans cet ensemble particulièrement hétéroclite qu'on nomme de façon fourre-tout " Bible ". J'aurais beaucoup de choses à dire également sur l'Ancien Testament, mais ça nous conduirait bien trop loin en terme de longueur d'avis. D'ailleurs, si j'écris un jour à propos de cet " Ancien Testament ", je ne le désignerai pas comme " Bible " mais comme Torah.



Et justement, il est bien là, tout le problème : cette " Bible " est un ensemble tellement décousu, tellement contradictoire, tellement intriqué qu'on peut lui faire dire " Vive l'amour " ou " À bas l'amour ! " ; " Aimez tout le monde " ou " N'aimez surtout pas ceux-là " ; " Battez-vous, ne vous laissez pas faire ! " ou " Laissez-vous faire, ne répondez surtout pas ". Si je prends l'exemple, ô combien crucial, pour le christianisme naissant de la mission auprès des non juifs, le livre Des Actes des Apôtres, partie II, chapitres 10 et 11, nous affirme que c'est Pierre qui est chargé de cette mission. Or, Paul, dans l'Épître aux Galates, partie I, chapitre 2, nous affirme au contraire que c'est lui qui a pour mission de prêcher l'Évangile de Jésus le christ parmi les païens et Pierre celle de prêcher parmi les circoncis (c'est-à-dire les Juifs). Alors, qui croire ? À quel saint se vouer, si les livres constitutifs de la Bible ne sont déjà pas capables de s'entendre sur un élément apparemment aussi factuel et pragmatique, normalement non sujet à controverse, qu'en sera-t-il du reste ?



C'est un peu comme si, dans un même ouvrage je collais Sade, Claudel, Céline, Proust, Gide, Hugo, Camus et Voltaire et que je vous disais : " Ça a été écrit à des époques différentes, mais c'est un tout, il faut le prendre comme tel. " Est-ce que ça aurait du sens ? Non, bien sûr, vous me diriez : " C'est débile de réunir des trucs aussi antinomiques ! " Or, pourtant, la Bible, c'est ça. Ça me rappelle les fameux plans de commentaires composés au lycée, les plans thèse, antithèse, synthèse, ceux que j'appelais à l'époque les plans " oui, non, zut ", les plans " Oui j'aime les fraises, non je n'aime pas les fraises, bon et puis, débrouillez vous. " En picorant ici ou là, on peut trouver tout et son contraire, on peut lui faire dire absolument ce qu'on veut, justifier tout et n'importe quoi : en gros c'est du Nostradamus. Voilà précisément ce que je déteste : le contraire de la franchise, le contraire d'une pensée profonde et cohérente, le contraire de ce qui éclaire et rend plus libre.
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Bible de Jérusalem

De l'Ancien au Nouveau Testament, c'est bien sûr une version canonique, "autorisée" que cette Bible de Jérusalem, que l'on a beaucoup utilisée depuis des décennies, en concurrence peut-être avec la Traduction oecuménique de la Bible (T.O.B., qu'un dialogue entre protestants, orthodoxes et catholiques encouragera à lire). La Bible de Jérusalem reprend pour l'essentiel les textes reconnus officiellement par l'Église catholique depuis l'époque qui départagea les écrits canoniques des écrits apocryphes. Elle invite à relire toute notre histoire humaine à la lumière d'une confrontation avec tous ces textes, dont il est préférable de ne pas faire une lecture littérale, au profit d'un "accueil" de cette parole de Dieu, non pas délivrée "hiérarchiquement" par un Dieu Jaloux, Exclusif, Souverain et Vengeur, mais par un Dieu d'Amour que les hommes sont souvent prompts à s'approprier ou dont ils s'estiment être les porte-parole mais qu'il s'agit au contraire de laisser agir en soi comme l'enseignement d'un Père qui voudrait nous enseigner à être frères. Le Dieu ennemi du péché n'est pas l'ennemi des pécheurs et c'est patiemment, en se mettant à son écoute, que les hommes ont compris que le Dieu qui s'adresse à nous n'a rien à faire des sacrifices, mais qu'il cherche à nous gagner par la voie du coeur et de la foi, en véirité et en sincérité, ce qu'un prophète comme Isaïe a parfaitement compris. Saint Paul y fait écho en valorisant la charité, c'est-à-dire l'Amour, qui se présente comme le critère de notre élection.

Ne prenons pas la condamnation de villes comme Sodome et Gomorrhe au premier degré, considérons et retenons avant tout l'idée que si Dieu y trouve mille, cent, dix justes ou un seul? s'il n'y en ni mille, ni cent, ni dix, la ville sera épargnée (et peut-être même s'il n'y en a pas un seul).

En captivité à Babylone, après la destruction du Temple de Jérusalem par Nabuchodonosor, l'élite du peuple hébreu a compris que le Dieu dans lequel elle mettait toute sa foi n'habitait pas en un seul lieu, la Terre Promise entrevue par Moïse et dans laquelle Josué avait pu pénétrer, mais bien le coeur des hommes partout où ils allaient. Les prophètes ont intégré cette réalité, un pas a été fait, et un autre encore avec le livre des Macchabées où l'espérance d'une vie après la vie, dans une forme de résurrection, voit le jour.

La Bonne Nouvelle libératrice, celle de la Promesse du Salut faite à tout homme (s'il est de bonne volonté) va ensuite pouvoir être reçue comme une eau vive sur le terreau de l'Ancienne Alliance.

Cette Bible de Jérusalem est tout à fait indiquée pour une lecture quotidienne, à petite dose, sur la longueur d'une année, dans l'esprit de la Lectio Divina.
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La Bible : Le Livre de Job

Job est un homme juste et fidèle à Dieu. Il possède sept fils et trois filles, sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cent paires de bœufs, cinq cent ânesses et des serviteurs à foison. Il mène une existence heureuse et paisible, jusqu’au jour où le sort décide de ne plus le lâcher et lui envoie infamie sur infamie. Ses possessions sont détruites, mais il reste fidèle et confiant. Alors, la lèpre l’envahit de la peau jusqu’aux os. C’est une mue cruelle et profonde. Job se lamente. Pourquoi Dieu punit-il le bon, le juste et le fidèle ? Trois amis viennent à la rencontre de Job. Chacun d’entre eux se charge d’apporter une explication, l’un montrant à Job l’illusion de sa puissance matérielle, l’autre se chargeant de dévorer les dernières énergies du juste, et le dernier représentant l’activisme hypocrite des bonnes œuvres. Job les méprise : il sait bien qu’ils ont tort. Arrive alors le quatrième ami, Elihou, qui dénonce les discours dogmatiques des trois personnages précédents. Elihou permet à Job de cerner plus distinctement le secret de son accomplissement, mais il ne peut pas se mettre à la place de Job. La découverte ne peut se faire que de l’intérieur, dans le silence. Dieu finit enfin par intervenir pour achever le parcours de Job, remplaçant la souffrance par la révélation intérieure.





Le Livre de Job permet avant tout de répondre aux doutes des fidèles qui se demandent comment le malheur peut s’abattre sur le destin d’un homme juste et pieux. L’explication nous est fournie dès les premières lignes et nous place, pour le reste de la lecture, dans la situation du Dieu omniscient qui observe le désespoir de l’homme. Job est à la fois touchant et misérable, mais il dispose aussi de suffisamment de courage pour intégrer ses énergies contradictoires et les résoudre en une trinité apaisée. Rares sont ceux qui n’ont jamais vu le sort se déchaîner sur eux sans penser qu’il s’agissait là d’une punition injuste… rares sont donc ceux qui ne comprendront pas la souffrance de Job. Quant à savoir si tout le monde peut faire preuve d’autant de sagesse que lui dans l’acceptation de son sort, c’est une autre histoire…

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La Bible et le Coran - De Moïse à Jésus et Mahome..

Pas grand chose à dire, si ce n'est que j'ai mis plusieurs années pour parvenir au bout de cette lecture fastidieuse (je vous rassure, d'autres livres me sont passés sous les yeux entre-temps!). Fastidieuse, car très longue, très répétitive, même si la traduction, pour autant que je puisse en juger, m'a semblé plutôt bonne.

J'avoue ne pas être très portée sur la religion, j'ai donc lu la Bible et le Coran plus pour une question de culture générale, de curiosité intellectuelle, que par attrait véritable. Vous comprendrez que je n'ai pas été retournée, religieusement parlant, par ces deux textes. Des thématiques telles que la question de la tolérance, de la vengeance, de la condition de la femme, de la violence, du rapport à l'argent, à la sincérité, au pardon, aux progrès scientifiques, m'ont beaucoup intéressée. Je laisse à chacun l'opportunité de se faire sa propre opinion, et de retirer de ces deux textes fondateurs ce qu'il souhaite.
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La bible illustrée pour garcons et filles

Très bel ouvrage magnifiquement illustré qui m'a donné une culture certaine.



Aujourd'hui épuisé, cet ouvrage encore disponible d'occasion a le mérite de permettre aux enfants une lecture de l'histoire judéo-chrétienne accessible, avec un texte fouillé et très bien rédigé.



Croyant ou pas, ou plus, ce type de livre sur les religions en cours a toujours de l'intérêt.
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La Bible : Ancien Testament et Nouveau Test..

Acceptez mes modestes cinq étoiles, Seigneur.
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La Bible : Ancien Testament et Nouveau Test..

Fastidieux, pompeux, répétitif et bien-pensant sont les quatre adjectifs qui me viennent en pensant à ce texte. Il est rare que j'abandonne un livre. Très rare. Et là, je me suis arrêté à la vingt-neuvième ou trentième page, en pleine Genèse… Pour ma part, je ne suis pas croyant. Mais, étant donné, que ce texte est réputé être le texte le plus important écrit depuis la naissance de l'Humanité, on ne peut quand même pas l'éviter… Et, franchement, je me demande comment un texte pareil a pu donner naissance à la religion la plus importante au monde… Non seulement, c'est illisible, mais en plus, à le lire, on dirait que l'homme est sans cesse en décalage avec Dieu et qu'il lui faut mener une austère existence de janséniste pour contenter l'exigeant monsieur Dieu. Je n'ai jamais été plus content de mon incroyance.

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Nouveau Testament

Lecture ardue, j'ai plus accroché à Luc, par contre les longs passages hermétiques et charabias imbuvables de Jean m'ont un peu exaspéré.



Ici aussi, on essaye de convaincre qu'il faut croire pour mériter la vie éternelle, par des joutes verbales entre Jésus et les pharisiens, mais plus facilement grâce aux nombreux miracles (Mahomet, lui, était obligé d'utiliser la peur de l'enfer).



Permet une vue d'ensemble du contexte historique et de l'à priori favorable des occupants romains.



Les actes des apôtres relatent ce qui suivit, prêche, miracles, persécution des apôtres.



Dans les lettres de Paul (ancien persécuteur des chrétiens) alternent des démonstrations théologique basées sur la bible, des règles concernant les esclaves, la femme soumise à l'homme et qui doit se couvrir la tête mais aussi de beaux messages d'amour.

L'apocalypse de Jean n'ajoute pas grand chose.
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La Bible (La Sainte Bible - Ancien et Nouve..

Ce livre n est pas seulement un livre. C est aussi une parole qui parle à notre coeur, qui apporte la paix. On peut la lire et la relire en y puisant toujours quelque chose de nouveau. A travers sa lecture, un lien se crée entre Dieu et nous. C est difficile à exprimer mais c est réel.
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La Bible est un Trésor

on ne présente plus la Bible bien sûr ... mais cette édition-ci est très belle, vraiment (plus que l'édition "Ta Parole est un Trésor", dans le même genre)



à découvrir ou redécouvrir donc, avec de magnifiques illustrations et couleurs qui encadrent les textes, des encadrés explicatifs, un découpage en chapitres judicieux ... très beau livre
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Ze bible (bible des jeunes)

J'ai déjà pas mal de Bibles chez moi, mais la quête de l'oiseau rare n'est pas pour autant finie. Celle ci est plutôt destinée aux 15-25 ans, mais c'est celle que je lis en ce moment.



Ce que j'aime, ce sont les traductions dans un langage accessible et vivant. Toutes ont leur saveur, la Bible de Jérusalem pour son texte très vivant et très imagé, la Bible des peuples pour son langage très très simple, etc. Pour Ze Bible, c'est son langage contemporain. Donc j'aime cette traduction, ce n'est pas ma préférée mais c'est une des plus pratiques à utiliser.



Mais Ze Bible, c'est un peu plus que la simple traduction de la bible. Il y a beaucoup de matériel additionnel, il y a des explications partout dans la marge. Des cartes, une chronologie, on retrouve ça assez souvent.



Des parcours thématiques, c'est plus rare. Donner un sens à sa vie? Chercher le bonheur? Etre vrai? La fraternité? La violence? La famille? Briser les barrières. Aimer sans tabou. Les thèmes sont nombreux et variés, et permettent de retrouver rapidement des textes clés. C'est très utile quand je cherche l'inspiration.



Mais surtout, ce qui a le plus de valeur pour moi, c'est le travail oecuménique. Eh oui, Ze Bible a été préparé en concertation avec le conseil des églises chrétiennes de France. Donc la plupart des grandes églises chrétiennes se sont mis d'accord et y ont contribué. C'est un message clé dans le monde que nous vivons. C'est un message fort de vivre ensemble.
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La bible illustrée pour garcons et filles

De temps en temps, j'ouvre ce beau livre illustré en regrettant d'être né trop tôt pour l'avoir connu dans mon enfance. Tant de passages de la Bible évoqués au catéchisme auraient alors pris un autre relief.

Vous voyez ces brochures que laissent les témoins de Jéhovah dans votre boîte aux lettres ? Eh bien, ce sont les mêmes types d'illustrations réussissant le pari d'être à la fois réalistes et naïves. Un charme suranné arrivant à gommer bien des horreurs parfaitement bibliques.

Bien sûr, rien d'exhaustif ici et cela aurait été impossible tant certains livres de la Bible sont rébarbatifs au possible, faits de lois, de nombres et d'édictions mais les faits les plus notables et cela est bien suffisant à notre culture religieuse... Je crois ! :)
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Bible de Jérusalem

Un énorme pavé qui prend du temps à lire. On peut commencer par l'ancien testament qui est le plus facile, puis livre par livre en laissant certains de côté- j'ai calé sur Les nombres - et sur quelques autres encore. Il faut du temps et de la persévérance. Une bonne lecture, même lorsqu'on n'est pas croyant.
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La Bible

Une histoire mal ficelée, sans queue ni tête, complètement débridée. On n'y croit pas un seul instant. De plus, le livre est plutôt mal écrit, sans parler de la mise en page franchement catastrophique. Et que dire de la longueur du livre ? Était-ce vraiment la peine d'en écrire plus de 2000 pages ? Ça pouvait tenir sur 50 pages... Une étoile et demi quand même pour l'effort d'écrire un livre si long. Au vu du petit succès, j'imagine qu'Hollywood va y aller de son blockbuster. Ce sera sans moi.
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La Bible d'Alexandrie, tome 1 : La Genèse

Traduction, avec des notes précieuses, de la première version grecque de la Bible hébraïque, dont la référence est toujours présente dans l'étude qui accompagne le texte. L'intérêt de cet ouvrage, cependant, comme des volumes suivants, réside dans les nombreux renvois aux commentaires et recherches des Pères grecs de l'Antiquité, qui ont étudié la Bible exclusivement dans le grec. La Bible d'Alexandrie est donc aussi une anthologie patristique irremplaçable.
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La Bible (La Sainte Bible - Ancien et Nouve..

J'ai noté que j'avais lu la Bible et c'est un gros mensonge. Je dirai trois Ave et deux Pater pour expier ma très grande faute.



J'ai parcouru la Bible. J'en ai lu de larges extraits, surtout dans l'Ancien Testament et l'Apocalypse. C'est édifiant. Récit historique d'un côté flirtant souvent avec le révisionnisme, où un père couche avec ses filles, où les protagonistes pour servir leur dieu font preuve de cruauté et de sectarisme... Et vision sous influence de l'autre. On peut en effet douter de l'intérêt de telles lectures.



Mais, entre ces deux parties, on trouve un des plus formidables messages d'amour que l'on puisse trouver, et qui a servi de prétexte aux peuples du globe pour s'entretuer sur l'air du "mon dieu est meilleur que le tien".



Envisageant de placer la Bible dans les 6 "romans" que j'emporterais sur une île déserte, surtout au vu de son épaisseur (histoire de ne pas s'ennuyer avant que Vendredi ne se pointe), il m'a donc fallu placer le livre dans ma liste. Voilà. Et j'ai préféré opter pour cette édition-ci.



Pour le reste, j'espère que mon humour ne vexera personne.
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La Bible : Le Livre de Job

Je ne saisis pas très bien pourquoi la couverture du Livre de Job est celle de l'édition de la Bible complète dans sa version de Port-Royal publiée par Robert Laffont.



Le livre biblique de Job (dont le nom hébreu, Iyov, dérive de la racine signifiant "ennemi") est le plus beau, le plus difficile, le plus poétique de tous les livres de la Bible hébraïque. C'est dans son texte que l'on trouve le plus de mots jamais attestés ailleurs (hapax) et c'est là que la plus splendide imagerie poétique se déploie. Cette imagerie n'est pas un simple ornement, elle participe de la réflexion, car il s'agit de méditer sur la place de l'homme dans l'ordre universel voulu par Dieu : la raison seule n'y suffit pas, il faut la poésie du coeur, du langage et des yeux. Cette place est donc mystérieuse, puisque Job, l'homme juste (mais pas l'homme bon), qui est "en règle" avec la Loi divine, ne comprend pas pourquoi il souffre et traverse des malheurs terribles au lieu d'être récompensé de sa justice. Cette question avait été déjà traitée à Babylone, dans le fameux poème du Juste Souffrant, mais l'assyriologue Jean Bottéro n'hésite pas à proclamer la supériorité évidente du texte hébreu sur les anciennes versions akkadiennes.



Le christianisme, avec sa notion de souffrances vicaires (le juste souffre à la place, et en faveur, des méchants) propose une solution au problème de Job. Les amis de Job, qui l'accompagnent dans sa souffrance, tentent de le persuader qu'il a quelque faute cachée que Dieu lui fait payer. Mais à la fin, Dieu innocente Job et rouvre la question du Juste souffrant sans y répondre. L'abondante littérature consacrée au livre et au problème du mal pourra intéresser le lecteur, mais on n'oubliera pas que le livre, dans sa puissance, laisse la question ouverte et nous place devant le scandale de la souffrance de l'innocent sans proposer de réponse. A chacun de nous de prendre position dans le mystère et face à lui.
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Holy Bible: King James Version Complete Bib..

Un texte splendide, un nouvel anglais biblique qui irrigua les écrivains depuis lors. A la base, se trouve le travail pionnier du martyr des traducteurs protestants, William Tyndale, qui avant d'être brûlé par l'inquisition, parvint à traduire tout le Nouveau testament et une grande partie de l'Ancien en anglais sous le règne d'Henry VIII. Son parti-pris de simplicité rendit sa version assez durable et elle fut largement exploitée un siècle après, par les traducteurs du temps de Jacques Stuart. L'histoire est toute une aventure, et le texte une splendeur.
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La Bible

A emporter pour lire, ainsi que quelques autres, sur une ile deserte pour mourir plus vite :

- Ulysse de James Joyce,

- L’Etre et le Neant de Sartre

- le Petit livre Rouge de Mao

- En attendant Godot de Becket

- la Bible de qui vous savez

- le Koran de qui vous savez

- le Kamasoutra



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La Bible

Le plus beau livre de la bibliothèque de mes parents. Une reproduction bien sur. J'ai tenu quelques chapitres.....j'y suis revenue, je l'ai laissé....j'y reviens. je suis contente qu'ils me l'ai donné pour ma bibliothèque personnelle.
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