📦 Dans quels cas lire ce livre ?
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Pour répondre, à la bourre, au challenge #varionsleseditions du mois de mai.
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Pour emménager avec le diable.
La première nuit dans un nouveau chez-soi est toujours très importante. C’est là que l’on se rend compte si on va s’y sentir bien ou pas.
Avec ce roman, pas de suspense. Vous allez poser vos cartons et vous allez vous sentir mal. Très mal. Vous emménagez chez Edgar qui, jusqu’à ce qu’elle décède récemment, vivait avec sa mère. Ça sent légèrement le renfermé et la déco n’est franchement pas de la dernière tendance. Vous pensez pouvoir fermer les yeux, mais vous n’êtes pas seuls dans cette maison de banlieue tranquille disposée en huis-clos. Il y a aussi cette femme qu’Edgar a trouvée violée et laissée pour morte dans un cimetière et qu’il a décidé de ramener à la maison.
Sous couvert d’une jolie intention initiale, la situation prend rapidement une tournure malsaine et morbide. Vous ne pouvez plus y échapper. Vous avez signé le bail.
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📦 Effet secondaire éventuel :
La déstabilisation.
Vous n’avez pas d’autre choix que de supporter cette colocation avec la démence du propriétaire des lieux. Victime de son histoire et/ou bourreau de son avenir, Edgar et la relation maternelle qu’il tisse avec son invité déstabilisent vraiment. Il faut d’ailleurs reconnaître à l’auteur Larry Tremblay, l’excellente immersion psychologique. La descente aux enfers est évidente et vous laisse pris au piège, mortifié de ne pas pouvoir agir.
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📦 Contre-indication
Si vous aimez comprendre le message que l’auteur a voulu faire passer… ici je ne crois pas l’avoir compris... C’est juste extrêmement glauque. J’ai en revanche vraiment apprécié la plume et la précision des personnalités dépeintes. J’ai hâte de retrouver Larry Tremblay dans un roman totalement différent, L’orangeraie, qui a plu à beaucoup.
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