Larry Tremblay

Un livre d'une grande tristesse. Actuel et réaliste, où l'horreur cohabite avec l'amour.

Je viens de le finir hier au soir. Je l'ai lu en quelques heures et je puis vous dire que il est très bien écrit. C'est l'histoire de 2 jumeaux Amed et Aziz un des jumeaux est malade et a un cancer des os. Un jour un obus tombe sur la maison de leurs grand parents et là catastrophe il faut se venger donc un des 2 jumeaux ira se faire sauter avec une ceinture d'explosifs. C'est un livre très fin qui nous fait aborder le thème de la guerre avec beaucoup de réalisme au travers de ses 2 petits garçons.

Je vous conseille de lire vraiment il vaut le coup.

"Conte moral, fable politique" ai-je lu sur la quatrième de couverture. C'est une terrifiante histoire qui se déroule vraisemblablement et bien que cela ne soit pas dit expressément, dans un pays du Moyen Orient. Des jumeaux de 9 ans vivent une existence plutôt heureuse dans un pays certes en guerre mais entourés de l'amour de leur famille. Un triste jour, une bombe venant de l'autre côté de la montagne détruit la maison de leurs grands-parents et les tue. Alors viennent des hommes qui vont changer le cours de leur vie. En fait de conte moral, je n'ai lu que l'histoire de l'embrigadement terrible dont les jumeaux vont être victimes. Juste avant de lire ce livre, j'avais vu une émission sur la montée du nazisme de 1936 à 1945 en Allemagne. Pour des raisons personnelles, j'ai eu l'occasion de me pencher sur l'histoire des balillas en Italie. L'histoire se répète et les enfants sont des cibles tellement faciles. Cela dit, j'ai beaucoup aimé ce livre, dévoré en quelques heures, et la fin est...inattendue.

C'est un roman inspiré de la vie du très grand Francis Bacon, un peintre majeur dont l'oeuvre m'a toujours fasciné. Un peintre que l'on sent torturé, qui déstructure les corps, les rendant "mous", déformés.



Ce roman car c'est tout l'art de la plume de Larry Tremblay, est une fiction inspirée d'interviews de Bacon. Il met en lumière et en mots son art de peindre.



Écrit à la seconde personne du singulier, ce qui rend l'intensité encore plus forte, il s'adresse à George Dyer, personnage majeur de son oeuvre. Il nous permet de comprendre sa quête personnelle, artistique et amoureuse.



George Dyer est arrivé dans sa vie comme un voleur, une tentative de cambriolage qui se termine dans le lit de l'artiste. Il est celui avec qui il est en recherche, d'amour, de sexe, de violence , son modèle et au final son grand amour.



En partant des traumatismes de son enfance, de la violence des rapports avec son père et les hommes, on peut comprendre ce besoin de peindre, ses tableaux "torturés", lui qui enfant était rejeté et a beaucoup souffert.



En manque d'amour, son besoin de se détruire pour trouver la lucidité dans sa peinture.



Au fil du roman, on va découvrir une partie de son oeuvre, son processus de création et en parallèle de destruction. On suit également sa relation intense et complexe avec George Dyer jusqu'à sa disparition à deux jours de la grande rétrospective de Paris au Grand Palais.



C'est un texte à la fois cru et poétique, parfois déstabilisant tout comme les oeuvres du peintre. La plume est fluide et élégante, très belle. C'est une prouesse de mettre en mots tout l'art du peintre.



J'ai lu ce roman en admirant en parallèle les oeuvres du peintre et en relisant les faits majeurs de sa vie.



Á lire.



Ma note : ♥♥♥♥ 8/10


Lien : https://nathavh49.blogspot.c..

Un style redoutable d'efficacité, très bien écrit et intense, pas un seul mot de trop.



L'action se déroule au Moyen-Orient et nous transporte dans un univers de violence.

Dans un univers d'enfances volées à des jumeaux, de manipulations destructrices, de fanatismes aveugles.



Un roman magnifique et malgré tout plein de poésie et de tendresse. Un roman qui risque de vous habiter longtemps.

Inspirée librement de la vie de Francis Bacon et de son 'histoire d'amour avec George Dyer, l'auteur offre ici un roman déroutant.

C'est une écriture belle avec des phrases percutantes et ciselées, les chapitres sont courts, parfois crus, dérangeants. La relation entre Francis et son père a provoqué chez moi une forte répulsion, un écœurement mais il fallait ses passages pour comprendre à quel point Bacon était torturé intérieurement et avait une vision du corps, de la chair absolument unique. George Dyer est entré dans sa vie par effraction, au 1ere degré puisqu'il venait le voler et toutes leurs vies, ils vont vaciller entre amour, violence, déchirement, coups portés au cœur et au corps. La dernière partie du livre est la plus tendre et la plus cruelle aussi de la vie de Bacon. Le tour de force de l'auteur c'est d'avoir réussi à se faire oublier totalement, à croire que nous lisions vraiment le journal du peintre !

Je n'arrive pas à me prononcer... ais je aimé l'écriture de ce livre ? Ais je aimé l'histoire ? Ais je aimé le personnage incarné de Bacon ? Je pense que oui...

Quoiqu'il en soit, comme sa peinture, qu'on aime ou pas ce roman ou Bacon lui-même, rien ne laisse indifférent !

Je tiens d'abord à remercier Babelio et les éditions La Peuplade pour l'envoi de ce livre gagné lors de la masse critique spéciale Québec. Je voulais lire ce livre depuis un moment, je me considère donc comme très chanceuse de l'avoir reçu.



J'ai beaucoup aimé ce livre très intimiste. Tellement que c'en était parfois déroutant, voire dérangeant. C'est comme si on ne devrait pas avoir accès à tout cela... C'était tellement réaliste, à s'y méprendre. On veut toujours en savoir plus sur ce peintre mystérieux et sa relation toxique. Une très belle découverte pour moi, je lirai sûrement les autres romans de l'auteur !

Je dois dire que je connaissais peu, Francis Bacon et son oeuvre.

Ce très bon livre m'a permis de mieux comprendre cet homme et son oeuvre tourmentés`.

Avec fluidité, Larry Tremblay nous présente cette vie qui ne fait pas rêver malgré l'argent omniprésent, qui n'arrive à faire le bonheur de personne.

Une découverte plus approfondie de l'oeuvre s'impose avec un autre regard, maintenant.

Larry Tremblay est un grand écrivain qui a une façon bien à lui de raconter. Ce roman est un livre dans un livre …. mais lequel est le livre? et qu’est-ce qui est la réalité ?



Une écrivaine meurt en laissant un mari, Antoine, son fils Jonathan, et un roman “Un coeur Pur” qui sera publié à titre posthume . Antoine ne l’a pas lu, il a toujours considéré que les romans de sa femme n’était pas de la littérature. Mais celui-ci semble être un livre plus intime, plus personnel ….

Un livre qui nous fait réfléchir à la vie de couple, à l'honnêteté, à la vengeance, à la manipulation, à qu’est-ce que l’amour. Il y a un va et vient constant entre le présent et le passé … et cet Antoine qui nous paraît de plus en plus antipathique …



Petite plaquette de 165 pages qui se lit d’un trait. Et une finale …… !

Époustouflant, le réel à fleur de peau, « Tableau final de l’amour » est dévorant. Tel un aimant tragique qui attire le lecteur dans le profond d’une toile criante d’authenticité. Francis Bacon est l’assise de ce roman addictif.

« Tu es venu, pour me voler. Je dormais dans mon atelier. Sale et taché. »

La trame est masculine, virile, assumée. On est en plongée dans l’existence d’un peintre connu mondialement. Sa vie passée au tamis des controverses. Francis Bacon le grand, l’assoiffé sensoriel, l’homme-peintre, lui et eux, ses amants côté ville et cours. L’histoire n’est pas. L’écriture est surdouée, affûte l’ambiance, les sentiments, les déchirures, les portes qui claquent et l’argent qui coule à flot. L’outrance jusqu’au-boutiste. Pourtant Francis Bacon est torturé et ce depuis sa plus tendre enfance où son père le maltraitait à coups d’incompréhension et de mépris. Rejeté dans le hors norme et pourtant, seule une tolérance paternelle aurait changé la donne. Un peintre du ciel pur et des champs regain et non pas des corps retranscris sur les toiles comme des signaux de douleurs incommensurables. Absolument maître de ses désespoirs, errances et bouleversements. Les hommes foulant son atelier décalé et en désordre, son antre et ses modèles passionnés, arrachés des courbes des couleurs les plus sombres : « Tableau final de l’amour ».

« Je ne peignais pas de paysage. Ma peinture ne supportait pas le grand air. Pas besoin de montagnes, de rivière, de déserts, de pâturages, ni de plages léchées par les vagues. Encore moins de soleil, de lune, de nuages. Ton corps me suffisait à peindre l’univers. »

Francis Bacon étale les formes lacérées, pinceau en révolte, coup de cutter sur le déraisonnable. Il aime le corps, le feu, les sensations, le volcan d’une liberté sulfureuse et désirée. Il accroche ses amours au ballet des formes qui virent à l’orage, à l’alcool, au sexe jusqu’au paroxysme.

« Le temps repassait sur lui, le défaisait, le refaisait. Il l’écrasait de son poids, moi je me noyais à vouloir le peindre. Ton corps n »’avait d’autre uniforme que la fragilité retrouvée de sa peau. Ta chair faisait du théâtre, elle jouait à la viande sur ma toile. »

Le plein d’un tableau final, l’apothéose, l’amour passionnel et plus que tout l’endurance à la souffrance, au manque. L’homosexualité dans sa plus sublime radicalité semble apaisante thérapeutique et enivrante. « Tableau final de l’amour » est rare, osé, percutant et douloureux. La poésie est installée dans cette ferveur verbale et observatrice. Ce récit magnétique, troublant et majestueux « Le deuil n’a pas que des fleurs tristes à offrir » est une prouesse littéraire hors pair, un tableau final de l’amour qui rend hommage à la création et à l’art. Larry Tremblay est un auteur dont on apprécie la maturité et le pouvoir de ses livres. Il sait rendre vivant le moindre mot et la moindre parcelle d’un désir en advenir. Ce livre est furieux, crucial et poignant. Publié par les majeures Éditions La Peuplade.

Un roman graphique atypique, étrange, dérangeant même parfois, qui m’a fait quelque peu frissonné. 😳😂 On est là dans une lecture très métaphorique, traitant de plusieurs thématiques comme l’adolescence, la quête de qui on est ou encore le rapport père/fils. Le rendu final est flou, presque comme si une seule lecture n’était pas suffisante. 🤔 Je dirais même que c’en est presque onirique, et j’ai eu beaucoup de mal à distinguer ce qui était réel et ce qui ne l’était pas.



Par ailleurs, le graphisme et les couleurs sont magnifiques. Que ce soit les grandes illustrations où les plus petites, rien n’est laissé au hasard dans le design, pour rendre le tout particulièrement vivant ! Arrivée à la fin de ma lecture, j’ai eu l’impression de ne pas comprendre, de me sentir larguée, autant que Jeremy, le héros. Le garçon au visage disparu est une lecture qui ne laisse pas indifférent. C’est l’adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Larry Tremblay et je vous avoue que la découvrir me tente afin de peut-être mieux appréhender le texte !



Bref, je suis perplexe, et en même temps, je ne parviens pas à définir toutes les émotions qui m’ont traversées et c’est peut-être ça le but de cette lecture ! ⠀

Ce livre est un récit poétique bouleversant !

Larry Tremblay est l'auteur de l'Orangeraie (livre à lire absolument !).

Dans "L'oeil soldat", il nous plonge dans l'âme d'un soldat, dans ses pensées qui dérivent, dans son esprit qui flotte et ses propos sont à la fois poétiques et pourtant terriblement crus...

J’ai été emportée !

Et je n’étais plus la même en le refermant.

Un roman bouleversant par la guerre, le choix des parents, et la manipulation des supérieurs.

Un livre facile à lire mais parfois difficile à comprendre par son déroulement.

Cette lecture émeut, renvoie à des sujets d'actualité. Il fait réfléchir aux différents peuples qui sont confrontés à ces guerres et à leurs états d'esprit.

Chamboulement garanti...


Lien : https://lacabanedemeslivres...

J'ai adoré ce roman, dur, brut, qui fout la rage. L'histoire est terrible, tout en étant humaine...Je l'ai lu d'une traite, complètement absorbée par le décor et le contexte. La culture différente des européens, reste très difficile à "comprendre", ainsi que les raisons qui poussent les gens à faire ce genre de choses. La fin est encore plus bouleversante car on en comprend toute l'horreur et les sentiments qui en découlent.

Ce livre va me marquer pendant un long moment. L'écriture est brute, mais belle. Difficile d'en dire plus sans spoiler l'histoire, mais ce roman est à découvrir car je pense qu'il ne peut laisser personne insensible.

Petite claque.

Terrible prison du regard guerrier, décryptée en fulgurances poétiques d’une somptueuse cruauté.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/05/30/note-de-lecture-loeil-soldat-larry-tremblay/
Lien : https://charybde2.wordpress...

Superbe roman retraçant l'histoire de deux jumeaux de 9 ans au sein d'un pays musulman. Lorsque l'un des deux doit être désigné pour commettre un attentat suicide, certaines questions se posent. Qui va vivre, qui va mourir? comment continuer pour celui qui restera? Une mère peut-elle sacrifier ses enfants, même au nom d'un dieu ou d'une religion? et un père? ....Et une société?

Superbe du début à la fin. Des personnages magnifiquement décrits, une histoire forte et dure qui ne peut laisser indifférent et un ton juste, sans clichés ni jugements.

Court roman lu suite à une recommendation d'une amie.

J'ai bien aimé la mise en scène dans cette orangeraie là où vit deux jeunes frères jumeaux, Amed et Aziz.



C'est une histoire en deux temps, la première étant l'histoire de ces deux jeunes enfants et la seconde qui, quelques années plus tard, se déroule au Canada. La première partie démontre les faits alors que la seconde impose une réflexion.



Malheureusement dans mon cas, je me suis sensiblement perdu dans la seconde partie. Reste somme tout une dure histoire qui ne nous laisse pas indifférent.



À lire ? Oui si vous chercher pas de l'action et du rocambolesque , mais une reflexion sur l'homme et le terrorisme.

Je découvre Larry Tremblay avec ce roman. Je n’ai pas encore lu « L’orangeraie » mais je sais qu’il y parle de guerre, de confrontation entre le bien et le mal et de choix cornélien. Ici aussi, les personnages sont confrontés à la violence (de la trahison cette fois) et Antoine au mal dans une guerre envers lui-même, intime, où la culpabilité le dispute à la négation.



Blessée, trahie, Alice, auteure à succès, met toutes ses forces dans un combat trouble afin de mettre son compagnon face à ses responsabilités et aux torts qu’il a causés pour que lui aussi connaisse la souffrance. Elle décide d’écrire un roman sur leur histoire, un roman règlement de compte.



J’ai découvert un auteur qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. Derrière ce roman s’en cache un autre, intitulé aussi « L’impureté » et à l’intérieur, un autre encore nommé « Un cœur pur » (celui d’Alice). Les personnages sont les mêmes mais leurs noms changent et les histoires s’entremêlent. Cette mise en abîme est troublante. Il m’a fallu quelques pages pour entrer dans cette histoire multiple qui nous conte à la fois la vie d’Antoine à travers le récit d’Alice et les réactions de celui-ci, ses états d’âme à la lecture du roman où il apparaît en manipulateur cynique et sans scrupule.



J’ai aimé le style de Larry Tremblay, ses phrases vives au style impeccable qui décrivent en quelques traits précis une situation. J’ai aussi apprécié la subtilité de la mise en abîme et tout ce qui concerne la manipulation. Quelle fin brillante ! J’ai moins adhéré à la philosophie qui traverse le récit qui, même si elle nous offre quelques beaux passages, véhicule moultes clichés. De plus les nombreuses citations m’ont paru superfétatoires. Enfin, contrairement à beaucoup, j’ai trouvé les personnages peu profonds, parfois peu crédibles et je n’ai pas réussi à m’y attacher.



J’ai donc bien des difficultés à avoir un avis clair et tranché. On verra dans quelques temps ce qui me reste de cette lecture.

Lu... et à lire.

On ne sais pas où se passe l'histoire d'Aziz et Amed, ni quand... mais cela pourrait être hier, aujourd'hui et malheureusement demain. Dans un pays en guerre, pour des raisons religieuses.

C'est un court texte, percutant, sans pathos et d'une puissance émotionnelle incroyable, non seulement par le contexte de guerre, mais aussi par les thèmes de l'amour parents-enfants et entre frères.

La dernière partie est surprenante... mais tout aussi bouleversante par ses révélations.

A découvrir donc.

Aziz et Ahmed, des jumeaux de neuf ans, vivent avec leurs parents dans l'orangeraie familiale. Leurs grands-parents viennent de mourir, déchiquetés par une bombe. Depuis des années, la guerre fait en effet rage d'un côté et de l'autre des montagnes. Alors que la famille se remet de cet épisode douloureux, Soulayed, un homme respecté, demande l'impensable au père : choisir lequel de ses fils il doit sacrifier pour un attentat-suicide au nom de leur peuple et de Dieu.



Ce court roman de Larry Tremblay aborde un sujet on ne peut plus actuel : la guerre et les attentats. Mais, ce qui marque et suscite ainsi l'intérêt, c'est que l'on a affaire à des enfants. Le sacrifice demandé aux parents rappelle Le choix de Sophie et on défile les pages rapidement pour savoir ce qu'il va se passer : Est-ce qu'il y aura vraiment un choix ? Et si oui, qui et quelles conséquences ?



J'ai beaucoup aimé ce roman. Larry Tremblay décrit avec simplicité mais aussi force les sentiments de ces personnages. La dernière partie du roman est superbe et amène tout à chacun à réfléchir sur les conséquences de nos actes et de ceux des autres.
Lien : http://www.leslecturesdumout..