Laëtitia Casado

La folie des papillons Laetitia Casado Editions Scribes



Merci à Babelio qui m'a adressé ce livre dans le cadre de masse critique.



1922, les femmes qui ont suppléé les hommes absents pendant la première guerre mondiale revendiquent de plus en plus leurs droits alors que ces mêmes hommes les ont renvoyées aux fourneaux. Paris, les années folles, Léontine Alias Léon espère pouvoir signer ses articles de son vrai nom et non du diminutif masculin qu'elle s'est inventée. Emma ne reconnaît plus son mari Edmond après le traumatisme de 14-18. Alice, cousette chez un grand couturier, astreinte aux soins de sa mère, aime la fête.



Les trois jeunes femmes sont amies et laissent libre cours à leurs aspirations. D'autant que des voleuses de haut vol "les papillons noirs" sévissent et détroussent les hommes influents et peu regardants sur les droits des femmes et leurs accomplissements.





Le but assumé de l'auteur est une description non exhaustive des vexations subies par les femmes, et leurs revendications "légitimes".



La méthode pour aboutir n'est pas légale mais la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Et un moyen plus honnête n'apportera-t-il pas plus d'eau au moulin des féministe ?





L'histoire n'est pas déplaisante et décrit bien le Paris des années folles.





Cependant les ellipses entre les chapitres manquent un peu de fluidité, donnant une impression de suites d'informations pas toujours liées. De plus, une bonne partie du livre semble justifier les actes délictueux des jeunes Femmes. Cela m'a un peu gêné. 





J'hésite de plus à donner un public. Le sujet devrait toucher plutôt des jeunes de 14/15 ans mais le style s'adresse plutôt à des 12/13 ans.





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Léontine, Alice et Emma sont trois jeunes parisiennes des années folles. Alors que chacune cherche sa place après la guerre, la ville est secouée par un gang de femmes, les Papillons Noirs qui ne s'en prend qu'aux hommes riches.

Destiné aux adolescents, ce roman aborde des thématiques intéressantes : les violences faites aux femmes, leur place dans la société, le droit de vote. Bref, le féminisme en globalité. Cette partie sur le féminisme est vraiment bien menée, montrant que rien n'est acquis.

Le roman pèche plutôt sur les personnages, que je ne trouve pas assez fouillés. On ne sait pas grand-chose de leur passé et de comment ils en sont arrivés là. Alors pour les personnages secondaires, ce n'est pas forcément grave, mais pour les trois héroïnes, je trouve çà plus embêtant. Surtout quand l'autrice ouvre des pistes qu'elle ne referme pas, comme le fait que Léontine a coupé les ponts avec sa famille. Pourquoi en parler si çà ne sert pas l'histoire, d'autant qu’on n’en apprendra pas plus.

Côté intrigue, le roman est foisonnant et virevoltant, enchainant les péripéties comme un tourbillon, jusqu'au final, ouvert, qui entraine ses héroïnes vers d'autres horizons.

J'étais très enthousiaste à l'idée de découvrir La folie des papillons.

Les années 1920, le destin de trois femmes qui veulent bousculer la société, le gang des papillons noirs commettant des vols à la façon Robin de bois... J'étais vraiment intriguée.



Malheureusement, à la lecture je me suis ennuyée.

Je ne me suis pas attachée aux personnages, sûrement parce que l'autrice n'a pas vraiment approfondi.



Tout le long de ma lecture j'ai eu une sensation de brouillon, de non-abouti, de survolé.

Certains passages (notamment le viol) sont vraiment trop traités à la légère.

Même d'un point de vue historique je ne l'ai pas trouvé assez fouillé.



Manque de rythme, intrigue convenue, personnages caricaturaux... dommage, car l'idée était très bonne.

Ceci dit la couverture est très belle. Mais ça ne suffira pas à en faire une lecture que je recommanderai...

Ce livre met en scène un trio de femmes dans les années 20. Alors que pendant la première guerre mondiale, elles avaient pu travailler et s'exprimer, les voilà revenues à leurs conditions d'avant guerre. Mais que nenni! Désormais, les femmes réclament, l'égalité, le droit de vote et plus de libertés! A travers les aventures de nos héroïnes, le lecteur découvre la vie des femmes dans les années 20.

L'histoire est prenante et bien menée. Les rebondissements vont bon train et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. J'ai adoré cette plongée dans cette période d'après guerre. L'ambiance est vraiment particulière, envoûtante et contribue grandement au charme de ce roman.

Les trois personnages féminins que nous suivons sont fortes et déterminées. Chacune a son caractère, chacune traverse des embûches mais leur détermination pousse à l'admiration. J'ai également beaucoup apprécié l'évolution des personnages ainsi que leur réflexion autour de ce combat pour l'égalité des sexes.

L'écriture est agréable. Le style est simple mais accrocheur. Il donne au livre cette atmosphère si particulière qui nous transporte dans une autre époque.

J'ai donc adoré cette lecture que je ne peux que vous conseillez.
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La folie des papillons raconte le retour des hommes après la première guerre mondiale et la nécessité de faire cohabiter le besoin de retour à la normale des uns via la réappropriation des statuts au sein de la société et la révolte des unes qui ont fait tourner le pays sans reconnaissance a posteriori. Léontine, Alice et Emma sont trois amies activistes qui se battent contre les hommes politiques comme leurs voisines les suffragettes. Elles espèrent, dans cette France en reconstruction, anéantir la domination masculine et vivre sans peur. Pour cela, elles agissent plus ou moins dangereusement. Il existe un gang des papillons noirs qui agit la nuit à Paris et dont les méfaits fascinent les journaux. Le but de ce vandalisme est de choquer et rendre justice aux femmes ... Mais les moyens sont-ils efficaces pour une cause qui ne parait pas d'actualité en 1922 ?



La folie des papillons fait un étalage des raisons que chaque femme peut avoir de se défendre et de prendre les armes. Il met en avant le courage et l'ingéniosité de celles qui suffoquent dans le rôle qui ne leur convient plus. J'ai aimé la description de cette époque et les trois personnages principaux qui m'ont attendris.



Si on regarde de plus près l'objet-livre, on s'émerveille devant les dessins et les dorures. J'aime beaucoup cette couverture de prime abord. Mais, sans doute est-ce mon conditionnement, j'ai eu du mal à me détacher de ces traits "juvéniles" pour assimiler le sérieux du texte. J'ai réussi à me détacher de mon interprétation initiale au milieu de ma lecture. Ce livre m'a permis de dépasser des clichés intériorisés malgré moi ...



Je reprocherai sans doute une fin un peu rapide. J'aurais voulu plus de temps pour accompagner ces héroïnes et surtout, mieux comprendre le plan final. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. L'histoire est dynamique, vivifiante !



Pour finir, j'apprécie énormément l'alerte en début de livre sur le passage qui raconte un viol. J'ai été assez surprise de trouver cet avertissement. J'ai été touchée par votre prévenance. Merci !

C’est un livre plein d’énergie grâce à ses héroïnes incroyables et à un Paris en pleine effervescence notamment grâce aux femmes qui revendiquent plus de droits. 1922, les hommes sont revenus de la guerre, on repris leur place mais après tout ce que les femmes ont fait durant leur absence, elles n’ont pas l’intention de retourner aux fourneaux ou à leur place. Léontine veut devenir journaliste, Alice rêve de danse et d’une vie trépidante tandis qu’Emma est sous l’emprise de son mari, un homme riche qui la prend pour sa propriété. Ces trois héroïnes vont nous mener dans différentes aventures, mettre en avant la condition des femmes à l’époque mais aussi nous embarquer dans une belle amitié. Leur destin sera lié au gang des papillons qui sévit dans Paris, des robins des bois féministes.

J’ai adoré ma lecture, le style est très fluide, l’ambiance, la manière dont le contexte historique est exploité. par les petits détails, c'est la condition des femmes qui se dessine et qui peut être très intéressante pour un roman jeunesse. Le rythme est soutenu, à la hauteur de ces héroïnes ambitieuses, à la conquête de leur indépendance et des droits des femmes.

Il ne faut pas oublier de noter la beauté de cette couverture et la beauté à l’intérieur avec des numérotations de chapitre du style de l’époque (art déco je dirais) et des papillons.

Paris. Début des années 20. Alors que la guerre est finie, les femmes, qui ont dû mettre le relais pendant que les hommes étaient au front, ont soif maintenant de plus de liberté et qu'on tiennent compte d'elles. Elles ne veulent plus rentrer dans les vieux carcans étriqués, imposés par les hommes jusqu'à lors. Alice, Leontine et Emma en font parties, qu'autant plus qu'un vent de révolte souffle depuis l'outre manche, avec les suffragettes.

Ces 3 amies ont chacune envie de plus de liberté dans leurs quotidiens. Entre Emma qui subit le joug de son mari, ne devant faire aucun écart, et Leontine qui rêve de percer dans le milieu très fermé du journalisme.

Mais comment y parvenir ? Peut être grâce à un gang de femmes, les papillons noirs qui sévissent dans Paris ?

Si l'histoire à l'air prometteuse au début, j'ai été vite mitigée par rapport à cette lecture. Les thèmes principaux abordés sont intéressants mais, à mon sens, il y a trop des petits scènes/détails annexes, qui sont juste survolés et qui perdent un peu le lecteur. Leur développement aurait peut être ramené plus de profondeur à l'intrigue.

Cela dit, ça se lit très vite, c'est fluide et la plume est agréable.

Merci à @netgalleyfrance et aux Éditions Scrineo pour cette avant première.

Chronique de Diana :



Voici un roman porteur de très jolies idées et je suis certaine qu’il parlera à ses lectrices car le droit des femmes restent toujours un sujet d’actualité même si nous sommes ici, dans les années 20. Cependant, j’en ressors mitigée.



Nous allons suivre trois personnages féminins qui veulent se faire une place dans la société et compter. Alice travaille dans la couture, Leontine veut être prise au sérieux comme journaliste et Emma ne comprend pas ce qui se passe dans son mariage et surtout le comportement douteux de son époux. Elles rêvent de liberté et d’émancipation tout simplement.



Si sur le papier les personnages sont bien pensés et l’intrigue plaisante, j’ai trouvé en avançant qu’elles manquaient de profondeur, elles sont trop lisses, ce qui m’a empêchée de m’attacher à elles pleinement.



Alors ne vous y trompez pas, c’est un roman qui se lit facilement et l’on rentre vite dans le récit et la plume agréable de l’auteure. Mais certains points manquent de détails surtout lorsqu’on parle des suffragettes et droits sociaux. C’est pour moi le gros bémol de cette lecture. Après il faut garder en tête que c’est un roman jeunesse et je suis certaine que les lecteurs et lectrices de 14 ou 15 ne seront pas aussi pointilleux que moi à ce sujet.



Ce récit reste pertinent à bien des égards mais il manque tout simplement de continuité dans sa construction. Par moment j’ai eu l’impression que l’auteure voulait en dire plus mais qu’elle ne savait pas comment faire sans rendre l’ensemble trop lourd. En tout cas, c’est une chouette découverte et au vu des sujets abordés c’est tout de même une réussite. Je dirais que c’est un roman historique qui éveille les jeunes lecteurs à une période bien mouvementée de l’histoire et qu’après on est tous capable de faire des recherches pour approfondir nos connaissances.



On découvre le destin de ses trois femmes qui vivent des combats à la fois seules et elles mèneront des combats communs. Elles auraient pu être plus attachantes mais elles n’en restent pas moins touchantes.



Un roman féministe et porteur qui vaut le détour.
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Je viens de lire un très bon livre jeunesse qui m'a permis de découvrir les personnages d'Alice, Léontine et Emma. Pendant la Première Guerre mondiale, ces trois femmes ont travaillé dans des usines, des journaux et ont fait preuve d'indépendance. Mais une fois que les hommes sont revenus, elles ont été forcées de renoncer à leur liberté. Cependant, Léontine et Alice refusent de se soumettre. Léontine veut écrire sous son vrai nom et non plus sous le pseudonyme masculin qu'elle utilise. Alice, quant à elle, veut subvenir à ses besoins et ceux de sa mère en travaillant comme couturière. Elle a également goûté à la liberté et observe avec envie les suffragettes qui se battent pour leurs droits.

Emma, en revanche, est une femme au foyer mariée à un homme violent et autoritaire. Elle commence à remettre en question sa situation et se demande si son indépendance pourrait être à l'origine de sa prise de conscience.

J'ai été touchée par ces trois portraits de femmes, qui abordent des thèmes tels que la violence physique et morale, les droits des femmes, l'Histoire, la précarité et la discrimination. L'auteure, Laetitia Casado, s'adresse à un public adolescent et évite les descriptions choquantes, mais elle parvient tout de même à être percutante et à faire réagir son lectorat.

Cependant, en tant que lectrice adulte, j'aurais aimé voir plus de vérité sans fard et de conséquences sur les situations difficiles que les personnages traversent. Malgré cela, j'ai été emportée par la solidarité, la féminité et la liberté que ces femmes représentent. Ce livre est donc une excellente lecture pour les jeunes et pour tous ceux qui souhaitent se battre pour l'égalité et la justice.

Mon avis détaillé :
Lien : https://lesparaversdemillina..

A travers le parcourt de trois amies très différentes à l'aube des Années Folles, on explore la condition féminine et les différentes manières dont les femmes vont revendiquer le changement entre légalité et transgression.

Ce roman est à la fois un roman d'aventures et un roman sur les questions sociales des situations diverses des femmes qui ont cependant un point commun, celui de ne pas pouvoir être reconnues comme des être capables de choisir leur propre destinée.

On découvre des modes de revendications classiques comme les protestations, manifestations mais aussi d'autres plus symboliques et portant atteinte à la propriété privée avec le mouvement des papillons qui tentent à sa façon de rétablir les injustices dont sont responsables les hommes.

A découvrir !

En août 1922, trois amies, Alice, Léontine et Emma se retrouvent régulièrement pour des sorties dans Paris.

Alice est couturière dans un atelier, elle vit chichement avec sa mère dépressive depuis que son père est mort à la guerre ; Alice n’a pas froid aux yeux et elle aime la liberté, elle rencontre beaucoup de gens jusqu’à ce qu’elle tombe sous le charme de Louis, un tenancier de bistrot, invalide de guerre.

Léontine a été journaliste pendant la guerre et elle continue à rédiger des articles sous le pseudonyme de Léon Delmas, elle retrouve bientôt un groupe de femmes journalistes au café de l’Après décidé à promouvoir l’égalité pour les femmes et notamment à obtenir le droit de vote.

Emma s’est mariée jeune avec Edmond et celui-ci, rentré de la guerre, est à la fois alcoolique, ordurier et violent ; quand il pousse un de ses amis à violer sa femme, Emma finit par quitter le domicile conjugal ; elle devient guide au musée du Louvre et entre dans une organisation secrète, les Papillons noirs. Ce groupe de femmes commet des vols audacieux afin de spolier les hommes…





“Après avoir vécu dans plusieurs régions de France, toujours en suivant la Seine et la Loire, étudié l’histoire, parlé d’art dans des musées et organisé des festivals, Laëtitia Casado vit aujourd’hui en Touraine. Elle raconte des histoires dans les bibliothèques, lit beaucoup trop de livres et écrit pour les enfants et les adolescents. Tout ça, en sirotant de la limonade. La Folie des papillons est son premier roman chez Scrinéo”.



Laëtitia Casado a publié chez Le Muscadier dans la collection Rester vivant, le roman La faille en 2020 - Viskow, est un village de pêcheurs sur le littoral écossais, avec, au bout de la digue, une centrale électrique. Les vacances d'été commencent, Maired, douze ans, explore les environs avec son voisin, Trent. Mais, alors qu'elle s'aventure dans une zone industrielle désaffectée, un inconnu l'interroge sur sa famille et un homme à chapeau se met à la suivre -.





Laëtitia Casado publie ici son premier roman. C’est dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de travail d’éditorialisation de ce texte. Il s’agit tout d’abord d’un roman historique mais Laëtitia Casado plaque tout d’abord quelques références de manière peu légères au détour de certains paragraphes quand, dans le même temps, il y a de nombreuses incohérences tant historiques que géographiques. Les parcours dans Paris sont surprenants et les quartiers cités se rapprochent ou bien au contraire s’éloignent de manière spectaculaire.



Les personnages sont en général extrêmement stéréotypés voire caricaturaux sans nuance aucune et sans évolution. L’opposition manichéenne entre les hommes et les femmes est à la fin extrêmement lassante.



L’intrigue est par ailleurs totalement erratique, enchaînant des épisodes sans grand lien entre eux. Certaines scènes passent du loufoque à l’absurde et au ridicule. Enfin, la dimension prescriptive du roman sur la thématique du féminisme ne sert absolument pas la cause tant le propos est outrancier. Nous regrettons de plus les références bâclées à une bibliothèque sur l’histoire des femmes et du féminisme qui existe à Paris et qu’il aurait peut-être fallu visiter, la bibliothèque Marguerite Durand. De même, c’est dommage de mettre en scène la bibliothèque Jacqueline Dreyfus-Weill rue Fessart sans avoir mieux documenté le roman.



Une lecture fastidieuse, agaçante souvent au vu des anachronismes, des incohérences et des outrances.

Paris, années 1920. Léontine, Emma et Alice sont trois jeunes femmes inséparables, aux destins pourtant bien opposés : l'une est apprentie journaliste, devant signer d'un nom de plume masculin pour subvenir chichement à ses besoins, rêvant de suffragettes françaises ; l'autre est mariée à un riche homme d'affaires, qui ne la voit, et ne la veut, que comme une potiche ; la troisième est couturière, mais passe ses soirées à courir les lieux où danser, dans une totalité liberté.



Ce qui les a réunies, d'une certaine façon, c'est la Guerre, celle qui leur a permis de connaître une certaine forme d'émancipation et qui n'a rendu que plus difficile le retour des hommes au pays à l'armistice. Et c'est cette émancipation qui a aussi donné des ailes à un gang de voleuses, les Papillons, qui volent les riches parisiens, exclusivement eux. Les trois, forcément, vont s'intéresser à ce gang, sans savoir à quel point les aventures en découlant vont les changer...



Avec une telle intrigue, enfin telle que semblait nous la présenter la quatrième de couverture, j'ai été intriguée, assez rapidement, par ce roman. Mais j'ai vite déchanté, mon enthousiasme retombant comme un soufflé dès les premiers chapitres, non seulement parce que les personnages, tout comme l'intrigue, sont vraiment trop cousus de fil blanc, mais aussi parce que l'ensemble est très brouillon, pas forcément quant à l'écriture, mais plutôt quant à la narration, qui souffre d'un manque de rythme et d'une vraie cohérence. L'enquête sur les Papillons se noie au milieu des histoires personnelles de nos trois héroïnes, jusqu'à ce que le lien entre l'ensemble se fasse de manière un peu trop artificielle, et peu crédible. Je me suis donc vraiment ennuyée pendant ma lecture, bien que la plume se lise, paradoxalement, facilement.



Je remercie les éditions ScriNeo et NetGalley de la découverte, même si je n'ai pas spécialement été convaincue par ce roman.

Un roman avec un titre, une couverture et un résumé pleins de promesses. Cependant, je n'ai pas été convaincue, peut-être parce que nous sommes sur un premier roman et que l'auteure a voulu traiter trop de sujets (aussi intéressants soit-il) en même temps. Trois copines qui rêvent de s'émanciper et de sortir du carcan imposé par les hommes nous font découvrir Paris en 1922. Alors qu'elles avaient aidé pendant la guerre, elles aspirent à travailler et avoir une place plus importante dans la société mais les hommes ne l'entendent pas de cette oreille-là. Alice travaille dans un atelier de haute couture, Léontine veut enfin signer de son vrai nom les articles qu'elle rédige et Emma essaie de sortir de l'emprise de son mari, possessif et violent. Dans le même temps, des femmes réunies dans le gang appelé les «papillons noirs» commettent des vols de nuit chez des hommes riches. J'ai trouvé que nous passions trop rapidement d'une action à une autre même quand cela dénonce des faits odieux et que les personnages manquaient cruellement de profondeur psychologique. Cela m'a beaucoup gênée d'autant plus qu' il y a des incohérences. C'est dommage mais comme je l'ai dit, c'est un premier roman alors... #LaFoliedespapillons #NetGalleyFrance

Ce livre m’a interpellée par son résumé. En effet, il s’agit du destin de trois femmes dans les années 20, qui, après avoir participé à l’effort de guerre, espéraient une reconnaissance des hommes afin d’ être incluses à part entière pour devenir leur egal, dans cette société régie uniquement par des hommes.

L’histoire avait l’air sympathique, et je pensais y trouver une partie vraiment historique du début du féminisme de l’après-guerre : il n’en était rien.

Les personnages sont quelque peu clichés, chacun avec des personnalités différentes certes, mais je les ai trouvés assez fades.

Le récit en lui-même n’est pas non plus des plus convaincant, certes il y a une trame historique, cependant l’enchaînement des évènements fait que cela rend ce récit totalement irréaliste.

Tout est trop facile. Pour les héroïnes, tout se passe merveilleusement bien, et on ne sent pas vraiment cette angoisse liée au thème principal, le souhait d’émancipation des femmes.



Il y a pas mal de digressions tout au long du récit, comme si l’auteur souhaitait apporter un peu plus de profondeur aux personnages, mais ses ajouts sont totalement malvenus et tombent comme un cheveu sur la soupe.

Pourtant j’avais bien aimé les premières pages, car c’est un récit qui se lit très facilement, mais arrivée à la moitié du livre, j’ai commencé à beaucoup m’ennuyer, et surtout à ne plus apprécier ces tournures de phrases qui, finalement énonçaient beaucoup d’informations futiles. J’ai levé souvent les yeux au ciel.

Pour un récit qui se passe dans les années 20, je trouve que le langage n’est pas forcément adapté à l’époque, l’univers manque cruellement de précisions, on s’attarde sur des détails qui n’ont aucune importance, et le dénouement est un peu trop rapide et facile.

D’autant que ce qui devait être le centre de l’histoire à savoir, le gang des papillons a été très mal exploité.



En bref, très déçue de ma lecture….

Il ne suffit pas d'avoir le bon pitch pour faire un bon livre : ce titre en est le parfait exemple. L'intrigue, prometteuse, rassemblait tout ce qu'on aime, à commencer par l'époque. Y a-t-il décennie plus romanesque que les années 1920 ? Cette période de fêtes et d'émancipation post conflit international est souvent la promesse de fictions et d'aventures exaltantes. Venait ensuite la thématique socio-historique : l'idée de trois héroïnes qui se cherchent une place dans la société après avoir participé à l'effort de guerre et fait tourner la France pendant que les hommes étaient au front était plus qu'enthousiasmante. Enfin, ajoutons à cela un gang de femmes revêtues de noir qui, la nuit tombée, jouent les Arsène Lupin sur les toits de Paris, et on croyait tenir là une nouvelle pépite de lecture. "Don't judge a book by its cover", disent les Anglais. Cela vaut apparemment même quand la couverture est réussie...



Car malgré un excellent postulat de base et un contexte historique très porteur (la place de la femme au sortir de la Première Guerre mondiale, l'avènement du féminisme et le mouvement des suffragettes), l'intrigue se révèle finalement très inégale. On a le temps de lui imaginer au moins une bonne vingtaine de directions différentes qu'il ne s'est toujours rien passé de réellement substantiel. Des histoires, certes, il y en a, mais une histoire... pas sûr. On suit les personnages de Léontine, Alice et Emma, tantôt ensemble, tantôt séparément, tandis que la presse relate en diagonal les méfaits du gang des "Papillons Noirs", mais passée la moitié du roman, il ne s'est toujours rien déroulé de concret, et le livre nous tombe littéralement des mains. On ne sait pas ce que l'autrice veut nous raconter et on finit par s'ennuyer ferme.



Si encore les personnages suffisaient à nous donner envie d'aller jusqu'au bout, mais même là, malgré nos efforts, c'est de nouveau très inégal. Les profils des héroïnes sont initialement plutôt bien brossés, toutes trois se distinguant chacune par une psychologie et un parcours différent. En cela, elles reflètent assez justement trois façons d'être femme en 1922 (la "bonne épouse", la garçonne et la bohème), mais elles peinent à prendre une véritable place dans ce scénario de littérature jeunesse. Entre les traumas (notamment une scène de viol, annoncée en introduction, mais racontée avec maladresse) et les combats, elles sont finalement mises en scène à travers des dialogues qui sonnent le plus souvent faux. Leurs réactions (ou absences de réaction) n'ont que peu de crédibilité et elles n'ont pas l'épaisseur que l'autrice cherche à leur donner. Même les personnages secondaires, très caricaturaux, témoignent d'un cruel manque de nuances.



Enfin, l'écriture, là aussi, est sur le même modèle. Le style est certes correct mais très scolaire, comme si l'autrice cherchait sa plume. Celle-là reste assez plate, avec certains anachronismes assez indigestes pour les lecteurs férus de fictions historiques. Un écart assez malaisant subsiste tout au long du livre entre les thèmes abordés par l'écrivaine (forts, parfois même crus ou violents) et l'écriture, trop superficielle.



En bref : Malgré son pitch alléchant et des thématiques centrales qui laissaient présager une lecture passionnante, "La folie des Papillons" est une vraie déception. En effet, en dépit de sujets forts, ce roman souffre de ses trop nombreuses inégalités : l'écriture manque de fluidité, les personnages, de crédibilité, et quant à l'intrigue, elle s'égare dans un fourre-tout dont on peine à démêler le fil d'une trame véritablement substantielle. Tout ça est très dommage, car on a réellement cherché à s'accrocher et à trouver des points positifs... sans les trouver.
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Ca faisait longtemps que je n’avais pas reçu de livre en avant première, et ça m’a donné envie d’écrire à nouveau des avis sur mes différentes lectures. Je comptais tout d’abord remercier les éditions Scrimeo et l’équipe de Babelio pour l’envoie de ce roman jeunesse que j’ai eu la chance de lire avant sa sortie officielle !

Paris, 1922, la police a affaire à une série de vols chez des hommes riches toutes aussi mystérieuses les unes que les autres, à chaque lieu où sont commis ces vols, un petit papillon noir est retrouvé. La guerre étant terminé, les femmes ont retrouvé leur place dans leur foyer, comme ci on n’avait plus besoin d’elles. Mais pour certaines, impossible d’admettre cela ! Nous suivons Alice, qui travaille dans un atelier de haute couture, Léontine aimerait pouvoir écrire en son nom pour un grand journal, et Emma ne comprends plus trop sa relation avec son époux, revenu de la guerre et qui est devenu totalement différent, voir même violent envers elle. Ce sont trois amies qui rêvent que d’une chose : que le monde change pour laisser un peu plus de place à la femme. Trois femmes qui rêvent de liberté.

J’ai tout de suite accepté de recevoir ce roman qui traite du combat de la femme, un grand débat encore aujourd’hui, avec toutes les inégalités qui peuvent y avoir. J’ai trouvé ça bien de la part de l’autrice, qu’elle mette en avant comme ça la Femme en général après la guerre pour montrer qu’on vient quand même de loin et que la question aujourd’hui, n’est pas encore tout à fait régler.

J’ai trouvé aussi cela intéressant de la part de l’autrice de montrer que la femme était au premier rang pendant la première guerre mondiale, même si elle en parle très brièvement, mais de montrer que la femme dans les années 20, n’est que pour l’homme en fin de compte, une chose. On n’écoute pas leurs idées, leurs façons de pensée à elle, elle est, et désolée du terme, mais soumise à l’homme en fin de compte. Et je trouve ça bien que l’autrice nous le montre à travers Alice, Emma, et Léontine. Elles sont tous les trois différentes par leur caractère, mais elles se complètent toutes finalement. Ce qui les lient entre elles est vraiment touchant, et comme quoi, le destin a toujours un tour dans son sac pour les réunir.

Et je pense aussi que depuis cette épisode là, la femme a soif de liberté. Nous, les voyons, à travers ce roman, essayer de faire évoluer les moeurs à travers de petites actions pas toujours commode.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup apprécié ce roman jeunesse, que je vous recommande fortement !

Ce roman est un roman jeunesse sur la condition des femme pendant les années 20. Il nous parle de trois jeunes femmes. Trois amies dont le travail, le milieu social et la vie diffèrent mais qui pourtant semblent très attachées l’une à l’autre.



Dans le récit, nous sommes au sortir de la première guerre mondiale, où faute d’hommes, les femmes ont repris en main l’industrie française. Mais voilà, dès le retour des hommes au pays, tout redevient comme il l’était. Les femmes redeviennent ce qu’elles étaient, de bonnes épouses et mères de famille.



C’est ce ras-le-bol général qui va amener nos trois héroïnes à se rapprocher des Papillons, un groupe de voleuses qui sévit dans la capitale. Le but des Papillons est de punir les hommes misogynes et riches en leur volant leurs bien les plus précieux.



J’ai beaucoup aimé l’univers des années folles à Paris. Certes, j’attendais un peu plus sur certains points mais dans l’ensemble j’ai beaucoup aimé suivre les aventures d’Alice, Emma et Léontine.



C’est un bon moyen de montrer à la jeune génération le combat des femmes pour leurs droits, même si faire partie d’un groupe de voleuses me parait un peu extrémiste ^^ (Ne faites pas cela !) Au final on se rend compte à la fin de la lecture combien les temps ont changé ! (même s'il y a toujours un grand chemin à parcourir.)




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J’ai adoré ma lecture ! Un roman important, nécessaire, très bien écrit, qui se dévore et que j’ai pris plaisir à lire du début à la fin. J’ai aimé suivre ces trois jeunes femmes si différentes, de part leur vécu, leurs convictions, mais qui sont humaines, avec des forces et des faiblesses. Un roman coup de cœur et coup de poing que je vous recommande à tou.te.s !


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De belles promesses... Mais un rendez-vous manqué entre ce livre et moi.



Pourtant ça partait bien. Le résumé promettant une intrigue autour des droits des femmes dans le Paris des Années folles avait éveillé ma curiosité. La couverture, on ne va pas se mentir, est aussi très tentante (et pour le coup je salue le travail graphique, qui est bien dans l'esprit du roman).

J'étais donc ravie de le recevoir en masse critique.



Mais... Je n'ai malheureusement pas accroché.



Arrivée à la moitié du livre, je ne comprenais toujours pas quelle histoire l'autrice voulait me raconter.

Celle des trois héroïnes ? Malgré de bonnes idées sur la caractérisation des personnages, je n'arrivais pas à m'y attacher, et leurs dialogues m'ont souvent semblé un peu plats, manquant de naturel.

Celle de la lutte pour les droits des femmes ? Peut-être, mais les arguments m'ont paru un peu trop modernes par moment. Même si j'ai trouvé très intéressante la réflexion globale sur la guerre ayant apporté une certaine forme d'émancipation aux femmes (qui ont remplacé les hommes partis au front et se retrouvent privées de ces libertés nouvellement acquises à leur retour). C'est rarement traité dans ses romans pour cette tranche d'âge. J'ai regretté par contre l'opposition très forte entre les vilains hommes exploiteurs et les pauvres femmes rabaissées : sans aller jusqu'à tomber dans le "not all men" j'aurais aimé un peu plus de nuances.

Celle de ce gang de voleuses qui signent leurs méfaits d'un papillon noir ? Elles restent très en arrière-plan pendant une bonne partie du roman, avant que le lien entre toutes ces histoires finisse par arriver - mais à ce moment-là, je l'ai trouvé un peu artificiel.



En parallèle, il y a la question de l'avertissement des premières pages : l'autrice nous prévient qu'il y a une scène de viol. Plutôt une bonne chose de mettre des trigger warning - la scène en elle-même peut choquer ou non selon les sensibilités de chacun, ça reste très personnel.

Par contre, de mon côté, j'aurais aimé voir un avertissement sur une scène de violence conjugale, et sur une agression physique. Par souci de cohérence : quitte à prévenir pour éviter de réveiller des traumatismes, autant le faire jusqu'au bout.



En conclusion : un résumé, de bonnes idées de départ et une couverture qui ont créé des attentes de ma part... mais malheureusement un contenu qui ne les a pas remplis.

Voici l'histoire de trois femmes au début du XXe siècle qui décident de faire valoir leurs droits et de revendiquer une vraie place dans la société même si pour cela il faut parfois frôler l'illégalité.

Nous sommes plongés dans la Paris des années folles et suivons les aventures d'Alice, Léontine et Emma qui constituent le gang des "papillons noirs" et commettent quelques vols dignes de ceux commis par Robin des bois dont elles reprennent, en quelque sorte le modèle.

Ce roman met en avant les débuts de féminisme et le combat des femmes au début du XXe siècle qui refusent de redevenir des femmes au foyer et rêvent de pouvoir mener leur vie comme elles l'entendent, inutile de vous dire que cela ne se fait pas sans heurts.

Le thème de ce roman est très intéressant, cependant l'intrigue manque parfois d'unité et les personnages auraient vraiment mérité d'être davantage caractérisés.



Merci à ##NetGalleyFrance et à #scrineo pour la lecture de ce roman