Laëtitia Casado

tout d'abord je tiens à remercier les éditions Scrineo pour m'avoir permis de découvrir ce roman jeunesse en avant-première

#LaFoliedespapillons #NetGalleyFrance !

1922, Paris, une série de vols agitent les médias et laissent la police pantoise. Des vols plus intrépides les uns que les autres tous signés par un petit papillon noir laissé sur les lieux des cambriolages.

La guerre est terminée et les femmes ont été priées de retourner dans leur foyer. Là est leur place nulle part ailleurs. Mais voilà elles ont bien remplacé les poilus quand ils étaient au front, elles ont travaillé à l'usine, conduit des bus, participé à l'effort de guerre et maintenant on voudrait les cantonner à la cuisine. Impossible d'admettre cela.

Alice, Léontine alias Léon et Emma , trois amies animées par le même sentiment d'injustice, prêtes à s'engager pour défendre la cause des femmes..

Attirée par la 4è de couverture, par le sujet traitant des prémices du combat des femmes pour obtenir leur émancipation, je repose ce roman perplexe. Certes cela se lit vite et bien, l'écriture est fluide et parfaitement adaptée à un lectorat assez jeune. Mais j'ai trouvé le tout brouillon, un roman choral oui mais plus structuré aurait été le bienvenu. L'auteure aborde énormément d'évènements mais ne donne à aucun l'importance qui lui convient. Ceci pour revenir au plus vite à la vie quotidienne de ses héroïnes. Un choix que je respecte mais qui ne m'a pas enthousiasmée. Dommage.

Paris, 1922.

Dans un Paris bousculé par le gang des « papillons noirs » qui commet des vols de nuit chez des hommes riches, trois amies veulent se faire une place dans la société.

Alice travaille dans un atelier de haute couture, Léontine veut affirmer son statut de journaliste femme et ne plus signer ses papiers du pseudo « Léon » et Emma essaie de comprendre ce qui se passe dans son mariage avec son époux devenu possessif, arrogant voire violent.

Résumé ainsi cela semble bien séduisant et pourtant…

Cette lecture m'a passablement agacée. Que de lieux communs, de poncifs sur le statut des femmes dans le Paris des années folles.

Les revendications sont bien sûr tout à fait légitimes : droit de vote, droit au travail, droit de se vêtir comme bon leur semble, de se réunir. Mais ce « comme un homme » est amené de façon tellement maladroite….

De plus, les personnages principaux sont à peine esquissés si bien que ce ne sont que des caricatures. Les situations délicates dans lesquelles l'une ou l'autre se trouvent sont à peine survolées même quand il s'agit d'évènements des plus intolérables… La légèreté, la superficialité de ce traitement est plus que dérangeant.

Et quand, en plus, il y a des incohérences ! Alors là ! Parler de « libération » après la 1ère guerre mondiale : non.

Un personnage courant sur un champ de bataille, en boitillant certes, mais après une amputation : non et non…

Je pense que les ados méritent plus, mieux que ça.

Surfer sur la tendance féministe-féminine avec joie mais avec sérieux s'il vous plait.

Pour autant, je remercie Babelio et les Editions Scrinéo pour cette Masse critique privilège.



PS : Petite remarque ajoutée le lendemain de la publication.

Je réfléchissais à tant de maladresses. Le défaut de l'auteure, mais après tout c'est un premier roman, est peut-être de vouloir tout traiter : le gang des papillons, le destin individuel des trois filles, toutes les injustices faites aux femmes... Et du coup de n'en traiter aucun.

Voici mon retour de lecture sur La folie des papillons de Lætitia Casado.

1922.

Dans un Paris dirigé par les hommes et marqué par la guerre, le gang des « Papillons Noirs » sévit la nuit. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un groupe de voleuses qui s’en prend aux biens des hommes riches. Un sujet qui sème la discorde dans toute la ville…

Alors que la police mène l’enquête sur ces Robins des bois au féminin, trois amies, Léontine, Alice et Emma, tentent de trouver leur place dans la société des années folles.

Journaliste, couturière ou passionnée d’art, c’est à travers leurs passions, leurs revendications et les rencontres du hasard, qu’elles prendront en main leur destin.

La folie des papillons est un roman sur la montée du féminisme, l'art, l'amitié. Il se déroule dans les années folles, alors que les femmes ne sont plus utiles à l'effort de guerre. Elles retournent chez elles, près de leurs maris. Le choc est rude pour certaines.

La couverture m'a tout de suite tapée dans l'œil et le résumé me tentait bien, cela me semblait prometteur.

Malheureusement, je me suis rapidement ennuyée, à mon grand regret.

Léontine, Alice et Emma sont trois femmes ayant des passions, des âges et des conditions physiques différentes. Elles sont pourtant amies.

Petit problème, dès le début, j'ai eu beaucoup de difficultés à m'attacher à elles. Surtout, j'ai eu du mal à croire à leur amitié, cela m'a paru un peu.. faux en fait. Elles n'ont pas la même vie, pas forcément les mêmes idées, je n'y pas vraiment cru.

Il y a pas mal d'éléments autour de leur amitié mais j'ai eu l'impression de remplissage par moment ; plutôt que lire des passages nécessaires.

Emma est mariée, maltraitée par son mari. Il y a une scène (certes indiquée au départ) qui est vraiment violente, et je n'ai pas trouvé ça nécessaire dans un roman censé être pour les ados. Oui il est important de parler de la violence faite aux femmes, des violes, mais cette scène est arrivé un peu comme un cheveu sur la soupe, je n'ai pas compris sa nécessité.

Les passages sur le gang des « Papillons Noirs » sont intéressants toutefois j'ai trouvé qu'on revenait trop vite à nos trois personnages principaux.

En résumé, mon avis est cette fois ci très mitigé.

Je n'ai pas totalement accroché avec l'histoire et encore moins avec les personnages.

Quand à la fin, elle ne m'a pas plus convaincue que le reste. Trop rapide à mon goût.

Par contre, j'avoue avoir apprécié de me retrouver dans les années folles, c'est une période qui est très intéressante et me plaît beaucoup.

Ma note : seulement 2,5 étoiles.

Je viens de lire un très bon livre jeunesse qui m'a permis de découvrir les personnages d'Alice, Léontine et Emma. Pendant la Première Guerre mondiale, ces trois femmes ont travaillé dans des usines, des journaux et ont fait preuve d'indépendance. Mais une fois que les hommes sont revenus, elles ont été forcées de renoncer à leur liberté. Cependant, Léontine et Alice refusent de se soumettre. Léontine veut écrire sous son vrai nom et non plus sous le pseudonyme masculin qu'elle utilise. Alice, quant à elle, veut subvenir à ses besoins et ceux de sa mère en travaillant comme couturière. Elle a également goûté à la liberté et observe avec envie les suffragettes qui se battent pour leurs droits.

Emma, en revanche, est une femme au foyer mariée à un homme violent et autoritaire. Elle commence à remettre en question sa situation et se demande si son indépendance pourrait être à l'origine de sa prise de conscience.

J'ai été touchée par ces trois portraits de femmes, qui abordent des thèmes tels que la violence physique et morale, les droits des femmes, l'Histoire, la précarité et la discrimination. L'auteure, Laetitia Casado, s'adresse à un public adolescent et évite les descriptions choquantes, mais elle parvient tout de même à être percutante et à faire réagir son lectorat.

Cependant, en tant que lectrice adulte, j'aurais aimé voir plus de vérité sans fard et de conséquences sur les situations difficiles que les personnages traversent. Malgré cela, j'ai été emportée par la solidarité, la féminité et la liberté que ces femmes représentent. Ce livre est donc une excellente lecture pour les jeunes et pour tous ceux qui souhaitent se battre pour l'égalité et la justice.

Mon avis détaillé :
Lien : https://lesparaversdemillina..

En août 1922, trois amies, Alice, Léontine et Emma se retrouvent régulièrement pour des sorties dans Paris.

Alice est couturière dans un atelier, elle vit chichement avec sa mère dépressive depuis que son père est mort à la guerre ; Alice n’a pas froid aux yeux et elle aime la liberté, elle rencontre beaucoup de gens jusqu’à ce qu’elle tombe sous le charme de Louis, un tenancier de bistrot, invalide de guerre.

Léontine a été journaliste pendant la guerre et elle continue à rédiger des articles sous le pseudonyme de Léon Delmas, elle retrouve bientôt un groupe de femmes journalistes au café de l’Après décidé à promouvoir l’égalité pour les femmes et notamment à obtenir le droit de vote.

Emma s’est mariée jeune avec Edmond et celui-ci, rentré de la guerre, est à la fois alcoolique, ordurier et violent ; quand il pousse un de ses amis à violer sa femme, Emma finit par quitter le domicile conjugal ; elle devient guide au musée du Louvre et entre dans une organisation secrète, les Papillons noirs. Ce groupe de femmes commet des vols audacieux afin de spolier les hommes…





“Après avoir vécu dans plusieurs régions de France, toujours en suivant la Seine et la Loire, étudié l’histoire, parlé d’art dans des musées et organisé des festivals, Laëtitia Casado vit aujourd’hui en Touraine. Elle raconte des histoires dans les bibliothèques, lit beaucoup trop de livres et écrit pour les enfants et les adolescents. Tout ça, en sirotant de la limonade. La Folie des papillons est son premier roman chez Scrinéo”.



Laëtitia Casado a publié chez Le Muscadier dans la collection Rester vivant, le roman La faille en 2020 - Viskow, est un village de pêcheurs sur le littoral écossais, avec, au bout de la digue, une centrale électrique. Les vacances d'été commencent, Maired, douze ans, explore les environs avec son voisin, Trent. Mais, alors qu'elle s'aventure dans une zone industrielle désaffectée, un inconnu l'interroge sur sa famille et un homme à chapeau se met à la suivre -.





Laëtitia Casado publie ici son premier roman. C’est dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de travail d’éditorialisation de ce texte. Il s’agit tout d’abord d’un roman historique mais Laëtitia Casado plaque tout d’abord quelques références de manière peu légères au détour de certains paragraphes quand, dans le même temps, il y a de nombreuses incohérences tant historiques que géographiques. Les parcours dans Paris sont surprenants et les quartiers cités se rapprochent ou bien au contraire s’éloignent de manière spectaculaire.



Les personnages sont en général extrêmement stéréotypés voire caricaturaux sans nuance aucune et sans évolution. L’opposition manichéenne entre les hommes et les femmes est à la fin extrêmement lassante.



L’intrigue est par ailleurs totalement erratique, enchaînant des épisodes sans grand lien entre eux. Certaines scènes passent du loufoque à l’absurde et au ridicule. Enfin, la dimension prescriptive du roman sur la thématique du féminisme ne sert absolument pas la cause tant le propos est outrancier. Nous regrettons de plus les références bâclées à une bibliothèque sur l’histoire des femmes et du féminisme qui existe à Paris et qu’il aurait peut-être fallu visiter, la bibliothèque Marguerite Durand. De même, c’est dommage de mettre en scène la bibliothèque Jacqueline Dreyfus-Weill rue Fessart sans avoir mieux documenté le roman.



Une lecture fastidieuse, agaçante souvent au vu des anachronismes, des incohérences et des outrances.

Dans le Paris des années folles, où une bande de voleuses, les Papillons noirs, dérobe les précieux biens d'hommes éminemment riches, trois jeunes femmes Alice, Léontine et Emma vont chacune à leur manière essayer de trouver leur place et leur liberté dans un monde exclusivement masculin.



La couverture est véritablement magnifique. J'ai beaucoup apprécié l'idée de départ mais malheureusement, mon intérêt s'est estompé au fil des pages et j'ai définitivement abandonné ma lecture. Je n'ai pas accroché à la plume de l'auteur et l'intrigue m'a semblé décousue et brouillonne. Dommage.



#LaFoliedespapillons #NetGalleyFrance !

Léontine, Alice et Emma sont trois jeunes parisiennes des années folles. Alors que chacune cherche sa place après la guerre, la ville est secouée par un gang de femmes, les Papillons Noirs qui ne s'en prend qu'aux hommes riches.

Destiné aux adolescents, ce roman aborde des thématiques intéressantes : les violences faites aux femmes, leur place dans la société, le droit de vote. Bref, le féminisme en globalité. Cette partie sur le féminisme est vraiment bien menée, montrant que rien n'est acquis.

Le roman pèche plutôt sur les personnages, que je ne trouve pas assez fouillés. On ne sait pas grand-chose de leur passé et de comment ils en sont arrivés là. Alors pour les personnages secondaires, ce n'est pas forcément grave, mais pour les trois héroïnes, je trouve çà plus embêtant. Surtout quand l'autrice ouvre des pistes qu'elle ne referme pas, comme le fait que Léontine a coupé les ponts avec sa famille. Pourquoi en parler si çà ne sert pas l'histoire, d'autant qu’on n’en apprendra pas plus.

Côté intrigue, le roman est foisonnant et virevoltant, enchainant les péripéties comme un tourbillon, jusqu'au final, ouvert, qui entraine ses héroïnes vers d'autres horizons.

Laëtitia CASADO. La folie des papillons.



Merci, à Babelio et aux éditions ScriNeo pour l’envoi de ce récit. Un fort joli titre, une couverture attrayante et une quatrième de couverture résumant les thèmes abordés dans cette narration.



Nous sommes en 1922. La première guerre mondiale est achevée depuis quatre années. Au cours de cet évènements, les hommes étant sur le front, les femmes ont gagné un peu d’autonomie, de liberté. Les temps sont calmes et les hommes ne voient pas d’un très bon œil cette conquête féminine. Ils se sentent dépossédés de leurs prérogatives acquises depuis la nuit des temps et ils désirent que les femmes rejoignent le foyer et se cantonnent à la cuisine, au ménage, aux activités imposées par eux et pour eux.



Un groupe de femmes sème la terreur dans ce Paris d’après-guerre, volant les riches et confiant les biens pour la cause des pauvres. Ce sont de véritables «  Robin des Bois ». Ces trois amies, d’horizon divers, Léontine, dite Léon, dix-neuf ans, désire s’épanouir dans la journalisme mais ses chroniques sont quasi toujours refusées : c’est une femme, donc elle signe Léon afin d’être acceptée par la gente masculine. Alice, âgée de vingt ans est une arpète, évoluant dans la couture, aimant la vie, la danse, la chanson, travaillant le jour, soignant sa mère dépressive avec beaucoup d’empathie. Emma, vingt-cinq ans a épousé Edmond, un homme possessif et violent qui la surveille, l’épie, souffrant d’une jalousie morbide.



Ces femmes, éprises de liberté appartiennent, non seulement au groupe de voleuses en jupons, « les papillons noirs », mais elles aspirent à une juste reconnaissance de leurs droits et de leurs devoirs. Pourquoi ce nom : elles déposent un papillon noir sur leur passage, signant ainsi leur méfait ! C’est l’explosion de la libération de la cause féminine. Elles fréquentent des clubs, assistent à des conférences et demandent le droit de vote. Ce sont nos suffragettes ; elles manifestent devant le sénat afin d’attirer l’attention de nos élus sur le sort fait à cette part importante de la population. Elles enchaînent quelques actions pour sensibiliser la foule….



Je doute que ce roman plaise à la tranche d’âge des 13-15 ans, la jeunesse. Les thèmes abordés sont certes porteurs mais il manque du dynamisme.. Le droit au travail le droit de vote, le droit à la différence sont des lieux communs qui paraissent à dix mille lieues de notre jeunesse. Le portrait de ces femmes est assez caricatural. Une narration superficielle, un petit roman. Nous sommes bien loin de la publication du roman de Victor MARGUERITE, « La garçonne » qui décrit bien cette période de liberté et qui n’est malheureusement plus lu actuellement. Je l’ai lu, dans ma jeunesse mais je devrais le relire afin de m’imprégner du mouvement de libéralisation de la condition féminine.

(24/06/2023).


Lien : https://lucette.dutour@orang..

C'est à Paris en 1922 que je fais la rencontre d'Alice, Emma et Léontine, à une époque bien triste pour les femmes. Déjà qu'elle n'est pas idéale en 2023 alors je vous laisse imaginer un siècle auparavant. Leur amitié est étonnante tellement elles sont différentes les unes des autres mais leur complémentarité leur apportera beaucoup au fil du roman.



Une nouvelle fait grand bruit ! Un groupe sévit la nuit et se fait appeler « Les papillons noirs » et il semblerait que ce soit des femmes. Elles volent les hommes riches, elles sont une sorte de Robin des bois au féminin. Est-ce que leurs victimes le sont vraiment ? Ont-ils mérité ce qu'il leur arrive ? Ces questions ne se posent pas vraiment étant donné le peu d'estime accordé aux femmes à cette époque. En marge de ces vols, nos trois amies tentent de trouver une place ou plutôt poussent des portes de plus en plus fort pour se faire une place. La femme est l'égale de l'homme, il va falloir qu'ils se rentrent ça dans la tête ! Qu'ils le veuillent ou non.



J'ai été émue par ce roman, par ces femmes qui se sont battues pour qu'aujourd'hui, je puisse voter, donner mon avis, être indépendante, travailler où je veux, faire ce qui me plaît sans rendre de comptes à qui que ce soit. Merci à elles toutes qui ont osé !

J'ai été touchée par cette amitié sincère et réconfortante, par ces changements qui s'opèrent chez ces trois femmes au fil des pages. Parfois, j'ai été en colère devant cette violence banalisée, cette fermeté d'esprit, cette intolérance, ces propos ahurissants. Mais je garde surtout de cette lecture, une envie de continuer leur combat.

Un livre qui parle des femmes de la belle époque. Les années folles. Les années 20. Après avoir été très utiles et importantes pendant la première guerre mondiale - puisque les hommes étaient sur le front, il fallait bien que les femmes les remplacent pour faire tourner l'économie du pays - les femmes se retrouvent à nouveau reléguer dans un rôle de femme au foyer, soumise au bon vouloir de leur époux. Et si par malheur elles étaient célibataires, elles étaient bien souvent mal vues.... Évidemment cela va générer des frustrations et du mécontentement chez la gente féminine qui tentera de faire évoluer les moeurs. C'est ainsi que l'on va suivre 3 amies très différentes dans leur style mais qui chacune à leur façon mèneront le même combat pour exister en tant que femme libre.

Parfois hors de toute légalité, parfois avec violence, ou simplement en manifestant, les femmes veulent se faire entendre. Malheureusement les hommes qui sont attachés à leur pouvoir patriarcale vont bien souvent gagner les batailles tant en politique que dans le quotidien...

Une histoire féministe pour de jeunes lecteurs qui peut ouvrir la réflexion sur la place de la femme à cette époque contrairement à aujourd'hui et ce qu'il reste à faire...

Une scène sera particulièrement choquante, et pourra donner lieu à discussion puisque visiblement dans ce roman les conséquences semblent peu importantes. Personnellement je pense que l'auteure a volontairement minimisé cette scène car à cette époque l'indignation des femmes n'avaient pas de place, et leur combat n'en était pas là...

Pour la forme, je trouve que l'histoire n'est pas toujours bien "ficelée". J'ai parfois eu l'impression de sauter d'un sujet à l'autre sans réelle transition puis de revenir sur des scènes passées.... Les liens entre l'enquête sur les "papillons noirs", la vie personnelle de ces 3 amies, et les revendications féministes sont parfois incohérentes ou tombent de nulle part.... Bref, le déroulé des actions m'a paru un peu brouillon et n'a pas aidé à rendre la lecture agréable.

Pour l'objet livre, je trouve la couverture plutôt jolie et elle s'accorde bien avec l'histoire et nos 3 héroïnes.

Je remercie Babelio et ScriNeo pour ce roman dans le cadre de l'opération masse critique privilège.

Paris, années 1920. Léontine, Emma et Alice sont trois jeunes femmes inséparables, aux destins pourtant bien opposés : l'une est apprentie journaliste, devant signer d'un nom de plume masculin pour subvenir chichement à ses besoins, rêvant de suffragettes françaises ; l'autre est mariée à un riche homme d'affaires, qui ne la voit, et ne la veut, que comme une potiche ; la troisième est couturière, mais passe ses soirées à courir les lieux où danser, dans une totalité liberté.



Ce qui les a réunies, d'une certaine façon, c'est la Guerre, celle qui leur a permis de connaître une certaine forme d'émancipation et qui n'a rendu que plus difficile le retour des hommes au pays à l'armistice. Et c'est cette émancipation qui a aussi donné des ailes à un gang de voleuses, les Papillons, qui volent les riches parisiens, exclusivement eux. Les trois, forcément, vont s'intéresser à ce gang, sans savoir à quel point les aventures en découlant vont les changer...



Avec une telle intrigue, enfin telle que semblait nous la présenter la quatrième de couverture, j'ai été intriguée, assez rapidement, par ce roman. Mais j'ai vite déchanté, mon enthousiasme retombant comme un soufflé dès les premiers chapitres, non seulement parce que les personnages, tout comme l'intrigue, sont vraiment trop cousus de fil blanc, mais aussi parce que l'ensemble est très brouillon, pas forcément quant à l'écriture, mais plutôt quant à la narration, qui souffre d'un manque de rythme et d'une vraie cohérence. L'enquête sur les Papillons se noie au milieu des histoires personnelles de nos trois héroïnes, jusqu'à ce que le lien entre l'ensemble se fasse de manière un peu trop artificielle, et peu crédible. Je me suis donc vraiment ennuyée pendant ma lecture, bien que la plume se lise, paradoxalement, facilement.



Je remercie les éditions ScriNeo et NetGalley de la découverte, même si je n'ai pas spécialement été convaincue par ce roman.

Sur le papier, l’idée était excellente. Placer un texte féministe, sororal, dans le Paris des années 1920, en pleine reconstruction sociale après la guerre qui a laissé les femmes livrées à elles-mêmes et leur a rendu des hommes traumatisés et aigris ? Mettre en scène un mystérieux groupe de voleuses justicières ? J’ai signé en toute confiance.

Et je suis assez déçue… L’intrigue est cousue de fil blanc et en même temps… assez décousue. Les personnages sont survolés et caricaturaux et j’ai trouvé le style moyen, très scolaire quand il n’est pas juste maladroit. Enfin je m’attendais à quelque chose de plus flamboyant, de plus percutant, avec une vraie atmosphère et des messages délivrés avec force et brio, mais je trouve que tout ça manque de conviction et d’approfondissement. S’agissant d’un roman destiné à la jeunesse, je trouve même certaines façons de délivrer le propos un peu problématiques, du moins pas assez clairement dénonciatrices. Un passage en particulier, très dur et que même moi j’ai trouvé particulièrement choquant, du haut de mes 38 ans, m’a semblé très peu suivi des conséquences qui conviennent, ou a minima d’une indignation au juste niveau, et je trouve ça très maladroit, pour ne pas dire un peu dangereux. Enfin j’avoue que j’ai du mal à envisager de quelle façon ce passage va être pris et compris par le jeune lectorat, je suis peut-être trop alarmiste et trop réactive sur les sujets féministes de manière générale mais je ne pense pas que je serai la seule à grimacer sur la façon dont ce texte porte ses messages.

En tout cas, si ce roman n’est pas dénué de qualités, je trouve qu’il souffre de trop de défauts pour en faire une réelle bonne lecture à mes yeux, et plus spécifiquement une bonne lecture féministe. L’idée est là, mais le fond et la forme, qui manquent de finesse et de maturité, la desservent, à mon goût.

Un livre intéressant et nécessaire.

Oui, je sais, la formule est un peu courte, et j’aimerai vous dire que ce roman parle d’une chose qui est totalement passé, à savoir la difficulté, quand on est une femme, de se faire une place dans une société régie par et pour les hommes. Or, ce n’est pas passé, ce n’est pas terminé, les femmes doivent encore se battre pour pouvoir faire ce qu’elles veulent, pour ne plus être réifiées aussi par leur conjoint. L’on peut cependant, en lisant ce roman, mesurer le chemin parcouru, et se dire aussi qu’un retour en arrière est malheureusement toujours possible.



Nous suivons trois héroïnes, Léontine, Alice et Emma. La première veut être journaliste, si ce n’est que les hommes, qui se sont arrogés le droit de protéger les femmes, pensent que des mains de femmes ne sont pas faites pour taper à la machine – alors ne parlons même pas du sérieux qu’ils peuvent accorder à leurs articles. Léontine est donc obligée de signer « Léon », en attendant mieux, en espérant enfin s’imposer, et pas seulement pour écrire des articles de mode (si l’on cherche encore actuellement, le désir de cantonner les femmes à des domaines féminins est encore très fort). Alice est couturière, elle prend soin de sa mère qui ne s’est pas remise du choc de la première guerre mondiale. Le travail est dur, tout ce travail invisible effectué par les petites mains, et dont personne ou presque n’est conscient (ma grand-mère était couturière, ma grand-tante, dentellière). Pour Emma, la vie semble facile : elle a épousé l’homme qu’elle aimait, elle est amatrice d’art, elle n’a aucun souci financier, mais elle est totalement sous la coupe de son mari, qui exige de tout savoir de ce qu’elle fait de ses journées, qui lui impose de ne plus fréquenter ses amies, qui veut absolument qu’elle reste à la maison.

Ce qui changera tout ? Des rencontres, avec d’autres femmes, qui veulent que la place des femmes évolue, qui voit qu’elles ne sont pas les seules, elles, françaises, à se battre, pour réparer les injustices qu’elles ont subi, pour faire avancer leurs droits. Ce n’est pas simple. Et la lecture de ce livre n’est pas simple non plus, parce que certaines scènes sont très dures, parce que l’on sait qu’un dénouement heureux, totalement heureux est quasiment impossible. L’intrigue montre aussi comment certains hommes peuvent véritablement soutenir le combat des femmes, soutenir les femmes, sans empiéter sur leurs revendications, sans se substituer à elle dans leurs luttes.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas un livre léger, c’est un livre qui interroge, mais qui montre aussi à quel point les femmes peuvent faire avancer la société – la sororité n’est pas un vain mot.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Léontine, Alice et Emma sont trois amies qui cherchent à exister en tant que femmes dans le Paris de 1922. La première est journaliste, mais pour vendre ses piges, doit utiliser un prénom masculin. La seconde est modiste, peu reconnue, et s’occupe de sa mère malade. Enfin, la troisième est femme au foyer, contrainte de dédier a vie à son mari, devenu jaloux, agressif, violent, depuis son retour de la Grande Guerre. Cependant qu’une bande de cambrioleurs/vengeurs, dénommés les Papillons Noirs, sévit à travers la capitale, ne s’attaquant qu’à des hommes, notoirement misogynes…

Classé YA, je me doutais bien que je n’étais pas forcément la cible de ce roman. De manière globale, c’est bien écrit, les trois héroïnes sont bien construites, attachantes, intéressantes.

L’organisation du roman, qui suit tour à tour les trois jeunes femmes, donne également un rythme sympa au récit, et l’intrigue permet également une bonne première approche des mouvements féministes du début du XXème siècle pour les ados. Néanmoins, pour des lecteurs plus aguerris, plus au fait de l’Histoire, le thème est traité d’une manière plutôt superficielle. Certains éléments, amorcés, auraient mérité d’être davantage développés, pour donner plus d’étoffe au roman. Une bonne idée générale donc, mais un roman qui me laisse sur ma faim.

Nb : j’ai trouvé la couverture vraiment très jolie.

Je remercie donc Scrineo et Babelio pour cette lecture.

Je tiens à remercier Babelio et Scrineo pour l'envoi de ce sp !



J'avais très hâte de le découvrir, autant pour la couverture que pour le résumé très tentant. Trois amies de 19, 20 et 25 ans, durant les années folles, en 1922-1923, à Paris. Elles sont couturière, journaliste et jeune mariée amatrice d'art. Trois jeunes filles qui vont se battre pour leurs droits et leurs libertés.



Déjà, la couverture est juste sublime, tirée de l'art déco des années 20', avec pleins de petits éléments de l'histoire : la tour Eiffel, les toits de Paris, des objets d'arts, les trois héroïnes … D'ailleurs, celles-ci n'ont pas de bouches, comme pour signifier qu'elles n'avaient pas le droit de parler !



Et l'histoire, mamamia ! Je l'ai dévoré en une seule journée, tellement l'histoire est addictive et fluide ! (bon, j'avais un trajet de 7h de voiture, ça a aidé 😀)



J'ai adoré découvrir Emma, Alice et Léontine ; leur histoire d'amitié et leurs vies à Paris, il y a pile 100 ans. Elles sont toutes différentes mais l'alchimie entre elles est touchante. de plus, leur lutte pour le droit des femmes est passionnante, c'est fou le combat qu'elles ont fait et qui est encore très actuel ! ça me fout en rage que ça n'ai pas autant bougé en 100 ans néanmoins, de savoir que des femmes se sont battues pour nos droits, il y a 100 ans me donne encore plus envie de continuer de lutter pour nos droits !



Malgré tout, ce récit est léger sur les sujets abordés, les personnages sont survolés. La Folie des Papillons est un roman jeunesse, pour les adolescents, ce qui peut justifier ce manque de profondeur ; néanmoins, cela ne m'a absolument pas gâché le plaisir de découvrir ce livre. Il y a une scène de viol, avec un TW au début du roman mais qui est trop vite survolé, sans vraiment de retour dans la suite du récit, surtout au vu de la violence de l'événement …



Dans l'ensemble, une très bonne lecture féministe et une excellente entrée en la matière pour les adolescent.e.s 🥰


Lien : https://mathildelitteraire.b..

Que voilà un roman féministe qui devrait trouver sa place dans tous les CDI de collège ! Nous y suivons 3 amies dans ce Paris où un gang de "Papillons noirs" sévit, pour obliger les politiques à reconnaitre la place des femmes dans la société, et leur accorder le droit de vote. Chacune à leur façon, les 3 amies vont participer à faire avancer les mentalités.

Un régal que ce roman !

Drôle de cocktail : roman jeunesse, historique ET féministe.



Cocktail réussi, je trouve : les personnages sont cohérents et attachants. Léontine, la pigiste qui ne vend ses articles que quand elle les signe... Léon ! Emma, femme mariée malheureuse et maltraitée qui devra trouver le chemin de son émancipation, Alice, qui s'occupe de sa maman bien diminuée et des soucis de sa voisine, Ivna, dont la petite fille a disparu...



Au gré des jours qui passent et des rencontres, les destins des trois amies se cristallisent et convergent, sans qu'elles s'en rendent compte tout d'abord, vers le même point : leur destin.



Par rapport à l'intrigue, elle n'est pas évidente au premier abord : au début, on voit les filles évoluer dans leurs univers respectifs et se rejoindre, on suit leur quotidien. Tout se met en place de manière fluide, pas vraiment de grand "bang", en fait, mais ça passe.



Un bémol : le vécu d'Emma peut peut-être passer difficilement auprès de la tranche d'âge visée - je ne sais pas, ça me semble un peu trop violent par rapport au reste.



Le personnage que j'ai préféré, c'est Alice. Et j'ai trouvé l'immersion dans ce Paris de 1922/1923 très réussie.

La folie des papillons est avant tout une histoire de femmes. De femmes pour les femmes. De femmes qui militent pour nos droits à une époque où elles ne sont pas reconnues.



J’ai beaucoup aimé ce thème fort pendant cette entre-deux-guerres.



Néanmoins, ce roman est à destination des adolescents. Je dois reconnaître que j’ai été choquée par une cette de viol qui passe comme inaperçu. Je trouve cela triste de faire comme si c’était un acte anodin.



La couverture est incroyable.



Je dois avouer que malgré un thème fort, il est survolé.

J'ai passé un bon moment avec Alice, Emma et Léontine, dans le Paris des années folles !

L'amitié entre ces 3 femmes que tout (ou presque) oppose m'a beaucoup intriguée : comment se sont-elles rencontrées? Qu'est-ce qui les lie ?.. J'aurais aimé en découvrir davantage sur la façon dont leur trinôme s'est créé.

Car au delà de cette amitié, il ressort de ce livre un profond désir de liberté, d'égalité et de justice. Cette montée du féminisme et les situations qui amènent ces femmes à se révolter ont beaucoup fait écho. Car beaucoup de ces situations sont malheureusement encore d'actualité.

On pourrait reprocher à ce premier roman d'être parfois un peu brouillon ou éparpillé, de ne pas approfondir certains points du récit. Personnellement cela ne m'a pas dérangée, j'ai trouvé cette lecture agréable, fluide et rythmée.

Enfin je terminerai sur un dernier point : la couverture est vraiment magnifique !! Elle représente parfaitement l'histoire.

Ce livre met en scène un trio de femmes dans les années 20. Alors que pendant la première guerre mondiale, elles avaient pu travailler et s'exprimer, les voilà revenues à leurs conditions d'avant guerre. Mais que nenni! Désormais, les femmes réclament, l'égalité, le droit de vote et plus de libertés! A travers les aventures de nos héroïnes, le lecteur découvre la vie des femmes dans les années 20.

L'histoire est prenante et bien menée. Les rebondissements vont bon train et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. J'ai adoré cette plongée dans cette période d'après guerre. L'ambiance est vraiment particulière, envoûtante et contribue grandement au charme de ce roman.

Les trois personnages féminins que nous suivons sont fortes et déterminées. Chacune a son caractère, chacune traverse des embûches mais leur détermination pousse à l'admiration. J'ai également beaucoup apprécié l'évolution des personnages ainsi que leur réflexion autour de ce combat pour l'égalité des sexes.

L'écriture est agréable. Le style est simple mais accrocheur. Il donne au livre cette atmosphère si particulière qui nous transporte dans une autre époque.

J'ai donc adoré cette lecture que je ne peux que vous conseillez.
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