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3.92/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1972
Biographie :

Enfance en Bretagne, dans la presqu’île de Saint-Jacut-de-la-mer, Côtes d’Armor
En 1993, part étudier en création littéraire, au Québec
Parcourt les Trois Amériques
Séjourne trois mois en forêt avec Shimun Pashin, nomade la communauté innue d’Ekuanitshit, à l’hiver 98, expérience fondatrice
S’installe à Montréal en 2002
Écrivaine, réalisatrice de films documentaires, médiatrice culturelle, impliquée dans le milieu de l’édition
a publié :
« La mer à la porte » avec des photographies de Delphine Zana, poésie documentaire, La Part commune, 2001
« La route des vents », La Part commune, 2002, récit de voyage augmenté en 2015
« La terre cet animal », recueil de poèmes Mémoire d’encrier, 2003 et 2021 / La part commune, 2004
« Traversée de l’Amérique dans les yeux d'un papillon », roman, Mémoire d'encrier, 2010
« La p’tite Ourse », album jeunesse, livre dvd, illustré par Fabienne Collet, éditions Naïve, 2008
« Comment va le monde avec toi », roman, Pubie.net, 2013 et 2015
« Orange sanguine », recueil de poèmes, Mémoire d’encrier, 2014 / La Passe du vent, 2015
« En suivant Shimun », récit, Boréal, coll. l’oeil américain, 2021
A initié et dirigé l’anthologie de correspondances entre amérindiens et québécois : "Amititau ! Parlons nous", Mémoire d’encrier, 2008 et 2017
A codirigé avec Rodney Saint-Eloi l’anthologie de poésie, « Les bruits du monde », livre-disque, Mémoire d’encrier, 2012
A codirigé avec Joséphine Bacon l’anthologie de poèmes de la jeunesse innue, née d’ateliers d’écriture qu’elles ont animés dans 10 communautés : « Nin auass - Moi l’enfant », Mémoire d’encrier, 20
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Source : lauremorali.net
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Le Salon dans tes oreilles - S1E59 - Poèmes pour changer la face du monde Spectacle de lectures de poésie pour libérer nos imaginaires. Lisons nos langues et nos mémoires. Treize imaginaires livrés en langues et en musiques orphelines, désaxées et que l'on n'entend pas assez. le monde est si petit et si grand que nous circulerons dans nos langues. Les poètes, accompagnés à la kora, liront et décréteront textes et prétextes manifestes. Avec: Laura Doyle Péan, Auteurrice Lorrie Jean-Louis, Auteurrice Rachel McCrum, Auteurrice Laure Morali, Auteurrice Emné Nasereddine, Auteurrice Rodney Saint-Éloi, Auteurrice Flavia Garcia, Auteurrice Katia Grubisic, Auteurrice Franz Benjamin, Auteurrice Selma Tannouche Bennani, Auteurrice Soheir Fouzat, Auteurrice Joséphine Bacon, Auteurrice Yara El-Ghadban, Animateurrice Zal Sissokho, Musicien·ne Livres: Coeur yoyoLa femme cent couleursLe premier coup de clairon pour réveiller les femmes immorales The first blast to awaken women degenerate I am Ariel SharonQuand il fait triste Bertha chanteUiesh, Quelque partVingt-quatre heures dans la vie d'une nuitPartir ou mourir un peu plus loin Le Salon dans tes oreilles est un balado issu des entrevues, tables rondes, et cabarets enregistrés dans le cadre du Salon du livre de Montréal 2020. Écoutez des auteurs, autrices et personnalités parler de livre, de lecture et d'écriture et échanger autour des cinq thématiques suivantes: le Féminisme, la Pluralité des voix, 2020, et après?, Récit et inspiration et Famille et enfance. Bonne écoute! Abonnez-vous: https://feeds.buzzsprout.com/1678609.rss

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Laure Morali
Il y a deux mondes, le monde des rêves et le monde où nous vivons.
La ligne entre les deux est mince.
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J’ai reconnu mon enfance en ôtant mes souliers.
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La fragilité n’est pas un handicap, c’est un don
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fluidité des lettres de rêve
  
  
  
  
fluidité des lettres de rêve

une fleur flotte à l’envers

unis par le cœur
ses pétales portent
chacun ses propres veinures
aux motifs variés de volutes
par combien d’univers
jumeaux sommes-nous



à l’étoile le vide
rassemble

nos lumières
calme le cœur
nous sommes le voyage

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Crépitements
au creux de la main
je ferme mes doigts
sur un fruit invisible
sa pelure d’air
son jus de désir
vidé jusqu’aux pépins

lune à demi-pleine
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Et je te porte, mer lourde, ta chair pèse des tonnes à soulever, cisaillant le paysage, j’en crie l’étouffement du soleil, ta peau tendue dans l’énormité du mouvement connaît si bien les distorsions de l’univers que lorsqu’on a grandi dans tes plis, on ne sort jamais de cette étendue va-et-vient qui fend les barques et fait grincer les pierres, sans pitié pour les sabots des chevaux en cercle activant la vieille corne de brume, ni pour ceux des moutons pas même blancs sous le moulin à orge, attachés au troell. An douar hogar merhed, comme si ça allait de soi d’unir la terre aux femmes par la courbe d’une houe…
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Nous marchions au pas du goéland qui nageait, pattes repliées, les yeux sur les côtés, les mains dans les poches et le nez un peu en l’air, comme font les goélands quand ils nous regardent mine de rien ; seule comptait cette vague d’amour invisible sur laquelle nous surfions avec l’oiseau grand-père. Nous ne pensions même plus à cet hôtel vue sur mer, près de la poissonnerie de la rue Arnaud, nous ne pensions qu’à éponger nos cœurs de leur allégresse contre des bois flottés, à rire par saccades entre deux grandes bouffées d’embruns, gorgés d’une tristesse dont les bulles avaient toutes éclatées pour se changer en joie, même nos chaussures trop fines pour le mois d’octobre de la Côte-Nord nous paraissaient adaptées au flottement de nos pas.
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Je n’ai connu ce confort mental nulle part ailleurs, être accepté sans avoir à justifier sa présence par ce que l’on a fait, fera, ne fera pas. C’est peut-être ça, l’amour inconditionnel, une attitude de survie…Les Innus ont hérité de leurs parents un art d’hospitalité qui leur était nécessaire en temps de famine. Lorsqu’un hiver rude poussait les animaux à se blottir loin de leur vue, ils continuaient à réserver le meilleur de leurs provisions pour les enfants, les aînés et l’étranger, celui qui avait moins de chance à la chasse et qu’il ne fallait pas juger, simplement nourrir. Ce sens de l’accueil leur a coûté cher…
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Comme le vent a forgé ses caresses sur les montagnes, le sol et le ciel, ces deux forces finalement lointaines, ont fini par s'entendre.Les montagnes ont approché le ciel, aimantées par une douce origine. Les étoiles ont imprimé la nuit.Le silence est devenu matière. Il y avait seulement ce son, le frémissement d'une onde au parcours instinctif. La pierre a compris le secret; elle a pardonné à l'âme de se mouvoir dans l'infini et à chargé le sol d'épouser sa vie pour que le murmure des étoiles s'écoule dans sa peau. Depuis la transparence du ciel en brûle.
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« Ne regarde pas tes pieds, fixe la cime des sapins au loin, là où le ciel touche la terre, c’est là qu’on trouve le courage. »

(Boréal, p.81)
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