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Citations de Laure Rollier (122)


C'était ça, le fond de notre problème.
Le temps.
Nous étions toujours pressés.
Pressés de rentrer. Pressés que la journée se termine.
Pressés que les devoirs soient faits. Pressés que les vacances arrivent. Pressés que grand-mère rentre chez elle. Pressés que les enfants grandissent. Pressés que ce putain de feu rouge passe au vert. Pressés que la vie nous offre enfin du répit.
Sauf que nous l'avions, le temps. Il était là, si pré-cieux, à nous observer nous battre contre nous-mêmes.
Nous l'avions, mais nous ne savions pas l'utiliser. Ou mal. Très mal.
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De retour à Bordeaux le soir même, je branche mon portable qui n'avait plus de batterie et file prendre une douche. J'ai toujours autant de mal à chasser Alix de mes pensées.
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Je donnerais n'importe quoi pour pouvoir attraper par le col la gamine que j'étais et lui expliquer certaines choses. Comme par exemple : ne pas coucher avec Julien Civet. Avec un nom pareil, j'aurais dû me douter qu'il allait me poser un lapin après avoir obtenu ce qu'il voulait.
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Le manuscrit est toujours à côté de moi, sur le lit et je n’ose même plus le regarder. Comme s'il allait m’exploser au visage, comme s'il allait anéantir ma vie. Tiens, tu vas voir ! C'est lui qui va finir carbonisé, oui.
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Voir écrits noir sur blanc, de la main de l'adolescente insouciante que j'étais, des rêves qui ne se sont jamais réalisés, ça fait mal. Très mal, même. Tu fais des plans pour le futur et, lorsque le futur devient du présent, tu te rends compte que tu ne rêves plus que du passé. (p 92)
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La vie, la mort, finalement ce n'est qu'un éternel recommencement. Nous avons une place à tenir, là bas, dans le monde des vivants et nous en avons un autre à jouer ici.
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On se disait qu’un jour nous n’aurions plus l’océan pour nous apaiser mais que notre amitié , elle, suffirait à nous aider à respirer.
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Lui, il a l'air tellement à l'aise, si décontracté au téléphone. Je ne sais pas comment ils font, ces gens-là, les ultra-sociables.
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J’ai l’habitude de perdre les gens que j’aime. Cela dit, avoir l’habitude ne signifie pas que cela fasse moins mal. Mais je le garde pour moi, je serre les dents et j’attends que la violence du choc se dissipe un peu.
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Plus qu’une petite centaine de pages et le roman sera terminé. Heureusement, car j’ai déjà dépassé quatre fois le dernier délai imposé par Walter, mon agent.
— Gabriel, envoie-moi au moins la première moitié. Que je sois sûr d’avoir quelque chose de solide à poser sur la table à New York avant la fin du mois, a-t-il supplié, pas plus tard que la semaine dernière.
— Tu sais bien que je ne montre rien à personne avant d’avoir terminé, Walter. Même pas à toi.
— Gabriel Kessler, as-tu écrit ne serait-ce qu’une seule ligne de ce fameux best-seller que tu me promets ?
J’ai ri.
— Non seulement j’ai presque terminé, mais en plus, tu vas revenir me voir avec un contrat d’un million de dollars, au minimum, une fois que tu l’auras lu.
Je l’ai entendu râler à l’autre bout du fil.
— Dix jours, Gabriel. Pas un de plus.
— Un contrat à six zéros, Walter. Pas un de moins.
Il a grommelé, comme à son habitude, et il a raccroché.
Je n’avais pas d’autre possibilité. Il me restait dix jours pour pondre un deuxième bouquin, au moins aussi bon que le premier.
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Tout le quartier est bouclé. Il pleut des cordes. Un véritable déluge. Le capitaine ôte sa capuche et tape ses pieds sur le tapis.
Quel temps de merde !
Il enjambe les cordons de sécurité qui protègent la porte d’entrée des curieux et balaie la pièce des yeux. Elle grouille de monde, ce qui ne manque pas de l’agacer au plus haut point. Quelqu’un surgit dans son dos et lui tape sur l’épaule.
— Capitaine Blake Wells ? Je vous en prie, suivez-moi.
Le sergent Rowen ouvre la marche. L’un après l’autre, ils traversent le couloir, puis le salon, et se retrouvent dans la cuisine, située à l’autre bout de la maison. Deux hommes en sortent, cachés sous de grands imperméables noirs. Ils se saluent mutuellement d’un mouvement du menton.
— C’est la voisine d’en face qui a entendu des cris, explique Rowen. C’est elle aussi qui nous a appelés. Quant à la victime, elle a été prise en charge par les secours et sera interrogée dès qu’elle pourra parler.
La mâchoire serrée, Wells se contente d’un hochement de tête. Tandis qu’il continue d’avancer, il aperçoit les agents de la police scientifique qui mitraillent la pièce de photos et l’observent sous tous les angles.
— Ils ont quasiment terminé. Ils sont arrivés rapidement. La fille a eu une sacrée chance de s’en être sortie. S’en est fallu de peu
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Je l’ai entendu râler à l’autre bout du fil.
— Dix jours, Gabriel. Pas un de plus.
— Un contrat à six zéros, Walter. Pas un de moins.
Il a grommelé, comme à son habitude, et il a raccroché.
Je n’avais pas d’autre possibilité. Il me restait dix jours pour pondre un deuxième bouquin, au moins aussi bon que le premier.
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— Gabriel, envoie-moi au moins la première moitié. Que je sois sûr d’avoir quelque chose de solide à poser sur la table à New York avant la fin du mois, a-t-il supplié, pas plus tard que la semaine dernière.
— Tu sais bien que je ne montre rien à personne avant d’avoir terminé, Walter. Même pas à toi.
— Gabriel Kessler, as-tu écrit ne serait-ce qu’une seule ligne de ce fameux best-seller que tu me promets ?
J’ai ri.
— Non seulement j’ai presque terminé, mais en plus, tu vas revenir me voir avec un contrat d’un million de dollars, au minimum, une fois que tu l’auras lu.
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Plus qu’une petite centaine de pages et le roman sera terminé. Heureusement, car j’ai déjà dépassé quatre fois le dernier délai imposé par Walter, mon agent.
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Un courant d’air me fait frissonner. Je ferme les fenêtres et balaie la pièce des yeux avant de sortir.
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Tout le quartier est bouclé. Il pleut des cordes. Un véritable déluge. Le capitaine ôte sa capuche et tape ses pieds sur le tapis.
Quel temps de merde !
Il enjambe les cordons de sécurité qui protègent la porte d’entrée des curieux et balaie la pièce des yeux. Elle grouille de monde, ce qui ne manque pas de l’agacer au plus haut point. Quelqu’un surgit dans son dos et lui tape sur l’épaule.
— Capitaine Blake Wells ? Je vous en prie, suivez-moi.
Le sergent Rowen ouvre la marche. L’un après l’autre, ils traversent le couloir, puis le salon, et se retrouvent dans la cuisine, située à l’autre bout de la maison. Deux hommes en sortent, cachés sous de grands imperméables noirs. Ils se saluent mutuellement d’un mouvement du menton.
— C’est la voisine d’en face qui a entendu des cris, explique Rowen. C’est elle aussi qui nous a appelés. Quant à la victime, elle a été prise en charge par les secours et sera interrogée dès qu’elle pourra parler.
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Je sais ce qu’il s’est passé sur
La Dernière danse. Josephine est en vie. Demain, 22 heures. Venez seule
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Pressés de rentrer. Pressés que la journée se termine.
Pressés que les devoirs soient faits. Pressés que les vacances arrivent. Pressés que grand-mère rentre chez elle. Pressés que les enfants grandissent. Pressés que ce putain de feu rouge passe au vert. Pressés que la vie nous offre enfin du répit.
Sauf que nous l'avions, le temps. Il était là, si précieux, à nous observer nous battre contre nous-mêmes.
Nous l'avions, mais nous ne savions pas l'utiliser. Ou mal. Très mal.
Aujourd'hui, je n'ai plus que ça. Des heures à combler. Des nuits trop longues. Des instants inutiles qui s'éternisent. Et les souvenirs magnifiques et douloureux de tout ce que l'on cherchait à fuir à l'époque.
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Une porte sépare le cabinet dans lequel je reçois mes patients du reste de la maison. Je la ferme toujours à clé. Une prudence. Une manie ? Peut-être bien. C'est surtout une façon de cloisonner mon travail et ma vie privée.
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Je n'ai manqué de rien, mais j'ai manqué de tout.
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