AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782385770914
272 pages
Editions Récamier (08/02/2024)
4.43/5   111 notes
Résumé :
Chaque porte renferme des secrets. Oserez-vous pousser celle du 19, River Street ?

" Je sais ce qu'il s'est passé sur La Dernière danse. Josephine est en vie. Demain, 22 heures. Venez seule. "
De simples mots, notés sur un bout de papier, qui confirment ce que Maddie a toujours su. Sa fille est vivante, quelque part.

Douze ans plus tôt, lors d'un séjour en plein Pacifique, la petite Josephine disparaît mystérieusement pendant la... >Voir plus
Que lire après 19, River StreetVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
4,43

sur 111 notes
5
42 avis
4
16 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Quel roman de folie ! Une nouvelle fois, Laure Rollier excelle dans le domaine du thriller psychologique. On débute gentiment, on lit un premier chapitre, on est ferré. Puis la tension grimpe, grimpe, grimpe...

Oubliez toute envie de faire autre chose, parce que clairement, vous ne ferez rien à part tourner les pages avant d'être arrivé au bout de l'intrigue, d'avoir enfin le fin mot de l'histoire, et de vous retrouver avec le cerveau... absolument retourné.

Je l'attendais avec impatience, je l'ai dévoré d'une traite. J'ai ressenti ce frisson d'excitation en arrivant au dénouement, en me répétant en boucle "c'est pas possible c'est pas possible, c'est un truc de dingue."

J'aime le style de Laure, qui enchaîne les chapitres courts, rythmés. Pas de temps mort. Une double intrigue à éclaircir, des personnages construits tout en nuances : rien ni personne n'est totalement bon ou mauvais. La vérité se situe quelque part au milieu de tout cela.

Un travail de qualité que je recommande vivement à tous les amateurs de thriller psychologiques, de romans terriblement bien foutus, à ceux en manque de Paula Hawkins (la file du train), ou tout simplement à ceux à la recherche d'une histoire pour leur permettre de tout oublier pendant quelques pages.
Commenter  J’apprécie          490
Je remercie Laure Rollier et les éditions Recamier pour la rencontre et le dernier roman offert sans contre-partie.

Quand j'ai rencontré l'autrice, j'avais été séduite par un précédent roman, le disparu de Nantucket. Ainsi, nous avons pu échanger et elle a évoqué 3 clés importantes dans ses romans qu'on retrouve ici.

Elle aime les personnages qui ne sont pas des héros mais des êtres humains comme vous et moi, qu'elle peut malmener et les pousser à bout.
Le 19 River Street ne fait pas exception ; Maddie est une mère que la vie a malmené en lui enlevant sa petite fille de 4 ans lors d'un week-end en mer. Si les conclusions de la police sont un décès accidentel, le corps de la fillette n'a jamais été retrouvé et Maddie ne peut se résoudre au pire. Sa fille a été kidnappée mais est vivante alors quand elle découvre sur son pare brise, une carte d'un bar lui donnant rdv pour lui parler de la nuit du drame... tout bascule.
Elle aime aussi faire des liens avec ses précédents romans ; et ici, Gabriel, le locataire romancier de Maddie est originaire de Nantucket. Cet homme au nom d'ange est bien mystérieux et questionne. Les quelques rappels au roman évoqué en introduction apportent ce "plus" de crédibilité.
Ce que j'aime avec Laure, ce sont les personnages qu'on pourrait rencontrer au coin de la rue. Ils sont si consistants presque réels.
Et puis, l'autrice nous a confié aimer ne livrer la réalité que dans les dernières pages voire les dernières lignes . Et ici encore, c'est le cas, n'allez donc pas vous spoiler par mégarde.

Encore une fois, Laure Rollier nous livre un récit choral percutant. L'histoire aurait pu arriver à quiconque ou presque. Les éléments s'impliquent avec une fluidité telle que le roman se dévore.
De nos échanges, elle a indiqué apprécier étudier les victimes collatérales d'un fait... et qu'elle le fait bien.
Chaque personnage a un rôle et même quand il paraît minime, il apporte un éclairage.

Je ne saurai trop vous conseiller de lire cette plume française qui en quelques pages vous entraîne dans la vie de personnes ordinaires qui vont vivre des situations moins ordinaires et auxquelles vous vous attacherez sans doute.

Je me souviens de l'observation d'un lecteur sur le personnage de Gabriel. Je le comprends. Certains personnages échappent à leurs auteurs. Même si le roman me ravit tel qu'il est et que Maddie mérite que l'histoire se focalise sur elle, le potentiel de Gabriel est énorme.
Peut être un prochain clin d'oeil dans un futur roman.

En attendant, j'ai prochainement rendez -vous avec Mathieu de L'ombre du lac, et j'ai hâte.

Commenter  J’apprécie          290
..Alerte pépite
Comme un petit bonbon qu'on laisse soigneusement fondre sur notre langue jusqu'à plus en avoir, j'ai littéralement eu cette impression en lisant ce thriller psychologique de Laure Rollier aux éditions Recamier.

* Peut être, allez vous penser que j'en fais de trop, mais l'auteure a su me faire dévorer son livre et me tenir en haleine jusqu'au bout afin de me dévoiler cette vérité qui m'a laissé sans voix.
Une plume délicate et addictive aux chapitres courts qui te laissent toujours dans l'attente de réponses, que tu ne peux point t'arrêter et c'est ce qui c'est passé pour moi.

* L'histoire de Maddie qui a perdu sa fille, il y a 12 ans, dans des conditions tragiques et Gabriel, ce jeune auteur à succès, qui est à la recherche de ses origines.
Deux destins complètement opposés et pourtant ils tenteront tant bien que mal à se tenir la main pour avancer ensemble.

* Les personnages sont attachants, profonds avec leurs cicatrices laissées par la vie mais tellement combatifs.
La vérité n'est pas toujours là où on l'attend, et l'auteure sait y faire pour nous mener en bateau.
Un vrai page turner.

Très contente que les éditions editions Recamier m'ont accordé leur confiance en me l'envoyant et surtout de m'avoir fait découvrir cette auteure, un grand merci 🙏

Je n'aurai qu'un seul conseil, venez vous rendre au 19 River Street.
Commenter  J’apprécie          320
🌿C'est un énorme coup de coeur!
En ouvrant ce roman déprogrammez le reste de votre journée car vous ne pourrez plus vous arrêter de lire, il vous faudra savoir!!

🌿La vie de Maddie était stable et douce, jusqu'à cette nuit au large de l'océan Pacifique où sa petite Joséphine disparaît. le corps ne sera jamais retrouvé, et dès lors impossible pour Maddie de faire son deuil. Sa famille explose. 12 ans plus tard un énigmatique message lui redonne l'espoir de retrouver son enfant. Mais pour ses proches, pour la police, Joséphine n'a pas survécu cette nuit là et la quête de Maddie leur semble irraisonnée.

🌿Ce roman psychologique est un petit bijou, tout est parfaitement travaillé , les chapitres courts rendent le roman très rythmé totalement addictif, la plume de Laure est poétique, elle explore les personnages en profondeur, tisse autour du lecteur une toile pour rendre l'atmosphère oppressante et pleine de suspicion.

🌿Il y a Maddie mère éplorée face à un impossible deuil, puis Gabriel le mystérieux locataire qui vient s'installer chez elle un beau matin. Autour de ces deux personnages centraux gravitent les dommages collatéraux de cette histoire dont le rôle n'est pas à négliger. Et il y a cette maison, le 19 River Street qui semble être un personnage à part entière, jouer un rôle central dans ce drame.

🌿J'ai adoré cette proximité que l'auteure crée avec son lecteur, les personnages sont humains avec toute l'ambivalence que cela suppose, leurs blessures, leurs défauts pourraient être les nôtres, ce qui les rend immédiatement attachants et en même temps on comprend très vite que la vérité est bien plus complexe que ce que l'on pense.

🌿Ce roman m'a chamboulé, malmené, terrifié de part son thème car j'ai toujours pensé qu'il n'y a rien de pire pour un parent d'enfant disparu que de ne pas savoir, de ne pas avoir de lieu ou déverser son chagrin.

Connaissez vous ce roman? Ma chronique vous donne t'elle envie de pousser la porte du 19 river Street? Laissez vous tenter!
Commenter  J’apprécie          290
C'est le premier roman que je lis de cette autrice et je suis encore là à me demander pourquoi je ne l'ai pas découverte plus tôt. Un roman coup de coeur que j'ai bien failli lire d'une traite si mes yeux ne m'avaient pas imploré un peu de repos.

On se retrouve ici sur une double intrigue, d'un côté Maddie dont la fillette de 4 ans a disparu il y a une dizaine d'année et qui refuse de croire à son décès et de l'autre Gabriel, son locataire, jeune écrivain très sympathique qui tente de s'isoler afin d'écrire son deuxième roman. Que fait-il vraiment à Seattle ? Est-ce une coïncidence qu'il se soit installé chez Maddie ? Qu'est-il vraiment arrivé à Joséphine ?

Je ne vais pas vous en dévoiler plus de l'histoire, ce serait vraiment gâché tout le suspens. Je peux juste vous dire qu'une fois commencé, il est vraiment très difficile de déposer ce roman. Je l'ai commencé un samedi en fin d'après-midi et comme je vous le disais en début de chronique, mon corps m'a imposé un peu de repos en ces jours fort chargés. Il a été clair que la première chose que j'ai fait dimanche matin (après un petit café de rigueur), c'est de reprendre illico ma lecture. Je n'avais qu'une hâte, connaitre le dénouement de cette histoire de dingue.

Au fil de ma lecture, j'ai élaboré différentes hypothèses mais j'étais à mille lieues de m'imaginer ce que j'allais découvrir. Les chapitres sont courts et cela donne un super rythme au récit, on repart parfois dans le passé pour comprendre certains événements ou apprendre à mieux connaitre certains personnages dont Gabriel.

Voilà un thriller psychologique comme je les aime, ni trop ni trop peu (pas besoin d'en faire des caisses dans la surenchère de rebondissements qui à un moment n'ont plus ni queue ni tête), avec des personnages auxquels on s'attache facilement et une ambiance pesante à souhait. J'ai vraiment passé un super moment de lecture et je vous recommande ce roman les yeux fermés, croyez-moi, vous allez l'adorer !!!
Commenter  J’apprécie          260

Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
— C’est la voisine d’en face qui a entendu des cris, explique Rowen. C’est elle aussi qui nous a appelés. Quant à la victime, elle a été prise en charge par les secours et sera interrogée dès qu’elle pourra parler.
La mâchoire serrée, Wells se contente d’un hochement de tête. Tandis qu’il continue d’avancer, il aperçoit les agents de la police scientifique qui mitraillent la pièce de photos et l’observent sous tous les angles.
— Ils ont quasiment terminé. Ils sont arrivés rapidement. La fille a eu une sacrée chance de s’en être sortie. S’en est fallu de peu
Commenter  J’apprécie          40
Tout le quartier est bouclé. Il pleut des cordes. Un véritable déluge. Le capitaine ôte sa capuche et tape ses pieds sur le tapis.
Quel temps de merde !
Il enjambe les cordons de sécurité qui protègent la porte d’entrée des curieux et balaie la pièce des yeux. Elle grouille de monde, ce qui ne manque pas de l’agacer au plus haut point. Quelqu’un surgit dans son dos et lui tape sur l’épaule.
— Capitaine Blake Wells ? Je vous en prie, suivez-moi.
Le sergent Rowen ouvre la marche. L’un après l’autre, ils traversent le couloir, puis le salon, et se retrouvent dans la cuisine, située à l’autre bout de la maison. Deux hommes en sortent, cachés sous de grands imperméables noirs. Ils se saluent mutuellement d’un mouvement du menton.
— C’est la voisine d’en face qui a entendu des cris, explique Rowen. C’est elle aussi qui nous a appelés. Quant à la victime, elle a été prise en charge par les secours et sera interrogée dès qu’elle pourra parler.
La mâchoire serrée, Wells se contente d’un hochement de tête. Tandis qu’il continue d’avancer, il aperçoit les agents de la police scientifique qui mitraillent la pièce de photos et l’observent sous tous les angles.
— Ils ont quasiment terminé. Ils sont arrivés rapidement. La fille a eu une sacrée chance de s’en être sortie. S’en est fallu de peu
Commenter  J’apprécie          10
Plus qu’une petite centaine de pages et le roman sera terminé. Heureusement, car j’ai déjà dépassé quatre fois le dernier délai imposé par Walter, mon agent.
— Gabriel, envoie-moi au moins la première moitié. Que je sois sûr d’avoir quelque chose de solide à poser sur la table à New York avant la fin du mois, a-t-il supplié, pas plus tard que la semaine dernière.
— Tu sais bien que je ne montre rien à personne avant d’avoir terminé, Walter. Même pas à toi.
— Gabriel Kessler, as-tu écrit ne serait-ce qu’une seule ligne de ce fameux best-seller que tu me promets ?
J’ai ri.
— Non seulement j’ai presque terminé, mais en plus, tu vas revenir me voir avec un contrat d’un million de dollars, au minimum, une fois que tu l’auras lu.
Je l’ai entendu râler à l’autre bout du fil.
— Dix jours, Gabriel. Pas un de plus.
— Un contrat à six zéros, Walter. Pas un de moins.
Il a grommelé, comme à son habitude, et il a raccroché.
Je n’avais pas d’autre possibilité. Il me restait dix jours pour pondre un deuxième bouquin, au moins aussi bon que le premier.
Commenter  J’apprécie          10
Tout le quartier est bouclé. Il pleut des cordes. Un véritable déluge. Le capitaine ôte sa capuche et tape ses pieds sur le tapis.
Quel temps de merde !
Il enjambe les cordons de sécurité qui protègent la porte d’entrée des curieux et balaie la pièce des yeux. Elle grouille de monde, ce qui ne manque pas de l’agacer au plus haut point. Quelqu’un surgit dans son dos et lui tape sur l’épaule.
— Capitaine Blake Wells ? Je vous en prie, suivez-moi.
Le sergent Rowen ouvre la marche. L’un après l’autre, ils traversent le couloir, puis le salon, et se retrouvent dans la cuisine, située à l’autre bout de la maison. Deux hommes en sortent, cachés sous de grands imperméables noirs. Ils se saluent mutuellement d’un mouvement du menton.
— C’est la voisine d’en face qui a entendu des cris, explique Rowen. C’est elle aussi qui nous a appelés. Quant à la victime, elle a été prise en charge par les secours et sera interrogée dès qu’elle pourra parler.
Commenter  J’apprécie          10
- Vous savez ce qu'est le syndrome du survivant?
(...)
-C'est le fait de se sentir coupable d'avoir survécu à quelque chose qui a tué un être cher. D'avoir parfois honte d'être en vie et de chercher à se faire du mal. Consciemment ou non.
Commenter  J’apprécie          60

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (307) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2865 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..