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Critiques de Laurie Cohen (160)
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Ma voisine est une sorcière

Si vous pensiez que votre voisine était une sorcière, que feriez-vous ? Vous partageriez vos soupçons avec votre maman bien sûr. C'est ce que fait Charlie mais elle ne veut pas le croire. Pourtant, de nombreux indices accréditent cette thèse. Des exemples ? Elle met du sel dans son café, trempe ses carottes dans son thé et tient son parapluie à l'envers ... Vous trouvez ça normal, vous ?



Un très bel album tout coloré et plein de papillons mauves, au texte simple et au dessin amusant qui nous prouve que non, la curiosité n'est pas un vilain défaut ...
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Hors des murs

"Hors des murs" est un roman qui se lit assez rapidement. On suit les journées de Marianne, incarcérée pour un meurtre. Elle clame son innocence et attend son jugement.



Suite à un malaise, une prise de sang est effectuée, elle apprendra qu'elle est enceinte. Immédiatement se pose le dilemme de savoir si elle doit ou non garder l'enfant. Elle choisit de le garder, mais comment l'élever entre les 4 murs de la prison.



LAURIE COHEN aborde assez justement le thème de la maternité au sein du milieu carcéral, mais aussi la puissance et l'amour qu'une mère peut avoir pour son enfant.



J'ai aimé l'écriture de cette auteure malgré tout assez simpliste mais relativement réaliste.



Ce fut un bon moment de lecture pour ce premier roman.
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Hors des murs

Faire se côtoyer le meilleur et le pire. Réunir deux univers opposés. Tel est le pari (réussi) du premier roman pour adulte de Laurie Cohen, qui raconte les difficultés de la maternité dans un univers carcéral. Cette thématique - déjà abordée en 2012 dans le film “Ombline” avec Mélanie Thierry – prend une dimension totalement différente dans un cadre littéraire où l’auteure insiste sur le pouvoir libérateur de l’écriture.



Marianne, jeune trentenaire, voit sa vie basculer après la mort de son mari et d’un ami commun. Du jour au lendemain, elle se retrouve en détention provisoire en attendant son procès. Elle se retrouve plus seule que jamais dans cet univers carcéral froid et humiliant. Privée de liberté, elle raconte le quotidien dans une prison pour femme, avant qu’elle découvre sa grossesse. Des moments de doute à l’accouchement, nous suivons l’ensemble de la prise de décision de garder cet enfant qui va donner un nouveau sens à sa vie et l’égayer… pour un certain temps, car elle sait que son enfant lui sera retiré à ses 18 mois. Elle n’a plus de contact avec sa famille, à qui confiera-t-elle son enfant pendant sa détention?



Elle débute ainsi une correspondance avec un anonyme via une association. Ces lettres sont une bouffée d’oxygène pour elle… et ainsi se révèle le pouvoir de l’écriture.



Sans pathos ni jugement, Laurie Cohen raconte le quotiden d’une femme dans un centre pénitentiaire, les codétenues, les amitiés qui se créent dans l’adversité, le sas heureux du quartier mère/enfant, véritable semblant de liberté. Elle parle également des visiteurs de prison, leur seul lien avec l’extérieur. Cela donne une gallerie de personnages très diversifiée – quitte parfois à s’y perdre – avec notamment des codétenues difficiles à identifier, sauf peut-être Summer, dont on aimerait connaître advantage l’histoire.



Pas de voyeurisme dans ce récit mais une réflexion sur la culpabilité, sur les lenteurs de la justice, l’attente interminable des procès, tout cela truffé de retours en arrière sans que cela n’entrave la lecture. Ces retours dans la vraie vie, celle d’avant, la liberté, le bonheur, offrent au lecteur – au même titre que les séances d’écriture de Marianne - de véritables moments de répit dans ce huis-clos oppressant.



La simplicité de l’écriture fait de ce roman un texte très intimiste qui sonne “vrai”, quitte parfois à verser dans le “documentaire”. Cette couleur réaliste que Laurie Cohen appelle de ses vœux en préambule est particulièrement réussie : entre la peur de ne plus voir sa fille, l'insoutenable attente du procès et le dossier de demande de sortie avec bracelet électronique, on est saisi par le manque d'humanité d'une justice qui par définition est aveugle.



Il y a aussi son long combat pour être blanchie et pouvoir se reconstruire car Marianne ne cesse de clamer son innocence même si personne ne semble l’écouter. En quelques minutes, tout s’est effondré pour elle: alors qu’elle vivait loin de la ville, dans la tranquillité de la forêt, avec son mari David, elle se retrouve seule et incarcérée du jour au lendemain. Pourquoi? Comment ? Les raisons de son incarcération sont dévoilées par petites touches, et entretiennent le mystère.



Un premier roman parfaitement maîtrisé et qui, sans jamais tomber dans le pathos, souligne les lacunes d’un système, voire ses contradictions. Merci à Laurie Cohen et aux Editions Plon pour cet envoi
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Alors que chante la Jungle

J’ai reçu ce livre dans le cadre « Opération Masse Critique » et je remercie Babelio et Balivernes Édition pour l’envoi de l’ouvrage. De riches illustrations dans un style proche du cubisme, avec des couleurs vives qui devraient susciter l’intérêt des enfants font de ce livre un ouvrage qui est à la hauteur de ses ambitions. Les textes courts sont poétiques. Le vocabulaire est très fouillé pour un livre destiné à un public entre 6 et 10 ans et il demandera certainement l’assistance parentale pour tout comprendre, ce qui, d’après mon expérience de parent, est tout bénéfice pour créer des liens familiaux solides. Un livre tourné vers l’avenir qui, s’il marque les esprits des plus jeunes, devrait les orientés sur la protection de notre environnement. Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants et ce livre nous enseigne que nous devons protéger ce trésor qui ne nous appartient pas.
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La famille Bizarre !

Tout d'abord, merci à Babelio et aux Editions d'un Monde à l'Autre, pour ce magnifique album.

C'est l'histoire de la famille Bizarre qui ne fait rien comme ces voisins. Un album sur les préjugés et que je trouve important dans notre société actuelle où on essaie de nous homogénéiser....

je l'ai lu puis mon fils de 9ans.

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé les illustrations avec des couleurs sobres mais qui rendent très bien, les dessins des personnages j'adore totalement et puis je pense qu'il y a du collage.

Le texte est court mais à chaque fois il y a des rimes donc un texte drôle et poétique.

Mon fils a aussi adoré il a trouvé le texte drôle et le dessin.

Je recommande ce petit album pour parler simplement aux enfants des préjugés.
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Et toute la ville s'éveille

Album reçu grâce à l'opération Masse critique. Merci à Babelio et aux éditions Balivernes !

Une journée dans la vie d'une ville, ses bruits, ses habitants...Laurie Cohen et Marjorie Béal donnent vie aux immeubles et aux gratte-ciel, thème assez original dans l'univers de l'album jeunesse. Je dirais que c'est la première chose qui a attiré mon attention.

Véritable coup de coeur pour le format : mat et brillant, multitude de couleurs sur fond noir, motifs géométriques...je découvre avec cet album le travail de Marjorie Béal, et j'apprécie !

un seul bémol : le texte, plutôt poétique, et qui colle bien aux illustrations mais sans doute peu accessible pour de jeunes enfants
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Hors des murs



Marianne se retrouve en prison après le drame de sa vie. Un drame dont nous ne connaissons les détails qu’après avoir lu une bonne partie du livre, le suspens est entier alors…il monte crescendo. Marianne le clame haut et fort « je suis innocente ».



Alors que les nausées et les malaises la surprennent entre les quatre murs de sa cellule, l’infirmière de la prison est formelle : Marianne est enceinte. Un bébé se forme en elle et va se transformer en une force viscérale, elle va tenir le coup et braver le quotidien de la prison grâce au bébé. Son quotidien est fait d’une routine paralysée où seul le ciel change de couleur, où la liberté ne revête qu’une forme : celle de penser. Le silence s’instaure partout : entre les murs de sa cellule, dans la cour de promenade, avec les autres détenus mais surtout au fond d’elle, c’est un silence effrayant, à rendre fou. Mais elle a son port d’attache, son enfant à naître.



Son contact avec l’extérieur va se créer grâce à une relation épistolaire qu’elle va avoir avec Adrien. Il lui fait vivre son quotidien dans ses lettres, les odeurs et les sons lors de ses sorties, les goûts de ses plats. C’est son cordon ombilical entre elle et le monde extérieur…



Laurie Cohen nous fait découvrir l’unité mère enfant au sein d’une prison, une découverte inédite pour moi. L’auteure nous dépeint la force d’être mère, la puissance que le sourire d’un enfant peut provoquer dans nos cœurs. Elle nous convoque aussi face à des situations de détresse où l’inquiétude d’une mère peut paraître démesuré tant le lien avec son enfant est indéfectible.



C’est dans un langage brut et efficace que l’on se plonge avec émotions dans ce roman où le noir fréquente l’espoir, où l’horreur se conjugue aussi avec bonheur. Un roman fort !
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L'oiseau qui avait avalé une étoile

Un oiseau avale par accident une petite étoile. Il se met à scintiller et se voit rejeter par les autres animaux. Jusqu'à ce que quelqu'un lui montre la beauté de sa différence.





Autant dans le texte que dans les illustrations, cet album est beau. Il porte une certaine tristesse même si ça se finit plutôt bien.

Son seul bémol, c'est qu'il finit un peu abruptement et c'est ce qui lui fait perdre une étoile.
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Est-ce que vous m'aimerez encore...?

Est-ce que vous m’aimerez encore…? C’est la question que se pose le personnage de cet album destiné aux tout-petits et portant sur la séparation quand il comprend que ses parents ne s’aiment plus, malgré qu’ils aient promis de s’aimer toujours. Même si toujours, c’est vraiment très long.



C’est que, comme lui explique la voisine quand l’enfant décide de s’enfuir pour échapper aux cris et qu’elle le croise dans l’escalier, la petite graine qu’ils ont semée et qu’on appelle l’amour a germé, est devenue une magnifique fleur… mais s’est fanée. Or, une fleur fanée ne redevient jamais une graine. On a beau essayer. Une fleur fanée sera toujours une fleur fanée.



Belle façon d’expliquer les choses que celle choisie par Laure Cohen qui a privilégié l’économie de mots et la simplicité aux longues explications pour cet album joliment illustré par Cécile Vangout, laquelle a misé sur le rouge pour mettre en valeur les quelques scènes, ce qui rend celles-ci beaucoup moins sombres.



« Autrefois, mon papa et ma maman… avaient plein de cœurs dans leurs yeux », nous dit l’enfant quand il entend une fois de plus ses parents se disputer. Des cœurs plein les yeux, vous en aurez aussi à la lecture de cet album. Vous en aurez aussi quand viendra le temps de répondre OUI à la question posée par l’enfant. Et d’autres encore quand vous l’offrirez à quelqu’un qui en a bien besoin.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Est-ce que vous m'aimerez encore...?

Un petit garçon voit et entends ses parents se disputaient sans arrêt. Il se questionne et passe du temps dans ses souvenirs d'une famille heureuse. Mais un jour il se dit que c'en est assez et décide de fuir la maison...



Quand Babelio organise un Masse Critique Spécial Jeunesse et que je repère un livre illustré par ma première swappée, à savoir Cécile Vangout, je ne peux que me jeter dessus ! :)



Très contente de retrouver le talent de Cécile Vangout, ces petits personnages très mignons avec la dominance de la couleur rouge que l'on retrouve à chaque illustration ! L'illustratrice arrive à nous faire ressentir pleins d'émotions différentes à travers un crayonnage fin et délicat ! Bref, une merveille !



Concernant l'histoire, Laurie Cohen a décidé d'aborder des thèmes pas faciles : la séparation, le divorce et du coup les conséquences que tout cela a sur les enfants. ici, le petit garçon s'aperçoit de la tension entre ses parents et décide donc de s'enfermer dans son monde à lui. Malgré tout cela le chagrine et il essaye de comprendre la situation. Il s'interroge : est-ce de sa faute ? Pourquoi se disputent-ils ? Est-ce qu'ils s'aiment encore ?



Un album fort en émotion et qui trouvera sa place dans les familles qui sont actuellement dans cette situation. Une manière idéale d'expliquer à son enfant que malgré tout, les parents resteront toujours des parents, qu'ils aimeront toujours leurs enfants et de permettre de déculpabiliser l'enfant face à cela.



J'ai adoré le texte simple et sensible, avec un changement de taille de police qui permet de mettre certains mots ou phrases en avant. J'ai beaucoup aimé le personnage de la voisine, qui est très rassurant et qui permet à l'enfant d'y voir plus clair.



Vous l'aurez comprise, je n'ai vu aucun défaut à cet album ! Un album à découvrir donc et à faire diffuser largement ! Une belle surprise ! :)



Je remercie Babelio et les éditions Galapagos pour l'envoi et la découverte de ce petit bijou !


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Alors que chante la Jungle

J’avais déjà lu des albums de Laurie Cohen et Marjorie Béal, j’aime beaucoup ce qu’elles produisent, ce sont des albums très sympathiques à découvrir, parce que je trouve qu’il y a cette part de découverte et d’éveil à travers paysages qu’ils soient naturels ou urbains. Il n’y a pas d’histoire a proprement parlé et les illustrations sont plus d’évocation, mais j’aime cette série, j’aime le concept et j’apprécie le rendu.



La jungle développe toutes les jungles, Amazonie et Asie à travers les éléments rencontrés, la faune et la flore. Au-delà du visuel, il y a d’autres sens qui sont mis en avant, comme les sons, le toucher et cet album permet aussi d’évoquer différentes heures du jour et de la nuit, et même de parler d’environnement et d’écologie. J’ai beaucoup aimé cette promenade à travers la jungle que nous proposent les deux femmes.



Même si la narration n’existe pas, chaque double-page propose un texte qui sonne comme une mini-histoire. Un paragraphe qui met en avant une couleur, un animal, un son, un danger, une trouvaille, peu importe ce qui est à l’honneur, le texte est agréable à lire, avec une typographie lisible et un jeu sur cette dernière qui permet de jouer sur le texte ou sur les sons, les couleurs. Ce qui renforce cette idée d’album d’éveil.



Ensuite, il y a le travail des illustrations qui accompagnent parfaitement le texte et qui donne de formidable jeux de textures, de formes et de palette de couleurs. J’ai apprécié le fait que l’on joue sur la géométrie, sur les effets de transparence, sur les textures pour capter l’attention, chercher dans les détails, se perdre dans ces formes qui sonnent flous au premier regard, mais qui donne plein de détails intéressant à voir. J’ai aimé dénicher les formes inquiétantes dans la nuit, retrouver les serpents cachés dans la jungle, c’est coloré et pétillant.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Hors des murs

Marianne était heureuse avec David, son mari. Et puis une partie de chasse va tourner au drame. Elle qui rêvait de visiter une prison, c’est de l’intérieur qu’elle va la découvrir. A la perte de l’être aimé va s’ajouter l’injustice d’être écrouée.



Très vite elle va découvrir qu’une petite vie grandit en elle. Que faire ? Elle ne va pas hésiter. Alors pour elle, se battre, se raccrocher à la vie.



Elle va devoir s’adapter, supporter, s’occuper. Avoir un but. Utiliser ses mains. Rien n’est plus routinier qu’un pénitencier, ne plus sentir les jours qui passent … Créer peut permettre d’évacuer des peurs profondes et de ne plus penser.



Alors qu’elle ne croit plus en l’humanité, la rencontre avec Adrien via un échange de courriers en s’inscrivant à un programme de correspondances va lui permettre de garder le contact avec ce monde qui est en train de lui échapper.



Et cette grossesse va lui donner la force de se battre et on va assister à ses angoisses et ses doutes dans l’attente du procès, à l’arrivée du bébé, et vivre cette maternité dans un contexte extrême et sans pitié où elle devra affronter l’inéluctable séparation avec son enfant.



La plume de Laurie Cohen est réaliste et immersive. On est aux côtés de Marianne, on partage ses pensées, ses angoisses et au fil des mois passés en prison elle va nous dévoiler la raison de son incarcération.



La construction de l’intrigue rend la lecture de ce roman addictive. C’est un excellent premier roman que je conseille absolument, écrit d’une plume sensible, criante de vérité où l’on ressent toute l’injustice et la documentation dont l’auteure s’est inspirée.
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Hors des murs

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HORS des MURS .

de Laurie Cohen @lclauriecohen .

@editionsplon . 336 pages .

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« On pense toujours que ça n’arrive qu’aux autres. Mais tout peut basculer en une fraction de seconde. Un jour c’est le bonheur parfait et le lendemain tout s’écroule ».

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[ Je répète constamment : je suis innocente !. Mais on ignore mes mots.]

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Mains menottées . J’ai tout oublié . Explosion de frustrations . Instant de silence . Vous êtes enceinte !. Vertige . Je le ferais seule . Je serai maman . Sentiments emmêlés . Temps figé .

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[ Du jour au lendemain , tout a basculé ].

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Respirations saccadées . Ne pas penser . Oublier . Fuir les souvenirs . N’être plus qu’un numéro . Sourires apaisants . Larmes abondantes . Coeur éclaté . Pensées vagabondes .

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[ Se laisser crever ou tenir pour elle .]

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Le Noir .

Le Vide .

Un roman fort, poignant et émouvant .

Le parcours « sans liberté » « emprisonnée » de Marianne . En totale immersion, en force, avec courage, en puissance. Les âmes tourmentées entre les murs . Toute cette détresse, cette sensibilité renversante . Comme un moment suspendu .

Un beau premier roman sur le pouvoir de la maternité dans un contexte extrême et sans pitié .

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Vous l’avez lu ? Il vous tente ?…

#horsdesmurs #lauriecohen #editionsplon #lirecestlavie #lirecestpartir #lirecestvivre #lirepourleplaisir #instalivres #bibliothèque #librairepassionnée #mesurersachance #momentdepartage
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L'écharpe

Le texte et l’image joyeusement tricotés, orchestrent une jolie fable revigorante sur l’amitié, la solidarité et même sur la littérature puisque texte et tissu ont la même origine. Cela fait plaisir à lire et peut-être même encourage à s’engager. Un livre qui fait chaud au cœur.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Et toute la ville s'éveille

Un album très poétique, très coloré sur la ville. Je dis bien coloré et non pas édulcoré. Car malgrè son côté poétique, cet album ne nous épargne pas les mauvais côtés de la ville : bruit, fumée d'usine, circulation. Mais il y a aussi les bons côtés : tasses fumantes de café, lumières, vie, mystère... C'est un bien joli portrait.
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Hors des murs

Un espoir



"Par instants je décèle une beauté étrange et poétique à cet univers, comme un rayon de soleil orangé qui scintille à travers les barreaux."



De grands murs gris, une odeur qui vous prend aux trippes, les cris et l'impression obsessionnelle de ne jamais être seule nulle part. Marianne est incarcérée dans l'attente de son procès. Sa vie s'effondre sous ses yeux. L'amour de sa vie, David, vient de mourir sous ses yeux et elle est accusée de meurtre. Marianne ne cesse de clamer son innocence mais personne ne l'entend. Elle se retrouve enfermée entre 4 murs.



Comment survivre à cet enfermement? Comment ne pas se noyer dans cet océan de douleurs?

Une lueur d'espoir vient éclairer la noirceur et la laideur de cette prison pour femmes. Marianne est enceinte. Les doutes l'assaillent. Faut-il interrompre cette grossesse ou accueillir son enfant dans cet univers carcéral?

Marianne sera épaulée dans son choix par d'autres femmes de la prison, des femmes aux parcours de vie tourmentés.



Ce roman est une claque. Je l'ai lu en une journée et j'ai ressenti toutes les émotions possibles: l'étouffement, la colère, l'amour et l'espoir. Le style de Laurie Cohen est puissant, juste et d'une grande sensibilité. Les phrases sont courtes et les mots percutants. Elles crachent la violence de l"enfermement. Avec le portrait de Marianne et de toutes ces femmes, Laurie Cohen dessine des touches d'humanité dans ce monde si triste et désolé où la question de la survie se pose chaque jour.

Au fil des pages, Laurie Cohen lève le voile sur les parcours tourmentés de ces femmes qui, un jour, ont basculé dans l'illégalité. Elle ne cherche à aucun moment à justifier les crimes de ces femmes. Mais elle fouille leur passé pour mieux comprendre leurs choix.

Le personnage de Marianne illumine ce roman par son courage et sa force. Elle n'aura de cesse de clamer son innocence face au système judiciaire qui ne l'entendra pas.



Bref, j'ai eu un coup de coeur pour ce roman qui éveille les consciences!

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Hors des murs

Marianne est en détention provisoire en attendant son procès. Sa vie a basculé du jour au lendemain. Son mari est mort. Elle se retrouve plus seule que jamais dans cet univers froid et humiliant. Privée de liberté, elle raconte le quotidien dans une prison pour femme. Puis elle découvre qu’elle est enceinte. Elle hésite un court instant et décide de garder le bébé. Une décision qui va donner un nouveau sens à sa vie et l’égayer pour un certain temps, car elle sait que son enfant lui sera retiré à ses 18 mois. Elle n’a plus de contact avec sa famille, à qui confiera-t-elle son enfant pendant sa détention ?

Elle débute une correspondance avec une personne via une association. Ces lettres sont une bouffée d’oxygène pour elle. L’écriture lui fait du bien.

Un premier roman sensible et très émouvant où on ressent que Laurie Cohen s’est beaucoup documenté sur le sujet. L’enfermement et les émotions ressentis par Marianne sont bien décrits. On découvre au fur et à mesure l’histoire de cette jeune femme et pourquoi elle est en prison. Les phrases sont courtes, les paragraphes espacés, la lecture s’enchaîne agréablement. J’ai beaucoup aimé l’insertion des lettres dans le roman. Je vous mets au défi de ne pas verser une larme vers la fin du livre !

Merci à Laurie Cohen et aux éditions Plon pour l’envoi de ce roman éligible au Prix Orange du Livre 2022. Il ne figure pas dans la sélection car le choix est rude. Ce n’est pas un coup de cœur pour moi mais j’ai passé un très bon moment de lecture en sa compagnie.
Lien : https://joellebooks.fr/2022/..
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Hors des murs

Un premier roman choc et prometteur !!!!

L'auteure nous propose la rencontre de deux mondes opposés par le biais de Marianne : milieu carcéral et maternité.

L'histoire démarre par la mise en détention de cette femme.

Peu après elle découvre sa grossesse suite à un malaise...c'est le choc, mais elle décide de garder son bébé.

Un récit dynamique et fluide grâce à des chapitres et paragraphes courts.

Une plume brut, sans fioritures mais pleine de sensibilité avec une touche de poésie.

L'auteure nous embarque pour une immersion bouleversante, noire, et sans filtre au coeur d'une prison pour femmes.

Perte de liberté, enfermement, violences, peurs, angoisses, perte d'identité, ennui...

Un réalisme effrayant, des conditions révoltantes et inhumaines ou la folie n'est jamais loin.

Toute la partie maternité est traduite par l'auteure avec beaucoup de justesse et de sensibilité.

L'histoire est très émouvante. Je me suis fortement attachée à Marianne que j'ai trouvé très touchante.

Un personnage fort qui m'a captivé par sa force et son courage.

J'ai apprécié de ne pas savoir de suite le motif de son inculpation. On découvre une femme avant tout.

J'ai également beaucoup apprécié les correspondances avec Adrien et les Flashs back de sa vie antérieure.

Une vraie note d'espoir qui vient mettre un peu de légèreté dans le récit.

Le thème du roman est hyper intéressant, j'ai appris plein de choses. L'auteure maîtrise son sujet et nous donne a réfléchir sur beaucoup de points.

Bref une magnifique lecture que j'ai dévoré presque en apnée !!!

Un livre que je ne suis pas prête d'oublier, que je ne peux que vous conseiller!!!!!!!!

Une auteure que je vais suivre de prêt !!!!
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Hors des murs

C’est un livre d’une puissance extrême, de ceux qui nous flanquent à terre par la justesse des mots et la sensibilité de la plume de l’auteure. Elle s’appelle Laurie Cohen, c’est son premier roman et c’est un récit magnifique, émouvant, bouleversant. On ne ressort pas indemne de cette histoire qui nous prend au plus profond des tripes.



Marianne est heureuse, une vie simple dans une maison en bordure de forêt, un mari qu’elle aime, un bonheur sans nuage dans le calme et la nature, mais un jour tout bascule, elle se retrouve en prison, accusée de meurtre. Quand elle franchit les hauts murs de l’établissement pénitentiaire elle ne sait pas qu’elle emprunte les premières marches de la descente aux enfers.



Dès les premières lignes, on sent tout de suite le poids de l’emprisonnement, la privation de liberté et la perte d’identité. Marianne devient un numéro d’écrou. Les mots de l’auteure sont si percutants que le lecteur se retrouve incarcéré lui aussi, dans cet endroit sale et insalubre, rythmé par le cri des détenus et par le bruit des portes que l’on ouvre et ferme.



J’ose à peine respirer en tournant les pages, dévastée par le malheur de cette jeune femme à laquelle je m’identifie, révoltée par les conditions de détention inhumaines. Comment va t’elle pouvoir survivre dans ce chaos ? Elle est seule et n’a plus personne dehors, qui va l’aider à surmonter l’enfermement ? quand va-t-elle être jugée ? Pourquoi c’est si long ? les questions trottent dans ma tête et j’ai tout de suite envie de protéger ce personnage auquel je suis déjà attachée.



On a cette sensation de noirceur, de froid et d’humidité, un inconfort terrible, on sent le danger qui guette à chaque geste, on suffoquerait presque, je suis en apnée jusqu’à cette petite lueur d’espoir qui arrive, Marianne est enceinte. Elle va devoir décider si elle garde ou non son bébé en pensant tout de suite qu’elle va lui offrir les murs d’une prison pour les débuts de sa vie et qu’elle ne pourra pas le garder avec elle plus de dix huit mois, il devra être placé dans une famille d’accueil en attendant qu’elle purge sa peine.



Marianne décide de garder son enfant et c’est ce bébé qui va lui donner la force de se battre, elle a désormais une raison de vivre. Elle s’est fait des amies aussi, des accidentées de la vie, ce ne sont pas de mauvaises filles, elles ont fait de mauvais choix, personne ne leur a tendu la main quand elles en avaient besoin, elles attendent comme Marianne d’être jugées. Avoir des personnes avec qui ont peut parler et partager c’est un luxe quand on est enfermé, ça aide à tenir. Puis il y a Adrien avec qui elle correspond. Une belle amitié se dessine, ils apprennent à se connaître. Marianne n’est plus seule, il y a quelqu’un à l’extérieur des murs et il y a cette petite vie qui grandit en elle.



Quand elle rejoint le quartier des mamans c’est un tout autre décor qui s’offre à elle. C’est propre, c’est gai, c’est coloré, presque luxueux. Un semblant de liberté, tout est fait pour que les bébés ne se sentent pas enfermés. Il y a même une petite cour appelée jardin avec une aire de jeux pour enfants, un bac à sable. Fini le bruit des portes qui se ferment, des surveillants qui crient. Ici les détenues vont et viennent à leur gré, ça sent le talc, la fleur d’oranger, les fraises tagada, le chocolat fondu. Sa cellule fait 15 m2, elle y est seule, il y a un berceau garni d’un mobile coloré, une commode qui fait office de table à langer, un bureau, un coin toilette, un téléviseur, un frigo miniature, une bouilloire, et surtout, une fenêtre sans barreaux qui s’ouvre en oscillo-battant. Marianne peut sentir l’air du dehors sur son visage. Le changement est radical, c’est presque une petite liberté et la lectrice que je suis respire. Même si ce n’est qu’une parenthèse, c’est un peu de bonheur qui arrive.



Je n’en dirais pas plus, ça serait trop raconter et j’aimerais vous laisser découvrir la suite du récit qui est peut-être encore plus bouleversante. Parce qu’il y a de l’espoir, de l’amour, l’attachement d’une maman pour son enfant. Parce qu’il y a de merveilleux mots doux, des déchirements et une horrible sensation d’injustice. Parce qu’il y a de la colère et de l’impuissance. Par moments je pose le livre et j’ai envie de crier ! toutes les émotions sont là, elles se mélangent et nous chamboulent.



Ce livre est magistral, il prend possession de nous jusqu’au bout, on ne le lit pas, on le vit, c’est une sensation étrange. Cette lecture est un EnOrme coup de coeur, un livre que je ne risque pas d’oublier. Je lui souhaite de toucher des millions de lecteurs parce qu’il le mérite. Bravo à l’auteure pour cette maîtrise des mots, pour cette fluidité dans l’écriture, pour sa sensibilité, son humilité. Je n’ai qu’une chose à dire : LISEZ LE !
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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Hors des murs

J'aime beaucoup les histoires qui se déroulent dans des prisons. J'en ai lu pas mal, toutes très différentes. Celui qui m'a le plus marqué est bien évidemment Meurtres pour rédemption de Karine Giebel. D'ailleurs, le personnage principal de Laurie Cohen s'appelle également Marianne.



Nous ne savons pas grand-chose de Marianne au début du roman si ce n'est qu'elle vient d'être incarcérée en détention provisoire dans l'attente de ce procès. Elle espère que ça ira vite, car elle se considère innocente des crimes qu'on lui reproche. Peu de temps après son incarcération, le médecin de la prison lui annonce qu'elle est enceinte. Il lui demande ce qu'elle souhaite faire, garder l'enfant ou se faire avorter. Pour Marianne, le choix est vite fait, elle va garder cet enfant, seul lien avec son mari. Marianne est seule, elle a coupé les ponts avec tous ses proches. Elle angoisse pour son futur bébé. Elle pourra le garder uniquement 18 mois avec elle avant qu'il ne lui soit retiré jusqu'à la fin de sa peine où elle pourra le récupérer.

Pour garder contact avec l'extérieur, Marianne va écrire à une association qui met en relation des prisonniers et des bénévoles. Elle va faire la connaissance d'Adrien qui va la soutenir pendant ses épreuves.

Tout au long du roman, je me suis demandée pourquoi Marianne était incarcérée, ce qu'elle avait pu faire. J'ai été angoissée tout comme elle par la situation dans laquelle elle se trouve. J'ai été complètement chamboulée parfois au point d'avoir les larmes aux yeux fassent à la détresse de Marianne. J'ai ressenti une grande forme d'injustice face à sa situation. J'ai espéré une belle fin pour elle et son bébé.



Le style est brut, l'auteure va à l'essentiel, sans superflu ni fioriture. J'aurais peut-être aimé que le personnage de Marianne soit un peu plus développé car au final, on ne sait pas grand-chose de sa vie. Ce n'est pour moi que le seul bémol de ce roman bouleversant de réalité. Je ne connaissais pas vraiment le sort des bébés quand leurs mères sont incarcérées, je pensais qu'on leur retirait rapidement, mais la réalité est tout autre et d'un côté heureusement.
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