Citations de Leif G. W. Persson (56)
Deux belles jeunes femmes. Des policières suédoises en plus, même si l’une d’elles avait plutôt l’air de venir des Antilles. Amicales, de bonne humeur, belles à regarder, largement de quoi fantasmer quand on passe ses journées à enfoncer des clous. Ils étaient restés assis une heure. Quelle importance après tout ? Quatre-vingts couronnes l’heure ne sont que quatre-vingts couronnes l’heure, et le travail n’était pas ce dont ils manquaient le plus dans leur vie ici.
Inutile de partir à la recherche d’alcool caché. Même ça, il s’en était débarrassé la veille au soir et, sur ce point précis, le médecin cinglé avait été absolument inflexible. Pas d’alcool fort, pas de vin, pas de bière. Mais surtout, rien qui contienne ne serait-ce qu’une trace d’alcool, comme le cidre ou du jus de fruit ordinaire qui aurait fermenté, ou même une vieille bouteille de sirop pour la toux, également bannie par ce bon docteur et ses acolytes.
Le nombre de bouteilles à jeter avait été assez importan
On n’avait pas besoin d’être un malfrat pour s’apercevoir de ce qu’il était et, en l’occurrence, le fait qu’il ne portait plus l’uniforme depuis quinze ans n’y changeait rien. Son regard disait tout. Peter Niemi était un flic gentil, tant qu’on se comportait correctement. Dans le cas contraire, Niemi n’était pas de ceux qui se défilaient, et plus d’un en avait douloureusement fait les frais.
Les hommes sont tous pareils. Quand ils sont jaloux. Pourquoi ça? Ils sortent avec plein de femmes, et quand la leur sort avec un autre homme, c'est la fin du monde. (p.228)
Lorsqu'il décida de rentrer chez lui, vers 23 heures, il était sidéré par ce qu'il avait appris sur le marché de l'immobilier. Ca grouille d'escrocs, se dit-il en s'asseyant au volant de sa voiture. (p.207)
La responsabilité pénale d'un individu n'est pas toujours proportionnelle à sa culpabilité. (p.129)
Elle faisait la pute, rétorqua Jarnebring. Il devait bien y avoir quelque chose qui clochait. Sinon, pourquoi elle aurait putassé? (p.26)
Le corps n'était pas profondément enfoui. Quinze jours plus tard, il réapparut, en pleine forme après de longues vacances sur le continent. (p.200)
La tirelire de Lindgren avait deux particuliarités : son contenu n'avait pas été déclaré au fisc, et ce même contenu avait quitté le pays. (p.78)
On pouvait dire beaucoup de choses du directeur de la police de Stockholm - d'ailleurs, on ne s'en privait pas - mais personne n'aurait eu l'idée de nier son sens des réalités médiatiques. (p.24)
La conclusion du reportage était simple : les femmes de la nation putassaient pendant que la police restait bras et jambes croisés - dans le meilleur des cas. (p.24)
« Être à court » et « tourner court » donnaient « tourner un peu à court ».
C'était une réunion informelle, ... à la mémoire de l'un des plus célèbres parmi ceux qu'y avaient également passé leur vie entre la nostalgie de l'été et le froid de l'hiver et avaient choisi d'y mettre fin de leur propre main, lorsque le froid, autour d'eux, s'était fait un peu trop vif.
Berg n'ignorait pas que la grande majorité des policiers votaient pour le parti de droite connu sous le nom de "parti des modérés". Mais il savait aussi que beaucoup d'entre eux le faisaient faute d'alternative plus radicale et c'était justement ce qui lui ouvrait des perspectives d'action.
Les bourgeois avaient été faciles à manipuler, car ils n'avaient pas l'habitude des gens comme lui. Les socialistes étaient plus coriaces, l'expérience le lui avait enseigné. Berg était dans le coup depuis longtemps et six années à attendre leur fromage leur avaient sérieusement creusé l'appétit.
[…] - Je ne sais pas si tu es passé chez nous jeter un coup d’ œil, mais il y a une quantité industrielle de documents. C’est tout simplement gigantesque. Le dossier occupe l’équivalent de six bureaux dans notre couloir. […] La salle est pleine à craquer de classeurs et de cartons, du sol au plafond.
[…] D’après ce que nous en savons, mes collègues du groupe et moi-même, c’est le plus gros dossier de l’histoire mondiale de la police. Apparemment, il est plus volumineux que le dossier d’instruction sur le meurtre de Kennedy, et que l’enquête sur l’attentat du Jumbo Jet de Lockerbie, en Écosse.