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Critiques de Léon-Paul Fargue (35)
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Sur le zinc : Au café avec les écrivains

Décevant malgré une idée originale de prendre des extraits de livres différents traitant momentanément une scène dans un café. Etait-ce sensé nous faire apprécié les extraits pour lire ensuite les romans ? Etait-ce pour nous retracer les tranches de vie qui se déroulent dans les cafés ? Dommage que les extraits ne soient pas plus dynamiques ou enthousiates....
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Sur le zinc : Au café avec les écrivains

Passer la porte d'un café, d'un bistrot, d'un troquet, d'un bar - nommons-le comme on le désire -, c'est entrer dans une micro-société secrète organisée autour du sacro-saint comptoir et de sa salle commune. Dans cette confrérie particulière, on retrouve tous les groupes sociaux qui ne se rencontreraient jamais ailleurs, au travail, dans la rue. Tous y ont leurs habitudes. Certains y viennent pour parler, jouer, échanger, lire, écrire, penser. D'autres y viennent pour ne rien faire. Comme cela. Juste pour le plaisir de regarder vivre et s'agiter le monde autour d'eux.



Des habitués sont souvent ankylosés dans des rituels sclérosants. Certains clients arrivent ainsi ponctuellement, tous les jours, à la même heure, pour repartir - chaque jour - au même moment.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
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Déjeuners de soleil

Fargue manifeste ici sa douleur à cause du radical changement de sa ville natale par le projet de transformation du baron Haussmann qui a detruit l'image de la ville du passé : le Paris des omnibus . A ce propos Fargue écrit : "La démolition du Trocadero m'a fait de la peine. Je ne m'habitue pas encore au chef-d'oeuvre d'architecture hygiénique, au building de tempérance, au Niagara de yoghourt, au Cromlech intelligent qui l'a supplanté".
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Sur le zinc : Au café avec les écrivains

Pourquoi aller au café

Pour passer un moment , avec la vision d'un écrivain Au Café, plusieurs écrivains et leurs rapports au café terrasse

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Le piéton de Paris - D'après Paris

Paris dans les pas de......


à noter une même découverte de Paris parait ce mois de janvier 2008 sous la plume de Franz Kafka
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Poèmes - Pour la musique

Souvenirs d’un passé qui dort dans une ombre si transparente.. Des intimités insaisissables qu’on se croit bien seul à connaître et dont on voudrait enchanter les autres.. Certains regards. La voix d’un être cher. La gaucherie d’une âme ardente.. Une inflexion familière très douce et bien humaine...

Des yeux qu’on revoit parmi vingt ans de souvenirs, dans une rue grise, un jour de promenade. Du soleil sur un peu de paille, devant la porte d’un malade..

Un regret sobre. Une parole d’un chagrin vague.. Un nom touchant qu’on n’arrive pas à retrouver.. Tout ce qui porte une chanson triste au bord des lèvres.. Et ce mutisme avant les larmes...

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Refuges

Parmi les textes réunis dans Refuges quelques-uns sont dediés au theme du progres et de la restructuration de Paris selon le project du baron Haussmann... Au contraire de ce project de devastation et d'expropriation, Fargue préfère une urbanisation "qui ne démolit que le moins possible"; ce qui lui intéresse c'est de "sauver Paris", témoin d'un passé heureux. Fargue en effet est très lié à l'ancienne structure urbaine comme lieu de sa jeunesse et de ses souvenirs d'enfance :-)

D'autres textes évoquent l'importance des sens, du corps et de la sensibilité...en particulier "Le corps dans l'art" manifeste la volonté du poète de ne pas opposer l'ame au corps ("le percolateur de l'art") parce qu'il est conscient du fait que chaque mot qui tombe "est le fruit bien mur de la succulence intérieure" et bien conscient du fait que par la possession du corps est possible rejoindre le sens le plus intime et profonde des choses.
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Lanterne magique

Pour Fargue ce sont les sensations qui jouent un role d'importance dans l'écriture : "C'est le passage entre la matière et l'esprit, l'instant très bref où nous ne savons pas encore si le bruit que nous entendons vient d'un bourdonnement de nos oreilles ou du battement lointain d'un tambour. ... C'est la source meme des images" ( Lanterne Magique, p.18). Cette importance s'explique par le fait qu'à travers la sensation visive le poète pénétre dans le secret des choses

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Le piéton de Paris - D'après Paris

"O vie, dans ce moment qui passe



et que nous voudrions pour toujours



ressaisir,



Cesse de dérober le secret de nos jours." Plainte



Léon-Paul Fargue, poète piéton se promène dans le Paris d'avant guerre, et chante sa ville ses quartiers, les cafés, les hôtels, et ses lieux emblématiques, quartiers par quartiers. Il agrémente son récit de rencontres, d'anecdotes qui illustrent cette vision nostalgique d'une ville qui s'évanouit peu à peu, toujours changeante sous les feux de l'histoire qui couve.



"Si j'avais quelque jeune disciple à former, je me contenterais probablement de lui murmurer ces seuls mots : sensible, s'acharner à être sensible, infiniment sensible, infiniment réceptif. Toujours en état d'osmose. Arriver à n'avoir plus besoin de regarder pour voir. Discerner le murmure des mémoires, le murmure de l'herbe, le murmure des gonds, le murmure des morts. Il s'agit de devenir silencieux pour que le silence nous livre ses mélodies, douleur pour que les douleurs se glissent jusqu'à nous, attente pour que l'attente fasse enfin jouer ses ressorts. Ecrire, c'est savoir dérober des secrets qu'il faut encore savoir transformer en diamants. Piste longuement loin, s'il le faut" p. 11



"Au-delà du halo des grands boulevards, l'éventail de vitres de la gare de l'Est commence à rougir. Et, par les soirs de fête, les arbres se garnissent à perte de vue d'oranges sanguines, dont la lumière en chemise à plis peint en bras nus les branches poudreuses..." Suite de la rêverie



"J'ai bu le lait divin que versent les nuits blanches." Suite de la rêverie



"Nous pourchassions l'immense variété de vivre. Nous déchirions l'album des rues et des boutiques. Nous courions dans les fêtes en voleurs d'images." Talus



Le titre de ce livre est devenu le nom que l'on donne à Fargue. C'est lui qui est à jamais "le piéton de Paris".
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Sur le zinc : Au café avec les écrivains

Décevant par rapport à d'autres anthologies de la même collection (folio 2euros). Peut-être est-ce le sujet qui m'a moins intéressée (les cafés et autres bistros dans la littérature), mais j'ai trouvé les textes ennuyeux et moins bien choisis que d'habitude. J'ai préféré les derniers, dans la partie "D'autres viennent simplement pour s'ingurgiter les contenus variés de nombreux verres", qui contenait notamment un poème de Rimbaud, un de Verlaine et un extrait de La curée de Zola. Il n'y a pas seulement des classiques, les texte sont assez variés, mais ne m'ont pas convaincue.
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Banalité

Il faut lire Fargue, il faut apprendre de lui, sans tenter de tout comprendre, se laisser aller du même entrain, reprendre son souffle à la page blanche, et attendre un peu, parfois, à quai. Banalité est loin d’en être une, labyrinthe du souvenir, merveilleuse lucidité.
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Paris, Seine

Chant d'amour adressé à la capitale, l'ouvrage loue le mélange des genres, alternant le populo et l'aristo, l'air d'opéra et la romance.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Lanterne magique

Disons le tout de go, faire la rencontre de Léon-Paul Fargue, c’est se sustenter d’un précipité disparu de littérature pure. En 39 chroniques écrites dans le Paris occupé de 1942, Léon-Paul Fargue illumine le lecteur d’une prose qui brille d’un éclat qui n’est donc pas réservé au vers rimé !



Fargue hisse à bout de plume la chronique aux altitudes du poème en prose, là où l’oxygène se raréfie même pour les plus habiles stylistes. Quel que soit son sujet, Fargue excelle avec un mélange de désinvolture appliquée, de désuétude touchante, de rire en coin qui protège du tragique. Touche-à-tout brillant, l’auteur nous entretient de poésie, de Mallarmé, de géographie, de ce « paludisme particulier » qu’est la mélancolie, du rapport entre Art et Artisanat, du choix des « grands mots », de la flânerie comme nécessité vitale, des vertus de la confiance ou encore du géant Victor Hugo, « honneur de la profession », monstrueux précurseur « à l’origine d’une grande partie de la littérature contemporaine », « traceur de sentiers dans la nuit ».



Lire Fargue, c’est entendre la musique d’un magicien du style, d’un prestidigitateur de la formule, d’un jongleur de métaphore. Il ressuscite des noms, braque les projecteurs sur des lieux, trousse des pelotes d’idées que l’on se plait encore à démêler en 2021 : De l’impossible recherche du silence – « le monde n’est, au fond, qu’un bruit qui s’enfle » - à la dénonciation des beaux parleurs éthérés, « les révolutionnaires de bar, les buveurs de sang aux tempéraments de yogourth, les idiotes de petits théâtres », qui prennent la parole à tort et à travers sans prendre conscience que les « grands mots vous ont toujours comme une odeur de délire ».



Fargue est aussi un formidable portraitiste de la vie parisienne. Comment ne pas citer ces quelques lignes croquant avec génie et filouterie le peintre Ernst Meissonier : « c’était un petit homme aux trois pouces de jambes et le derrière tout de suite. Mais il était pourvu d’une barbe interminable, toute en croissants multipliés, qui dévalait de ses maxillaires comme une nappe d’autel et déroulait un Niagara plein de cadavres de vieux déjeuners ».



Fargue, enfin, chronique pour se souvenir. Il nous donne dans ce recueil une floppée de grands petits textes qui signe l’articulation miraculeuse du rêve et du réel et constitue de précieux cailloux d’encre semés sur la route de la littérature et de la vie : « Il me souvient d’une rue dans un décor de ma jeunesse. Il pleuvait doucement. C’était le soir. Il y avait dans la lanterne carrée d’un vieux bec de gaz, un papillon jaune et violet qui faisait entendre un nasonnement de moustique avant de mourir. Il semblait que tout fût prêt à vous quitter, à s’effacer dans une nuée d’eau et de tristesse. »



Il faut lire Léon-Paul Fargue, sa justesse de ton – rien dans ces 160 pages ne ressemble à un « clair de lune empaillé » - autant que sa virtuosité cristalline constituent les promesses tenues d’un agent trop secret des lettres qui nous parle pourtant au cœur, aux tripes et au cerveau et nous convainc depuis cette funeste année 1942 qu’il est permis de revendiquer le « droit de vivre, le droit d’avoir les mains nettes et la tête haute, le droit de reprendre confiance ».

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Sur le zinc : Au café avec les écrivains

diverses nouvelles et extraits de roman sur le thème du café, par différents auteurs...

abandon, décevant !
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Venise,Ô ma jolie

Invité, en 1924, par la Princesse Edmond de Polignac à une croisière en Méditérrannée, l’auteur y écrivit ce panygérique à la gloire de Venise.



Dans cette nouvelle, Léon-Paul Fargue sublime, glorifie à son paroxysme la ville. Il y a, également, une évocation de la beauté et l’amour
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