Léonor de Recondo

"Rêves oubliés " de Léonor De Récondo ( 169p)

Ed. Sabine Wespieser.

Bonjour les fous de lectures….

Oh Non !!! Petite déception pour ce livre de Léonor De Récondo

1936... il ne fait pas bon être républicain en Espagne.

Le tyran Franco s'installe, la révolte gronde.

Aïta vit avec sa famille au Pays basque.

Bien qu'étant discrets, l'atmosphère s'alourdi et il est temps de partir. Tout abandonner et passer de l'autre côté de la Bidassoa, en France.

Il va leur falloir tout réapprendre, apprivoiser la langue, les voisins, trouver du travail.

Apprendre a vivre avec le peu qu'on a , apprendre à être prudent malgré tout.

C'est le récit de cet exil que nous raconte Leonor De Récondo.

Elle donne non seulement la parole à Aita mais à son épouse Ama qui consigne les faits important de leur vie dans un journal.

Histoire d'une fuite pour la survie, histoire d'un renoncement où l'Espagne devient un rêve oublié.

Mais l'important n'est -t il pas d'être ensemble?

Alors j'avais adoré "Amour" et "Pietra Vita" de la même autrice.

Ici .. je ne sais pas...Certes, l'écriture est toujours aussi belle et fluide mais j'ai trouvé ce roman inabouti.

L'histoire est gentillette (inspirée de la vie de famille de l'autrice) mais j'ai ressenti un grand manque de conviction dans la narration.

Les faits sont égrénés, on avance dans le récit et puis voilà … (peut-être un brin trop court? )

Je termine cette lecture assez frustrée … quel dommage !

Léonor et sa mère se retrouvent en urgence au chevet de Félix mourant. Au fil des pages, Léonor et son père, inconscient, revivent en pensées les bons moments et les douleurs que la vie leur a offerts.

Trois des enfants de Félix sont morts et ces morts chéris l'accompagnent tout au long de sa vie. Une rencontre, brève, avec Ernest Hewingway est évoquée avec simplicité et affection.

Avec beaucoup de délicatesse, de respect, d'amour pour son père, Léonor l'accompagne de tendresse. Elle sait que c'est la fin, mais combien de temps dureront ces moments ? Une infirmière de nuit, très attentionnée et humaine, pleine de tact, les réconforte mais l'équipe de médecins qui devrait passer la porte de la chambre 508 est plus qu'absente, ignore le mourant et ses proches, gênés sans doute que leur science ne soit efficace en la circonstance.

Un très beau livre, comme l'auteur nous a habitués, plein de finesse, très touchant, sans pathos mais avec beaucoup d'humanité et de tendresse. A lire.

Un hommage émouvant de l'auteure à son père qui le veille en attendant sa mort programmé et qui imagine un dialogue fictif entre celui-ci et Hemingway. On découvre ainsi l’origine de la famille d’Éléonore de Recondo, son enfance, ses demi-frères et sœur, l'Espagne, l'exode et des confidences d'Hemingway sur sa vie.

Malgré tout je n'ai pas été enthousiasmé comme les lecteurs de Babelio qui ont adoré ce livre. Ce récit m'a laissé un peu indifférente.

Je découvre l'écriture de l'autrice, et j'ai été totalement happée ! Impossible de me détacher de ce roman. L'autrice fait référence à Emma Bovary, et c'est vrai qu'on pourrait faire le rapprochement. Mais heureusement les deux héroïnes ont leur propre personnalité. Et quelles héroïnes ! La petite bonne, résignée, qui ne sait ni si elle est heureuse, ni si elle ne l'est pas, qui accepte son sort quel qu'il soit. Mais qui va se révéler dans le roman. Et il y a aussi la maitresse de maison bien sûr. Jeune elle aussi, mariée comme il était d'usage à l'époque, et dont la maternité tarde à venir ; elle ne luttera pas longtemps contre les préjugés.

Un roman qui témoigne aussi de la condition féminine dans la bourgeoisie du début du 20e siècle.

Manifesto est le deuxième livre que je lis de l'autrice et violoniste Léonor de Récondo après Point cardinal.



Manifesto relate les dernières heures de la vie de Félix de Récondo, le père de Léonor. L'écrivain a choisi une forme intéressante en faisant alterner un dialogue imaginaire entre Félix et Ernest Hemingway qu'il connut et les moments à l'hôpital dans le présent.



Les deux hommes se racontent, évoquent leur passé, leurs relations aux femmes et au reste de leur famille notamment. Nous sommes notamment transportés dans l'Espagne d'une certaine époque, celle juste avant la guerre civile. C'est un livre qui évoque également l'exil et les nombreux deuils qu'ils ont pu connaître, notamment ceux qu'ont connu Félix et ses proches dont Léonor elle-même qui se raconte en même temps à travers ce livre, en même temps qu'elle nous offre le portrait vibrant et très émouvant de son père. La musique traverse également cet ouvrage, notamment à travers ce violon que le père avait sculpté pour sa fille.



La plume de Léonor de Récondo est toujours aussi plaisante, d'une grande élégance. Les phrases coulent comme sur une portée de musique.



C'est une lecture que je vous recommande vivement. C'est à la fois court - moins de 200 pages - et très riche, très dense. L'intimité des corps est rendue merveilleusement.
Lien : http://passionlectures.over-..

L’écriture si délicate de Léonor de Récondo est toujours aussi touchante. Nous vivons avec elle les derniers instants de Félix, mais nous vivons aussi avec Félix quelques moments du passé. La transition entre les trois narrateurs se fait naturellement, et l’on a envie que cela se prolonge...

Une histoire emprunt de tristesse, mais une tristesse qui reste si douce et agréable à lire.

« Félix où es-tu? » Au chevet de son père, Léonor imagine l’esprit de Félix s’échapper de la chambre d’hôpital et rejoindre Ernest Hemingway pour une ultime conversation.

Alternant les confidences entre les deux hommes, dont les destinées se font écho, et la veillée à l’hôpital avec sa mère, dans l’antichambre de la mort, Léonor de Récondo rend un magnifique hommage au père aimé. Par touches, elle dévoile sa vie d’homme libre, de son enfance en Espagne et en France après la guerre civile, à sa vie d’artiste peintre et sculpteur, ébranlée par la perte de trois enfants et plus tard la maladie. En faisant rejaillir le dialogue et les souvenirs de Félix, Léonor prend aussi une revanche sur la maladie d’Alzheimer qui habitait l’esprit de son père depuis quelques années. A l’aube de sa dernière nuit, les souvenirs, les rêves et le souffle de Félix s’effacent, car « On meurt, c’est tout, et on agrandit l’âme de ceux qui vous aime. On la dilate ». 

A ce père qui lui avait sculpté un violon dans le bois le plus délicatement choisi, l’artiste violoniste offre une oeuvre littéraire, intime et onirique, d’une écriture pure et ciselée.

Son Manifesto, « pour mourir libre, il faut vivre libre », est une ode à la création et à l’amour, qui aident à survivre à la mort des êtres chers.

Témoignage émouvant sur l'accompagnement vers la mort d'un proche. Pendant cette longue nuit de veillée, Léonor et son père se souviennent, l'enfance, l'amour de l'art et de la création musicale et littéraire, l'Espagne, l'ombre d'Ernest Hemingway...

excellent roman palpitant et positif à propos des trans !

très beau roman de Léonor de Recondo.



J'ai eu un coup de cœur pour ce petit roman. il est délicat plein de douceur et de sensibilité. il évoque Michel Ange lors d'un séjour à Carrare mais plus que cela, il parle de deuil, de tristesse et d'amitié.



Certes, sa passion, sentir la pierre sous ses doigts l'aide à oublier son chagrin mais se sont les hommes et un enfant qui l'aideront à guérir. ils s'aideront mutuellement.

Ce récit évoque l'exil en France d'une famille espagnole lors de la guerre civile de 1936. À-travers la narration, mais aussi les écrits de la mère de famille, on assiste à leur adaptation à leur nouvelle vie. On est également témoin de leur espoir de retrouver bientôt leur terre natale, vite déçue par la victoire des franquistes.

Vraiment un très beau roman, qui sonne juste. Même quand il y a des moments tragiques, l'espoir reste toujours présent. Je ne peux qu'en conseiller la lecture.

Laurent a toujours su, au fond de lui, qu’il était mieux dans des habits, dans un corps de femme. Il s’est pourtant marié à Solange, ils s’aiment, ils ont eu deux enfants, Claire et Thomas, 13 et 16 ans. Aujourd’hui, à l’aube de la quarantaine, Laurent est rattrapé par ses désirs. Seul moyen de canaliser sa vie : la scinder en deux. Certains soirs ou après-midi, sur le parking d’un supermarché, il se maquille, s’habille, devient une autre avant d’aller dans un bar où il rejoint des amis, des personnes qui, comme lui, ont des doutes sur leur identité. Mais un jour, la vérité fracasse sa vie. Solange découvre la réalité et il sera obligé d’y faire face. D’abord bouleversée par ce qu’elle prend comme une phase, un passage, une lubie de son mari, Solange finira par accepter sa transformation et l’accompagnera sur ce chemin difficile Mais, si Claire, sa fille, l’accepte aussi, il n’en n’ira pas de même pour Thomas qui réagit violemment. Ce récit est écrit au plus près des personnages et analyse chaque réaction chaque ressenti. C’est l’histoire d’un homme, mais aussi d’une famille qui voit son ordre bouleversé, c’est une histoire dans laquelle l’amour et la tolérance sont plus forts que tout. C’est une quête magistrale vers la nécessité d’être soi-même. Vers l’identité. (M. G.)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..

Un ouvrage véritablement magnifique qui nous amène à partager la vie de Michel-Ange à Carrare pendant quelques mois.



L'artiste y choisit ses marbres pour le futur tombeau du pape Jules II.



C'est l'occasion pour Léonor de Récondo de nous conter le début de l'âge adulte de Michel-Ange qui redécouvre et accepte son enfance.
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Quand l’histoire commence, nous sommes au mois d’août 1936. Alors que le pays basque espagnol est tout près de tomber aux mains des franquistes, Aïta, dirigeant d’une fabrique de céramique, est en chemin pour Irún où il espère retrouver sa famille après deux mois de séparation. Malheureusement, lorsqu’il arrive à destination, il ne trouve qu’une maison silencieuse et vide, un gâteau de riz préparé pour l’anniversaire de son deuxième fils demeurant abandonné sur la table. Ama, sa femme, leurs trois enfants, Otzan, l’ainé, Zantzu, le cadet et Irudi, le petit dernier, mais aussi ses beaux-parents et ses beaux-frères, qu’il sait être des activistes, ne sont plus là. La voisine l’informe alors qu’ils sont tous partis précipitamment pour Hendaye où ils ont trouvé refuge chez une amie. Ainsi Aïta rejoint les siens et la famille va être enfin réunie.

Au fil du temps, cette situation d’exil qu’ils pensaient temporaire va s’installer, les conduisant à refaire leur vie de ce côté-ci de la frontière, loin de leur confort habituel et malgré l’incertitude dans laquelle ils se trouvent. Le plus important pour eux c’est d’être ensemble. Cependant, les oncles vont finir par se faire arrêter et la famille va être obligée de fuir encore plus loin, dans une ferme des Landes, au cœur de la nature. Non loin de là, les troupes allemandes patrouillent autour de la centrale électrique…Comme avec Amours, j’ai passé un très agréable moment de lecture avec Rêves oubliés. J’ai beaucoup aimé accompagner cette famille dans leur exil forcé par la guerre civile espagnole et le franquisme. L’histoire, d’une grande intensité, sensible et lumineuse, que nous raconte Léonor de Récondo, est entrecoupée par les souvenirs d’Ama, consignés dans un carnet, lui donnant beaucoup de force. J’ai été touchée par les membres de cette famille qui font tous face à ce déracinement à leur manière, dans l’espoir d’une vie meilleure, et particulièrement par les enfants, mais aussi par l’amour inconditionnel que partagent Aïta et Ama et qui permettra à la famille de traverser cette épreuve. Et puis, j’ai encore une fois adoré le style de l’auteure, tout en délicatesse et tellement agréable à lire.
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Peut-être ne suis-je pas assez sensible ou bien la problématique ne me parle pas du tout. Après avoir refermé le livre, je me pose la question. Pourtant j'avais été bouleversée par cette auteur, par "Amours".

Là il est bien sûr question d'amour, mais lequel exactement ? Va-t-il dans les deux sens ? Laurent est paumé, il se sent femme, depuis très longtemps, et on suit sa métamorphose, là, maintenant, car il a réussi à mûrir l'idée et à s'assumer. Mais Solange dans tous ça ? Et leurs enfants ? Je n'ai pas réussi à avoir l'empathie voulue envers Laurent, qui je trouve, pense beaucoup à lui. La gêne de son fils face à ses camarades du club de foot, lorsque son père vient le chercher en femme, je la comprends. Quel enfant ne serait pas bouleversé ? Et la relation avec sa femme, dont il ne se soucie que très peu...

J'ai eu la sensation d'un roman auto-centré sur un seul personnage, celui de Laurent, que j'ai trouvé égoïste. Pauvre de moi, j'ai sans doute laissé ma sensibilité au placard.

Un point positif, c'est que ce livre aura su éveiller chez moi un sentiment...d'agacement ! ;)

Laurent est une femme. Il l’a toujours su. Il a réussi à vivre avec ce double enfoui en lui mais aujourd’hui, il n’en peut plus. Il veut enfin être « elle ». Alors en cachette, il met un perruque, des robes et rejoint un club où il est Mathilda.

Mais comment l’annoncer avec sa femme avec laquelle il n’a jamais eu un mot au-dessus de l’autre? Comment l’avouer à ses deux enfants? À sa meilleure amie? Il sait qu’une fois sa véritable identité révélée, il n’y aura pas de retour possible.

Tout au long de ces mois, les proches apprennent la vérité et nous assistons à leurs différentes réactions. Certains vont au clash, d’autres au conflit, certains à l’ignorance et quelques essaient de comprendre. Laurent devient alors Lauren. Et nous lecteurs, nous assistons à sa transformation.

Hélas, je suis restée bien en retrait de ce qui se tramait sous mes yeux.



Le problème vient principalement de deux points: la brièveté du récit et le manque de profondeur de certains personnages.

Je ne me suis pas sentie impliquée par ce que vivait Laurent, tout me semblait loin. J’ai aussi eu des difficultés à comprendre certaines de ses réactions, je les ai jugées parfois un peu égoïstes.



Je suis déçue de ne pas avoir eu de coup de cœur… J’ai lu certains avis qui évoquaient des scènes dignes d’un téléfilm et malheureusement, je leur donne raison.

J’ai aussi été chiffonnée par l’obsession de Laurent envers des objets féminins assez stéréotypés et parfois futiles.
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Le point cardinal, c'est celui de la croisée des chemins, le point atteint où tout peut basculer. Et c'est précisément là où se trouve Laurent. En apparence posé, menant une vie tranquille et ordinaire entre son épouse dont il partage la vie depuis 20 ans, ses deux adolescents, son travail… il a atteint un moment crucial de sa vie, celui où taire ce qu'il ressent au plus profond de lui est devenu tout simplement impossible. Laurent est une femme.

Comment assumer cette identité ? Sujet des plus délicats que celui de la transexualité, et traité ici par Leonor de Recondo avec une infinie subtilité. S'il est parvenu à donner le change à son entourage durant tant d'années, Laurent étouffe désormais. Débute alors une métamorphose irrépressible et sans retour, d'abord en en se travestissant, de manière clandestine. Et très vite, il lui devient évident et absolument nécessaire de révéler à son entourage qui il est vraiment. L'auteur explore avec beaucoup de sobriété les interrogations de Laurent au fur et à mesure de son cheminement, mais également les ressentis de chacune des personnes qui l'entoure, sans jamais les juger. Car la révélation de Laurent est vécue par toutes comme un cataclysme, parfois même comme une trahison. Comment ont-elles fait pour ne pas voir ? Chacun réagit avec son propre vécu. Passé le choc de la révélation, tous avancent, animés le plus souvent par une profonde tolérance. Solange d'abord, sa femme qui voit son monde patiemment construit s'écrouler d'un coup et qui demeure, malgré tout, profondément émue par la sincérité de Laurent. Il y a aussi Claire, la fille de 13 ans, profondément empathique envers chacun de ses deux parents et que la nouvelle aura fait plonger dans l'âge adulte rapidement. Et puis il y a Thomas, le fils de 16 ans, qui rejette totalement son père, bouleversé par cette nouvelle donne au moment où lui-même se construit.

Bien plus que de sexualité ou de genre, ce roman parle d'identité. « Comment réunir ma peau d'homme avec la femme que je suis à l'intérieur » s'interroge Laurent ? Et d'affirmer à ses enfants largement décontenancés : « Il y a une chose dont je n'ai jamais douté. Si je ne me suis jamais senti homme, je me suis toujours senti père ».

De son écriture fluide, Leonor de Recondo accompagne ses personnages, jouant sur les mots, "seul"/"seule", traduisant à merveille le profond changement que tous connaissent tout en inculquant une force intérieure incroyable à Laurent qui malgré les difficultés rencontrées, avance, pas à pas, jusqu'a devenir elle-même, Lauren.


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Il faut du courage pour être soi. Quand entre le corps et l'esprit il existe une fracture. Quand la fracture devient un véritablement déchirement, une séparation inévitable il faut faire face à soi, à sa vérité. C'est ce que traverse Laurent, homme discret installé dans une vie classique, marié, deux enfants, sans histoire, du moins en apparence. Au fur et à mesure de ce court roman on tremble et on pleure avec les personnages et on assiste à l'éclosion d'une vérité, d'une sincérité.

Leonor de Récondo signe là un récit pudique sur un instant de vie, le basculement d'une personne en quête d'elle même.

Amours est un superbe roman. Il est superbement écrit, et met en scène une histoire d’amour terriblement belle, à laquelle il est impossible de rester indifférent. Mon premier Léonor de Récondo ne sera sûrement pas le dernier !



A travers l’histoire de Céleste et Victoire, Léonor de Récondo dénonce le modèle culturel, la religion, et l’hypocrisie de la société. Le roman est historique, mais peut tout à fait être transposé à notre époque, malheureusement… Que ce soit Anselme, Céleste, Victoire, Sarah, chaque personnage apporte sa petite pierre à l’histoire que construit l’auteure petit à petit, et a un petit trait de caractère qui le rend attachant ou détestable. J’ai trouvé l’histoire de Céleste et Victoire tellement belle, naturelle, et sensuelle, que j’en ai été subjuguée ! J’ai souffert avec les personnages, j’ai espéré avec eux, j’ai vécu cette lecture comme cela m’a rarement été permis.



La grande force de ce roman est très clairement l’écriture de Léonor de Récondo, qui a cette façon de raconter son histoire à la manière d’une conteuse. Sa plume m’a totalement subjuguée, car elle me transmettait énormément d’émotions lors de ma lecture. Elle est également très pudique, suggère plus qu’elle n’explique. L’autrice nous raconte une histoire pleine de sensualité, et retranscrit parfaitement ce trait dans son écriture. Amours est un roman qui fait appel à vos sens, à vos instincts les plus profonds. Il vous amène à remettre en cause le modèle sur lequel vous vous êtes construit, ce même modèle qui parfois vous détruit si vous avez l’audace de sortir du cadre.



Si vous ne connaissez pas encore Amours, je vous invite chaudement à vous laisser porter par cette lecture, qui est belle et étonnante. Léonor de Récondo est une autrice dont je compte découvrir très rapidement les autres romans !
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Il faut parfois faire attention à la façon avec laquelle on aborde un livre. Pour celui-ci je m'attendais à quelque chose de très fort, bouleversant...

Pour ma part, je fus donc un peu déçue. L'écriture est très belle, je dirai même souple, car elle nous emporte. C'est plutôt l'histoire que j'ai trouvé un peu simple. J'ai donc eu assez peu d'émotions... Comme je suis peut être passée à côté des sentiments, de l'histoire, je ne m'étalerai pas plus. Chacun sera peut être plus ou moins touché par ce livre.