Lil Evans

Merde, je veux être plus que ça, Isla, parce que je t'ai dans la peau comme un putain de tatouage, je t'ai dans chaque battement de ce stupide cœur que j'étais pas censé avoir, et je t'ai dans mon âme.
-Ash-

Quand tu pars, Isla, tu prends tout ça avec toi. Mon coeur, mon oxygène, mon soleil et tout mon bonheur. Ces moindres foutues miettes de bonheur que tu as fait entrer dans ma vie ces deux dernières semaines.
-Ash-

Dehors, les gens sont jaloux du succès, du talent,de l'argent.
Ici,nos seules possessions sont nos émotions, et celles qui attirent la convoitise sont celles qui apaisent nos cœurs meurtris.
-Ash-

Une partie de toi a crevé en même temps que le salaud que tu as buté, et cette partie, tu ne la retrouveras jamais. Pourtant, c'est une bonne chose, parce que ça t'empêchera probablement de recommencer les conneries. Parce que tu vas la regretter toute ta vie, cette pièce qui te manque.
-Ash-

Parce que, moi, j'ai peur de tout ce que je pourrais perdre tandis qu'eux, ils n'ont peur de rien, parce qu'ils n'ont rien à perdre.
-Isla-

Cette femme est en train de me sourire.
Et mon coeur se met à me martyriser, tellement j'avais oublié les sensations que provoquaient ce genre de choses. Ça fait du bien. Un bien fou. Parce que pour la première fois depuis quinze ans, je me sens à nouveau comme un être humain, tout simplement. À ses yeux, je ne suis pas un animal, je ne suis pas un meurtrier, je ne suis pas un déchet, une ordure, un salaud.

« Il m’enlace, m’entraîne à l’écart, entre les ombres des arbres et la lueur des guirlandes électriques. Je lève les yeux vers lui. Il baisse les siens vers moi. On se sourit en dansant lentement, tout lentement, sous la chaleur, les étoiles et l’amour, tout l’amour qu’il y a dans nos cœurs. »

Parfois, il suffit de faire passer les autres avant soi pour obtenir la rédemption qu'on a tant cherché. Même si ça représente une vraie torture. Même si ça blesse l'âme.

Ash est un uppercut en pleine poitrine, le genre d'homme qui ne s'oublie pas, même après une seconde à peine en face à face.

« Ses émotions remontent à la surface, son âme presque à vif le blesse. Je l’attire à moi, le force à s’allonger, sa tête sur mes cuisses et quand il se recroqueville en enlaçant ma taille, j’ai l’impression d’avoir au creux des mains, un diamant brut sur le point de se briser. »

« Il cherche à tout prix à préserver cette petite chose cabossée que j’ai dans la poitrine, mais moi, c’est son cœur à lui que je voudrais préserver. De tout, de tout le monde, de l’absurdité des gens et de la cruauté des humains. »

- Je ne vous fais aucun effet?
- Détrompez-vous, Liya, gronde-t-il avec cet accent lent, éraillé qui échauffe le sang dans mes veines. Votre charme me fait…suffoquer.
Sa voix est rauque, brute, et elle me provoque quelques frissons de désir qui envahissent tout mon être. Son regard, aussi intense que captivant, m’épingle sur place comme si j’étais une œuvre d’art.

« Il tira un peu sur sa main pour approcher la jeune femme de lui et l’embrassa là, devant la ville qui s’éveillait peu à peu. Devant le soleil qui effaçait la grisaille. Et c’était comme d’avoir un peu de bonheur dans cette journée de malheur. »

Extrait: Ici, moi j'avais plus rien à perdre et je devais défendre mon territoire pour survivre. Ça me rangeait. Ça me bouffait. Et l'ancienne librairie représentait le seul endroit de la prison où je pouvais souffler et arrêter de jouer des poings, de me battre, de me défendre et de me prendre des coups. M'évader, ça m'a permis de survivre. Les livres m'ont sauver.

Extait: Je ne la mérite clairement pas, mais je vais l'accueillir dans mon existence sans me la moindre questions. Pas moyen qu'il en soit autrement. Je la veux. Pour toujours. Près de moi. C'est à prendre où à crever.

Putain, oui. Il y a mille choses que je leur cache comme le fait que cette femme m'a foutu un coup au cœur, un coup qui me blesse, qui me bousille et, en même temps, qui me provoque un bien-être étrange. Depuis que je la connais, je deviens un foutu masochiste en manque de sa dose de petite Française piquante. Je lui cache aussi qu’avoir hanté et manipulé Lola, me file des remords, même si j'ai passé ma vie entière à me foutre de tout le monde autour de moi. Et peut-être que je vais aussi passer sous silence qu'elle me plaît, d'une façon que je ne connais pas jusqu'à présent.

Pourquoi est-ce que tu as racheté le cabinet ?
– J’avais besoin de changer d’air. Et c’est la meilleure idée que j’aie eue de ma vie.
– Pourquoi ?
– Pour toi. 

Tu viens de dire que j’avais le droit d’avoir mes propres désirs et ce que je désire, c’est toi, Autumn.
 

Tu sais ce qu’on dit, les juges n’ont jamais tort, même quand ils ont tort !
 

-Tu ne l’appelles pas avant mardi soir.
– Comment en es-tu venu à cette conclusion ? 

– J’ai compté le nombre d’heures que vous avez passé ensemble, estimé le nombre de fois où vous avez fait l’amour, multiplié par le quota « tension sexuelle » quand il te regardait danser. Puis j’ai estimé l’alchimie d’après ce que tu m’as dit de lui et divisé par ton âge et le salaire moyen de votre branche professionnelle.