Louisa Reid

Décidément je suis dans une phase de livres "glauques"...

Attirée par le thème de la gémellité et de l'enfermement qui fait écho à la fois à "Inséparables" (même si ces jumelles-ci ne sont pas siamoises) et à "Le monde attend derrière la porte" avec aussi un aspect fantastique qui m'évoque le "Passage du Diable" d'Anne Fine, j'ai été de nouveau confrontée à un roman sur la maltraitance et la "laideur".

Le récit est narré alternativement du point de vue de Rebecca et de celui d'Hephzibah, les deux sœurs jumelles, filles du vicaire, qui découvrent le monde extérieur (en partie) et le lycée à l'âge de 16 ans. Elles ont en effet grandi à l'ombre du presbytère et de l'église, servantes corvéables à merci, souffre-douleur d'un mère aigrie et d'un père manipulateur et violent, pervers narcissique et "gourou" d'un groupe religieux extrême qui a tout d'une secte.

Il est raconté sous l'angle d'un "avant" et d'un "après".

Hephzi est jolie et la plus rebelle et revendicatrice des deux (à une très petite échelle de l'adolescence !) ; elle aspire à l'amour et sort en cachette pour rejoindre Craig, le bogosse du lycée, couverte par Reb, sa sœur atteinte d'un syndrôme qui l'a fait naître avec les os du visage "de travers" et fragiles, une monstruosité que le vicaire attribue au démon.

Même si on y aperçoit une chaîne, je trouve l'image de couverture faible et inappropriée à ce texte extrêmement sombre. Je n'imagine pas que cette photo puisse représenter les deux sœurs et, associée au titre, si on ne lit pas le résumé de 4ème de couverture on peut s'attendre à une bluette, un truc sentimental un peu triste.

C'est néanmoins une lecture qui m'a marquée.

un sujet intéressant mais pas assez exploité. Je m'attendais à beaucoup plus d'émotion. Je n'ai malheureusement pas été séduite par la plume de l'auteure

La première chose qui vous frappe quand vous commencez la lecture de ce roman, c'est l'ambiance, poisseuse, suintante, désagréable, à faire frémir. Elle vous colle à la peau quelques minutes, dizaines de minutes, encore après que vous ayez arrêté de lire. Je serai incapable de dire comment l'écrivaine réalise ce tour de passe passe, mais c'est ainsi pendant que vos yeux parcourent ses mots, vous êtes comme en apnée,tellement enfoncés dans ce climat inquiétant. Que même alors que plus rien ne vous relie au roman, vous êtes encore un peu coincés dedans, le temps de réussir à vous en extirper. Je ne sais pas comment l'auteur a réussi à rendre son roman aussi noir, aussi froid. Grâce à ses phrases très courtes? Tous ses sous entendus qui laissent libre cours à notre imagination destructrice?



Ne vous méprenez pas, j'ai beaucoup aimé cette lecture, assez particulière mais elle avait ce petit quelque chose de malsain, et de si dure à lire comme "13 raisons" de Jay Asher en somme. Il faut avouer que le sujet n'est de base pas évident. Et encore, l'auteure a, je l'ai apprécié, privilégié les sous entendus aux descriptions, ce qui a évité de basculer à certains passages dans le glauque.



Comme je le disais, le sujet n'est pas évident à traiter, la maltraitance d'enfant, le déni des proches, le manque de réaction des gens autour. Bref, rien qui ne redonne foi en l'humanité ici.

Même les personnages principaux Rebecca et Hephzibach, qui nous raconte leur histoire à tour de rôle, m'étaient antipathiques. A vrai dire, je crois que c'est le cas de tous les personnages de ce roman sauf Danny et sa femme. En effet, tous les autres personnages, m'ont pour une raison ou pour une autre, dégoûtée. Comme si l'auteur choisissait à travers le portrait de chacun de dénoncer quelque chose. Par exemple avec Hephzibach c'est clairement l'égoïsme (envers sa soeur) qui est pointée du doigt. Quant à Rebecca, à rester passive, comme ça, je n'avais qu'une envie la secouer un bon coup. Inlassablement, elle retournait vers "son cauchemar" comme incapable de s'en défaire. Ce qui n'aide pas l'ambiance déjà morose de ce roman,ce point ci n'est pas réellement une critique négative car c'est un choix assez percutant de la part de l'auteure.

Ce n'est pas mieux pour les personnages secondaires, et je ne vous parle pas que de leurs affreux, horribles, détestables, ignobles parents. Mais aussi par exemple de leur tante et leur oncle. Ce moment, cette discussion entre eux et Rebecca, m'a brisé le coeur



Quant à la fin, elle est pile poil ce qu'il fallait. Pas trop happy end pas trop triste.



Un roman que je déconseille aux plus sensibles et plus jeunes, très dur, il aborde d'une façon exemplaire le sujet à travers un portrait de personnages qui ont chacun leur zone d'ombre.

On sait dès le début que l’issue de cette violence physique et mentale est fatale pour Hephzibah. On va donc alterner deux voix : celle d’Hephzibah pour avant sa mort et celle de Rebecca pour après sa mort.



Malgré la dureté du thème, Louisa Reid raconte les rêves d’adolescentes : avoir des amis, tomber amoureuse, … C’est léger, doux dans ces moments et puis cela devient poignant par les sous-entendus, la souffrance, les non-dits que vivent ces jumelles avec la tyrannie paternelle. Ca prend au cœur, aux tripes bref … on ressent pleinement la souffrance de ses jeunes filles. Petit à petit qu’on avance dans les esprits d’Hephzibah et Rebecca, un voile se lève sur la mort de la première ou encore sur les raisons de la violence du père et la froideur de la mère (qui ne fait rien, ne dit rien). [...]



Un coup de cœur pour moi. Un roman traitant d’un sujet troublant qu’est la violence physique et mentale exercée par un proche. Un petit bijou dans un écrin fait d’amour, de sous-entendus, de non-dits ou bien de silences créés par la peur. Le destin tragique de deux âmes liées par le sang, séparées par le sang et dont l’une vivra à travers l’autre pour pouvoir s’en sortir.
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Un livre à l'ambiance très sombre, mais qui se laisse lire avec une grande facilité! N'espérez pas rire aux éclats! C'est une histoire triste et dérangeante, l'histoire de deux sœurs jumelles, au destin tragique et qui aspirent plus que tout à la liberté. On entre dans leurs têtes, leurs pensées, on se met à leur place, on comprend leurs angoisses, leur impossibilité de fuir et on espère!...

Ce roman est dur. Très dur. Car il se découpe en deux parties qui s’alternent : L’avant raconté par Hephzibath et L’après raconté par Rebecca. On sait donc dès le début qu’Hephzibath meurt ce qui est assez triste.



Mais grâce à ça aussi, on ne peut pas lâcher ce bouquin, car on se demande à chaque fois quand va-t-elle mourir et surtout comment. Nos yeux sont aimantés par toute cette détresse, tout ce mal que leur fait Le Père, tout ces secrets et ses mystères que nous explique seulement partiellement Rebecca.



Parlant de Rebecca, L’après est dur aussi car on y voit Reb qui essai tant bien que mal de s’échapper du presbytère, tenu par des parents encore plus violents que d’habitude après la mort de sa sœur.



La fin tombe un peu bizarement, avec encore énormement de secrets. Elle me parait un peu bancale un peu… baclée.

Malgrès tout, ce livre termine sur une note d’espoir, sur une note de joie qui nous fait sourire tout en nous inquietant pour Reb.



Ce livre est un bon bouquin, bourré de mystères graves et de noir. Dur, sombre même, mais c’est un bon bouquin.

Je vous avertis tout de suite que Des bleus au cœur est une lecture dont on ne sort pas indemne. Il met à nu votre âme et votre cœur, il vous laisse pantelant de souffrance, vous fait ressentir des émotions à la limite du supportable. Au moment où je vous écris ces quelques mots, je ne me suis toujours pas remise de ma lecture. Ce livre a su me toucher comme peu ont su le faire.





C’est le récit de sœurs jumelles. Une partie se situant avant la mort de l'une d'elles, c’est celui de Hephzi. L’autre c’est celui d’une sœur en souffrance, Rebecca. Sous le joug d’un père monstrueux, Hephzi a des rêves, des espoirs et veut à tout prix vivre la vie des adolescentes de son âge. Connaître l’amour, le lycée, les sorties et partager des moments privilégiés avec ses amies. Mais ce désir va lui être fatal et l’on va donc découvrir le récit de Rebecca qui essaie de vivre sans sa sœur adorée. De plus Rebecca est différente, sa maladie fait d’elle une personne à part et de ce fait le souffre-douleur de son père, révérend de son état qui voit en elle le mal incarné, le malin.

On va découvrir tout au long du roman comment ces parents immondes ont causé la mort de leur fille et comment Rebecca va apprendre à vivre sans elle et à surmonter la peur de son père car la chose dont elle est sûre, c’est qu’il faut qu’elle fuit si elle ne veut pas finir comme Hephzi.





Dire que ce roman m’a chamboulée serait un doux euphémisme. Je suis passée par tout un tas d’émotions qui m’ont fait chérir cette lecture, l’adorer, la révérer. Vous vous direz que je suis peut-être un peu maso, car comment adorer un roman qui nous fait nous sentir si mal ? Mais justement comment ne pas être embarqué corps et âme par la plume de Louise Reid ? Elle vous agrippe, vous tient d’une telle force qu’elle ne vous lâche plus. Ses mot sont parfois doux, ils font du bien souvent du mal, ils vous étreignent et vous font suffoquer de douleur et pourtant, on tourne les pages à une vitesse folle. Son style est fluide sans aucune fausse note, elle sait toucher la part de nous la plus secrète et s’en sert pour nous immerger totalement dans son récit.



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Malgré des scènes parfois apaisées ou simples, il n'en reste pas moins qu'un puissant sentiment d'effroi s'empare du lecteur tout du long du roman. A réserver à un public amateur de « témoignages » poignants.
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Ce récit est tout à la fois captivant, poignant et effrayant. Les premières lignes donnent le ton puisqu’on y voit Rebecca assister à l’enterrement de sa sœur, Hephzibah. Pendant la plus grande partie du roman, les chapitres alternent les points de vue de Rebecca et Hephzibah. Avec Rebecca, on vit le moment présent, ce qu’il se passe après la mort de sa sœur. Avec Hephzibah on revient sur ce qui s’est passé avant le tragique évènement. Ce procédé permet de maintenir une tension constante. On découvre petit à petit ce qui s’est passé, leur triste histoire et également les sombres secrets de famille.



Il est difficile de ne pas compatir et de ne pas être en colère en voyant le comportement des parents. Ces derniers sont violents, méprisants, infectes avec leurs filles. Ils leur font payer pour des fautes qu’elles n’ont pas commises et dont elles n’ont même pas idée.



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Lycéenne, Lily est harcelée par ses camarades, à cause de son poids. Après un moment particulièrement difficile, elle finit par tout dire à ses parents. Son père l'inscrit alors à la boxe pour qu'elle apprenne à se défendre. Mais la salle de boxe va surtout lui apporter un lieu sûr, dans lequel elle va pouvoir se réapproprier son corps et rencontrer des personnes qui l'acceptent et l'aiment telle qu'elle est, sans la juger.



Mon avis : La lecture de ce livre a été assez difficile, notamment la première partie dans laquelle les scènes de harcèlement sont assez présentes, mais j'ai beaucoup aimé l'écriture en vers libres et l'alternance des points de vue entre Lily et sa mère. La situation de sa mère est d'ailleurs aussi intéressante, cette dernière ayant développé une sorte d'agoraphobie, liée également à la grossophobie et au jugement d'autrui. On va donc les voir toutes les deux se battre, chacune à sa façon, face au regard des autres, et apprendre à se réapproprier leur corps.



La seule chose que je reproche à ce roman, c'est que la seule réponse proposée face au harcèlement est de rendre les coups.

Si Lily apprend à se défendre et on peut espérer que la fin de sa scolarité sera plus paisible, les harceleurs n'ont aucune sanction ou remise en question de leur comportement, et peuvent continuer à agir comme bon leur semble.

Un roman coup de poing 🥊



Coup de ❤



Près d’un million d’élèves seraient victimes de harcèlement scolaire chaque année en France, un chiffre en constante augmentation. Alors pour endiguer ce fléau, il reste quoi comme solution ?



Lily est victime de harcèlement et de grossophobie au lycée. Son père décide de l’inscrire à des cours de boxe. Grâce à eux, elle apprend à rendre les coups et prend confiance en elle. Lily découvre une force en elle qu’elle ne soupçonnait pas, celle de laisser les regard des autres glisser sur elle et de s’accepter.



Le point fort de ce roman, c’est l’écriture en vers libres. Ils retranscrivent la violence des coups que Lily reçoit si bien que la rage grondait en moi face à ce flot de pure méchanceté. On se prend à vouloir la défendre.

Dans un premier temps, les vers libres accentuent la détestation que Lily ressent envers elle-même, puis vient sa colère et enfin son envie de ne plus se laisser faire et de riposter 🥊



Ce livre est incroyable ! Il est révoltant et poétique. Plein d’intensité, il parle aussi de féminisme, de l’importance de l’amitié, de réappropriation de son corps, de solidarité et est rempli d’espoir ! C’est un gros coup de cœur que je vous conseille vivement.



*



« Je ne t’ai pas appris que ton coeur pouvait brûler

De tous les rêves,

Les oser »



« c’est de cran

que j’ai besoin. est-ce que je peux devenir

le genre de fille qui sait

qu’elle a le droit de gagner ? »



*

J'ai vraiment apprécié cette lecture ! Riposte est un livre inspirant et magnifiquement écrit sur la façon de se défendre et de se battre.



Un livre sur le sentiment d'être pris au piège ; un livre sur le sentiment d'être enfin libre ; un livre sur la bravoure et la persévérance, sur le fait de repousser ses limites jusqu'à les dépasser. Je recommande !

Le vers libre, totalement immersif, offre un rythme intérieur intense jusqu'à produire ses propres pulsations cardiaques. Des mots couchés sur le papier naît la matière vivante.
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C'est un livre difficile, dans la mesure où l'ambiance malsaine règne du début à la fin. Le style d'écriture est très grossier et fortement dérangeant, il y a beaucoup de passages décrivant les scènes difficiles, mais je ne suis pas rentrée du tout dans ces descriptions. Il apparaît évident que l'auteur n'a jamais vécu pareille situation, tout sonne faux dans ce livre. Je n'ai pas pu aller au bout de la lecture, je me suis arrêtée là où le livre aurait dû s'arrêter : à la mort de la soeur jumelle, cela aurait été suffisant. La suite, je l'ai survolée, mais l'intérêt n'y était plus. Bref, pour moi, ce livre est un navet.

Le livre s’ouvre avec l’enterrement d’Hephzibah, l’une des deux jumelles.

L’histoire alterne ensuite entre Rebecca, timide, effrayée, effacée, amoureuse de la lecture, qui raconte sa vie après la mort de sa sœur et Hephzibah, plus délurée, qui raconte comment c’était, avant.

La situation n’a guère changée entre les deux, mais chacune a un point de vue légèrement différent sur la situation.

Haphzibah est plus rebelle, plus déterminée à changer sa vie. Elle se montre aussi très égoïste, utilisant sa sœur sans aucun scrupule que ce soit pour la couvrir lors des instants de libertés qu’elle se procure ou pour la protéger quand les choses risquent de tourner mal.

Elle ne lui donne rien en échange, se moquant d’elle ou l’ignorant, allant jusqu’à faire semblant de ne pas la connaître au lycée, puisqu’elles ne se ressemblent pas.

Quand l’orage gronde, elle s’enfuit, laissant sa sœur l’affronter seule.

Rebecca désapprouve beaucoup sa sœur, mais je crois que c’est par peur de se retrouver seule. Pourtant, elle n’hésite jamais à faire en sorte que la colère de leur père se porte sur elle pour protéger sa sœur qui, franchement ne le mérite pas.

Elle est plus effacée, atteinte d’un syndrome qui rend son visage différent ce qui la complexe. Et comme elle est confrontée aux moqueries ou aux gens qui la dévisagent et que son père lui a seriné depuis sa naissance que c’était là l’œuvre du diable, elle ne peut pas accepter sa différence.



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Je suis bien perplexe en refermant ce livre. La fin me laisse un goût d'inachevé, et pour autant ne me donne pas l'impression qu'il puisse exister une suite.

Ceci étant, le style est bien rythmé par l'alternance des récits livrés par les deux soeurs. On ressent assez bien l'atmosphère pesante et violente de leur quotidien, ainsi que la bouffée d'oxygène que représente l'extérieur.

A lire pour se faire soi-même son opinion.

Rebecca et Hephzi sont deux soeurs jumelles, l'une est très jolie, l'autre un véritable monstre; cependant elles sont unies et complices. Elles n'ont jamais mis les pieds dans une école et n'ont aucune vie sociale, elles ignorent tout du monde extérieur. A leur entrée au lycée, elles pensent pouvoir se libérer et mettre enfin un terme à des années de cauchemars, mais c'était sans compter sur l'emprise d'un père monstrueux et d'une mère entièrement soumise. Vont-elles pouvoir y survivre ? Ou du moins...l'une d'entre elles?



Un premier roman réussi, se laisse facilement lire, on s'attache au deux jumelles, on se laisse emporter par leur histoire et le terrible secret qu'elles partagent. Sabrina, Yakalire


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Enorme coup de poing au cœur avec ce roman d'une pureté et d'une violence sans nom.

Des bleus au cœur, elles ne peuvent qu'en avoir ces deux jumelles nées au mauvais endroit, dans la mauvaise famille. Entre un père prédicateur fanatique et incestueux, et une mère sèche et effacée, les deux jeunes filles de ce roman, Hephzi et Rebecca, ne pouvaient que mal tomber.

Cloîtrées la quasi totalité de leur vie entre les murs d'un presbytère austère, sans autre contact avec l'extérieur que les fidèles de la "paroisse", elle vont enfin pouvoir se libérer un peu du joug parental en fréquentant le lycée, comme deux ados normales, ou presque. Car si Hephzi est belle et devient vite populaire, ce n'est pas le cas de Rebecca, qui va être rapidement mise à l'écart, y compris par sa sœur, en raison d'une malformation prénatale au niveau du visage.

Voilà le décor est planté, et c'est déjà "Bonjour l'ambiance!" à peine le livre entamé. Malheureusement comme il s'agit d'un drame, ça ne s'améliore pas au fil des pages.

En plus d'être extrêmement révoltant, ce roman est d'une justesse assez impressionnante dans la psychologie des personnages notamment.

Le choix d'alternance de point de vue à deux périodes différentes - la voix d'Hephzi, avant le drame et celle de Reb après - apporte une force à l'intrigue et ne fait qu'accroître nos interrogations.

En réalité j'ai tout aimé dans ce roman. Le ton, le style, l'histoire, les personnages, absolument tout. Mention spéciale à Danny et Cheryl que j'avais trop envie de serrer dans mes bras.

Un gigantesque coup de cœur que je vous recommande grandement.
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Louisa Reid nous propose au travers de ce roman, un récit dur, où la violence, côtoie la peur, l'humiliation, l'injustice, l'incompréhension, la religion et ses dérives, mais aussi l'espoir, l'entraide et l'amour que se porte deux soeurs.



Deux soeurs jumelles mais si différentes. Il y a Rebecca et Hephzibah.



Elles vivent toutes deux avec leurs parents, qu' elles appellent LUI, IL, ELLE, LE PÈRE, LA MÈRE..... Elles vivent une vie de famille sans amour, sans considération... Elles sont sous l'emprise de ce père, vicaire..., Homme d'église, que l'on découvrira menteur, manipulateur, se servant des écritures de l'église pour justifier ses actes, pour enfermer sa propre famille dans ce presbytère, priver sa famille de toutes libertés, de toute vie sociale, de tout confort, de toutes possibilités d'exister entant qu' être humain libre de penser, d' émettre un avis, d'avoir des envies, des désirs....Il est un homme dur, faisant de sa religion un cadre sectaire où ses deux enfants vont devoir vivre et survivre... espace familial, où leur mère sous l'emprise de cet homme ne leur sera d'aucun secours.... pas plus que la famille que le père a tout doucement mais surement éloigné d' eux.







Et puis de l'espoir.... Ces deux jeunes filles grandissant vont voir naître en elles l'envie et le fol espoir qu'un jour peut-être elles s'en sortiront...Tout commencera par la demande d'intégrer le lycée... Mais comment vivre dans ce monde extérieur qu'elles ne connaissent quasiment pas, sans tomber dans les pièges qui vont se présenter à elles,....elles sont ignorantes de tellement choses, elles qui n'ont connu que ce monde clos du presbytère avec aucune ouverture sur le monde extérieur.... Chacune d'elle, au regard de leur personnalité va imaginer le meilleur moyen, ou celui qu' elle pense être le meilleur, pour fuir cet enfer....



Le roman est construit sous forme de témoignage de ces deux soeurs, Rebecca exprimant l'aprés et Hephzi exprimant l'avant. Elles nous parlent chacune à tour de rôle de leur vie de leurs envies, nous parlant l'une de l'autre, du soutien qu'elles ont été l'une pour l'autre, de leur peur, de leur colère....de leur amour, de leur espoir...







C'est ici un roman très dur, où le pilier de cette histoire se permet tout, même l'impensable, l'indicible...Un roman qui vous soulève le coeur, mais que vous ne lâchez pas... espérant une fin possible pour ces deux soeurs, un avenir heureux, pourquoi pas?...


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Je ne saurai pas trop quoi dire sur ce livre, excepté le fait que je l'ai complètement détesté ! Du début à la fin (et ce fut long...). Le personnage principal est Rebecca, adolescente timide et mal dans sa peau, jumelle d'Hephzibah, téméraire et jolie. C'est elles qui nous racontent leur histoire. On alterne leurs points de vue, et surtout, les chapitres alternent avec un "avant" et un "après" qui représentent la mort d'Hephzi.



Elles nous racontent peu à peu leur quotidien, dans cette famille plongée dans la religion à l'extrême. Comment elles sont enfermées au presbytère, complètement en décalage par rapport au monde extérieur. C'est "Elle", leur mère qui fait leur éducation depuis toujours, mais elles réussissent à convaincre leurs parents de les inscrire au lycée. Commence alors pour elles la découverte du monde extérieur. Rebecca, victime de son physique est solitaire et dépendante de sa soeur, qui elle essaye par tous les moyens de se faire accepter et de comprendre au plus vite les codes. Pour cela elle fait le mur, sous couvert de sa soeur.



Peu à peu l'histoire évolue car elles font des rencontres. A partir de la deuxième partie du livre on suit plutôt le quotidien de Rebecca, poussée par la voix qu'elle entend de sa soeur qui lui dit de fuir et de sauver sa vie. Rebecca est le personnage que j'ai complètement détesté, je n'ai rien aimé chez elle. Elle veut à tout prix s'en sortir et que quelqu'un lui tende la main et quand c'est le cas elle fait marche arrière...



Ce n'est donc pas un bon souvenir que je garderai de ce livre, une lecture tellement longue et quand on a un peu d'espoir pour Rebecca et qu'on se dit "enfin elle va s'en sortir !" et bien non, elle n'en a plus envie... C'est à ne plus comprendre ses motivations et ce qu'elle veut vraiment !
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