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Critiques de Ludovic Escande (40)
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L'ascension du Mont Blanc

Un livre très court qui relate la montée au Mont-blanc d'un éditeur, Ludovic Escande, à qui Sylvain Tesson propose cette escapade pour le sortir de ses soucis liés à la séparation dans son couple.



Un vrai montagnard, guide, Daniel du Lac et Jean-Christophe Rufin vont l'accompagner. D'abord, des préparatifs à Paris très sommaires, puis une fois dans la vallée, une ascension technique de la Pointe Percée dans les Aravis que notre homme parvient à réaliser, quasiment tracté par Daniel et Sylvain. Un petit tour vers l'Aiguille du Midi pour vérifier s'il n'a pas le mal des montagnes et les voilà partis. Ils font l'ascension par la voie normale qui ne présente pas de difficulté technique mais reste une grande bavante.



J'ai surtout apprécié leur relation très amicale et c'est par cette amitié que Ludovic parviendra à réaliser ce qui, vu son niveau, est un exploit. Il le complétera par la flèche de Notre-Dame avec Tesson et aura oublié son vertige.



Quelques belles réflexions sur l'amitié, l'angoisse, la reconnaissance. De bonnes beuveries aussi, mais quand Tesson est présent on sait à quoi s'attendre.



Belle lecture.
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L'ascension du Mont Blanc

Alors pour être honnête, je n'ai pas aimé cette aventure.

D'habitude j'aime les aventures humaines, la montagne, les témoignages...

Ici rien. Je reste très dubitative par rapport à l'aventure qu'à vécu l'auteur et ses comparses. Nuits courtes, tabac, alcool, anxiolytiques, peu d'entraînements...

Un citadin qui veut se la jouer aventurier !

Personnellement, cette aventure ne m'a pas fait rêver. Elle ne semble pas avoir été prise au sérieux, comme si tout un chacun pouvait partir à l'ascension du Mont Blanc ! Ou d'un bâtiment parisien !

La montagne reste un danger.

Un témoignage est aussi un exemple, et là, je n'adhère pas...
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L'ascension du Mont Blanc

Cette expé ne casse pas quatre pattes à un canard. Pour remonter le moral d’un éditeur de Gallimard qui a des déboires sentimentaux, c’est à Paris que Sylvain Tesson lui propose de faire l’ascension du Mont-Blanc. Aucun risque même s’il a le vertige, boit, fume, avale des médocs, faut juste un peu d’entraînement de course à pieds. S’associent à leur projet : J. Christophe Ruffin, Daniel Du Lac, champion d’escalade. Plusieurs choses m’échappent. Comment, en se payant un guide (env 800 euros/personne) + les remontées + les restos et soirées arrosées, et un salaire d’éditeur, ne peut-il pas s’acheter une paire de chaussures de montagne et qu’il emprunte celles d’un pote, 2 pointures trop grandes ? S’il n’y avait pas de têtes connues, ce récit aurait-il été publié ? Vite lu, vite oublié. Une bonne image de l’amitié, une mauvaise des montagnards, une réalité de parisiens friqués.
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L'ascension du Mont Blanc

Ce livre a conforté ma fille dans son envie de faire le Mont Blanc.... pas pour le tenter avec les mêmes entorses à la préparation que l'auteur et ses comparses, je vous rassure, mais pour vivre cette aventure exceptionnelle et ressentir ces sensations inouïes.



Pour ma part, je retiendrai plus l'inconséquence de ces trublions, guide compris.

Certes, cette épopée montre la force de l'amitié, de l'envie de se surpasser et nous laisse imaginer les efforts nécessaires et la beauté des paysages mais minimise aussi le caractère un peu mythique d'une telle entreprise en donnant une impression de facilité.





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L'ascension du Mont Blanc

Merci à Net Galley et à Allary Editions de m'avoir permis de découvrir L'ascension du Mont Blanc de Ludovic Escande.

Ce dernier travaille dans une maison d'édition, traverse une période difficile et quand il en parle avec l'écrivain Sylvain Tesson, celui ci le met au défi de partir avec lui escalader le Mont Blanc !

Ludovic se prépare un peu (mais pas trop quand même, il court, prend des médocs et n'arrête pas de fumer), et hop, direction le Mont Blanc avec Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin, sans oublier Daniel, qui lui connait bien la montagne.

En soi l'aventure est sympathique mais j'ai pas trop apprécié ce livre.

On sait tous que la montagne est traître, dangereuse, et qu'il faut être bien préparé pour l'escalader.

Là du coup j'ai trouvé leur comportement à tous les quatre un peu léger. Certes, à un moment les dangers de la montagne sont rappelés mais ça ne les empêche pas de partir en ayant peu dormi, en ayant bu la veille et pris des médicaments !

J'ai trouvé ça gros, et surtout ça donne l'illusion que n'importe qui, par exemple moi qui ne fait pas du tout de sport et ni connait rien à la montagne, peut aussi escalader le Mont Blanc !

C'est une aventure certes réelle qui lui est arrivée mais pas très réaliste en fait, ce qui m'a dérangé.

Récit court, seulement 100 pages, qui se lit bien certes, mais dont il ne me restera pas un grand souvenir.

Je mets trois étoiles :)
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L'ascension du Mont Blanc

En instance de divorce, l'auteur- éditeur chez Gallimard se laisse emporté par la fougue de Sylvain Tesson pour entreprendre l'ascension du Mont-Blanc. Sans préparation physique intense n'excluant surtout pas de glorieuses (?) soirées alcoolisées et enfumées, les premiers tâtonnements avec les hauteurs montagneuses révèlent très rapidement le défi physique et mental qu'il faut mener. L'ascension fait ressortir ce que nous avons dans les tripes et particulièrement nos faiblesses: hantise paralysante du vertige, épuisement qui scelle nos limites physiques. C'est l'attrait de ce récit de sonder nos propres défaillances. Pourtant, ce n'est pas la performance sportive qui nous retient mais à ces à-côtés: le caractère indomptable de Sylvain Tesson, la maîtrise de soi de Daniel - l'alpiniste émérite, le détachement de Jean-Claude Ruffin. Une petite tribu avec ses codes, un défi au sens commun quasi-russe. La dernière étape de l'ascension est une assomption littéraire et poétique.
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L'ascension du Mont Blanc

Ecrabouillé moralement par un divorce difficile, au bord de la dépression, Ludovic Escande, éditeur chez Gallimard, se laisse embarquer par son pote Sylvain Tesson dans l’ascension du Mont-Blanc. Peut-être pas la meilleure des idées pour quelqu’un qui carbure à la cigarette, s’abruti sur YouTube, qui n’a jamais chaussé de crampons et qui plus est a peur du vide.

Qu’à cela tienne, le feu follet Tesson s’associe avec un solide guide et avec Jean-Christophe Rufin, (un autre écrivain montagnard) pour hisser son ami en détresse sur le toit de l’Europe.

Ce joli récit sans prétention retrace toutes les galères de l’apprenti alpiniste jusqu’au sommet. Bien loin des récits héroïques ou des quêtes mystiques, on tient dans ce bref récit une belle et simple histoire d’amitié, complétement foutraque, passablement alcoolisée, mais diablement sympathique.

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L'ascension du Mont Blanc

Voilà un court récit, histoire authentique d'une aventure humaine très attachante : comment un éditeur parisien et déprimé parvient à se remettre en train en faisant le projet un peu fou de gravir le Mont Blanc, poussé et guidé par des amis bienveillants (au premier rang desquels Sylvain Tesson), grands connaisseurs de la montagne mais aussi sacrés fêtards. Ce n'est pas du Frison Roche, les amateurs de véritables récits de montagne seront peut-être un peu déçus. Pourtant il est bien question de montagne (la glace, la roche, les baudriers et les nuits en refuge sont bien là) et de se confronter à plus grand que soi et aussi à soi-même. Vaut le voyage !
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L'ascension du Mont Blanc

"Un formidable récit de voyage très différent de ce que vous avez pu lire", ainsi est présentée en page de couverture L'ascension du Mont-Blanc de Ludovic Escande. C'est le moins qu'on puisse dire... Il faut oser écrire un pareil témoignage ; à mon sens un encouragement pour toutes les têtes brûlées à aller crapahuter sur les crêtes en tongs, histoire de faire mieux. J'exagère à peine.

Bon d'accord, le Morane qui se présente devant le lion avec en mains sa seule sagaie pour défense et qui sort vainqueur de la bagarre peut paraître à nos yeux occidentaux aussi inconscient que notre trio de héros. Mais le Morane vainqueur acquiert ipso facto l'honneur d'accéder au rang des guerriers et d'acquérir une position sociale dans son clan.

On peut donc prendre cette histoire : Comme une réinterprétation des rites d'initiation ou de dépassement de soi, comprenant bien sûr l'usage des mixtures et pratiques associées. Ici, par ordre croissant, privation de sommeil, tabac, alcool, anxiolytiques, antalgiques (dont les marques sont obligeamment rappelées dans le livre, au cas où elles seraient méconnues). Ou comme une histoire touchante, celle d'un homme qui déprime et que deux copains emmènent en virée pour lui aérer la tête.

C'est bien écrit, drôle, et puis ? Comme aurait dit mon prof, peut mieux faire. Je n'ai pas été convaincue. C'est d'ailleurs l'unique objet de mon ressentiment.
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L'ascension du Mont Blanc

J'ai acheté ce petit livre après avoir écouté Ludovic Escande en entretien hier au salon de "lire en poche" de Gradignan, en compagnie de 2 de ses acolytes, Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin. Cet entretien a éveillé ma curiosité et la perspective de la dédicace par l'auteur a fait le reste.

C'est une lecture très agréable. L'auteur évoque, sans s'étendre, la période difficile à laquelle il fait face comme il peut et son besoin de retrouver confiance en lui. Son ami Sylvain Tesson va l'y aider en l'emmenant à la conquête du Mont Blanc (accompagnés par Jean-Christophe Rufin et Daniel Du Lac), sans se préoccuper du vertige de son ami ni de ses autres difficultés, ce qui rend le récit parfois cocasse.

C'est une jolie tranche de vie, qui nous fait redécouvrir les bienfaits de l'amitié, d'un certain dépassement de soi. C'est tendre, bienveillant, saupoudré d'humour. Un livre qui fait du bien.
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L'ascension du Mont Blanc

Le show et l’effroi

Acculé au bord de l’abîme sentimental et de la fracture familiale, le directeur de collection chez Gallimard, Ludovic Escande se tourne vers la cime du Mont Blanc sous l’impulsion de Sylvain Tesson qui minimise l’entreprise en la cantonnant à un entraînement basique préalable et à une paire de chaussures adaptée. Escande a laissé filer les années et le vertige l’affole. Qu’importe ! Tesson visualise déjà l’expédition et s’appuie avant même les avoir consultés sur ses amis Jean-Christophe Ruffin pour le pied-à-terre près de Saint-Gervais et Daniel Du Lac, champion du monde d’escalade, pour l’encadrement. Le pari est lancé et la date fatidique survient comme une lame effilée au bout d’un pendule. Pour Ludovic Escande, l’adaptation aux sites et à l’alpinisme va relever du chemin de croix tant la frayeur et l’effort se conjuguent au présent du vindicatif. Les parois sont retorses ; Tesson et Ruffin n’ont pas vraiment pris le pouls paniqué de leur ami. Seul le guide finit par saisir le désarroi du Parigot jeté en pâture au vide et à la peur.

Journal d’une grimpette électrique sous tranquillisants et euphorisants, « L’ascension du Mont Blanc » irrite par la désinvolture déployée par les Tesson et Ruffin puis retient l’attention par l’engagement du citadin déconnecté et mis en prise avec le géant des Alpes. Le style direct transcrit efficacement les sensations de l’alpiniste en herbe. Le lecteur suit la progression en se demandant à quel moment tout va capoter. Il serait vain de croire qu’une telle ascension est faisable par tout un chacun au pied levé mais toute visée vers les étoiles ne peut qu’illuminer les regards et poser des ailettes aux chevilles. Ludovic Escande, avec ses trois amis, en fera la preuve par quatre.
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L'ascension du Mont Blanc

Quand un éditeur parisien pour faire face à ses déboires conjugaux se laisse convaincre par son ami écrivain de monter au sommet du Mont Blanc, cela donne ce court récit.

Certes, c’est facile à lire, les phrases sont courtes, mais ce n’est pas bien passionnant.



C’est curieux cette virée avec :

- un novice accro aux médicaments :

« Je m’endors grâce aux somnifères, je calme mes angoisses avec des anxiolytiques et je bois plus que de raison » … Et c’est comme çà tout le livre…



- deux écrivains : Sylvain Tesson : le trublion en pleine forme qui après cette « grimpette » du plus haut sommet d’Europe emmènera Ludovic Escande faire un peu de stégophilie parisienne. Jean-Cristophe Ruffin, alpiniste confirmé.



- le quatrième membre de l’expédition (et pas des moindres) : Xavier Du Lac : alpiniste, champion du monde qui guidera tout le long un Ludovic Escande débutant.



Je me suis décidée à lire ce récit car Sylvain Tesson en fait partie. Peut-être, naïvement, ai-je souhaité retrouver sa plume. Mais ce n’est pas le cas.

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L'ascension du Mont Blanc

J'ai beaucoup aimé ce roman à l'écriture fluide et intimiste et aux sensations fortes. L'auteur parvient à faire ressentir à son lecteur avec beaucoup de sensibilité à la fois le dépassement de soi que constitue cette ascension du Mont Blanc mais également le côté salvateur de ce défi pour quelqu'un d'éprouvé par la vie. Une belle aventure humaine qui fait vraiment envie !
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L'ascension du Mont Blanc

Ludovic Escande est l'éditeur entre autres de Sylvain Tesson et lorsque celui-ci apprend ses déboires conjugaux et le divorce qui s'en suit, il lui suggère de l'emmener faire l'ascension du mont blanc.

Ludovic Escande accepte malgré un évident manque de préparations et un penchant un peu trop prononcé pour l'alcool et les médicaments.

C'est surtout une histoire d'amitié et de rencontre. On retrouve un Sylvain Tesson facétieux et un Jean Christophe Rufin qui l'es tout autant, affichant une fausse pondération.

C'est court, assez amusant mais rien de transcendant non plus. L'ambiance potache qui règne est trop superficiel face à la gravité du sujet qui était quand même au départ le divorce avec enfants.

Tout du long on reste dans le domaine de la farce sans grande profondeur.

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L'ascension du Mont Blanc

L'Ascension du Mont-Blanc

Ludovic ESCANDE

ALLARY EDITIONS



La Tour de Babel de Ludovic Escande.



Ludovic Escande parvient avec son écriture sincère et sensible à nous faire ressentir sa quête, ce qui doit le sauver, et qui ne pourrait sembler être au départ qu'une virée (de plus) entre copains !



L'un habitué aux grands espaces en bécane l'autre "en recherche" vers Compostelle n'ont rien trouvé de mieux pour ôter son angoisse à un pote bancal et qui a le vertige, gavé de clopes de médocs que de l'emmener vers le sommet du Mont-Blanc.

Ce jubilatoire récit n'a été possible que parce que Sylvain Tesson continuait de faire du Tesson, Jean Christophe Rufin conservait ses habits de désinvolture...qui n'en faisaient pas un moine pour autant, et naturellement Daniel du Lac d' endosser ceux sérieux du guide de montagne !

Ce courageux et court chemin vers la cime, j'y ai cru dès sa préparation et il m'a donné le goût du bonheur.



Le rêve est toujours plus beau lorsqu'il est partagé.

A-t-on voulu initier Ludovic Escande au Symbole de l'échelle ?

Partir du niveau inférieur où il se croyait être, pour atteindre un autre niveau ... sortir de ce grand couloir où les portes se fermaient à lui l'une après l'autre, en l'empêchant d'atteindre l'harmonie...!!!



Lui qui avait déjà gravi les degrés de "l'Echelle Sociale" devait atteindre "celle de l'humain " qu'il croyait avoir perdue, en gravissant "Sa Tour de Babel" et en ne prenant pas "la carte du pendu" au tarot !



" L'espérance est le seul risque qui mérite d'être couru !"



Ludovic Escande n'oubliera jamais son premier geste vers le rocher, c'est ce pas là qui l'a hissé vers sa verticalité.

Se foutre de tout mais ne pas oublier le but.

Il panique il se croit seul ...mais Daniel est là.



Si certains ont mis l'accent sur la désinvolture de cette tentative, lorsque Sylvain Tesson avant de partir mise sur ses deux acolytes sans les prévenir, il sait déjà qu'avec eux ils y parviendront et le lecteur qui les connait le sait aussi.



Non ça ne peut pas dégringoler, ils ont eux aussi, la folie séduisante, de ceux qui osent, de ceux qui se comportent ainsi et qui savent qu'ils peuvent atteindre un résultat différent de celui auquel d'autres pensent.

Tout peut arriver pour peu qu'on s'en donne la peine.

Les amis de Ludovic (en quelque sorte) lui parlent d'Amour au bord du gouffre, mais du gouffre qui aurait pu l'engloutir.

Non son entrainement n'a rien eu d'académique, Non il n'a pas tout abandonné, mais il s'est juste réapproprié son "envie de vivre en-vie"

Leur Amitié a été une aventure folle qui leur a permis, d'accomplir cet exploit !



" Il n'y a point de génie sans un grain de folie "

Aristote.























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L'ascension du Mont Blanc

Ludovic est au fond du seau : Il fume , boit , déménage après la séparation d'avec sa femme et dort très mal . Heureusement , il travaille dans une maison d'éditions et est pote avec Sylvain Tesson qui lui propose de se faire le Mont Blanc pour repartir dans le droit chemin. Manque de chance , en plus d'être fumeur , buveur et non sportif , Ludovic a le vertige...



Bon , la question que l'on peut se poser c'est comment il va y arriver le gazier à grimper la montagne ? Parce que , sachant que c'est Ludo qui a écrit le livre , on le voit nous annoncer en 160 pages qu'il est une grosse merde qui ne relève pas les défis.

Tant qu'ils ne sont pas à la montagne , je trouve l'histoire plutôt cocasse , on sent bien le microcosme parisien qui vit dangereusement et se bourre de cachetons et tout court aussi.

Mais une fois le nez dans l'edelweiss , peu de surprises.Tesson fait du Tesson ,je me suis demandé si l'on était avant ou après son grave accident, le guide soutient Ludo qui bouffe du Xanax en bon parisien qu'il est.

Voilà, ce n'est pas méchant, ça peut faire sourire , c'est un beau dépassement de soi pour Ludo mais il m'a manqué un peu de tout. Surtout peut être l'écriture de Tesson qui rendrait poétique une bouse fraiche .
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L'ascension du Mont Blanc

Quand on s'appelle Ludovic Escande, qu'on est éditeur chez Gallimard, dans les couloirs on croise Sylvain Tesson, Jean-Christophe Rufin et plein d'autres encore... Et quand on traîne un blues carabiné lié à une procédure de divorce qui s'éternise et à une remise en question qui peine à faire émerger suffisamment de sens pour continuer, on en parle à ses copains, ceux-là même que l'on croise dans les couloirs de Gallimard. Et quand on tombe sur Sylvain Tesson, grand amoureux des sommets et équilibriste des hauteurs (on sait d'ailleurs depuis ce que cela lui a coûté), amateur de sensations fortes et d'alcools non moins forts, on se retrouve illico presto sur les pentes du Mont-Blanc, remède de cheval à la mélancolie. Et peu importe qu'on n'ait pas fait de sport depuis des années, qu'on crache ses cigarettes simplement en marchant et qu'on n'ait jamais ne serait ce qu'escaladé la colline du parc d'à côté... Tesson a suffisamment de folie pour deux et, bizarrement, Rufin ne semble pas doué de plus de tempérance...

L'affiche avait tout pour me plaire, j'adore Rufin, les défis, les paysages de montagne et j'ai même pris un certain plaisir à lire quelques écrits de Tesson notamment Dans les forêts de Sibérie... Pourtant, je me suis bizarrement ennuyée à suivre ces péripéties, j'ai eu du mal à entrer dans les pas de ces mecs un peu barrés mais peut-être pas suffisamment... Finalement c'est un bouquin assez personnel, qui a certainement fait du bien à son auteur mais m'a laissée sur place. Et je me suis demandée si un anonyme ayant produit ce même livre aurait trouvé un éditeur bienveillant pour le publier... Pas sûr.
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Vers les hauteurs

« De nos bonheurs les plus intenses, nous gardons les cicatrices. »



Si pour certains, prendre de la hauteur signifie s’élever pour gagner en lucidité, pour Ludovic, éditeur chez Gallimard, c’est plutôt un moyen de couper avec la réalité, de mettre de la distance avec elle. Grimper sur les toits des éditions de Minuit ou des éditions Grasset, est devenu son échappatoire. Il pratique l’alpinisme urbain avec son ami Vincent, expert en la matière, une fois la nuit tombée. Grimper pour frôler les nuages, observer la capitale et sa scintillante Tour Eiffel, attendre que l’aube pointe le bout de son nez pour espérer.



« Je ne sais pas ce qui nous pousse à redescendre, peut-être la conscience lointaine que chaque nuit se conclut par une aube pleine de promesses? »



Quand le jour devient clair, Ludovic est à nouveau confronter aux difficultés de la vie parisienne mais les tasses des bistrots qui s’entrechoquent de bon matin, le café de Flor qui jouxte la librairie l’écume des pages, alimentent son existence et le retient, accroché à Paris coûte que coûte. Mais les choix sont inévitables.



Sur fond d’Aeorsmith, Ludovic dépeint Paris, son effervescence qu’on aime autant admirer que détester. Pour la décrire au rythme de sa vie, il fait côtoyer Zola, Sartre, Prévert et Rimbaud avec ses mots à lui. C’est une balade sur les toits parisiens, dans le cœur de l’auteur, dans ses choix fantasmagoriques et pragmatiques aussi.
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L'ascension du Mont Blanc

Alors qu’il entame une procédure de divorce, l’éditeur Ludovic Escande rencontre son ami Sylvain Tesson à qui il fait part de ses soucis. Pour vaincre la déprime, Tesson a sa propre thérapie et se propose de l’emmener au sommet de Mont Blanc. Les deux amis se tapent dans la main et rdv est pris quelques mois plus tard.



Ce qui n’est qu’une promenade de santé ou presque pour Tesson, Jean Christophe Rufin qui héberge le groupe et le guide Daniel qui les accompagne, est un défi pour notre homme. Sportif sans plus, gros fumeur, bon vivant, accroc aux anxiolytiques et sujet au vertige, il n’est pas prêt et le sait. Il est même mort de trouille lors des randonnées de préparation. C’est la force du groupe qui va le soutenir et l’aider à se surpasser.

Belle aventure humaine et bel hommage à la montagne dans toute sa beauté et sa dangerosité, ce récit se lit avec beaucoup de plaisir.
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L'ascension du Mont Blanc

Vraiment pas exemplaire cette ascension !...Surtout pour des hommes qui ont passé l'âge de raison depuis un petit moment... (Je le dis avec humour !)

Il est évident qu'avec Sylvain Tesson, en organisateur, il ne fallait pas s'attendre à un périple "raisonnable" et "pépère"... Le pauvre Ludovic Escande, éditeur parisien, qui vit un divorce difficile, se retrouve dans la tourmente, entre angoisse du vide et la non expérience de l'alpinisme... C'est juste une folie...

J'ai passé un moment agréable avec ces 3 intrépides et fêtards : Sylvain Tesson, Jean-Christophe Ruffin et Daniel Du Lac, qui, avec bienveillance et camaraderie, souhaitaient redonner goût au bonheur à leur ami Ludovic.

Au final, c'est une belle aventure de copains !

On trouve sur youtube... cette petite vidéo sympa qui dit tout :

https://www.youtube.com/watch?v=weYx1hdvueY



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