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Citations de M.C. Beaton (1508)


En un sens, il enviait Jimmy car, souvent, il aurait aimé être incapable de comprendre le point de vue des autres.
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- John Heppel a donné un exemplaire de son livre à la bibliothèque de l'école. Comme il avait gagné un prix, je n'ai pas eu l'idée de vérifier le contenu. Là-dessus, j'ai constaté que mes élèves demandaient à l'emprunter les uns après les autres. Du coup, je l'ai emporté chez moi pour le lire. Le bouquin est truffé de grossièretés et de scènes de sexe explicites. Entre la télé et Internet, je sais bien que les gamins sont exposés à des tas de choses, mais j'essaie de préserver leur candeur aussi longtemps que possible. Vous voyez, je n'ai pas du tout envie de contribuer aux dégâts.
Hamish partageait les inquiétudes de l'enseignante. Malgré les intrusions du monde moderne, les enfants de Lochbubh conservaient une part d'innocence dont on avait déjà dépouillé les citadins du même âge. Une fois de plus, il eut le sentiment que John était un chancre rongeant leur communauté.
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Il arrive un moment dans la vie où il faut mettre de côté ses rêves immatures de grand amour et choisir l’amitié.
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- Vous avez déjà rencontré J.K. Rowling ? s'enquit Archie Maclean.
- Oui, une dame vraiment charmante, soit dit en passant. On a fait une signature ensemble. à Édimbourg, et elle a eu la gentillesse de me féliciter pour mon ouvrage.
Quel menteur, songeait Hamish. Un libraire assez chanceux pour accueillir J.K. Rowling ne risquait pas de s'encombrer d'un auteur de troisième zone.
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Il en retira une pile de livres qu'il posa sur la table devant lui. À l'issue de la séance, je serai ravi de vous dédicacer un exemplaire. Et je vous ferai un prix d'ami, bien sûr – dix livres seulement.
- Dix livres ! s'exclama quelqu'un dans la salle. Je les ai vus soldés à trois quatre-vingt-dix dans une librairie de Strathbane.
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Il était si facile de nuire à la réputation de quelqu'un dans les Highlands : on enjolivait une histoire à dormir debout et on la faisait circuler, chacun y ajoutant son grain de sel.
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Les fougères commençaient à se parer de couleurs automnales et les sorbiers ployaient sous leurs baies écarlates. La plupart des habitants du village avaient planté un sorbier à l'entrée de leur cottage. L'arbre était censé éloigner les farfadets. Naturellement, personne à Lochdubh ne croyait aux farfadets, mais tout de même, mieux valait avoir un sorbier devant chez soi – au cas où.
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Habituée aux routes sinueuses et aux collines des Cotswolds, Agatha trouva infiniment déprimant ce paysage sans relief qui s’étendait à perte de vue.
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– Excusez-moi. »
La voix derrière eux les fit sursauter. Le gringalet était revenu sur ses pas. « Je me présente : Gerry Philpot, de The Radical Voice. »
C’était un garçon assez jeune aux cheveux déjà rares, au regard veule, vêtu d’une veste vert pomme, avec une chemise à carreaux, un pantalon de velours côtelé miteux et une cravate rouge. Le quotidien qu’il représentait se prétendait objectif. C’était le genre de journal qui faisait des reportages sur les « factions belligérantes » en Bosnie afin d’éviter de dire ce qui crevait les yeux, à savoir que les Serbes massacraient tout le monde. Le genre de journal qui évite de prendre position et pontifie. Et qui paie son personnel le moins possible. D’où des reporters tels que Gerry Philpot.
« Vous avez entendu parler du meurtre ? demanda-t-il.
– Oui, dit Agatha, devançant la réaction de Charles. Nous avons été les derniers à avoir vu Tolly Trumpington-James vivant.
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Vous avez entendu parler du meurtre ? demanda-t-il.
– Oui, dit Agatha, devançant la réaction de Charles. Nous avons été les derniers à avoir vu Tolly Trumpington-James vivant.
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Charles devais retrouver Agata à cinq heures à côté de la voiture, dans un parking. La brume s’était levée et un soleil de fin d’après-midi briller. Il la vit s’avancer vers lui et sourit. Son épaisse chevelure était de nouveau d’un brun luisant, et son visage avait été habilement maquillé. Elle portait un ensemble en tweed souple couleur bruyère. Ses très jolies jambes été mise en valeur par des collants fin et une paire d’escarpins neufs. Agatha ne serait jamais une beauté, se dit Charles, mais elle dégageait un puissant magnétisme sexuel dont elle n’était absolument pas consciente.
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Elle avait déjà loué un cottage dans un village du Norfolk : Fryfam. Elle l’avait choisi à l’aveugle, ne connaissant ni le village, ni le Norfolk. Mais c’est là qu’une voyante lui avait prédit que son destin s’accomplirait. Son voisin immédiat, le grand amour de sa vie, James Lacey, avait déserté Carsely sans lui dire au revoir, aussi avait-elle décidé de s’installer là-bas et choisi un village en piquant une aiguille au hasard sur la carte. Un coup de téléphone au poste de police de la ville lui avait permis d’obtenir les coordonnées d’un agent immobilier, elle avait trouvé un cottage à louer, et il ne lui restait plus qu’à vendre le sien et à quitter les lieux.
Mais les acheteurs potentiels ne lui plaisaient pas. Soit les femmes étaient trop jolies – et Agatha ne voulait pas qu’une séduisante créature habite à côté de chez James –, soit elles étaient revêches et désagréables, et elle ne tenait pas à infliger leur présence aux villageois.
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Les vieilles maisons craquent et soupirent quand elles se préparent pour la nuit.
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Elle alla leur ouvrir la porte, non sans jeter auparavant un coup d'œil dans le miroir de l'entrée : elle aurait voulu avoir davantage l'air d'une grande détective. Si tant est que les grands détectives aient un air particulier.
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Agatha sortit brusquement de la pièce, se précipita dans la salle de bains et pleura toutes les larmes de son corps. Toute sa vie, elle était allée de l'avant, ambitieuse, déterminée à parvenir au sommet de sa profession, et toute sa vie elle avait été seule. Tous ces témoignages d'amitié et ces propositions d'assistance la faisaient défaillir.
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Le soleil brillait, éclairant les mèches grises de sa chevelure noire et faisant ressortir les rides profondes de part et d'autre de son nez. A cet instant, il était loin d'être aussi beau que d'habitude, et elle en tira un peu de réconfort.
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C'était curieux, songea Agatha, mais il était difficile d'imaginer que, de nos jours, on enterrait encore les morts dans les vieux cimetières jouxtant les églises. Une courte cérémonie dans un crématorium était devenue la norme.
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«Quel est ce spectre sous la lune, qui dans l'ombre guide mes pas
Vers la clairière tout là-bas? »
Alexander Pope
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-Hamish, est-ce que vous croyez à l'enfer ?

-Oui, soupira-t-il. Mais il se trouve dans l'autre monde, D'une manière ou d'une autre, nous en faisons tous l'expérience dans celui-ci.
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«L'amour ressemble à la rougeole -
c'est beaucoup plus grave quand ça se produit tard dans la vie. »
Douglas William Jerrold
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