Citations de M.C. Beaton (1508)
C'est bizarre, quand même, en temps normal, tu ne peux pas éternuer la nuit dans un village des Highlands sans que le lendemain, tout le monde te demande des nouvelles de ta santé...
Les livres valent cent fois mieux que les gens.
- Certes, mais recommencez, avec vos propres mots.
Au comble de l'irritation, Hamish fut tenté de rétorquer : « Non, je vais vous le raconter avec les mots d'un autre ».
- Je ne m'ennuie pas, se défendit Hamish avec douceur. Je n'ai pas besoin de crimes pour me divertir.
- C'est vrai qu'à votre âge, vous ne pouvez pas comprendre, trancha Tracey, avec toute l'indulgence d'une jeune femme de dix-huit ans pour un vénérable trentenaire.
" Il faut une opération chirurgicale pour bien faire comprendre une blague à un Ecossais. "
Révérend Sydney Smith
Quand je vous vois vous morfondre, je n’aime pas ça du tout, dit la femme du pasteur d’un ton soucieux. J’ai l’impression que, chaque fois que vous vous ennuyez, un meurtre se produit quelque part.
"Et voilà, pensa-t-elle avec amertume. James en avait tout simplement eu assez d’elle et il avait utilisé le monastère pour s’affranchir de son mariage. Plus jamais, au grand jamais, elle ne tomberait sous le charme d’un homme, et cela valait notamment pour son voisin, John Armitage.
Le vicaire était Trés beau. Il se tenait debout devant l’autel, dans un rai de lumière qui illuminait ses boucles dorées, sa peau claire, ses grands yeux bleus et sa bouche parfaite.
Il y avait dans les Highlands beaucoup d'endroits étranges où la terre elle-même dégageait une atmosphère lugubre et désolée, comme si des années de souffrances s'étaient cristallisées dans la roche ancienne et la mince couche de sol pauvre la recouvrant. Dans de tels lieux, tout prenait des proportions exagérées.
- Voyons, Hamish, le reprit doucement le pas-teur, vous savez bien que ce n'est pas facile de trouver un emploi par ici.
- Dans ce cas, pourquoi ne vont-ils pas dans un coin où il y a du travail ? rétorqua Hamish, exaspéré.
Ils restèrent silencieux pendant qu'on leur apportait leur commande. Lorsque la serveuse fut repartie, James répondit : « Elle m'a dragué très ouvertement, elle donnait l'impression qu'elle était habituée à avoir des liaisons et qu'elle voulait seulement passer du bon temps. Elle était charmante, et elle pouvait se montrer très drôle. » Il remua nerveusement sur sa chaise. L'humour de Mary, se rappela-t-il, consistait souvent à se moquer des villageois. Puis Agatha était revenue parmi eux, trapue, brute de décoffrage, Agatha qui semblait bizarrement faire partie intégrante du village. Mais ce n'était pas seulement le contraste entre les deux femmes qui avait provoqué la fin de la liaison.
Agatha s'ennuie ferme dans son agence de détective : des animaux perdus ou des adolescents fugueurs font son quotidien. Finalement, les histoires d'adultère permettraient de redynamiser ses enquêtes, en plus d'être rémunératrice. Elle accepte donc la requête de M. Smedley qui est persuadé que sa femme le trompe. Une enquête simple ? Pas si sûr !Mon impression ressentie au précédent tome se confirme avec celui-ci. J'ai trouvé qu'il y avait une nouvelle dynamique, en partie par l'arrivée de nouveaux personnages qui amènent une nouvelle fraîcheur aux enquêtes.Par ailleurs, même si j'ai retrouvé le caractère bourru d'Agatha, celle-ci semble s'être assagie. Elle apparaît ainsi plus sympathique et attachante.L’enquête est rondement menée. J'ai passé un très bon moment avec Agatha et toute sa clique de détective. Et cette fin, je ne l'avais pas vu venir. J'ai donc hâte de me plonger dans le 17e tome des enquêtes d'Agatha Raisin.
L'hiver est une saison très démocratique. A Londres, il exerçait la même emprise sur les taudis de l'East End et les élégantes places de Belgravia.
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, et autant de promesses de bagatelles.
- Est-ce que Mr Ferrari m'en a voulu d'être allá vous raconter ca ? demanda Willie avec angoisse.
- Pas du tout. Tant que vous négligerez votre boulot de flic pour travailler gratuitement pour lui, il ne vous en voudra de rien.
- Je ne néglige pas grand-chose : il ne se passe jamais rien à Lochdubh, grommela Willie, boudeur.
- Rien... sauf des meurtres...
- Dites-moi... est-ce que vous croyez au coup de foudre ? Un seul regard échangé dans la foule et tout le baratin... [...]
- Mais oui, naturellement. J'ai rencontré Alf au bal de printemps à Oxford, et on ne s'est plus jamais quittés.
- " Et ils vécurent heureux pour toujours ", c'est ça ?
- Non, ça, ça ne marche que dans les contes de fées. Dans la vie, le véritable amour ne se manifeste qu'après deux ou trois ans de mariage. La bienveillance, la tolérance, l'affection, vous voyez de quoi je parle ?
Quelle barbe, songea Agatha.
Disons que le principe de parité va détruire progressivement notre système judiciaire. Une personne telle que vous pourra accéder aux fonctions de juge, non pas sur la base de son talent ou de ses compétences, mais simplement parce qu'elle est une femme. On nous a fait le coup avec les minorités ethniques, et aujourd'hui c'est le tour des bonnes femmes.
[...] un vieux minibus Volkswagen. Il avait commencé par peindre l'avant en rouge vif, puis, à court de peinture, il s'était rabattu sur un jaune canari pour le reste de la carrosserie. Le bus avait l'air d'appartenir à un cirque, mais au moins la peinture cachait les traces de rouille.
Le soleil apparut une dernière fois derrière la cime des arbres avant de disparaître, nimbant la campagne d’une fine lumière dorée. L’herbe ne paraissait jamais si verte qu’ici, au nord de l’Europe, sous les rayons rougeoyants d’une fin d’après-midi d’été. Verte comme le pays imaginaire, peuplé de fées et de farfadets, qui servait de décor à de nombreux contes et légendes écossais. Comment ne pas croire à l’existence des lutins quand on vivait dans un tel paysage ?