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Critiques de Madeleine Riffaud (253)
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

C’est en lisant un article de Télérama que j’ai croisé pour la première fois le nom de Madeleine Riffaud, femme aux multiples facettes, résistante, poétesse, journaliste, reporter de guerre, aujourd’hui âgée de 97 ans !



Ce premier « tome » dessiné d’une trilogie retrace les jeunes années de Madeleine, entourée de parents instituteurs, d’un grand-père qui fût l’homme de sa vie, jusqu’au déclenchement de la guerre qui apporte à Madeleine un terrible diagnostic : elle est atteinte de tuberculose. Elle se rend alors au sanatorium de Saint-Hilaire-du-Touvet, berceau de la Résistance, lieu paisible malgré la mort qui rôde, où elle fait la connaissance de Marcel Gagliardi qui lui ouvrira les portes de la Résistance parisienne…



Outre la qualité de la narration et la justesse des dessins, cette BD vaut également le coup d’œil pour les différents poèmes entrecoupant le récit, ainsi que pour son magnifique prologue, confession de Madeleine emplie de modestie et d’émotion tant d’années après les évènements racontés. En tant que lecteurs, nous ne pouvons que nous incliner devant le parcours exceptionnel de cette jeune femme -où courage, détermination, intelligence, fraternité se côtoient- et admirer son rôle au sein de la Résistance.



Je remercie ainsi bien sincèrement Babelio ainsi que les éditions Dupuis pour l’envoi de cette bande-dessinée passionnante, dont je me réjouis déjà de découvrir la suite !!



A lire !

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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Plus une petite fille, pas encore une adulte, Madeleine se révolte de l'occupation allemande. Elle décide alors d'entre en résistance.

Ce premier tome dresse quelques événements de l'enfance de Madelaine Riffaud puis montre le début de la guerre. Quand elle tombe malade, son départ pour un sanatorium va marquer le tournant de sa vie et lui faire rencontrer la Résistance pour la première fois. L'histoire avance par petites touches, s'attardant sur les souvenirs de Madeleine.

J'ai énormément aimé les dessins de Bertail, faits d'un trait très doux, mais expressif, et teintés d'un beau gris bleuté. Ils apportent un effet vintage à l'intrigue et colle parfaitement à l'époque qu'ils nous décrivent.

Une BD qui raconte la vie d'une héroïne ordinaire, une témoignage simple mais fort, dont j'attends la suite avec impatience.
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Les linges de la nuit

La vie de Madeleine Riffaud est riche d'expériences humaines. Elle a été résistante et reporter de guerre dans le Nord Vietnam, alors quand elle veut renouer avec son pays dans les années 70, elle choisit de travailler dans un hôpital comme agent hospitalier.

Il en naîtra un livre racontant ce qu'il s'y passe au quotidien, vu de l'intérieur. Cela m'a fait penser à l'excellent livre de Florence Aubenas "Le quai de Ouistreham".

Madeleine Riffaud annonce qu'elle brouille les pistes pour apparenter son récit à un roman qui traduit pourtant une dure réalité, celle des conditions de travail à l'hôpital, souvent inhumaines, parce que le temps est compté.

Marthe, son avatar, va se faire embaucher pour l'été dans un service de chirurgie cardio-vasculaire. C'est un travail difficile mais un travail d'équipe qu'elle décrit, un personnel dévoué qui aimerait prendre le temps de dire des mots rassurants à ceux qui ont mal. Il y a la souffrance et la solitude des malades, dont un grand nombre d'amputés, et des médecins qui ne leur expliquent rien. Heureusement aujourd'hui si les moyens laissent toujours à désirer, la considération des personnes hospitalisées a quand même progressé.

Marthe va devenir aide-soignante dans un service de réanimation chirurgicale censé être à la pointe de la modernité. Pourtant elle dénonce la recherche du profit dans ces établissements qui donnent plus de place à l'intérêt d'un petit nombre qu'à la considération humaine.

C'est donc sans surprise un livre engagé qui réclame une politique de Santé respectant les êtres humains, sur la base de témoignages poignants.





Challenge Plumes féminines 2021

Challenge XXème siècle 2021

Challenge Multi-défis 2021

Challenge ABC 2021-2022

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L'édredon rouge (Edition spéciale)

Jean-David MORVAN – Madeleine RIFFAUD : Madeleine, Résistante, tome 2. L’édredon rouge.



Nous sommes en 1942, à Paris. La ville est occupée par les soldats allemands, nos ennemis. La population civile est soumise à de nombreuses contraintes, des contrôles incessants, une surveillance quotidienne. En effet, les mouvements de résistants se sont organisés et multiplient des sabotages, des distributions de tracts, afin d’appeler la population à résister. Madeleine est une résistante de la première heure. Elle n’a même pas 20 ans. Elle n’hésite pas à participer à des actions de grande envergure, visant à déstabiliser l’occupant. Elle a une force de caractère à toute épreuve, une volonté de fer et risque sa vie au quotidien. Avec témérité, donnant beaucoup de sa personne elle assure de nombreuses liaisons entre les divers mouvements de résistance. Elle n’hésite pas à défier l’ennemi ou le « collaborateur ». Nous découvrons les faits et geste menés par le groupe de madeleine. Nous sillonnons en sa compagnie, à bicyclette ou a pied les rues et les grands boulevards de la capitale. Quel sang-froid manifeste cette jeune fille d’à peine 20 ans. Pour venger son ami,"Picpus", elle tue de sang-froid un officier allemand... Son seul objectif : bouter l’ennemi hors du sol français : Une Jeanne d’Arc moderne. Combien de françaises ont réussi à s’imposer dans cette lutte, quelques centaines, quelques milliers…. Qu’importe leur participation, même modique a permis et favorisé l’émancipation féminine. Un grand merci à toutes ces volontaires… Nous vous devons un très grand respect.



Les évènements rapportés dans ce second volume nous décrivent avec les nombreuses vignettes la vie au quotidien , l’organisation des attaques destinées aux allemands et à ceux qui entravent les actions de la résistance. Les traits sont sûrs et la tonalité des bleus convient parfaitement à l’expression de l’époque. Même la petite souris de Madeleine fait des apparitions dans ce documentaire historique. J’attends impatiemment la suite des aventures de cette héroïne du XXème siècle. Merci aux auteurs, scénaristes, illustrateurs, archivistes, etc. , pour ce superbe album.

Je souhaite à tous une belle journée et de très bonnes lectures.

( 11/04/2024).


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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Aborder le thème de la Résistance en BD, voilà qui paraissait absurde à Madeleine Riffaud. Et bien, merci à ceux qui ont réussi à la convaincre du contraire !



Avec La rose dégoupillée, Madeleine raconte d’une manière très dynamique et moderne son entrée en Résistance, ses motivations (on n’imagine pas la force d’un coup de pied aux fesses), ses peurs, ses combats intérieurs… Le tome 2, intitulé L’édredon rouge, revient davantage sur la montée en puissance de ses activités contre l’occupant et sur le quotidien d’un réseau clandestin.



Ce qui donne à cette BD un tel poids, c’est assurément la force du témoignage servi par un dessin tout en finesse. Tout est vrai car tout a été vécu. Il ne s’agit pas là de fréquenter des héros de papier fantasmés mais bien de jeunes français ou étrangers qui pour l’idée qu’ils se faisaient de la Liberté, ont accepté d’aller jusqu’à l’ultime sacrifice que leur dictait l’honneur.



On reste frappé par cet héroïsme du quotidien, par cet oubli de soi au profit d’un idéal plus grand, par la ferveur de leurs sacrifices malgré leurs faiblesses et leurs peurs. Et en miroir, on se pose la question : Et moi, qu’aurais-je fait ?



A mettre entre toutes les mains dès 14 ans
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Et bien Madeleine a dégoupillé sa mémoire et nous livre son histoire. Prévu en 3 tomes.

Je suis resté ébahi par tant de simplicité, d’audace et de résilience. Cette première partie où l’on découvre une enfance marquée déjà par la 1ère guerre. Puis tout l’amour de cette famille d’enseignant de la somme, l’exode et la seconde guerre ou adolescente Madeleine attrape la tuberculose. Un magnifique descriptif du sanatorium dans les Alpes ou l’on découvrira peu à peu son engouement pour entrer dans la résistance…



Un album rédigé par des dialogues concis des auteurs JD Morvan le rédacteur, Madeleine Riffaud par son témoignage et son histoire, toute cette émotion est sublimée par des dessins magnifiquement orchestrés par Dominique Bertail.



Un graphisme percutant, aquarellé de bleu, des pleines pages de ville ou de paysages, du grand art - 6 étoiles
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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Âgée de 99 ans Madeleine Riffaud garde une mémoire vive de son incroyable vie et tient à témoigner. C'est ce qu'elle fait dans ce très beau roman graphique "Madeleine, résistante, Tome 2 : L'édredon rouge".

C'est la deuxième partie de la biographie de cette femme extraordinaire dessinée par Dominique Bertail dont elle a coécrit le scénario avec Jean-David Morvan. Je l'ai attendu et j'ai bien fait car je suis enchantée de ce cadeau.



Comme je l'ai déjà écrit, ma mère m'a fait découvrir ses poèmes et j'ai été agréablement surprise de pouvoir en lire quelques-uns dont un inédit intitulé "Carnet de Rainer". Les poésies ponctuent les chapitres de ce roman graphique, ils sont tirés du recueil "Cheval rouge" malheureusement introuvable.



On a vu dans le premier volume que c'est au sanatorium qu'elle lit "Les élégies de Duino" de Rainer Maria Rilke qui lui inspire son nom de résistante, Rainer.

Résistante de la première heure et membre actif des FTP (Francs-tireurs et partisans) elle raconte surtout l’année 1944 quand elle prend des responsabilités au sein du réseau dirigé par Paul. Sa vie et celle de sa petite équipe ne tient souvent qu'à un fil car ils prennent beaucoup de risque mais Madeleine Riffaud est impressionnante, car même si elle a peur, elle affronte le danger. Elle a vingt ans et abat un officier nazi en juillet 1944. Arrêtée comme on le voit sur la couverture en grand format et monochromie de bleu, le cauchemar commence sous la torture.



Bouleversant, ce récit montre aussi que les Français n'avaient pas tous la folie nécessaire pour s'engager dans la résistance mais aidaient souvent les partisans en danger en prenant des risques. D'ailleurs, j'aime beaucoup le titre "L'édredon rouge" qui évoque l'importance de l'aide des parisiens, Rainer ayant été sauvée par une vieille dame qui la cache dans sa chambre sous le gros édredon rouge qui est sur son lit (il y en avait un comme ça chez ma grand-mère). Les soldats allemands ne vont pas la trouver et Madeleine Riffaud regrette de ne pas être retournée voir cette dame qui l’a sauvée.

Si jeune et déjà une vie exemplaire, j'attends la suite avec impatience.





Challenge Riquiqui 2024

Challenge Plumes féminines 2024

Challenge Multi-défis 2024

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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Honnêtement je ne savais pas vraiment qui était Madeleine Riffaud. Si on m’avait demandé de citer l'une des grandes figures de la Résistance au féminin, j’aurais immédiatement pensé à Lucie Aubrac, à Geneviève de Gaulle-Anthonioz ou à Germaine Tillon. Pas à Madeleine que je ne connaissais que comme journaliste à l’Humanité.

Normal, elle ne fera publiquement part de son engagement dans la Résistance qu'à partir de 1994, sur l’insistance de Raymond Aubrac.



Il suffit de lire quelques pages de cet album pour comprendre que Madeleine a un sacré caractère et qu’il est presque logique que ce soit en BD qu’elle accepte aujourd’hui de témoigner. « La rose dégoupillée » est le premier tome d’une trilogie qui va retracer les combats et les engagements de Rainer, son nom de guerre. Dans cette genèse nous la suivons de son enfance dans la Somme jusqu’en 1942 et ses premiers pas dans la clandestinité.



Mon avis sera clair et concis : j’ai adoré cette bd ! pour l’aspect historique, pour les poèmes de Madeleine qui viennent ponctuer le récit, pour tous les petits détails des dessins mais avant tout pour Madeleine. Si vous entrez en librairie, lisez sa préface et vous comprendrez immédiatement qu’on ne peut pas rester insensible à ce personnage. J’attends avec impatience la suite.



« Je ne suis pas un symbole. Je ne suis pas une femme extraordinaire. Ce que j'ai fait, des centaines d'autres, des milliers dans le monde, l'ont fait. Et vous pouvez aussi. La seule chose extraordinaire dans cette histoire, c'est que je sois encore en vie pour vous la raconter. »
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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Madeleine est maintenant résistante. Elle se forme, prend du grade, s'implique de plus en plus. Cet album est le témoignage de cette résistante où elle raconte plein d'anecdote qui ont construit l'époque. On écoute la voix de Madeleine, Reiner de son nom de code, les décisions difficiles à prendre, les camarades à protéger, à cacher, les missions à distribuer, les rencontres de passages, de ceux qui l'ont aidée ou qui l'ont trahie. C'est une histoire passionnante à lire, une plongée dans une réalité maintes fois racontées et pourtant indispensable à connaitre.

Côté graphisme, le gris bleuté donne de la profondeur aux dessins, appuyant les contrastes entre ombres et lumières. Le trait est précis, détaillé refaisant vivre les rues parisiennes des années 50.

Ce deuxième tome d'une série retraçant le destin d'une femme hors norme laisse Madeleine en mauvaise posture et j'ai vraiment hâte de connaitre la suite de son histoire.
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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Paris, 1942. une jeune femme de 18 ans s'apprête à recevoir sa première mission de sa cellule de résistance. Son nom de code: Rainer, écoute-la te raconter sa vie de résistante au quotidien, écoute Madeleine Riffaud.



Comme dans le premier tome, ce sont ses paroles que nous transmet JD Morvan dans cet album essentiel, à la portée documentaire évidente. Passer inaperçue, les rendez-vous, les armes, les tracts, les actions... Madeleine nous livre ses souvenirs précieux pour raconter ceux qui, comme elle, ont résisté.



Je l'ai déjà dit après le tome 1, après le cahier numéro 5 paru en juin mais aussi après l'exposition du Festival d'Angoulême, le dessin de Dominique Bertail prend une part essentielle à la qualité de ces récits. Son bleu unique et ses nuances apportent une dimension particulière ainsi que la précision des décors et la qualité des personnages avec une Madeleine lumineuse au charisme bluffant.



Le témoignage de Madeleine Riffaud est complémentaire de celui de Ginette Kolinka dont je parlais hier. Des femmes qu'il faut écouter et lire maintenant, sans tarder, pour ne pas oublier. La fin bouleversante de ce tome 2 me donne déjà envie de lire la suite....
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Domique BERTAIL – Jean-David MORVAN - Madeleine RIFFAUD – Eloïse de la MAISON. Madeleine , Résistante, tome 1 : la rose dégoupillée.



Un album splendide et qui nous présente une femme exceptionnelle. Et cette femme est encore parmi nous, à ce jour, quasi centenaire. Elle est née le 23 août 1924 ; elle est dans sa centième année.



Madeleine est fille d’instituteurs et elle est une jeune fille lorsque la deuxième guerre mondiale éclate. Bien qu’atteinte par la tuberculose, cette jeune femme n’hésite pas à s’opposer à l’ennemi qui occupe notre territoire. Le scénario coécrit par Jean-David MORVAN et Madeleine RIFFAUD, témoigne de l’activité de résistante de cette dernière. C’est une combattante et les vignettes de ce documentaire sont superbes. Les traits, les visages, les scènes de la vie quotidienne sous l’occupation décrivent parfaitement la situation.J’aime également ces teintes de bleus qui dominent et sont en adéquation avec les textes, le déroulement des actions, la description in situ de la vie de tous les jours. Sans aucune hésitation, malgré son jeune âge, à peine 17 ans, Madeleine s’engage activement ; elle sollicite son ami pour intégrer un mouvement de résistance. Ce premier tome nous permet de suivre l’évolution de cette jeune femme, depuis son enfance jusqu’aux premières années de la guerre, son entrée en guerre sous le nom de Rainer, pseudo choisi en référence à l’écrivain autrichien qu’elle admire.



Quel destin, quelle vie agitée, quelle femme, énergique, volontaire, libre, engagée. Je ne connaissais pas tout son parcours , poète, journaliste ayant couvert plusieurs pays en guerre, grand reporter. Je vous conseille d’aller jeter un œil à sa biographie sur Wikipédia. Je vais me plonger dans le tome 2 de ses aventures. Je vous invite à vous saisir de cette brillante BD qui nous présente cette femme, une militante défendant âprement sa patrie et qui se met en danger. J’ai apprécié, à la fin du volume les dernières vignettes qui nous expliquent la rencontre de jean-David MORVAN avec notre héroïne. Il a fait preuve de patience et a réussi à convaincre Madeleine. Cette dernière a déjà, au cours de sa vie témoigner auprès de milliers d’enfants, d’adultes, lors de rencontres, de conférences ou d’émissions télévisées. Merci Madeleine et chapeau. Nous vous devons un grand respect. J’ai eu la joie de rencontrer Lucie AUBRAC, et j’ai fréquenté pendant une vingtaine d’années une déportée qui a connu l’enfer concentrationnaire de Ravensbrück dix-sept mois, camp libéré par les russes en 1945. Et elle en est revenue ! Vous êtes de beaux exemples pour notre jeunesse. Félicitations aux auteurs. Bonne journée.

(07/04/2024).
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Quel caractère cette petite Madeleine et quelle détermination....

J'ai beaucoup aimé le premier tome de la vie de Madeleine Riffaud résistante.

Déjà petite elle était courageuse et pleine de vie, heureuse avec sa famille.

En 1940 elle va connaitre l'exode et devra fuir. Malade, elle va au sanatorium à Saint- Hilaire -du- Touvet. Elle tombe amoureuse et décide de s'engager dans la résistance. Elle commence par être messagère puis petit à petit obtient des missions plus importantes...

Le dessin est très beau, avec des détails très soignés. L'omniprésence de la couleur gris bleu illustre parfaitement l'ambiance de l'époque et permet au lecteur de s'y immerger complètement. Une belle découverte dont je lirais le deuxème tome sans tarder!
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

C’est l’histoire de Madeleine Riffaud, plus connue sous le nom de code RAINER, qui s’est engagée dans la résistance contre les occupants nazis avant même d’être majeure…



Madeleine vit avec ses parents instituteurs et son grand père qu’elle affectionne beaucoup. Elle a 17 ans lorsque la seconde guerre mondiale va les séparer ; Après avoir contractée la tuberculose, elle est envoyée dans un foyer pour malades dans les Alpes, le sanatorium…

Elle y fait une rencontre qui va enfin concrétiser son souhait d’intégrer activement la résistance…



Cette bd est vraiment passionnante ! Je remercie mille fois Madeleine d’avoir rapporter ses souvenirs, aussi douloureux soient-ils, pour nous les partager et les créateurs de ce livre qui ont su retranscrire son récit avec brio.



Les nuances de bleus de l’album sont très bien choisies pour évoquer le parcours de cette héroïne ; son histoire est décrite avec force et émotions. Les dessins sont vraiment magnifiques.

Quelques poèmes de Madeleine ont été insérés entre les planches ; ils dégagent beaucoup de sentiments, j’ai aimé les décrypter.



Je referme ce bel ouvrage avec beaucoup d’admiration pour Madeleine et tous les résistants ! J’éprouve du respect pour cette femme que je pourrais écouter des heures entières nous conter ses actions pendant la guerre.



J’ai vraiment hâte de lire les tomes suivants. Gros coup de coeur

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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Suite des aventures de Madeleine Riffaud, connue dans la résistance sous le nom de code "Rainer".

Un témoignage glaçant de la vie des parisiens sous l'occupation, mais aussi de l'intérieur des réseaux de résistance.

Madeleine a gravi les échelons. Son audace et son courage ont été reconnus, et elle dirige maintenant sa petite cellule.

Cantonnée dans des missions d'écriture et de distribution de tracts, elle n'avait en effet qu'une envie, avoir un rôle plus actif au sein de son organisation.

Mais dans ce milieu, les événements font que les choses changent rapidement, et Madeleine va à son tour les vivre, les subir, en comptant des amis au nombre des victimes de l'occupant, ou de ceux qui ont pris bien du plaisir à collaborer avec l'ennemi.

Dans bien des cas, il valait mieux tomber aux mains de la gestapo que de la tristement célèbre milice française.



Dans ce deuxième récit, on peut à nouveau suivre l'action depuis le cœur même de la résistance. On accompagne Madeleine dans ses missions, de plus en plus risquées, qui une fois entamées, risquent toujours d'être la dernière.

Une série qui, à mon sens, devrait faire partie intégrante des cours d'Histoire...
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Chronique de Serial Lecteur, Le retour de Jean Luc

J’ai beaucoup aimé cet album. Les raisons sont multiples, tout d’abord il y a le graphisme et les couleurs.

Les dessins sont précis et simples tout à la fois, et surtout ils reflètent parfaitement le climat de l’époque.

Je suis tombé sur cette BD un peu par hasard ….

C’est une BD empreinte de poésie mais aussi de nostalgie, c’est la jeunesse d’une future jeune résistante…Elle raconte la vie de Madeleine Riffaud, figure de la Résistance qu’elle rejoint en 1942, à Paris. Elle prend le nom de Rainer en hommage au poète Rainer Maria Rilke. Amie de Pablo Picasso, Paul Eluard et Hô Chi Minh, elle devient grand reporter après la guerre, s’engageant contre le colonialisme. Dans ce premier volume, elle évoque son enfance et son adolescence sous l’Occupation.

A noter qu’au début de l’album, il y a un texte de Madeleine Riffaut qui explique comment elle est devenue auteur de bande dessinée et tout à la fin de l’album, quelques pages qui expliquent comment sa vie a pu être mise en page.

Un premier tome tout simplement passionnant, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre la vie de cette résistante, rien n’est laissé au hasard, tant les décors que les dialogues précis et synchrones avec les situations.

En résumé, une magnifique BD à découvrir
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Quand on naît dans la Somme non loin des anciens champs de bataille avec ses terres austères refoulant encore des obus et des cadavres, la mort ne nous fait plus peur. Madeleine,choyée par une famille éclairée et engagée, est préparée à tout même au pire. Alors dès son plus jeune âge, elle résiste. A la tristesse, elle résiste. A la maladie, elle résiste. A la répugnance, elle résiste. A la colère face à l’occupation, elle résiste…un temps. Car ce qu’elle ne supporte pas c’est l’humiliation et le sort de ceux qui l’entourent. La rose est dégoupillée et plus rien ne l’arrêtera.

Une œuvre en camaïeu de bleu d’une qualité rare à tout point de vue. Entre la confidence et le journal intime, Madeleine nous livre avec émotion sa mémoire et celle de ceux qui sont partis emportés par la maladie ou la guerre. Elle n’oublie personne. Une femme d’une bienveillance rare. Elle a faillit ne jamais témoigner mais un certain Raymond Aubrac l’a convaincue : « Si tu continues à la fermer, tous nos camarades morts à dix-sept ans, personne ne s’en souviendra. C’est ça que tu veux? ». C’est quelques années plus tard suite à la rencontre entre Jean-David Morvan et Madeleine qu’est né cette bande dessinée qui renferme son récit mais aussi ses poèmes et se termine par la rencontre avec les auteurs qui a été un vrai moment de partage qui rend d’autant plus sincère ce projet. Comme je comprends l’auteur d’avoir eu du mal à quitter Madeleine quand elle lui racontait sa vie. Je dois moi aussi malheureusement la quitter mais j’attends impatiemment le tome 2 qui sortira en Août.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

La petite Madeleine est née dans la guerre, la grande, celle qui devait être la dernière.



Elle vit à Folies dans la Somme, au coeur du Santerre.

Ses parents, tous deux instituteurs, y occupent l'êtage de leur école avec son grand-père, l'Amour de sa vie.



Une affectation commune facilitée par le peu d'intérêt que cette région pouvait dégager auprès de l'administration.



Mais Madeleine y vit heureuse et est plongée fans son autre passion, les mots, les livres.



Mais un jour, de sombres nuages, encore en provenance de l'Est, d'Allemagne, vont venir changer le cours de leur vie, de l'Histoire.



Madeleine doit d'abord quitter Folies pour se rendre au sud, dans le Limousin, à Oradour-sur-Glane, avec ses grands-parents tandis que son père et sa mère sont mutés à Caen, en Normandie.

Sur la route, le convoi sera attaqué par des Stukas allemands qui sèmeront le chaos et l'horreur avec leurs rafales.

Il feront également naître un sentiment de révolte sans aucune mesure dans le coeur de Madeleine qui, au fond d'elle, n'a plus qu'une envie, rejoindre la résistance et en découdre avec l'envahisseur.



Mais le mauvais sort n'en avait pas encore terminé avec Madeleine. En 1941, il lui enlèvera son grand-père, et l'enverra dans un sanatorium à Saint-Hilaire-du-Touvet, près de Grenoble pour y soigner pendant de longs mois, sa tuberculose.



Un mal pour un bien, car si Madeleine est toujours motivée pour rejoindre la résistance, encore faut-il la trouver, et autant que ce soit dans une meilleure forme....
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Parfois il ne sert à rien d’argumenter, quand vous êtes devant un monument, vous vous inclinez.

L’histoire de Madeleine Riffaud mérite le respect et l’admiration. La tâche de Morvan et Bertail était colossale et je n’ai qu’un mot : bravo !



Pas évident déjà de faire un scénario avec les histoires racontées certainement avec ferveur et passion par Madeleine Riffaud. Et on ne s’ennuie jamais, c’est vivant et passionnant comme on pouvait l’espérer.



Que dire du travail graphique de Dominique Bertail… c’est tout simplement impressionnant ! La jeune Madeleine est bluffante, rayonnante, lumineuse… et ces teintes bleutées sont magnifiques, elles nous mettent facilement dans ce passé pas si lointain tout en maintenant l’émotion à fleur de peau…



Les dernières pages relatent les rencontres entre Madeleine Riffaud et les artistes… un vrai plaisir de passer derrière le rideau !



Au final, nous voici face une trilogie poignante et indispensable. Ce premier volume me laisse admiratif… de cette femme évidemment, mais aussi de ces témoins qui nous laissent une trace sublime !

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Le chat si extraordinaire

Madeleine Riffaud mérite vraiment d'être connue car c'est une personne hors du commun. Sa vie est tellement riche qu'elle serait trop longue à raconter (elle a quatre-vingt-seize ans) mais elle a été correspondante de guerre notamment au Vietnam. Elle a écrit sur son expérience ("Dans les maquis Viêt-Cong" et "Au nord Viêt-Nam") et comme elle est aussi poétesse elle a rapporté des contes traditionnels.

Cet album pour les enfants publié aux éditions La Farandole en 1958 présente trois textes : « Un chat si extraordinaire » sur la vanité, « Le chasseur changé en crabe » sur l'importance de tenir ses engagements et surtout (c’est le conte le plus long de l’album) « La légende de Tam et de Cam » histoire d'une cendrillon vietnamienne avec une suite après le mariage de Tam avec le prince. Comme pour beaucoup d'histoires appartenant avant tout au patrimoine oral, il n'est pas surprenant de les retrouver à travers les époques et les cultures.

Ce qui mérite d'être signalée ce sont les très beaux dessins de Ragataya, un illustrateur que je découvre avec plaisir.





Challenge Plumes féminines 2021

Challenge Riquiqui 2021

Challenge XXème siècle 2021











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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

C'est à la suite de nombreux entretiens entre Madeleine Riffaut et Jean-David Morvan, avec le dessinateur Dominique Bertail qu'il a ensuite associé au projet, qu'est née cette trilogie racontant les années de résistance de la jeune Madeleine.



Dans ce premier tome, celui de l'enfance, de l'adolescence, du diagnostic de la tuberculose qui l'envoie en 1941 dans un sanatorium en Isère, celui de Saint-Hilaire-du-Touvet, qui changera son existence, puisqu'elle y rencontrera Marcel Gagliardi, son premier amour qui l'introduira dans le milieu résistant, ce sont les raisons qui vont pousser Madeleine, toute jeune fille, à devenir résistante, envers et contre tout, sa maladie comme les risques encourus.



De planches en planches, aux teintes exclusivement bleues, et aux dessins réalistes, particulièrement soignés, qui donnent ensemble un caractère très historique à la bande-dessinée, nous découvrons ainsi comment va se forger le destin de celle qui deviendra, tour à tour, résistante, poétesse, journaliste, farouche défenseuse, dans tous les cas, des opprimés, peu importe l'oppression dont ils sont victimes.



Un premier tome convaincant, très intéressant, en ce que c'est vraiment, à partir de l'histoire de Madeleine Riffaut racontée parfois par elle-même, en voix-off, qu'il est scénarisé, dessiné et colorisé.
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