Makoto Shinkai

J'avais envie de te dire que je te rejoindrai où que tu sois sur cette terre...

J'aime bien grimper sur son ventre quand elle est allongée par terre. Dans ses moments-là, en général, elle lit ; alors elle me caresse le dos en silence.

Les êtres humains veulent comprendre tout ce qui les entourent, mais... et s'ils se trompaient ? Après tout, lorsque deux civilisations différentes se rencontrent, ça finit systématiquement en guerre.

Je ne sais pas qui j'ai envie de voir...
Ni si je cherche quelque chose.
J'ignore tout ça...
Et peut-être que je ne le saurai jamais.
Mais...
Encore un peu...
Je cherchais sans cesse...
Sans cesse...
Quelqu'un !

Ces sentiments profonds que j'ai éprouvés autrefois, cet amour sincère et entier, je ne pouvais pas me pardonner le fait de ne pas avoir réussi à les maintenir intacts.

"je veux devenir un garçon, être libre..."

...: Nous sommes tous amenés à quitter notre corps pour ne plus faire qu'un avec l'univers.
Shin: Si c'est le cas, pourquoi tuer? Personne n'est mort pour l'instant, vous refusez de voir la réalité! Agartha refuse de voir la vie sous prétexte que la mort existe!

Quand ma mère pleurait seule... Je ne savais jamais quoi faire, je ne savais pas comment l'aider.
Un câlin aurait suffit...

Je ne vais pas mourir. Je vais devenir éternel.

Les plus faibles disparaissent les premiers. C’est naturel, je trouve.

Ce nom me relie à elle et, à travers elle, au monde.

Tous les deux, dans le ciel au dessus de Tokyo, nous avons vraiment, complètement, radicalement, changé le monde.

Elle se consume sous l'effet de la friction atmosphérique, les matières rocheuses se vitrifient et se mettent à briller comme une pierre précieuse. Et moi, je vois tout dans les moindres détails. Ma tête frappe le sol de pierre au moment exact où la comète me percute.

Le Soleil monte dans le ciel au dessus des montagnes. Les rayons du Soleil effectuent le nettoyage matinal de la petite ville en bordure du lac, mètre après mètre. Ici, il y a les oiseaux du matin, le silence à midi les stridulations d'insectes au crépuscule, le scintillement des étoiles la nuit.

Le Soleil monte dans le ciel entre les buildings. Le soleil illumine l'une après l'autre l'infinité des fenêtres. Ici, c'est la marée humaine le matin, les murmures de la journée, l'odeur de vie quotidienne à l'heure du "kataware", les scintillements de la ville de la nuit.

Je crache, le riz et la salive. Et je pleure de nouveau des larmes glaciales au fond de mon cœur.

- Est ce que tu aurais peur de mourir ?
- Non. C’est comme dormir. Tous les soirs, on s’entraîne à mourir, quelque part.

Depuis quand je vis seule, je prends plaisir à mener une existence réglée comme du papier à musique.
Savoir que je maîtrise quelque chose m'apaise.

Une fille-soleil ?

Quel est ton nom ?

- Les sentiments sont invisibles à l’œil nu, on n’y peut rien.