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Citations de Marcel Proust (3614)


On n’aime que ce qu’on ne possède pas tout entier.
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Je choisissais pour la regarder cette face de son visage qu’on ne voyait jamais, et qui était si belle.
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Vous maniez le fil d’Ariane jusque dans les profondeurs du labyrinthe comme si vous étiez au grand jour et teniez en mains des choses moins fragiles.
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Quand vous pouvez avoir des articles de gens si célèbres et de si grand talent, penser à moi ! Quelle mauvaise entente et quel dédain de vos intérêts, mais aussi quelle bienveillance, quelle injustifiée et touchante prédilection !
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Quelquefois je rêve que les travaux sont finis et qu’il ne viendra pas de maçons mais en me réveillant (ou plutôt en étant réveillé par eux) j’aperçois (comme dans Sully Prudhomme encore) « Le laboureur m’a dit en songe »
De hardis compagnons montés sur leurs échelles.(je ne sais pas du tout si le vers est exact, je veux parler de la pièce. Il a rêvé qu’il n’y avait plus d’ouvriers et où il est content d’en trouver au réveil).
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C’est que nos tristesses reposaient sur des vérités, des vérités physiologiques, des vérités humaines et sentimentales. Pour eux les peines reposaient sur des erreurs. Bien heureux ceux qui sont victimes d’erreurs judiciaires ou autres ! Ce sont les seuls humains pour qui il y ait des revanches et des réparations
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Les beaux lieux où vous nous promenez voluptueusement m’ont rappelé la belle promenade où nous nous sommes connus et le péripatétisme renouvelé par la civilisation. C’est votre don d’ailleurs, presque votre « spécialité » d’extraire l’âme des paysages.
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Mon vague bonheur n’était qu’un reflet de celui que je voyais auprès de moi entre papa et maman, non sans avoir le remords – combien plus douloureux maintenant – de sentir que j’étais son seul nuage. Maintenant toutes les petites choses de la vie, en lesquelles je faisais consister sa douceur sont douloureuses. Mais enfin c’est la vie recommencée, et non pas un désespoir brusque et court qui n’aurait qu’un temps.
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Le travail littéraire fait un perpétuel appel à ces sentiments qui sont liés à la souffrance.
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Aussi vous aimez les mots, vous ne leur faites pas de mal, vous jouez avec eux, vous leur confiez vos secrets, vous leur apprenez à peindre, vous leur apprenez à chanter.
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Le savoir, dans le sens d’une chose qui est toute faite en dehors de nous et qu’on peut apprendre comme dans les Sciences, est nul en art.
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La récolte n’est pas tout à fait heureuse quand les semailles n’ont pas été tout à fait pures de mauvais grains.
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À tous les moments de notre vie nous sommes les descendants de nous-mêmes et l’atavisme qui pèse sur nous c’est notre passé, conservé par l’habitude
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Il faut toujours supposer que les pactes sont faits entre l’intelligence du poète et sa sensibilité et qu’il les ignore lui-même, qu’il en est le jouet.
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L’aristocratie qui a bien ses défauts aussi reprend ici sa vraie supériorité, où la science de la politesse et l’aisance dans l’amabilité peuvent jouer cinq minutes le charme le plus exquis, feindre une heure la sympathie, la fraternité.
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Quelqu’un qui n’aurait jamais vu la mer et à qui on raconterait ses impressions pourrait supposer que c’est la même chose que des montagnes russes. Quelqu’un qui ne sent pas la poésie, et qui n’est pas touché par la vérité, n’a jamais lu Baudelaire.
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Ce n’est pas que je ne croie toujours que toute autre chose que je ferai autre que les lettres et la philosophie, est pour moi du temps perdu. Mais entre plusieurs maux il y en a de meilleurs et de pires. Je n’en ai jamais conçu de plus atroce, dans mes jours les plus désespérés, que l’étude d’avoué. Les ambassades, en me la faisant éviter, me sembleront non ma vocation, mais un remède.
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On ne guérit d'une souffrance qu'à condition de l'éprouver pleinement.
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Si un souvenir, un chagrin qu’on a, sont capables de nous laisser au point que nous ne les apercevions plus, ils reviennent aussi et parfois de longtemps ne nous quittent. Il y avait des soirs où, en traversant la ville pour aller vers le restaurant, je regrettais tellement Mme de Guermantes, que j’avais peine à respirer: on aurait dit qu’une partie de ma poitrine avait été sectionnée par un anatomiste habile, enlevée, et remplacée par une partie égale de souffrance immatérielle, par un équivalent de nostalgie et d’amour. Et les points de suture ont beau avoir été bien faits, on vit assez malaisément quand le regret d’un être est substitué aux viscères, il a l’air de tenir plus de place qu’eux, on le sent perpétuellement, et puis, quelle ambiguïté d’être obligé de penser une partie de son corps! À la moindre brise on soupire d’oppression, mais aussi de langueur.

Du Côté de Guermantes.
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Car souvent j'ai voulu revoir une personne sans discerner que c'était simplement parce qu'elle me rappelait une haie d'aubépines, et j'ai été induit à croire, à faire croire à un regain d'affection, par un simple désir de voyage.

(Du côté de chez Swann)
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