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Critiques de Maria Dueñas (124)
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Sira, le retour à Tanger

La Seconde guerre mondiale est terminée. Sira, l’héroïne de L’Espionne de Tanger, suit son mari Marcus, qu’elle avait épousé en secret, à Jerusalem, où la tension politique monte à la veille de la proclamation de l’Etat d’Israël. Devenue tragiquement mère et veuve dans la même journée, elle part pour Londres où son passé la rattrape. Ses anciens correspondants, avec lesquels elle traitait lorsqu’elle épiait les épouses de nazis dans la Madrid franquiste, la persuadent d’accepter une mission de premier plan : il s’agit, dans l’intérêt de la couronne britannique, de cerner personnalité d’Eva Peron en voyage officiel en Espagne.

Bien que l’histoire soit assez convenue, il faut reconnaître à Maria Duenas un certain art de créer des univers riches et denses dans lesquels évoluent des personnages attachants dont les existences sont palpitantes à souhait. Il faut se laisser emporter sans hésitation par ce tourbillon d’événements, de caractères et de paysages car même si certains passages semblent quelque peu irréalistes, l’ensemble, fort bien documenté au demeurant, est tellement romantique.
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Les trois filles du Capitán

Un roman où dès le début j'ai eu envie d'en découvrir plus sur ces trois jeunes femmes et leur avenir.



Ce que j'ai aimé, c'est la petite histoire dans la grande histoire. En effet, en plus de suivre cette famille qui essaie à tout prix de s'en sortir avec des hauts et des bas, c'est aussi l'histoire de ces immigrés à New York dans les années 30. Comment se faire une place, comment tenter sa chance dans cette grande ville.



Les personnages bien que très différents, sont tous intéressants et leur description très réussie.



Des chapitres courts qui nous plongent dans l'histoire, on a hâte de tourner les pages... Addictif.



Une très belle découverte qui me donne envie d'en lire d'autres de cet auteur.
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Les trois filles du Capitán

Je me suis ennuyé plus des deux tiers du livre .



On suit la vie de trois sœurs et leur mère à New York dans les années 40 , venues du sud de l'Espagne elles vont rejoindre leur père et époux .



Tout du long c'est plat . Vers la fin on y crois mais non c'est toujours la même chose .



Il n'y a pas de grand rebo dissement rien de ressort vraiment nous avons pas mal de personnage au début qui disparaissent et a la fin du roman reviennent alors que pendant 400 pages on en parle plus du tout bref . Chaque destiné des soeurs est très mélangé voir brouillon .



Dommage car le sujet pouvait être sympa de base .

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Les trois filles du Capitán

Ce roman plonge le lecteur dans l’Amérique des années 1930. Suite au décès du père de la famille, les trois filles et leur mère, immigrées Espagnoles fraichement arrivées à New York, doivent prendre en main leur destin. Rentrer en Espagne ? tenter leur chance à New York ?



Le style d’écriture est fluide et agréable. Les descriptions, fidèles au New York de l’époque, plonge le lecteur dans l’ambiance. Les trois sœurs, au caractère bien différent, sont attachantes. J’aurais aimé que la personnalité de chaque personnage soit un peu plus complexe, pour donner du piment à l’histoire. En effet, on cerne assez rapidement dans le roman les principaux traits de caractère, ce qui rend certaines situations prévisibles et atténue l’effet de surprise.



Sans être un mes coups de cœur, les trois filles du capitan demeure un roman plaisant, à l’intrigue originale et bien documentée, et qui mérite d’être lu.
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L'espionne de Tanger



Ce roman raconte la vie à Madrid d’une jeune fille Sira et de sa mère célibataire couturière qui lui a enseigné son art. Elle l’a élevée sans lui révéler le nom de son père. Jusqu’au jour où celui-ci demande à les voir. C’est un homme riche chez qui Dolorès travaillait. Persuadé qu’il va être tué, il confie à Sira l’argent qui est chez lui et des bijoux et lui conseille de quitter l’Espagne où Franco va bientôt prendre le pouvoir. Malheureusement la jeune fille encore très jeune et naïve est amoureuse d’un escroc qui va effectivement l’emmener au Maroc où elle espère que sa mère la rejoindra bientôt. Mais il va bien vite se lasser d’elle et s’enfuir en Argentine avec sa fortune, la laissant enceinte et avec une dette énorme pour leur séjour dans un hôtel. Elle perd son bébé en descendant du bus qui l’amène à Tétouan et se réveille dans un hôpital où un commissaire lui rend visite et lui enjoint dès qu’elle sera remise de trouver un travail et l'emmène chez Candelaria La contrebandière qui gère une pension. Celle-ci aide Sira à s’établir couturière de haut vol en mentant sur ses origines et en partageant les gains fifty-fifty.

D’abord Sira se laisse guider par les autres mais au fil du livre, elle va prendre sa vie en main. La 4e de couverture parlait d’une mission confiée à l’héroïne que j'ai trouvée longue à apparaître (page 400 sur 685).



Si il y a quelques années (une dizaine) j’avalais un livre de 1000 p du vendredi au dimanche soirs, j’ai beaucoup de mal maintenant à m’accrocher, à moins que ce soit vraiment palpitant, ce qui n’est pas le cas pour moi avec ce roman parce que je maîtrise mal l’histoire de l'Espagne en particulier pendant la guerre.





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Soledad

Espagnol de naissance et mineur de métier, Mauro Larrea a fait fortune dans les mines d’argent du Mexique avant de tout perdre. Il n’a d’autre choix que de quitter son pays d’adoption pour Cuba où il tente en vain de « se refaire », jusqu’à ce que, par un incroyable coup du destin, il se retrouve sans débourser un centime propriétaire d’un domaine viticole autrefois prospère à Jerez de la Frontera, dans le sud de l’Espagne. Il embarque pour l’Espagne bien décidé à revendre terres et maison au plus vite afin d’honorer ses dettes, mais les rencontres qu’il va faire et les secrets qu’il va découvrir vont en décider autrement.

Aventure, argent, amour, honneur, secrets, rivalités et remords sont au menu de ce roman pittoresque et étourdissant où les révélations éclairent chapitre après chapitre une histoire de famille sombre et passionnée. Maria Duenas nous livre un grand film qui nous emporte au loin, sans prétention, juste pour le plaisir de raconter une belle histoire.

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Sira, le retour à Tanger

Sira poursuit ses missions secrètes à travers l'Europe, un destin de femme exceptionnel pour ces années 1946-47. L'occasion de retrouver la belle plume de l'auteure, Maria Duenas, et ses connaissances biographiques qui enrichissent ce roman historique.
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Les trois filles du Capitán



Maria Duenas que je lis pour la première fois, nous fait rencontrer ces milliers d’émigrants venus d’Espagne dans les années 30 et espérant pour la grande majorité d’entre eux revenir à la mère patrie.

Elle nous les présente à travers une famille les Arénas. Le père Emilio, toujours vagabond se fixe enfin à New York et fait venir Remedios sa femme et ses trois filles Victoria, Mona et Luz. Mais très vite, le père se tue sur les quais, leur laissant un restaurant assez minable, et un grand nombre de dettes. Entre les avocats véreux et quelques hommes qui les aident, elles vont devoir se battre.

Quelques destins remarquables croisés dans ce roman : le fils du roi d’Espagne, dont toute la famille vit en exil dans différents pays, la nonne Sor Lito, Rita Hayworth…





Je pense que je reviendrais à cet autrice mais ma PAL est déjà si longue.









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L'espionne de Tanger

Contrairement à ce que suggère le titre français (l’original, « El tiempo entre costuras », est plus significatif de ce qu’est le roman), l’espionnage n’occupe qu’une place réduite dans ce livre. C’est avant tout le récit d'une vie, le destin d’une jeune femme humble et discrète qui, après avoir subi plusieurs épreuves dans sa vie personnelle, gagne peu à peu en assurance, se transforme en femme séduisante, célèbre styliste fréquentant la haute société, et (enfin) en espionne pour les services secrets britanniques dans le contexte de l’Espagne franquiste et de la Seconde Guerre mondiale.



Malgré les plus de six cents pages de ce roman, je ne me suis jamais lassée et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Sira Quiroga dans les années 1930 et 1940, en Espagne, au Maroc et au Portugal. Les événements se succèdent à un rythme soutenu sans toutefois être excessif, ce qui rend le roman crédible, tout comme les nombreux détails réalistes dont l’autrice accompagne chaque scène et situation avec une grande minutie.



Le contexte historique et géopolitique est également fidèlement restitué - parfois avec un peu trop de détails à mon goût d’ailleurs. On apprend beaucoup sur des épisodes, peu connus en France, de l’histoire espagnole, comme les débuts du franquisme, le Protectorat espagnol au Maroc et la relation du régime de Franco avec l’Allemagne et le Royaume-Uni pendant la guerre, ou sur des figures historiques comme Beigbeder, Serrano Suner ou Rosalinda Fox.
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Sira, le retour à Tanger

Je retrouve avec plaisir le second opus des aventures de Sira. On peut très bien lire ce livre sans avoir lu le premier.

J'avais lu "l'espionne de Tanger" il y a 10 ans et j'avais peu de souvenirs.

Ce roman historique, très bien documenté, nous fait voyager dans l'espace et l'histoire en ces années d'après-guerre 1945 à 1947. Nous suivons Sira de Jérusalem à Londres, puis ensuite en Espagne et au Maroc.

Les chapitres en Palestine et en Angleterre m'ont semblé un peu long. Mais tout ce côté politique de la Palestine résonne singulièrement avec l'actualité. le rappel de personnages du premier tome me gênaient. J'ai trouvé le ton un peu froid. Ensuite l'intérêt va crescendo avec l'aventure. Sira, un personnage haut en couleurs, tout à la fois, mère, journaliste à la radio, espionne, détective d'assurance et couturière. Autour de Sira, gravitent de nombreux personnages inventés ou ayant existé, tous très bien présentés, certains haut en couleurs, d'autres plus noirs.

Avec Sira, nous suivons Eva Peron en visite officielle dans l'Espagne de Franco, et à Tanger, nous découvrons Barbara Hutton, héritière de la fortune Woolworth.

Bref, on ne s'ennuie pas et on apprend plein de choses.

De plus, et c'est important, c'est admirablement bien écrit.

Je remercie Maria Duenas, Babelio et les éditions Robert Laffont pour ces bons moments de lecture.
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Sira, le retour à Tanger

Avec « Sira, le retour à Tanger », María Dueñas poursuit les aventures de Sira, l'héroïne de « L'espionne de Tanger ».Si le deuxième volume peut être lu indépendamment, il est préférable de commencer par « L'espionne de Tanger », les références au premier tome sont nombreuses. Le roman de quelque 700 pages suit l'histoire de Sira en quatre lieux qui déterminent autant d'aventures distinctes. En Palestine, en 1945, elle observe la complexité de la situation après la Seconde Guerre Mondiale. Le mandat anglais sur le territoire du Proche Orient est contesté. Attentats sionistes, tensions entre les communautés juive et arabe poussent les anglais au départ. La vie de Sira est tragiquement bouleversée. Veuve, elle part à Londres avec son nouveau-né. Une deuxième partie, centrée sur la capitale anglaise permet à l'auteur de décrire la situation sociale et urbaine de la capitale après la guerre. Angliciste, María Dueñas souligne quelques traits de la civilité et du caractère anglais dans les rapports que Sira entretient avec sa belle-mère. Les services secrets britanniques reprennent contact, Sira accepte une mission . En 1947, elle part à Madrid pour suivre la visite officielle d'Eva Perón, épouse du président argentin . Cette troisième partie, la plus étoffée, est aussi la plus intéressante. La situation politique, économique, sociale apparaît par touches au fil des aventures de l'espionne . Confrontée à son passé, elle montre une inventivité, un courage qui juxtaposent des scènes dignes des « meilleurs James Bond ». La dernière partie clôt le parcours de Sira, elle retourne en terre natale, à Tanger, au Maroc et à Gibraltar. Au service d'une société d'assurance anglaise, elle poursuit ses aventures d'espionnage. Le roman s'approche alors davantage du romanesque et du style cinématographique. le personnage de Sira prend vie et consistance au fil de l'histoire. Ses états d'âme, ses réactions permettent de construire une héroïne qui s'humanise avec les épreuves. Les contextes historiques, complexes aux lendemains de la seconde guerre mondiale, sont présentés avec intérêt, ils étaient efficacement le récit . le roman montre quelques longueurs, qui sont gommées,cependant, par le fil des intrigues qui rebondissent. Un roman à conseiller.

Merci à Babelio ( Opération Masse Critique) et aux Editions Points pour cette découverte.





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Les trois filles du Capitán

J'ai eu du mal à me mettre dedans, mais dès que j'ai réussi à m'imprégner de l'histoire, je ne l'ai plus lâché. Les soeurs sont attachantes, et on voit bien les difficultés de ces immigrés malgré elles qui finalement vont créer des racines à New-York.







Je parle en 5 minutes de livres que j'ai aimé, toutes les semaines, sur le podcast La croqueuse de livres
Lien : https://www.instagram.com/la..
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Demain à Santa Cecilia

Je suis en train de lire le roman et je ne suis pas sûr de le terminer tant des passages m'ont paru longs, au point que pour un en particulier, les relations de Daniel Carter et la jeune femme espagnole dont il est épris, je lisais une page sur deux.

Enfin encore un effort, j'en suis à la page 337 (sur 497)
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Sira, le retour à Tanger

Suite de l'espionne de Tanger , j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire du fait de quelques longueurs sur la situation geo-politique. Dommage que le passage entre la 1ère et la 2ème partie du roman soit passé sous silence. On apprend comment elle a vécu cette période que par des rappels succincts dans la 2ème partie.

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L'espionne de Tanger

Espagne, 1936.

Sira est une couturière très douée mais la vie de la jeune Madrilène bascule à toute allure.

Tout semble lui sourire, mais en six mois, elle se retrouve à Tétouan, au Maroc,, abandonnée et sans ressources.

Ses talents de couturière vont la mener au cœur des troubles politiques de l’époque.



Avis :

De l’aventure, de l’exotisme, de l’espionnage, de l’histoire (la Deuxième Guerre mondiale vue d’Afrique du Nord), de l’amour, un magnifique portrait de femme et le tout sous un rythme haletant !

100% de plaisir romanesque !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Sira, le retour à Tanger

Une belle page d’histoire méconnue et des personnages attachants. On retrouve avec plaisir les personnages complexes et attachants de l’espionne de Tanger même s’il n’est pas nécessaire de l’avoir lu (il y a des rappels bien utiles dans le texte. Le livre évoque l’après guerre en Palestine, au Royaume Uni, en Espagne et en Argentine. J’aime beaucoup Maria Duenas pour son sens du romanesque, ses personnages et ses héroïnes féminines et son penchant pour situer ses intrigues dans des contextes historiques méconnus.
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Les trois filles du Capitán

Victoria, Mona, Luz et leur mère arrivent de leur Espagne natale à New York, dans les années 1930, pour y rejoindre leur père qui leur a promis fortune après avoir acheté un petit restaurant dans le quartier espagnol. Mais le père meurt et les trois filles vont devoir se débrouiller pour survivre dans une ville inconnue, tentaculaire et emplie de dangers. Chacune à sa manière, avec ses talents et sa personnalité, va finir par parvenir survivre et à s'intégrer, sans pour autant renoncer à sa culture.

Un joli et intéressant roman sur le déracinement des populations immigrées, leurs difficultés économiques et sociales, la chance que représente malgré tout le "grand voyage" et la nostalgie des origines perdues.
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Demain à Santa Cecilia

Professeure dans une université espagnole, Blanca ressent un besoin impérieux de s'éloigner temporairement de sa vie quotidienne après que son mari l'a quittée pour une femme plus jeune. Elle se retrouve un peu par hasard embauchée par l'université californienne de Santa Cecilia pour effectuer un fastidieux travail d'archivage des travaux d'un professeur décédé plusieurs décennies plus tôt. Ce séjour, qui s'annonçait peu haletant, va pourtant se transformer en véritable quête de la vérité sur le destin du professeur en question, sur la quête de Daniel, qui est à l'origine de son recrutement, et sur sa propre existence.

Les romans de Maria Duenas sont sans prétention exagérée, mais elle sait bien raconter les histoires et celui-ci est fidèle à son style.
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L'espionne de Tanger

Le côté historique est très intéressant. Les jeux politiques de personnages réels qui avaient du pouvoir au Maroc, en Espagne, au Portugal pendant la 2ième guerre mondiale, les activités d'espionnage des britanniques et le rôle des femmes espionnes. Pour tout cela, j'ai apprécié le livre.



Par contre, j'ai moins apprécié le côté romance, beaucoup d'invraisemblances et de longueurs. Néanmoins je lirai la suite car je me suis attachée à Siri.
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L'espionne de Tanger

Sira est une jeune couturière modeste qui vit et travaille avec sa mère dans le Madrid pré-franquiste. Son destin bascule lorsqu'elle rencontre Ramon, un séducteur mal intentionné qui l'entraîne puis l'abandonne seule et endettée à Tanger. Vont s'ensuivre des années de dur labeur à Tétouan pour retrouver son autonomie puis à Madrid pour travailler sous couverture pour les services de renseignements britanniques... Maria Duenas raconte habilement cette histoire romanesque et envolée, mais on regrette un peu que le titre ne reflète qu'une partie de l'histoire...
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