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Citations de Marie-Claire Blais (86)


Marie-Claire Blais
Il ressemblait à ces jeunes âmes que le frère Théodule avait précipitées dans la vie éternelle à un âge précoce.
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Marie-Claire Blais
Il reconnait son visage triste , … Elle ne semble pas se souvenir qu'elle lui a donné naissance ce matin.
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Marie-Claire Blais
Il admirait mon style, disait-il, mais ils me reprochait de vouloir attendrir les personnes sur mon malheur.
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Marie-Claire Blais
Pour être optimiste dans la vie, il faut savoir se reposer.

Marie-Claire Blais (Le disparu in fievre et autres textes dramatiques)
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En une seule phrase, l'auteur, dans ce quatrième tome d'une tétralogie, commencée avec Soifs et poursuivie par Dans la foudre et la lumière et par Augustino et le choeur de la destruction, décrit l'apocalypse du monde moderne (guerres, maladies, cataclysmes) sous le regard d'une communauté de gens de la nuit, d'artistes, de prostitués.

"...et Vénus tenait sa fille Rebecca par la main en lui disant il faut marcher plus vite, tu seras en retard pour le récital de Noël, il faudra chanter bien haut, comme je te l'ai dit, Rébecca entendit les claquements des bracelets aux poignets de sa mère, ce serait son premier récital, il arrivera par bateau pour nous surprendre des petits et des grands pères noëls, ils arriveront tous par bateaux, pour nous surprendre, dit Rébecca, ils ne sont pas des nôtres dit Vénus, oui, dit Rébecca, pour nous tous maman, pour tous les enfants de ma classe, qu'ils glissent sur l'eau avec leurs flottes, leurs guirlandes et leurs mâts allumés..."
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Et le bon sens, à mon avis, c'est le seul talent des gens sans imagination comme moi! ... Ces gens-là ont de l'imagination et moi tout ce que j'ai c'est du bon sens.
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Et Patrice, qui n'avait jamais pu fournir l'effort suffisant à la réflexion, se sentit tellement au bout de l'abandon humain qu'il se mit à s'interroger obscurément. Chaque soir, à l'heure où Louise dénouait ses cheveux, il revenait dans la chambre comme un automate, mais Louise bondissait, irritée.
– Va-t'en !
Il sortait, courait au lac où il pleurait sans comprendre, devant l'image d'un jeune homme qu'il n'avait jamais connu.
– Qu'ai-je fait à l'eau ?
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Le bois des arbres, touché par le soleil, criait comme si la glace l'eût enfanté.
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Il aimait les femmes faciles et sans esprit. Il adorait se sentir entouré, grisé de conquêtes, irrésistible séducteur. Sans conscience, il jouait à l'amour avec beaucoup de femmes, charmait l'une et puis l'autre, leur inventait des discours sublimes mais nuls, et laissait derrière lui des coeurs sanglants dont il se glorifiait avec effronterie.

« Au moins, disait-il, quelqu'un aura pleuré pour moi. »
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L'adolescent éprouvait vis-à-vis de sa soeur une crainte d'esclave sans lucidité. Les miroirs seuls l'abritaient de toute peine. Au plus tragique de ses rêves. Isabelle-Marie lui donnait un miroir et là il souriait à ses dents pures, à sa bouche parfaite. Une fausse paix l'ensorcelait, mais sans le guérir. Patrice se consumait de langueur, comme épris de son propre drame.
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L'étranger, l'ennemi géant qui violait sa mère
chaque nuit, tandis qu'elle se plaignait doucement à voix
basse.
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C'est un bien mauvais temps pour naître.
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que sa grand-mère mourrait
d'immortalité à un âge avancé et que son jeune frère
Emmanuel [... ] finirait au noviciat, succombant à la
digne maladie dont Jean Le Maigre lui-même avait été
atteint.
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son frère Pomme finirait en prison,
le Septième à l'échafaud, et sa soeur Héloïse au bordel.
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Il y avait eu tant de funérailles depuis que
Grand-Mère Antoinette régnait sur la maison, de petites
morts noires en hiver, disparitions d'adolescents en
automne, au printemps.
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Ah ! les hommes ne comprennent rien à ces
choses-là
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l'essentiel, c'est de pouvoir traire les vaches et couper le
bois
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Les funérailles, ça dérange tout le monde!
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Bien pauvre est le martyre où l'on s'offre sans ardeur.
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Grand-Mère Antoinette se laissait bercer par la vague des morts, soudain comblée d'un singulier bonheur.
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