AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marie Darrieussecq (771)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Fabriquer une femme

Du Pays basque à Los Angeles en passant par Bordeaux, Paris et Londres, se raconte l’histoire collective de toute une génération. Et l’essentiel est aussi dans cette construction en miroir qui confronte les réalités de Rose et Solange.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
Commenter  J’apprécie          00
Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Trouvé dans une boîte à livres, j'ai décidé que je ne lirais que les lettres dont l'auteur m'intéressait. D'où une première fournée.

Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.

Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.

Plantu, pour ses planches vivifiantes.

Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).

Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.

J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :

Charles Berling : gros bof.

Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !

Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.

Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
Commenter  J’apprécie          165
Pas dormir

Cadeau sous le sapin, découverte des images, des photos, de références innombrables, et ce titre, cette négation allusive, presque impérative, tellement hâte de commencer ce livre ou plutôt de découvrir ce parcours, tout à fait dans mon coeur pour ce choix de couverture, l’œuvre de Françoise Petrovitch qui en dit déjà beaucoup..!
Commenter  J’apprécie          00
La mer à l'envers

Rose s'ennuie dans son quotidien de psychologue pour enfants, en plein cœur de Paris, à la veille d'un déménagement en province, nouveau départ plein d'incertitudes pour ce couple avec enfants qui vacille. Pour lui changer les idées, sa mère lui a offert une croisière en Méditerranée, à bord de ces navires usines qui sillonnent inlassablement la Grande Bleue d'une merveille du monde à l'autre. La rencontre avec un bateau de migrants africains en provenance de Libye va faire basculer son destin. Elle qui ignorait tout de ce qui dépasse la raison, y compris sa propre capacité à "faire du bien", va trouver un nouveau sens à sa vie. Un roman plein de tendresse et de fraîcheur, écrit dans une langue maîtrisée, n'hésitant toutefois pas à braver la syntaxe pour mieux faire ressortir la force des sentiments et le vent de folie qui parfois nous emporte…
Commenter  J’apprécie          80
Il faut beaucoup aimer les hommes

Solange est une actrice blanche. D’habitude on ne précise pas. Là, je le précise car elle tombe amoureuse d’un acteur noir. À Los Angeles, ils sont tous les deux étrangers. Elle cultive son charme typiquement français quand il joue les bad boys. L’Afrique, il rêve d’y tourner le film de sa vie, d’après Au Cœur des ténèbres de Conrad.



Tout au long de ce projet, l’on suit l’idylle des deux amants, dissymétrique car Solange semble pleinement, ouvertement amoureuse, quand Kouhouesso se focalise d’abord sur son film, ses financements, ses acteurs, les difficultés qui s’amoncellent avant même d’en obtenir la production. Solange met en veille sa carrière, l’attend, encaisse ses remarques à propos de leur différence. C’est à la veille de le présenter à sa famille qu’elle se rend compte du bien fondé de celles-ci.

Elle continue à espérer avoir un petit rôle dans le film, qui représente un symbole fort : la fiancée. Quand elle arrive au Cameroun pour le tournage, cela fait presque un an qu’ils ne se sont pas vus.



À partir d’une trame connue, celle d’un amour impossible et à sens unique, Marie Darrieussecq réussit une peinture délicate et précise des travers de la société du spectacle, mais aussi et surtout de tous les non-dits autour de la couleur de peau dans ce milieu aux États-Unis, en France et en Afrique. Au risque d’insinuer une confusion entre amour impossible et différence de peau. Un difficile exercice d’équilibriste qui lui a valu le prix Médicis en 2013. Amplement mérité !
Commenter  J’apprécie          10
Pas dormir

J'espérais, en tant qu'insomniaque ,me régaler à la lecture de ce roman.

Je me suis profondément embêtée, hélas je ne me suis même pas endormie à sa lecture

Succession d'extraits d'auteurs ,acteurs ou célébrités...reliés par des commentaires sur le sommeil de l'auteur.

Très déçue
Commenter  J’apprécie          00
Pas dormir

Moment éprouvant pour un être humain : l’absence de sommeil, l’insomnie ! Qui peut trouver son origine et son comportement déviant notamment dans le stress, l’anxiété ou la dépression. Et « Marie Darrieussecq » le dit et l’assume, elle souffre éminemment de ce mal. D’après ses propos le moment de bascule se situerait juste après la naissance de son premier enfant.



Car nous sommes inégaux face au sommeil et à l’angoisse. De ce fait, elle propose de multiples références littéraires telles que : Kafka – le saint patron de l’insomnie –, Cioran – le propriétaire de l’insomnie – et Proust – le champion de l’insomnie –. Elle indique l’omniprésence de l’insomnie qui génère un fort sentiment de torture pour ces personnes, qui semblent l’assouvir par différents moyens ; pour notre auteure, cela passe une noria d’expérience : l’hypnose, l’acupuncture, le yoga, etc... Mais les principaux remèdes qu’elle utilise sont les barbituriques et ce depuis de longues années, avec en complément par moments, l’alcool.



Un roman ? Un document ? Une autobiographie ? Je le pense plutôt comme un essai, une réflexion sur un mal du siècle : l’insomnie...Qui débouche tout simplement, pour l’essayiste, sur la rédemption d’une insomniaque. Appréhender la difficile et âpre leçon de la vie quotidienne pendant la période diurne et savoir que l’instant nocturne ne va pas aller de soi, représente donc une sempiternelle situation éprouvante. Car pour ces égarés du sommeil, l’injonction de dormir, revient chaque nuit comme un incontournable leitmotiv !



Elle effectue à l’appui de ses pensées, diverses recherches dans le monde littéraire et les explicite de citations nombreuses et pertinentes sur le sujet, indéniablement « Marie darrieussecq » est cultivée dans beaucoup de domaines. Je retiens également que souffrant d’hypervigilance, son comportement entraîne des conséquences indubitables sur sa vie, tel que la clinophilie – manie de rester au lit.



L’auteure traduit bien son mal-être et le besoin de comprendre et surtout d’y remédier. Un texte d’un abord agréable, avec cependant quelques digressions, mais dont le thème mérite une attention particulière ; pour que le vent de la lecture désagrège les nuages noirs de l’insomnie.


Lien : https://bookslaurent.home.bl..
Commenter  J’apprécie          70
Truismes

Un texte très étrange et dérangeant. Une sorte d'allégorie angoissante dont le sens m'échappe. Un conte cru et cruel dont l'héroïne échappe à toute réelle empathie. Un livre inclassable. Si vous voulez vous faire une opinion lisez le. Mais vous pouvez tout à fait faire l'économie de cette lecture. Vous ne raterez pas grand chose
Commenter  J’apprécie          30
Péronnille la chevalière

Péronnille la chevalière est combattante, mais gagner le cœur du prince à la mandoline n'est pas qu'une simple épreuve. L'autrice Marie Darrieussecq inverse les rôles du conte traditionnel .Un album qui pourfend les idées reçues, l'égalité de genres et une littérature non sexiste (dès 6 ans).
Commenter  J’apprécie          10
Pas dormir

Un livre à mettre dans les mains de tous les insomniaques de toutes natures. Un livre terrifiant mais aussi salvateur. Un livre qui fait réfléchir. Un livre amusant. Un livre qui fait se sentir moins seul. Un beau livre riche en illustrations. Un livre à découvrir.
Commenter  J’apprécie          00
Être ici est une splendeur

Dans un texte court, Marie Darrieussecq nous raconte l'histoire de Paula Becker, peintre allemande du début du XXe siècle.



Morte jeune, cette peintre a été souvent oubliée, pourtant elle a côtoyé des hommes, eux, restés en mémoire, et a peint de nombreuses toiles.

J'ai écouté cette biographie en livre audio, ça a été un peu compliqué au début, il y avait beaucoup de noms à assimiler, je pense que c'est plus facile en lecture papier, mais une fois qu'on est lancé, c'était plutôt intéressant, j'ai beaucoup aimé les passages où l'auteure parle de son rapport à la maternité à travers la peinture de Paula.



En tout cas, c'est un texte que je voulais lire depuis longtemps et je suis contente d'avoir pu le découvrir !


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Truismes

C'est l'histoire de 3 petits cochons et du grand méchant loup... Ah non, pardon, il y a juste une petite cochonne et plein de grands méchants loups.

Je ne suis absolument pas rentrée dans l'histoire rocambolesque de cette pauvre fille qui se transforme en cochonne. Trop... trop de quoi je ne sais pas, mais trop !
Commenter  J’apprécie          42
Pas dormir

Marie Darrieussecq nous confie ses insomnies qui sont aussi les nôtres en faisant références aux épisodes de sa vie mais aussi en évoquant des livres et leurs auteurs ou bien des films qui entourent ce mystérieux sujet...Je ne me suis pas endormi en la lisant mais sans plus...
Commenter  J’apprécie          00
Être ici est une splendeur

J'ai trouvé difficile de lire ce livre. J'adore les biographies et encore plus celles des femmes mais dans celle-ci, je me suis perdue. Je n'avais jamais lu un livre de cette autrice avant et c'est sans doute son style qui ne me convient pas. J'ai trouvé le récit éclaté et j'ai eu de ce fait beaucoup de mal à continuer ma lecture. La seule chose qui m'a fait perdurer, c'est que le livre est court et que je ne connaissais pas cette artiste. Mais je n'ai pas l'impression de beaucoup mieux la connaître maintenant. Dommage.
Commenter  J’apprécie          00
Pas dormir

Effectivement très ennuyeux.

La bonne petite vanne éculé serait de dire que seule la lecture de ce livre à elle seule est un hypnotique efficace.

Mais ça serait trop facile.

Je ne l'ai pas fini.

Peut-être parce que je ne comprends pas ce que c'est que l'insomnie.

J'ai toujours bien dormi.

Même la journée.

Mon mari m'appelle "La dormeuse".

Je ne note pas ce livre car je ne l'ai pas terminé.

Pure honnêteté intellectuelle...
Commenter  J’apprécie          80
Pas dormir

J'ai arrêté le livre avant la fin !

Pour moi (jusque là où je suis allé) il s'agit d'une succession ininterrompue d'anecdotes de quelques lignes sur les personnages connus ou moins, en lien avec leur impossibilité de dormir.

Il ne s'agit donc en aucun cas d'un roman au sens classique du terme.
Commenter  J’apprécie          21
La mer à l'envers

La croisière (ne) s'amuse (pas).

Rose est gâtée : pour Noël, sa mère lui a offert une croisière en Méditerranée sur un luxueux paquebot. Elle tente d'y passer un séjour agréable avec ses enfants, tandis que son mari est resté à Paris, mais elle n'est pas dupe de l'énorme machinerie capitaliste sur laquelle elle vogue. Une nuit, le paquebot croise une embarcation de migrants sur le point de chavirer et leur porte secours. Rose va s'attacher à l'un d'eux, Younès, du même âge que son fils, et sa vie va s'en trouver modifiée.



J'aime bien Marie Darrieussecq, parce qu'il y a toujours une légère touche de bizarre dans ses histoires, et celle-ci n'y coupe pas. J'aime aussi son intelligence et son humanité, et sa façon d'aborder les sujets d'actualité avec une honnêteté qui fait du bien. On n'est pas dans les bons sentiments, ici, on est dans la réalité, avec ses limites, ses contraintes, ses possibilités.

Et avec Rose, donc, responsable et pragmatique, mais aussi capable d'initiatives qui dérogent à son rationalisme, et de choix pas toujours explicables mais toujours justifiés par quelque chose qui la dépasse. Et j'ai été impressionnée par la façon dont l'auteur excelle à saisir ces instants furtifs où la vie déraille, et par son talent à retranscrire le vertige juste avant qu'il se dissipe.

Mais ce roman est aussi un témoignage juste des années 2020, entre angoisse climatique, crise migratoire et tournant identitaire ; comment envisager sereinement l'avenir dans ces conditions, et surtout comment vivre au mieux ce présent anxiogène quand on a grandi dans le confort mental des années 70-80 ? Toutefois, si Rose n'hésite pas à donner son point de vue sur ce que lui inspire le monde, ce livre n'est en aucun cas une incitation à l'activisme ; Marie Darrieussecq ne dénonce rien, elle raconte -qui plus est, sur un ton léger, presque futile. Et ce décalage entre le fond et la forme rend la lecture encore plus perturbante -et passionnante.



J'ai donc énormément aimé ce roman un peu étrange mais attachant, qui interroge sur la façon d'appréhender les événements selon notre éthique, et qui offre un portrait de femme complexe (pléonasme !) très réussi.

Et à bien y réfléchir, c'est quand même plus enrichissant qu'une virée avec le Capitaine Stubing.
Commenter  J’apprécie          4814
Truismes

Bienvenue en Absurdie

Clairement ce n'est pas mon type de roman

Pas de chapitre, un délire permanent malgré quelques jeux de mots, parfois faciles

Je l'ai lu uniquement parce qu'il avait fait le buzz et que des amis voulaient se débarrasser

Très content de l'avoir terminé
Commenter  J’apprécie          10
Pas dormir

Pas dormir est un OLNI, objet livre non identifié. C'est le récit du trouble insomniaque de l'autrice, dont le sommeil s'est envolé à la naissance de ses enfants. Est-ce parce que la mort a frappé son frère ? Veille-t-elle pour que ses enfants ne s'envolent pas ? Ou parce que, tout simplement.

Le récit oscille entre reportage, autobiographie et documentaire narcissique. Il fait la liste de ce qui a été tenté pour dormir (tout), et de ce qui a marché (rien). Il ressemble à une compilation de recherches sur le net. Agaçant. Il passe du coq à l'âne, se construit-déconstruit sans cesse, s'illustre de photos, personnelles ou non. Très agaçant. Il donne ses sources en notes de bas de page, vous avez vu comme je fais sérieusement mon travail ? Super agaçant. Mais il m'a donné envie de lire ou de relire, de faire des recherches sur des auteurs, des autrices, des artistes dont il est question. Il est riche. Alors on lui pardonne.
Commenter  J’apprécie          30
La mer à l'envers

En croisière avec ses enfants, Rose se demande si elle doit se séparer de son mari alcoolique ou déménager en famille en Province quand le débarquement de migrants vient bousculer la vie réglée du paquebot. Spontanément elle donne à Younès le téléphone de son fils...

Je l'ai lu très facilement et je lui pardonne de ce fait son excès de sentimentalisme, sa chute vraiment ratée et l'histoire peu crédible. Parce que le véritable intérêt repose sur la psychologie du personnage principal (la "mère" à l'envers) : les états d'âme des quadragénaires sont au coeur de ce roman. Entre renoncements et contradictions, Rose, c'est un peu de nous dans sa quête de sens. En filigrane Marie Darrieussecq arrive à exprimer avec beaucoup d'humour le questionnement sur notre contribution à une meilleure marche du Monde.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie Darrieussecq Voir plus

Quiz Voir plus

Ça va être leur fête, aux pères !! 😄 😂

Ça commence bien ! Alors il faudrait "Tuer le père" ? 🎩

marie sizun
honoré de balzac
amélie nothomb
didier van cauwlaert

8 questions
21 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , littérature , humour noir , fête des pères , historiettes , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}