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Citations de Marie de Hennezel (539)


C'est en observant les personnes à la toute dernière extrémité de leur vie, au seuil de la mort, que j'ai compris pour la première fois que l'être humain n'a jamais "oublié" cette plénitude vécue au tout début de son existence, et qu'il cherche à la retrouver avant de mourir, comme si seule cette expérience de sécurité ontologique pouvait permettre de consentir à se laisser glisser dans la mort. p.60
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La coexistence des contraires est au cœur de la théorie jungienne. Ne pas chercher à la résoudre, telle est la voie qu'il propose. Tenir ensemble les contraires et laisser advenir ce qu'il appelle le "troisième terme". p.14
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J'ai accompagné tant de personnes au seuil de leur mort que je sais que, lorsqu'on cesse de s'alimenter et que l'on est intérieurement prêt à mourir, la mort vient d'elle-même. Pas besoin de la provoquer. p.202
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"J'ai un besoin vital d'intimité avec moi-même, de silence. Je la trouve en plongeant dans les livres ou lorsque je marche en forêt." p.110 (Marie de Hennezel cite François Mitterrand)
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"Ce n'est pas ce que j'ai dit qui est important, c'est l'échange des énergies entre la foule et moi. Je la sens, cette énergie qui monte de la foule. Je la sens qui me traverse, et puis je la restitue. C'est une vraie circulation. Beaucoup d'orateurs parlent avec leur tête, moi je parle avec tout mon corps, et je suis conscient de ce qui se passe. p.97 (Marie de Hennezel cite François Mitterrand)
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Passer du corps que l'on a au corps que l'on est.
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Juste avant de mourir, Jean a appelé son ami. Il lui a demandé de lui tenir les mains et de danser avec lui. Il voulait rester jusqu’au bout le danseur qu’il était. Jean s’était légèrement soulevé et, de toute son âme, il faisait danser ses bras, avec l’aide de son ami, qui pleurait toutes les larmes de son corps, tellement c’était émouvant. « Danse, danse », répétait son ami, tandis que leurs bras réunis se berçaient de gauche à droite. Et puis Jean a sourit, un sourire magnifique, sublimé, avant de s'effondrer sur l’oreiller. Il venait de rendre l’âme en dansant. « Il y avait dans la chambre plusieurs résidents, qui vont eux aussi mourir prochainement. Ils ont dit que la mort de Jean leur avait ôté toute inquiétude concernant le moment même de la mort. [...] »
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C’est un lieu où l’on vit, ici, où l’on vit vraiment.
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Il y a parfois des silences, qui ne sont pas lourds, on sent simplement qu’ils sont nécessaires.
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Une vieille dame de quatre-vingt douze ans est en train de mourir. Sereinement. Me prenant les mains, elle me dit ceci : « Mon enfant, la vie se donne à ceux qui la prennent à bras-le-corps. N’ayez peur de rien, vivez ! vivez tout ce qui se présente, car tout, tout est don de Dieu ! » Il y a de la passion, de la flamme dans cet ultime message de vie. [...] Je suis sortie de la chambre avec une forte envie de vivre et d’aimer.
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Pour vivre, il faut accepter le risque de mourir. [...] Je vais te dire ce qu’à force d’expérience j’ai compris : ceux qui ont peur sont ceux qui refusent la mort.
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Dimitri est mort le jour de Pâques. Au moment mème de sa mort, j’étais allongée dans l’heure, au soleil, sur les collines qui dominent la plaine de Cluny. Nous faisions la sieste. Je me réveillai à seize heures. En ouvrant les yeux, je vis le ciel, un beau ciel de printemps. J’eus une pensée pour Dimitri, et fus envahie d’une bouffée de joie immense, inexplicable. En rentrant le soir à Paris, je décidai de passer par l’hôpital. J’appris alors par l’infirmière de nuit que Dimitri était mort cet après-midi là, à seize heures précisément, entouré des siens.. je ne fus pas étonnée ni triste, ayant compris dès le début de cet accompagnement que nous communiquions d’âme à âme.
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Elle avait souhaité recevoir beaucoup d’amour, et voilà que cet amour lui est donné en abondance. Mais qu’il est difficile de le recevoir. Elle me parle de l’amour de sa famille, de ses amis, de nous qui la soignons comme d’une « fontaine à laquelle elle ne sait pas boire » et elle ajoute : « Peut-être faut-il apprendre à redevenir un tout petit enfant, assez humble pour accepter le don ! » Et ce n’est pas facile, car Danièle était à l’antipode de cela, elle aimait donner, égoïstement. Savoir recevoir demande un abandon, un lâcher prise, bref, une attitude à l’opposé de celle qu’elle a toujours eue.
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Marie de Hennezel
Mais étudier l'âme, l'observer, ne suffit pas. Certains s'en contentent. Ce sont des entomologistes de la psyché, pas des psychologues. Ils se privent de l'essentiel : la rencontre avec l'autre, qui ne laisse jamais indemne. Car s'adresser à l'âme d'autrui, c'est frapper à une porte qui ouvre sur l'inconnu. On ne sait jamais comment on sortira de là.
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Une chose est de mourir. Une autre est de vouloir mourir. On meurt. C'est un fait. Mais ce n'est pas parce que l'on meurt que l'on est mort.
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On vit dans la mesure où l'on veut vivre. On veut vivre dans la mesure où l'on donne un avenir à la vie.
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Nous sommes faits pour la vie et non pour la mort, la vie et la mort étant non pas le fait d'une fatalité mais d'un choix, d'une liberté.
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Ram Dass, un sage californien, immobilisé dans son fauteuil roulant à la suite d'un accident vasculaire cérébral, dit qu'il aime qu'on le pousse et qu'on le porte. Pourquoi l'imaginaire nous a-t-il été donné ? Pourquoi avons-nous une capacité de voyager en pensée, de retourner en pensée dans des endroits que nous avons aimés ?
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Le déclin bien sûr, mais aussi une ascension … Vieillir, mûrir c'est approcher le grand mystère de l'existence.
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La solitude assumée est une des clés d'un vieillir heureux.
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