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Citations de Marie de Hennezel (534)


Je pense que ce n'est pas parce que la mort est proche qu'il n'y a pas quelque chose à vivre. Mon expérience et l'observation d'un certain nombre d'accompagnements m'ont confirmé que le temps du mourir est un temps qui a une valeur, un temps de transformation possible.
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Les gens se posent [...] plus souvent la question de donner un sens à leur vie que de donner un sens à leur mort. Cette question peut concerner le passé : "Qu'ai-je fait de ma vie ?" Il s'agira alors d'une relecture de sa vie avec ses moments de bonheur, de désespoir, de honte, etc. Mais elle concerne également la notion du temps qui reste à vivre. Lorsque quelqu'un pressent qu'il va mourir, inévitablement, il se demande que sens pourront avoir les semaines, les mois qu'il lui reste.
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.M. de H. - Souvent, la personne mourante ressent un besoin urgent d'un tel contact [un geste, être touché], mais elle ne saura pas le demander. En fait elle le fera de manière que l'on ne saura pas toujours décrypter : en demandant qu'on la retourne dans son lit, qu'on la soulève, qu'on lui donne à boire? Derrière l'apparent besoin, il y a vraiment le désir d"'un rapprochement intime avec quelqu'un qu'on aime.
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Notre humanisme est un humanisme qui a un "manque", c'est-à-dire qui accepte de ne pas tout savoir de l'homme. Auprès de quelqu'un, ce qui demeure important n'est pas ce que l'on sait de lui (sa maladie, etc.) mais plutôt ce que l'on ne sait pas.
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Comme le dit Marie de Hennezel, une attitude spirituelle est une attitude de confiance dans la profondeur de l'homme, ce qui dans l'homme dépasse l'homme ; ce qui dans l'homme demeure ouvert à un au-delà de l'homme.
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Au fond, accueillir la dimension spirituelle de l'autre, ce serait faire confiance au devenir de l'autre? Même au coeur de ce combat qu'est l'agonie. Se dire qu'à travers ce combat se fait un travail intérieur, une sorte d'accouchement pour une naissance à autre chose, oeuvre de l'esprit au coeur même de cette personne. Dans ce sens, l'accompagnement spirituel serait d'être simplement présent, d'être à l'écoute et d'être confiant dans ce qui va jaillir.
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J.Y.L. - La spiritualité, c'est "faire un pas de plus". Faire "un pas de plus" dans l'acceptation de ma fatigue, dans l'acceptation de mes limites, limites de mon intelligence, de mon incompréhension devant la souffrance. C'est la tradition des pèlerins de Compostelle : ultreïa, "plus outre", faire un pas de plus, avec ou sans appartenance religieuse.

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J.Y.L. - La tradition sémitique introduit le terme de Pneuma, le Souffle. Saint Paul, par exemple, fait la différence entre le "psychique" et le "pneumatique". Tout homme est habité par le Souffle, et traversé" par le courant d'une vie intérieure. Mais on peut vivre à côté de son Souffle, comme in peut vivre à côté de soi-même. Est spirituel celui qui entre dans son Souffle, celui qui laisse la Vie s'incarner pleinement en lui.
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... ce ne sont pas tant des réponses que cherche l'homme confronté à l'imminence de sa mort qu'une proximité humaine qui l'aide à s'ouvrir à ce qui le transcende, au mystère de son existence, à l'amour qui relie entre eux les humains. Le "besoin spirituel" de tout humain n'est-il pas de se sentir jusqu'au bout capable d'aimer et d'être aimé ? N'est-il pas d'éprouver au coeur de lui-même ce sens auquel il aspire.
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[Les termes spiritualité et religion] sont souvent utilisés à tort comme des synonymes. Adhérer à une croyance religieuse peut être une façon de vivre s spiritualité. Mais on peut aussi vivre sa spiritualité sans avoir de religion. Il convient donc de distinguer les deux notions. La spiritualité appartient à tout être en question devant le seul fait de son existence. Elle concerne sa relation aux valeurs qui le transcendent, quel que soit le nom qu'il leur donne. Les religions représentent les réponses que l'humanité à tenter de donner à ces questions, à travers un ensemble de pratiques et de croyances.

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... on recueille parfois de la bouche d'agonisants révoltés, amers, cet ultime regret d'être passé à côté de l'essentiel. Il ne faut pas être particulièrement religieux pour sentir que nous ne sommes pas sur terre pour passer notre vie à produire et à consommer.
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Refusant les dogmes et les arguments d'autorité, nos morales d'aujourd'hui se sont également privées d'une réflexion et d'une méditation sur la question du sens et du sacré. Elles ont peu à peu évacué les questions essentielles, celles qui se posent à chacun face à la mort.
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C'est bien l'absence de sens qui caractérise notre monde moderne face à la mort. Laïc, sécularisé, s'appuyant sur une éthique inspiré de la Déclaration des droits de l'homme, celui-ci s'est coupé de la sagesse des grandes traditions.
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Marie de Hennezel
La vie aujourd'hui nous disperse. Elle nous sollicite beaucoup trop et je crois qu'il faut de la volonté pour se donner des temps dans lesquels on s'extrait de ce monde pour être vraiment présent à ce que l'on fait. (...) Il est très facile de se laisser complètement envahir. Pouvoir s'extraire pour se plonger dans une lecture... Savoir créer des parenthèses pour laisser place à la spiritualité... Peu de gens arrivent à vivre ça.

Entretien paru dans Le Monde des Religions n°83 (mai-juin 2017)
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Je défends l'idée que la parole délivre
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p.137 "Tant de personnes âgées sont isolées parce qu'elles ont fait le vide autour d'elles. C'est leur égocentrisme aigu et non l'indifférence des autres qui est en cause. Elles ne cessent de geindre, de se plaindre, d'être obsédées par elles-mêmes. Ces mauvaises solitudes conduisent à la tristesse, au ressassement à la désespérance."
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p.119 "Il n'y a pas d'épreuve insurmontable, il suffit chaque fois de trouver une solution." Jeanne Calment, morte à l'âge de cent vingt-deux ans.
... il s'agit avant tout de s'adapter aux situations, de garder confiance dans ses ressources, d'accepter ses limites avec humour, de savoir refuser ce que l'on n'a pas envie de faire et de veiller à glisser dans son quotidien des plages de temps consacrées à faire ce qui fait plaisir, tranquillement. Si, en plus, on peut partager avec son entourage ses soucis, alors on est sur la bonne voie.
Toutes les études montrent que les personnes âgées qui ont conservé un réseau relationnel autour d'elles, familial, amical, vivent plus longtemps que les autres. Donner, recevoir, faire preuve de générosité exerce un effet positif. A l'inverse, les conflits relationnels sont un véritable poison, qui ronge comme la rouille. "
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p.88 "L'essentiel pour une bougie n'est pas l'endroit où elle est posée : c'est la lumière qu'elle irradie jusqu'au bout... Si nous sommes devenus des vieillards rayonnants, peu importe finalement le lieu où nous terminerons notre vie."
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p.60 "Ce qui manque aux vieilles personnes pour être belles, ce n'est pas une peau lisse et des joues pleines, ce sont la joie et la jeunesse du cœur."
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Le sens de la vieillesse n'est pas la performance, mais la maturité.
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