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Citations de Marie de Hennezel (534)


une solitude assumée est une des clés d'un vieillir heureux
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Je me passionne pour l'être humain. «Cette créature qui marche délicatement sur une corde raide», comme l'a dit un jour Aldous Huxley, «avec l'intelligence, la conscience et tout ce qui est spirituel à un bout de son balancier, et le corps et l'instinct et tout ce qui est inconscient, terrestre et mystérieux à l'autre bout.»
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Peut-être est-ce parce que la société respecte si mal les droits naturels des personnes en fin de vie - être informées, soulagées, écoutées, apaisées, traitées comme des personnes à part entière - qu'elle leur laisse en échange ce droit exorbitant de le lui faire payer, en l'instrumentalisant. Nous nous sentons tous tellement coupables collectivement de si mal accompagner nos mourants que nous sommes comme fascinés par le pouvoir qu'ils prennent tout à coup sur nous, en nous réclamant un droit à la mort.
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"Plutôt mourir que mal vieillir", je me rends compte que c'est presque le mot d'ordre de ma génération.
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L'Abbé Pierre disait qu'il faut toujours garder les deux yeux ouverts, un oeil ouvert sur la misère du monde pour la combattre, un oeil ouvert sur sa beauté ineffable, pour rendre grâce.
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Tandis que notre homme extérieur s'en va en ruine, notre homme intérieur se renouvelle de jour ne jour - Apôtre Paul
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aussi apres des annees aupres de ceux quon appelle des mourants mais qui sont bien des vivants jusquau bout je me sens plus vivante que jamais .
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J'ai ce que j'appelle "ma bande d'invisibles", ces disparus bienveillants à qui je peux faire appel et qui m'aident. Je le sens. Je le sais.
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Il importe d'être en paix avec l'existence que l'on a menée, en travaillant tôt sur ses regrets, ses rancunes, sa culpabilité, au lieu de les refouler. Il faut sortir les fantômes du placard.
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Je consacre mon énergie à ce qui procure de la joie, et tout cela me maintient vivante.
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L'esprit raisonne, l'âme résonne, l'esprit se meut, l'âme s'émeut, l'esprit communique, l'âme communie (citation de Mohammed Assoui et François Cheng).
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[...] tout ce que nous faisons, découvrons, expérimentons sur cette Terre, dans la joie comme dans la peine, a un sens : nous contribuons à la vie du monde visible et invisible, à son évolution, à l'évolution même de notre être.
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Vieillir, c'est être de moins en moins contrarié.
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Toutes les activités que l'on peut faire se vivent différemment : un être plus intérieur dans un moins faire extérieur.
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Cueille et accueille
Ton âge le permet
Pas d'écueil à vieillir

(Haïku d'une septuagénaire)
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Voyager vers son intériorité, s'approfondir, conduit tôt ou tard à accomplir les trois dernières grandes tâches de son existence : méditer sur sa finitude, se mettre en paix avec sa vie, en trouver le sens.
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Quand on ne peut plus rien faire, on peut encore aimer et se sentir aimé, et bien des mourants, au moment de quitter la vie, nous ont lancé ce message poignant : ne passez pas à côté de la vie, ne passez pas à côté de l'amour. Les derniers moments de la vie d'un être aimé peuvent être l'occasion d'aller le plus loin possible avec cette personne. Combien d'entre nous saisissent cette occasion ? Au lieu de regarder en face la réalité de la proximité de la mort, on fait comme si elle n'allait pas venir. On ment à l'autre, on se ment à soi-même, et, au lieu de se dire l'essentiel, au lieu d'échanger des paroles d'amour, de gratitude, de pardon, au lieu de s'appuyer les uns sur les autres pour traverser ce moment incomparable qu'est la mort d'un être aimé, en mettant en commun toute la sagesse, l'humour et l'amour dont l'être humain est capable pour affronter la mort, au lieu de cela, ce moment unique, essentiel de la vie, est entouré de silence et de solitude (page 17).
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J'aimerais, à ce propos, évoquer ici une situation vécue par une jeune infirmière, surprise par l'irruption d'un tel moment de compassion. Elle venait d'accueillir une jeune femme de son âge atteinte d'une tumeur et qui avait été informée de l'impossibilité de l'opérer. Après l'avoir confortablement installée dans son lit, l'infirmière s'est assise à côté d'elle et, sans doute touchée par cette marque de disponibilité, la jeune patiente a établi spontanément le contact, en prenant la main de l'infirmière. La regardant droit dans les yeux, elle lui a alors demandé : "Dis-moi, est-ce que je vais mourir ?" L'infirmière s'est alors sentie comme aspirée au fond d'un puits. Tout se défaisait en elle, elle ne savait pas quoi répondre. Elle est donc restée muette, totalement désemparée, mais elle est restée là. Elle n'a pas cherché à cacher les larmes qui maintenant remplissaient ses yeux. La situation lui demandait non pas de "dire la vérité" mais de rester vraie, c'est-à-dire en contact avec son sentiment du moment, un sentiment d'impuissance radicale. Quelques secondes à peine ont passé, et la jeune patiente a repris la parole : "J'ai compris... je te remercie... Maintenant, parlons d'autre chose !"

Le paradoxe de cette situation, c'est que montrer à un patient que l'on est démuni, ému, vulnérable, loin de l'affaiblissement, lui permet au contraire d'accepter sa condition humaine et la difficulté de son destin.
Car, en osant rester là, au cœur de son impuissance, il se produit une communication intime. L'effondrement de nos stratégies défensives est souvent une grâce, une bénédiction, lorsque nous osons partager nos sentiments avec nos patients. Oser dire ou montrer : "Moi aussi je suis démuni, moi aussi je souffre de ne rien pouvoir faire pour empêcher ce qui t'arrive."
Ne faut-il pas accepter d'être nu devant l'autre, abaisser ses barrières, entrer dans son impuissance et s'en servir comme d'un tremplin qui propulsé dans un moment de rencontre authentique ? Alors, la relation bascule. Ce n'est plus une relation entre une personne forte de son pouvoir ou de son savoir et une personne affaiblie et impuissante. C'est une relation entre deux personnes qui souffrent, chacune à leur manière, de leur condition d'être mortel (pages 213-215).
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L'inconscient n'est pas seulement la mémoire du refoulé, il contient aussi tous nos possibles. Il est un vivier d'images et de symboles susceptibles d'aider à notre croissance
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"Les morts ne nous demandent pas de les pleurer mais de les continuer" disait François Mitterrand.
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