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Critiques de Mark Millar (464)
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Ultimates

Grand fan de l'univers Ultimate de Marvel qui correspond parfaitement aux débutants, j'avais hâte de découvrir les histoires modernisées dans Avengers (ici renommés les "Ultimates").



Il est intéressant de savoir que c'est ce récit qui a inspiré les premiers films du Marvel Cinematic Universe et ça se ressent énormément lors de la lecture.



Les personnages sont merveilleusement écrits. Ils ont tous une personnalité singulière et leur développement est très appréciable.

J'ai dévoré les pages les unes après les autres avec une envie immédiate d'avoir la possibilité d'en lire davantage.



Si vous aimez les Avengers et que vous ne souhaitez pas vous prendre la tête avec la "continuité" Marvel, alors ce récit est fait pour vous.
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Ultimates : Super-humain

Lors de cette opération de l'éditeur Panini comics, on retrouve dans ce tome les 6 premiers chapitres de la série Ultimates.



Ultimates ? C'est une "gamme" sortie il y a des années qui fait table rase du passé pour en donner une nouvelle version.



Ex: captain America n'a pas 50ans de comics derrière lui. Il est ici bien plus "violent" avec son "code" des années 50 ^^



Ce comics est vraiment très bon mais s'arrête au milieu d'un arc. La suite ? Faudra creuser dans les comics shop ^^



Bref, c'est excellent, une très très bonne série mais pas simple d'avoir la suite.
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Chrononauts, tome 1

Dans ce comics de Mark Millar (Kick-Ass, Kingsman, Civil War...), nous avons une histoire qui, même si un tome 2 est sortit depuis, se suffit à elle même.



Nous suivons les personnages de Corbin Quinn et Danny Reilly, deux vrais génies qui après de long travaux sur les voyages dans le temps, vont enfin pouvoir passer à la pratique. Et la... ça part en live !



Les deux amis n'en font qui étaient partit pour explorer des évènements historiques en restant discret, décident finalement de faire ce qu'il veulent, roi ? empereur ? star ? rien ne leur est impossible.



S'il est dommage que tout se passe trop vite dans le récit, le scénario est sympa et les références historiques sont nombreuses.
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Ultimate X-Men - Deluxe, Tome 2 : Tournée mon..

La série Ultimate X-men se déroule dans l'univers Ultimate et ne suit donc pas la continuité de l'univers classique mais une nouvelle continuité qui démarre au début des années 2000.



Ainsi, les Ultimate X-men sont plus jeunes que ceux de l'univers classique et suivent leurs propres aventures. De nombreux clins d'œil sont fait à l'univers classique mais sans le copier.



Dans ce deuxième Deluxe, plusieurs arcs narratifs sont présents, ainsi nous rencontrerons de nouveaux personnages, tel que David, le fils de Xavier, ou encore Kitty Pride qui va rejoindre les X-men.



Ayant démarré au début des années 2000 et étant très référencé, cette série a un peu vieilli sur certains aspects mais reste d'actualité sur beaucoup d'autre comme par exemple un personnage qui en arnaque un autre en se faisant passer pour quelqu'un d'autre via internet.



J'ai pris autant de plaisir à lire ce 2ème volume que le premier, seul petit bémol, le changement de dessinateur en cours de route et le physique de certains personnages qui changent beaucoup trop.
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Civil War tome 3

3éme Volume (4éme si on compte le prélude) des Deluxe Civil War.



On va assister ici à la mort de Captain America, pas de spoil, c'est le titre de l'oeuvre...



Différents récits sont proposés dans ce Deluxe, on va donc avoir la mort de Captain America et également comment les autres personnages de l'univers Marvel vivent cet évenement.



Rien qui révolutionne le genre mais ça marche bien et on passe un bon moment de lecture.

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Superman : Red Son

Et si Superman était communiste ? Voici le point de départ de ce court arc. L'idée est intéressante et est assez bien traitée. L'évolution de Superman au cours de ces 3 chapitres est plutôt intéressante, sa volonté de sauver le monde à tout prix l'entraine dans des actes que l'on aurait plus vu chez Batman.

Un regret: l'antagonisme capitalisme/ communisme aurait pu être plus fouillé.

Côté, on reste sur du graphisme de bonne facture.
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Kick-Ass 2, tome 1 : Restez groupés

John Romita Jr. pouvait-il vraiment échappé aux clichés du genre? Et non, dans la ligue de pseudo super-héros, les femmes ont encore des vapeurs. Elles portent des maillots de bains très échancrés soit version SM ou soit version Wonder-Woman. Par contre, les hommes sont recouverts de la tête aux pieds. Car dans ce tome, il a pu laisser son imagination prendre le dessus car une grosse battle entre les méchants et les gentils pointent le bout de son nez. Alors autant commencer à présenter les vrais méchants, ceux qui n'ont aucun scrupule, aucune limite. Comme cette femme avec une jupe au ras de la raie des fesses et un bandeau pour tenir sa poitrine XXXXL. Sur le ventre tatouée on peut lire les CCCP. Son doux nom? Mother Russia, ancienne garde du corps de Vladimir Poutine. Quel talent d'inventivité avec quelques relents de la guerre froide. Tous les clichés du genre sont au rendez-vous. Les super-héros côté force du mal n'hésitent pas à dégainer leurs armes à feu pour tuer sans sommation. Le code d'honneur est d'un autre acabit. Tu tues déjà et tu parles après. Ce n'est pas ça?  Le niveau de violence augmente progressivement pour devenir assez intense voir intenable pour les âmes sensibles. Quand les gentils se vengent ça laisse quelques cadavres ou blessés de personnes coupables de vol, meurtre, détournement d'argent, prostitution... Mais quand les méchants se vengent c'est tout ceux qui se mettent sur leur passage qui paient le prix de leur vie. Aucune demi-mesure.



Mark Millar montre aussi la versatilité de l'opinion public. Car ces héros-ordinaires aident les plus démunis, on les applaudit. Et quand quelque chose tourne mal, personne ne cherche à comprendre ce qui se passe et on les déteste. Les gentils sont relégués au même rang que les meurtriers sanguinaires. La police ne fait aucune distinction et maltraite les gentils pour se venger de la mort de leurs collègues. On simplifie les choses et on s'en prend à n'importe qui, c'est plus facile. Un basique que l'on retrouve dans le racisme et tout ce que l'on ranger dans le même sac par rapport au rejet d'autrui. Cela se résume dans cette expression toute faîtes : la raison la plus simple est toujours la meilleure. La plupart des gens savent que c'est faux mais l'on ne peut rien contre une masse populaire qui réclame du sang pour satisfaire son égo et sa soif de voyeurisme. Une fiction qui a un goût amer de réalisme qui ne peut laisser insensible et nous empêcher de nous interroger. C'est peut-être pour cela que la touche d'humour du cycle précédent a disparu. On devient spectateur d'une violence gratuite dont on ne peut vraiment rien faire. Espérons que la suite change la donne avec un léger souffle d'espoir. 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-86P
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The Magic Order, tome 1

Une famille de magiciens dysfonctionnelle, seul le père et la fille exercent leur métier, un des fils a une boite de nuit, l'autre ne veut plus entendre parler de magie depuis que sa fille est morte d'avoir trouver sa baguette (magique évidemment). Mais cette famille fait partie d'un ordre qui doit protéger le monde des affreux méchants qui cherchent à le dévaster (ca c'est un sujet bien connu). Bref une ex de leur ordre, pour récupérer un livre que son père a choisi de ne pas lui léger, décide de tuer un à un ceux qui pourrait la combattre. Seulement si tout le monde sait que mme est folle, qui l'aide dans son opération d'élagation des magiciens?

Dessins stylisés réalisés par un dessinateur Français, au niveau du scénario proposé. Aventures, suspens, dénouement en partie tragique, tout y est.

Pas de suite prévue a priori sur ce one shot. Dommage!
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Vampirella : Masters Series

Deux épisodes de Vampirella, "Opération grand nul part", effectivement scénarisé par Mark Millar et "Le miroir des peurs" scénarisé par John Smith, contrairement à ce qui est écrit ci-dessus, les deux dessinés par Mike Mayhew. Ceci pour les puristes.

Le grand nul part c'est Gentle Creek une petite ville paumée où Vampirella va aller faire le ménage et libérer la population de méchants vampires qui la peuplent. Dans le second épisode, Vampirella affronte des espèces de morts-vivants à la recherche de l'ensorcelée qui est leur cheffe mais aussi une pauvre mère de famille qui n'a rien demandé à personne et qui est envoûtée.

Je lis pour la première fois ce genre de super héroïne et il y a plusieurs choses qui m'ont surpris. D'abord les pages ne sont pas numérotées, la lecture n'est pas systématiquement de gauche à droite et de haut en bas mais peut être sur les deux pages, gauche droite et descendre ensuite.

J'ai trouvé le scénario plutôt indigent et, quelquefois vulgaire, notamment dans la bouche des deux agents du FBI. L'écriture des dialogues des zombies du second épisode est pratiquement illisible.

Les dessins sont pour la plupart très beaux voir superbes, surtout Vampirella. On sent que Mayhew dessine son héroïne les yeux fermés, si je peux m'exprimer ainsi. Je reproche, cependant, une qualité inférieure lorsqu'il s'agit de dessins de plus petite taille. Certains dessins sont proche de la photo. C'est léché, à croire que les lecteurs sont plus versés sur l'illustration que sur le scénario.

Voir se balader une superbe femme quasi nue ne semble déranger personne, dans le bouquin s'entend.

La galerie des illustrations de fin d'ouvrage tient, à lui seul, la qualité de cette publication.

Je n'ai, cependant, pas été convaincu. Cela vient sans doute de ma méconnaissance de ces séries relatives aux personnages de Marvel et autres superhéros.



Je remercie Babelio Masse Critique et les éditions Graph Zeppelin de m'avoir permis de lire cet ouvrage.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Hit Girl, tome 1 : Hit Girl en Colombie

Voilà 5 ans qu’Hit-Girl avait quitté les radars. Mark Millar lui redonne enfin une nouvelle mission. Quel plaisir de retrouver cette génialissime héroïne qui a de l’humour à revendre et une grande maîtrise des armes. Elle tue avec beaucoup d’imagination et de plaisir affiché. Ricardo Lopez Ortiz n’oublie jamais de mettre tous les petits détails qui font la différence dans le sanglant et le gore. Sunny Gho finalise avec une mise en couleurs dynamiques dans des teintes bleutés avec bien entendu des éclats de rouge. Un trio qui se complète à merveille qui donne un comics vraiment très agréable à lire. Malgré ce qui peut paraître parfois de la violence gratuite, j’ai rigolé à de très nombreux moments. Et le fait qu’elle tue tous les réseaux autour du trafic de drogue, on se dit qu’elle fait une bonne action au final. Rien n’est dans la subtilité, toutes les armes existantes ou qui dépassent notre imagination sont de la partie. Les morts se comptent presque sur chaque page. Mais quand Hit-girl passe tout se fracasse. Je l’adore pour ce côté insensible, cruelle et sans pitié envers tous les méchants de la planète. Maintenant, il va falloir encore attendre pour lire de nouvelles aventures.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Ultimates, tome 2 : Secret d'État

Ce tome comprend les 13 épisodes de la deuxième saison des Ultimates, parus de février 2005 à février 2007. Il vaut mieux avoir lu la première saison avant.



Épisodes 1 à 4 - Tout commence avec une belle ingérence des États-Unis en Irak : Captain America est parachuté à coté d'un site où sont détenus plusieurs otages américains. Un informateur au sein du SHIELD a révélé à la presse la véritable identité du monstre qui a fait plus de 800 victimes en plein cœur de New York dans le tome précédent. Thor s'oppose de plus en plus ouvertement aux actions des Ultimates qu'il a quittés. Nick Fury a résilié le contrat d'Hank Pym qui doit se trouver du travail ailleurs. Qui plus est, Pym ne peut plus utiliser les pouvoirs et le nom de Giant Man qui sont devenus la propriété du gouvernement des États-Unis. Il choisit de répondre à une petite annonce d'un groupe de superhéros en train de se former : les Defenders.



Épisodes 5 à 13 - Ça commence par un carnage : l'élimination méthodique de la famille d'un superhéros par une équipe menée par le traître présent dans l'équipe des Ultimates. Nick Fury se rend sur place pour accélérer l'enquête et découvre rapidement qui menait cette équipe d'assassins. Il décide de mettre un terme immédiatement à la liberté et peut-être à la vie du traître. Quand tout à coup... À mon grand regret, je ne peux pas vous en dire plus car Mark Millar frappe un très grand coup en termes de scénario.



Après une première saison ébouriffante, Mark Millar et Bryan Hitch reviennent pour la suite. C'est toujours un pari risqué et il est évident que la deuxième saison sera jugée à l'aune de la première. Sur le plan des illustrations, il n'y a pas de solution de continuité : Hitch a conservé le même style. Il poursuit dans la veine des illustrations photoréalistes avec un luxe de détails permettant de faire prendre vie à ces personnages costumés. Il accentue notablement l'impression que ces histoires se déroulent dans une réalité très proche de la notre où seuls quelques éléments relèvent de l'anticipation. Au-delà de l'exactitude des éléments militaires (armements et tenues), Hitch déploie une énergie incroyable pour les décors. Il a expliqué par exemple que le quartier dans lequel se promènent Captain America et The Wasp a été dessiné d'après des photos des années 1940 pour capturer l'ambiance particulière de cette époque. Lorsque les Ultimates sont dans une salle de réunion, il est possible de reconnaître la marque des fauteuils; le modèle des téléphones de bureau et les canettes de boissons gazeuses. En Norvège il dessine une scène de foule dans laquelle les fans de Thor sont obligés d'évacuer un bois. Chaque personne porte un vêtement d'hiver ressemblant à ce que l'on peut voir dans la rue à la même saison et tous différents. À aucun moment, il ne néglige les arrières plans qui sont toujours habités par des figurants aux traits distincts ou par un décor spécifique. Chaque personnage est aisément identifiable et a fait l'objet d'une conception graphique réfléchie. Je garde en particulier en mémoire l'étonnante Valkyrie des Defenders, ainsi que Nighthawk et son magnifique costume. Hitch a même insisté pour inclure une case s'étalant sur 8 pages.



Bryan Hitch trouve à chaque fois la mise en scène qui met le mieux en valeur les personnages ou l'action en fonction du scénario. La détresse de Thor emprisonné dans les geôles de Triskelion transparaît sur visage. Grâce aux expressions faciales assez nuancées, le personnage de Thor devient plus que le simple fanfaron mythomane observé dans les épisodes précédents. Le face à face intime entre Steve Rogers et Janet Pym transmet le malaise qui existe entre eux. La scène dans laquelle Steve se confie à son meilleur ami touche le lecteur grâce au langage corporel juste et mesuré. Chaque moment d'émotion bénéficie de dessins plus subtils que dans la moyenne des comics. Et puis il y a tous les passages où ça pète de partout. L'approche photoréaliste de Hitch permet au lecteur de réaliser pleinement l'impact des superpouvoirs sur un environnement facilement assimilable au sien. À la fin de l'entretien entre Janet et Steve, ce dernier saute par-dessus la balustrade du balcon pour s'élancer d'un toit à l'autre. Dans une case, seules figurent le bas de ses bottes de combat. Les lacets sont correctement représentés et l'absorption du choc résultant du saut se répercute sur la pliure des pieds.



Pour les épisodes 1 à 4, Millar se trouve dans une position plus délicate. Cette partie ne sert qu'à écarter Hulk pour qu'il puisse bénéficier de son propre titre. Millar est déjà pris au piège de la continuité et de l'univers partagé. Il doit libérer le personnage pour qu'il puisse apparaître dans sa propre minisérie. Du coup, le lecteur ne peut que constater que le scénario retombe dans les clichés habituels des superhéros : aucune mort n'est définitive et l'évolution d'un personnage est compromise par la volonté de l'entreprise propriétaire des droits d'en tirer toujours plus de revenus. Aussi agaçant, les épisodes 3 & 4 consacrés à Thor restent sur le statu quo, ils ne font rien évoluer. Là encore, j'ai eu l'impression que Millar gardait le mystère du personnage pour consommer plus tard. Iron Man joue les seconds rôles de luxe, sachant que Millar ne peut pas le mettre au premier plan puisqu'il a déjà sa propre série. Avec ce tome Millar retombe dans les mêmes travers que les séries habituelles de superhéros : construire une continuité de plus en plus complexe et rester à la surface des personnages en les bridant dans leurs évolutions potentielles.



Pour les épisodes 5 à 13, je ne sais pas ce que Millar avait mangé avant de se lancer dans cette partie de l'histoire, mais ça lui a réussi. À chaque moment, l'empathie pour les personnages fonctionne à plein. Steve Rogers reste un individu avec de fortes convictions et des valeurs morales qui sans être obsolètes, sont très conservatrices et d'une autre époque. Mark Millar est vraiment l'un des rares scénaristes à savoir montrer Steve Rogers sous un jour cohérent et complexe. Les convictions de Rogers ne se limitent pas à une idée de la justice ; en tant qu'individu il est convaincu du bien-fondé de l'idée que les États-Unis doivent être la police du monde. Et Millar ne se prive pas de montrer les conséquences de cette politique interventionniste. En scénariste roublard, il joue sur les 2 tableaux : les grands méchants impérialistes, et la seule nation qui ose intervenir militairement pour limiter les atrocités. Hank Pym reste l'individu que le lecteur déteste tout en ne pouvant s'empêcher d'apprécier sa rouerie et son opportunisme. Millar insère également des moments aussi brefs que révélateurs pour donner plus d'épaisseur à Nick Fury (le moment où il tient la main d'une dame), à Clint Barton (qui reste crédible malgré son arme), à Thor, à Tony Stark (impressionnant dans son destin tragique lié à sa maladie), etc. Seules les possibilités entrevues pour Janet Pym dans la première saison ne sont pas exploitées. Ces moments sont brefs parce que la priorité est à l'action spectaculaire, et là aussi Millar et Hitch offrent au lecteur un récit qui tient toutes ses promesses, et même plus.



Après un début un peu trop destiné à faire fructifier les propriétés de l'éditeur Marvel, Mark Millar et Bryan Hitch développent une histoire haletante, provocatrice, avec des personnages attachants du fait de leurs contradictions. Le spectacle est total, le plaisir est total.
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Ultimate X-Men - Deluxe, tome 1 : L'Homme d..

Une bon moyen de se plonger dans les X-Men par un "début" qui n'en n'est pas un. Les clins d'oeil à l'époque contemporaine agrémentés d'autres touches d'humour sont plaisants. Le graphisme manque un peu de pep's à mon goût mais il déroutera certainement moins qu'un volume des 60's pour commencer. Quant à la traduction, comme déjà dit, il est fortement conseillé de se plonger dans la VO.
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Civil War, Tome 1 : Guerre civile

Guerre civil est le premier tome de civil wars qui est sortie chez marvel deluxe en 6 tome et un precel.



Bon autant le dire direct, je n'y connais rien à l'univers Marvel, j'ai lu quelque marvel now, mais rien de plus.

Donc je débarque un peu dans l'univers, et peut être que commençais par civil war n'est peut être pas la meilleur idée que j'ai eu.



Enfin bref. L'histoire nous raconte que suite à une loi voter pour les référencement des super héros, faisant que les héros travailleront pour l'état. Bien sur certain ne sont pas pour, et deux équipe s'oppose l'une pour mener par Iron Man et l'autre mener par captain America.



J'ai pas forcement tout compris, et je ne connais pas tout les super héros mais ça ne m'a pas empêcher d'apprécier. L'histoire est fort sympathique, toujours plein de rebondissement. De plus le dessin de Steve McNiven est juste magnifique.

J'ai vraiment bien apprécier !
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Jupiter's Legacy, tome 1 : Lutte de pouvoirs

En 1932, alors que l’Amérique est frappée par une crise économique sans précédent, un petit groupe mené par Sheldon Sampson met le cap sur une île qui n’apparaît sur aucune carte, mais qui hante les rêves du charismatique leader. Sur place, les membres de l’expédition acquièrent des pouvoirs surhumains qui changeront à jamais la face du monde et des États-Unis en particulier…

En 2013, la descendance des Sheldon n’est pas vraiment encline à assumer l’héritage de leurs parents, préférant profiter de leur statut de stars, plutôt que de mettre leurs capacités au service de l’humanité. De plus, parmi les anciens, l’ambiance n’est pas non plus au beau fixe, car, la majorité des menaces ayant été définitivement neutralisées, les opinions commencent à diverger concernant leur rôle au sein de la société…



Mark Millar (Kick-Ass, Wanted, Nemesis) adore s’attaquer au mythe super-héroïque et remet le couvert à travers les cinq premiers épisodes de cette saga dessinée par Frank Quitely et mise en couleurs par Peter Doherty. Les super-vilains ayant pour la plupart été éradiqués depuis des années, le scénariste écossais confronte tout d’abord ses héros à des problèmes qui ne peuvent pas toujours se résoudre par la force. Pointer du doigt l’attitude non-interventionniste de « super-slips » qui se contentent de faire face aux périls surhumains alors que les problèmes majeurs de la société actuelle se situent notamment au niveau politique, environnemental, économique ou social, n’est pas nouveau. Ce postulat de départ permet néanmoins d’ancrer le récit dans les réalités de notre époque.



Mais ce n’est pas tout, car les sujets hors normes vieillissants de Millar doivent également faire face à des tensions familiales importantes, ainsi qu’à un conflit générationnel particulièrement intéressant. L’auteur ne joue plus uniquement la carte de l’action et ne se contente pas de s’attaquer aux codes du genre avec l’irrévérence et le cynisme dont il a déjà souvent fait preuve. Il prend également le temps de développer ses personnages sur trois époques. En brossant le portrait d’une progéniture irresponsable et en mal d’objectifs, qui verse dans les excès en se contentant d’exploiter une célébrité non-méritée, il livre un récit finalement très humain et particulièrement réaliste, centré sur les états d’âme d’une famille composée de membres extra-ordinaires qui se déchire au fil du temps.



Les transitions elliptiques un peu brusques induites par le choix de narrer les destinées super-héroïques sur plusieurs générations en seulement cinq chapitres pourront certes frustrer certains lecteurs. Mais l’exercice profite au rythme de lecture, soutenu, et à l’intrigue qui multiplie les rebondissements surprenants. Ajoutez à cela un Frank Quitely, dont le dessin allie une nouvelle fois élégance et puissance, et vous obtenez un album absolument indispensable à tout fan de comics.



Si une suite est prévue, notons également l’existence d’un spin-off intitulé Jupiter’s Circle, qui se déroule avant la série originale et qui revient sur les débuts super-héroïques de Sheldon Sampson et de ses camarades.



Retrouvez cet album dans mon Top comics de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Superman : Red Son

Difficile de s’intéresser aux comics, particulièrement à ceux de DC, sans entendre parler de Superman : Red Son comme l’un des récits à lire. D’ailleurs, beaucoup d’articles et chroniques sur d’autres sujets y font référence, j’étais donc ravie de voir que ce titre faisait partie de la collection Eaglemoss (enfin quelque chose qu’elle fait bien).



Tout d’abord, d’un point de vue visuel je suis un peu mitigée : je ne suis pas particulièrement séduite par le dessin. Pour le coup, il me semble que c’est une question de sensibilité et de préférence personnelle mais le trait reste inégal et parfois un peu étrange. Même la colorisation, qui est 95 % du temps magnifique, avec bien entendu une omniprésence du rouge qui donne encore plus de sens au dessin, est parfois surprenante (notamment sur Lex Luthor qui semble se transformer en vampire le temps d’une planche – pleine page malheureusement donc difficile de rater ça).



Mark Millar nous présente une vision toute particulière de la Russie dans laquelle officie Superman, et le pays tourne assez rapidement à la dystopie, puis s’étend au niveau presque mondial – avec quelques pays résistants. Mais même la résistance s’organise difficilement sous un tel régime quand, au moindre faux pas, la personne dissidente se retrouve avec un implant dans la tête qui la rend douce et obéissante au possible. C’est très bien rendu, particulièrement par le fait que le récit s’étende sur plusieurs décennies (voire siècles pour la fin) et c’est absolument terrifiant. Le rythme est bien mené sur tout le comics, sans longueur ou passages trop rapides me semble-t-il, en dehors du dénouement concernant Superman qui est… très subit et irréaliste. J’ai en revanche particulièrement apprécié le twist à la fin (avec une mini-dose de What the fuck? mais il en faut parfois !).



Dans cette édition, on a le droit à quelques bonus, principalement des sketches des personnages et c’est toujours appréciable de découvrir un peu plus le travail fait par l’artiste !



Comme tout « Elseworld » ou « What if? » qui se respecte, le lieu d’atterrissage de Superman n’est pas la seule chose à changer. On retrouve ainsi un Batman russe : le personnage a été adapté au contexte mais son histoire conserve les éléments importants et surtout, il correspond totalement à ce que je pourrai imaginer pour Bruce Wayne dans ces circonstances. Un vrai plaisir.



Mais. Je n’ai pas trouvé Red Son parfait. Il s’agit d’un tel monument dans le monde du comics que j’ose à peine le dire, mais tout de même, je suis de ceux qui pensent qu’il faut être critique des médias qu’on consomme, même (surtout !) quand on les apprécie, ce qui est le cas ici. Pour les personnages, tous ne sont pas aussi réussis que Batman à mon sens, comme Wonder Woman. Son histoire d’origine ne change guère, si ce n’est que les Amazones sont beaucoup plus intéressés par le monde des hommes que d’ordinaire et que Diana Prince est très naïve, voire aveugle, et manque de caractère dans cette version. Elle suit Superman et va jusqu’à porter son symbole sur sa ceinture et je trouve ça un peu too much. Le traitement du personnage de Lois Lane n’est guère mieux : visiblement, sans Clark Kent, elle se marie avec Lex Luthor – ce dernier reste le génie le plus antipathique de tous les temps. Lois étant normalement une femme indépendante qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, j’ai du mal à croire une seule seconde qu’elle puisse se taire face à Lex qui la traite comme une moins que rien la plupart du temps. Alors oui, je parle principalement des personnages féminins, mais j’en parlerai beaucoup moins (ou qui sait, en bien) s’ils étaient bien écrits plutôt que de servir de faire valoir ou de potiche aux personnages masculins… Heureusement, Lois et Diana finissent par s’émanciper un peu à la toute fin (quoique, c’est pour s’allier à Luthor… urgh).



Si on réfléchit globalement au postulat de Red Son et de façon un peu simpliste… c’est que si Superman atterrit en Russie, il finit par devenir un antagoniste, plus ou moins de la même trempe que ceux qu’il peut combattre dans l’univers canon. Attention, je ne dis pas que ce n’est pas intéressant !! Au contraire, un Superman qui tourne mal est une intrigue qui m’intéresse énormément, puisque la question éternelle est : qui peut l’arrêter ? (Probablement Wonder Woman si elle était bien écrite). Je trouve seulement sacrément patriotique intrigant qu’un tel Superman survienne en dehors des États-Unis…
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Jupiter's Legacy, tome 1 : Lutte de pouvoirs

Mark Millar est un de mes scénaristes de bande dessinée préférés. J'ai donc été ravie d'avoir, grâce à "Masse Critique", eu la possibilité de lire à nouveau une de ses oeuvres.

Je remercie d'ailleurs Panini Comics et Babelio de l'opportunité.



Dans ce premier tome de cette nouvelle saga, Millar nous offre une interprétation modernisée et cynique du thème des super-héros.

Utopian et sa femme sont super-héros depuis les années 30, ils combattent toujours les super-vilains mais le plus grand danger vient de l'intérieur même de leur famille.

On retrouve les collants classiques, les pouvoirs (vol, superforce, rayon oculaire...), les exploits habituels (faire voler un bateau, éteindre un immense incendie, vaincre un méchant). Cependant, le coeur de l'histoire n'est pas là mais dans la relation entre Utopian et ses deux enfants.

Face à la perfection parentale, les deux jeunes gens n'arrivent pas à être à la hauteur, ils tentent d'exister par eux-mêmes et les conséquences sont dramatiques.



On constate que les héros ont beau sauver le monde, ils n'arrivent pas à comprendre leurs enfants et les frustrations de ceux qui les entourent. Ils ont peut-être des super-pouvoirs mais cela ne les rend pas pour autant sympathiques.



Le dessin sobre et épuré de Quitely, les couleurs claires et franches choisies forment un contraste intéressant avec la tonalité sombre de l'histoire.



Encore une fois le mythe du superhéros est renouvelé de façon enthousiasmante dans cette nouvelle série de Millar (ah quel contraste entre Utopian, le héros vieillissant aux cheveux blancs et Jason, le superhéros en culottes courtes : deux versions de Superman).

Vivement le tome deux.



A partir de 14-15 ans
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Jupiter's Legacy, tome 1 : Lutte de pouvoirs

Jupiter’s Legacy, édité par Panini Comics dans nos vertes contrées, et donc en vulgarisant, un comics de supers-héros. Cependant il serait réellement réducteur de cantonner le récit dans ce genre. Loin du mainstream caractérisant le genre (dans la majorité des cas et je ne dis pas que c’est nul, j’en lis également énormément) chez Marvel et DC, Jupiter’s Legacy est une oeuvre intelligente renvoyant à ce que peut être un Watchmen de Alan Moore, ou Kingdom Come de Mark Waid dans le genre, toute proportion gardée bien entendu..



Avec Jupiter’s Legacy, tout comme il a pu l’être avec Ultimate chez Marvel, Mark Millar n’est pas tendre avec les supers héros. Passés les premières pages encrées en 1932 ou l’on suit les personnages ne possédant pas encore leurs pouvoir et rêvant de sauver l’Amérique en prise à la crise économique, le récit continue directement à nos jours. 90ans après, les premiers supers héros reconnus et adulés par la population sont vieillissants et ont depuis donnés naissance à une nouvelle génération ayant héritée de leurs pouvoirs. Une jeunesse dorée qui n’a pas eu le choix, propulsé au rang de star dès leur naissance, vivant de contrats publicitaires et de soirées mondaines sur fond de drogue et d’alcool. Le fameux concept du « de grand pouvoir implique de grande responsabilité » est bien loin d’eux et ils cherchent continuellement leur place dans une vie qu’ils n’ont pas voulu, ou tout simplement en cherchant la reconnaissance de leurs supers parents.



Critique de la société moderne, Mark Millar n’est pas tendre avec Jupiter’s Legacy. La crise économique dans laquelle on est actuellement (l’Europe est clairement déjà dans les choux dans le récit), et bien entendu des discordes arrivent dans la communauté super héroïque dans la manière d’agir, point de départ du récit et de la discorde entre génération.



Etant plus attaché à un scénariste qu’à un dessinateur je vais avoir plus de mal de vous parler du dessin. Le dessinateur Frank Quitely s’en sort remarquablement bien, possédant une patte plus européenne que ce que l’on a l’habitude dans le genre. Les couleurs pastelles de Peter Doherty font également bien le job et adoucient le tout.
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Ultimate X-Men, Tome 1 : Bienvenue chez les..

a vrai dire j'aime lire des comics de super héros original: avengers et x-men mais là sa ma un peu déçu!
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Chrononauts, tome 1

Une fois encore, Mark Millar nous épate avec cette mini série que je vous conseille vivement (en attendant une éventuelle traduction en français !)
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Ultimates, tome 1 : Super-Soldat

Ce tome regroupe les 13 épisodes de la première saison (parus de 2002 à 2004) de cette série. Il s'agit du point de départ de l'équipe de la version "ultimate" des Avengers, c'est-à-dire un point d'entrée parfait pour les lecteurs débutants dans cette version de l'univers partagé Marvel.



Épisodes 1 à 6 - Lors d'un débarquement en 1945, Steve Rogers et James Barnes sont parachutés sur une base allemande qui s'apprête à lancer un missile sur Washington grâce à des percées scientifiques inattendues. En 2002, Tony Stark effectue une retraite spirituelle à connotation new-age en terminant l'ascension du mont Everest. Nick Fury a convaincu le gouvernement américain que le pays a besoin de sa propre équipe des superhéros pour contrecarrer d'éventuelles opérations de super-terrorisme. Il commence par recruter Bruce Banner qui doit travailler à la re-création du super-sérum qui avait été injecté à Steve Rogers. Il recrute également Tony Stark qui accepte volontiers de mettre son armure au service de cette équipe militaire. Il recrute Hank Pym et sa femme. Et il tente de recruter un individu qui se fait appeler Thor, en vain. L'équipe prend forme petit à petit, mais Nick Fury se trouve confronté à une situation à laquelle il n'avait pas pensé : cette équipe n'a pas d'ennemi. Il n'y a pas de supercriminel qui menace la nation. Heureusement le service de relations publiques veille au grain.



Épisodes 7 à 13 - Les intrigues secondaires de la première moitié arrivent à leur terme et l'organisation d'espionnage qu'est le SHIELD organise la contre-offensive pour enrayer une invasion, avec à sa tête Nick Fury.



En 2000, Marvel décide de lancer une nouvelle ligne de comics (en commençant par Ultimate Spider-Man), indépendante de son univers partagé : Ultimate Marvel. Il s'agit de repenser les héros Marvel en les débarrassant de leur continuité et en les mettant au goût du jour pour attirer de nouveaux lecteurs qui ne veulent pas lire le même Spiderman que celui de leur père. Le démarrage est plus que prometteur et Marvel ajoute un à un de nouveaux titres dont Ultimates en 2002 qui doit être le pendant de l'équipe des Avengers. Cette série est pensée différemment : il ne s'agit pas d'une série continue mais d'une suite d'histoires s'étalant sur des saisons.



Mark Millar hérite là d'une mission très difficile : il doit réinventer des personnages, tout en gardant l'esprit et le goût des originaux Marvel. Il doit trouver le point d'équilibre entre les éléments intangibles de ces héros (l'armure d'Iron Man, les pouvoirs, d'Hank Pym, le caractère divin de Thor, etc.) et les changements nécessaires à l'actualisation. Mission parfaitement réussie. Il parsème son récit d'un cynisme piquant, sans être nihiliste. Cet ingrédient savamment dosé donne une saveur particulière à son récit. Il introduit également quelques références aux idoles cinématographiques du moment et à quelques personnages de comics (Jarvis se fait traiter d'Alfred Pennyworth par Tony Stark). Le point le plus fort de ce récit d'origine est certainement que Nick Fury et ses guerriers doivent se rendre à l'évidence : il n'y a pas de danger menaçant la civilisation américaine qui justifie l'existence de l'équipe des Ultimates et les dépenses correspondantes.



Puis petit à petit, Millar trouve la voix de chacun de ses personnages et la deuxième moitié est splendide : il prend le plus grand soin de chacun. Contrairement à beaucoup de ses prédécesseurs, il sait se souvenir que Captain America vient tout juste de revenir à la vie et que ses souvenirs d'hier sont ceux de 1945, ainsi que ses valeurs morales. Tony Stark continue de mener une vie à 100 à l'heure et il en paye le prix émotionnel d'une manière plus subtile que ce à quoi on s'attend.



Et puis il y a les moments "Millar" : beaucoup de provoc' à base de mauvais de goût et un vrai sens du spectacle. Coté mauvais goût assumé, on peut évoquer la manière de s'assurer que Bruce Banner se transforme en Hulk et l'une des dernières pages où un scientifique écoeuré se voit dans l'obligation de récolter les matières fécales de Hulk. Dans les moments "Millar", il faut aussi évoquer son sens aigu du spectacle avec scènes de destruction massive à la clef.



Millar a la chance de bénéficier des dessins de Bryan Hitch à qui Marvel a laissé le temps nécessaire pour un résultat époustouflant, tout au long des 13 épisodes, sans aucune baisse de qualité. Hitch est adepte d'un style photo-réaliste très détaillé. Ce choix renforce l'impression de modernité de ces aventures et ses aspects les plus prosaïques. La scène d'ouverture en plein champ de bataille pendant la seconde guerre mondiale constitue la preuve éclatante du caractère obsessionnel des illustrations de Bryan Hitch. Chaque détail d'uniforme est parfaitement rendu et parfaitement exact. Malgré cette haute dose de détails, chaque case est lisible et chacune s'enchaîne à la suivante pour insuffler un mouvement incroyable. Paul Mounts utilise une palette de couleurs un peu saturées qui densifient parfois un peu trop les dessins ; il aurait pu faire preuve de plus de nuances. En plus du souci d'authenticité, ce qui assure une immersion totale dans chaque endroit visité, c'est le soin apporté aux décors. Hitch dessine le décor dans chaque case. Du coup, le lecteur a la sensation d'être avec les personnages dans la même pièce, dans la même rue (la vue de face de la Cathédrale Saint Patrick à New York à laquelle il ne manque pas un seul relief), où même installé sur le siège passager de la voiture. Hitch apporte le même soin pour créer une forme de visage spécifique à chaque personnage, et des expressions faciales nuancées. Une simple discussion dans un café entre Betty Banner, Steve Rogers et Tony Stark devient un grand moment de suspens psychologique. Et les scènes de batailles bénéficient de ce réalisme pour rendre crédible un homme se battant avec un arc, ou des scènes de destruction massive dans les rues de New York.



Petit à petit, Millar et Hitch donne du sens aux aventures des ces individus, avec la nature du prix à payer pour jouer avec le feu et pour maintenir la paix. Même mon soupir d'exaspération face à une énième invasion extraterrestre a laissé la place à un vrai plaisir de lecture devant ce mélange harmonieux d'explosions, de manipulations et d'individus faillibles. Millar et Hitch ont réussi la gageure de réinventer les Avengers en mieux. Ils ont également réalisé la deuxième saison : Secret d’Etat.
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