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Citations de Marquis de Sade (581)


Si, plein de respect pour nos conventions sociales, et ne s'écartant jamais des digues qu'elle nous imposent, il arrive malgré cela, que nous n'ayons rencontré que des ronces, quand les méchants ne cueillaient que des roses, des gens privés d'un fond de vertus assez constaté pour se mettre au-dessus de ses remarques, ne calculeront-ils pas alors qu'il vaut mieux s'abandonner au torrent que d'y résister ?
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….et c’est dans les leçons même de la sagesse qu’ils trouvent de l’encouragement au mal
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Mais, mon ami, j'ai suivi vos conseils, ne m'avez vous pas dit qu'on ne risquait rien en couchant avec des gens d'Eglise, qu'on épurait son âme dans une si sainte intrigue, que c'était s'identifier à l'Etre suprême, faire entrer l'Esprit Saint dans soi et s'ouvrir en un mot la route de la béatitude céleste... eh bien, mon fils, je n'ai fait que ce que vous m'avez dit, je suis donc une sainte et non pas une catin !
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- Tant mieux, me dit durement le vilain homme, tant mieux, vous en serez plus souple chez moi ; c'est un très petit inconvénient que le malheur poursuive cette race abjecte du peuple que la Nature condamne à ramper près de nous sur le même sol : elle en est plus active et moins insolente, elle en remplit bien mieux ses devoirs envers nous.
- Mais, Monsieur, je vous ai dit ma naissance, elle n'est point abjecte.
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- Oh! ciel, dis-je, eh, quoi! même en dormant, ce scélérat veut que ce qui l'environne soit dans un état de souffrance!
- Oui, me répondit ma compagne, c'est la barbarie de cette idée qui lui procure ce réveil furieux que tu vas lui voir, il est sur cela comme ces écrivains pervers, dont la corruption est si dangereuse, si active qu'il n'ont pour but en imprimant leurs affreux systèmes, que d'étendre au delà de leur vie la somme de leurs crimes ; ils n'en peuvent plus faire, mais leurs maudits écrits en feront commettre, et cette douce idée qu'ils emportent au tombeau les console de l'obligation, où les met la mort de renoncer au mal.
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Voilà précisément ce que je demandais, agitez maintenant ces beaux culs, de tout le feu de la lubricité; qu'ils se baissent et se relèvent en cadence; qu'ils suivent les impressions dont le plaisir va les mouvoir...
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Il a plu à la nature de nous faire arriver au bonheur que par les peines.
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Une jolie fille ne doit s'occuper que de foutre et jamais d'engendrer.
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Dolmancé - allons belle Eugénie, mettez-vous à votre aise... la pudeur est une vieille vertu dont vous devez, avec autant de charmes, savoir vous passez à merveille.
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Madame de Saint-Ange - eh bien, mon ami, ses cheveux châtains, qu'à peine on peut empoigner, lui descendent au bas des fesses; son teint est d'une blancheur éblouissante, son nez un peu aquilin, ses yeux d'un noir d'ébène et d'une ardeurs.... Oh ! Mon ami, il n'est pas possible de tenir à ses yeux-là... tu n'imagines point toutes les sottises qu'ils m'ont fait faire... si tu voyais les jolies sourcils qui les couronnent... les intéressantes paupières qui les bordent!... sa bouche est très petite, ses dents superbes , et tout cela d'une fraîcheur!... une de ses beautés et la manière élégante dont sa belle tête et attachée sur ses épaules, l'air de noblesse qu'elle a quand elle la tourne... Eugénie est grande pour son âge; on lui donnerait 17 ans; sa taille est un modèle d'élégance et de Finesse, sa gorge délicieuse... ce sont bien les deux plus jolis tétons ! ....À peine y a-t-il de quoi remplir la main, mais si doux... Si frais... Si blancs!... 20 fois j'ai perdu la tête en les baisant ! Et si tu avais vu comme elle s'animait sous mes caresses... Comme ses deux grands yeux me peignaient l'état de son âme !... Mon ami je ne sais pas comme et le reste. Ah ! S'il faut en juger parce que je connais, jamais l'Olympe n'eut une divinité qu'il a valût...
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Il y a un proverbe (et c'est une fort bonne chose que les proverbes), il y en a un, dis-je, qui prétend que l'appétit
vient en mangeant. Ce proverbe, tout grossier qu'il est, a
pourtant un sens très étendu : il veut dire qu'à force de faire des horreurs, on en désire de nouvelles, et que plus on en fait plus on en désire.
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mais quand une société entière commet les mêmes fautes, elle se les pardonne assez communément.
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Madame de Saint Ange - il est bien sûr que je n'épargnerais rien pour la pervertir, pour dégrader, pour culbuter dans elle tous les faux principes de morale dont on aurait pu déjà l'étourdir; je veux, en deux leçons, la rendre aussi scélérate que moi... aussi impie... aussi débauchée.
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Les plaisirs dont je voulais me priver ne sont venus s'offrir avec plus d'ardeur à mon esprit, et j'ai vu que quand on était comme moi, née pour le libertinage, il devenait inutile de songer à s'imposer des Freins : de fougueux désirs les brisent bientôt.
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Celui qui aime avec ardeur les choses qui déshonorent trouve du plaisir à l'être et doit bander quand on lui dit qu'il l'est.
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Marquis de Sade
Vous n'allez pas vous plaire à entendre raconter des histoires aussi épouvantables.
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[26.]
Pensées extraites du roman de Delphine.
« Les soins de la vie domestique ont une grâce singulière dans les femmes. La plus ravissante de toutes, la plus remarquable par son esprit et sa beauté, ne dédaigne point ces attentions bonnes et simples qu’il est si doux de retrouver dans son intérieur. »


*
« Que ne donnerais-je pas pour retrouver ces impressions qui répandent tout à coup tant de charme et de sérénité dans le cœur ! La puissance de la raison, que peut-elle nous inspirer ? Le courage, la résignation, la patience… Sentiments de deuil, cortège de l’infortune, le plus léger espoir fait plus de bien que vous ! »


*
« La vieillesse est rarement aimable, parce que c’est l’époque de la vie où il n’est plus possible de cacher aucun défaut. Toutes les ressources pour faire illusion ont disparu ; il ne reste que la réalité des sentiments et des vertus. La plupart des caractères font naufrage avant que d’arriver à la fin de la vie, et l’on ne voit souvent dans les hommes âgés que des âmes avilies et troublées, habitant encore comme des fantômes menaçants des corps à demi ruinés. Mais quand une noble vie a préparé la vieillesse, ce n’est plus la décadence qu’elle rappelle, ce sont les premiers jours de l’immortalité. »


[27.]
Il ne faut qu’un mauvais rêve pour décolorer toutes les idées du lendemain.


[28.]
Le Mennegaud qui a volé mon épisode d’Aline, et que je dénonce dans une note, vient d’être accusé, au tribunal correctionnel, d’infâmes escroqueries, et condamné à la prison et à la restitution. (Voyez le Journal des Débats du 4 ventôse an XII.)


[29.]
Zirza, joli nom à employer.


[30.]
Lettre à M. d’Argental, 1763 : « Il ne faut pas toujours, dit Voltaire, que Melpomène marche sur des échasses. Les vers les plus simples sont très bien reçus, surtout quand ils se trouvent dans une tirade où il y en a d’assez forts : Racine nous en donne l’exemple à tout moment. Une tragédie n’aurait point du tout l’air naturel s’il n’y avait pas beaucoup de ces expressions simples, qui n’ont rien de bas ni de trop familier. »

Cette note me servira dans la préface de Jeanne.


[31.]
Comme le journaliste Geoffroy aimerait Voltaire qui a dit : « Les journaux sont la peste de la littérature » !


[32.]
Sur mes ouvrages.


[a.]
Le nouveau plan adopté, soit pour l’entrelacement des Crimes de l’amour, soit pour la confection de deux volumes ayant pour titre le Boccace français, nécessite de retoucher deux nouvelles : celle intitulée les Inconvénients de la pitié et celle intitulée la Cruauté fraternelle, dont j’ai déjà traité les sujets, mais trop tristement pour qu’ils puissent entrer dans ce recueil. Il faudra donc les refaire. Ensuite j’ai trois nouvelles gaies à faire, devant être placées, l’une sous Dorgeville, l’autre sous la Comtesse de Sancerre et l’autre sous Eugénie de Franval. Et enfin une érotique pour être enlacée dans le Boccace, à côté de la Fleur de châtaignier, et définitivement la Comtesse de Thélème à refaire et à adoucir, afin de ne point reprendre à la police celle qui y est sous ce nom et qui est mauvaise.
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[23.]
« Le comble de la douleur, à mon gré, est d’être terrassé par des ennemis absurdes. » (Lettre de Voltaire à Helvétius.)
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[22.]
Note relative à ma détention
[et à l’ouvrage de Justine],
Je remarquai que la situation dans laquelle on me tenait et les farces qu’on me faisait me contraignaient à confondre les événements véritables avec les événements produits par l’imbécile méchanceté des scélérats qui me conduisaient ; ce qui, en me rendant insensible à ceux qui étaient arrangés, me rendait de même insensible à ceux du sort ou de la nature, en telle sorte que pour l’intérêt de mon propre repos, j’aimais mieux ne plus ajouter foi à rien et me blaser sur tout. D’où il résultait la terrible et dangereuse situation de supposer plutôt que l’on m’avait trompé en m’annonçant la vérité la plus funeste, que de croire à cette vérité dès qu’il m’était avantageux de la mettre au rang des mensonges que l’on multipliait pour contraindre ou faire naître des situations ; et, certes, on peut bien dire qu’il n’était rien au monde de plus funeste et pour mon cœur et pour mon caractère. On dirigeait tout cela contre mon esprit : on avait tort, me connaissant comme on devait me connaître ; on faisait une bêtise, parce qu’on devait bien savoir qu’il avait assez de force et de philosophie pour se mettre au-dessus de ces absurdités. Mais le cœur se gâtait, le caractère s’aigrissait, tous effets aussi pernicieux que nuisibles à produire et qui ne prouvaient que la plus lourde stupidité dans ces bourrelleries bien dignes des lourds automates qui les exécutaient ou les conseillaient. Quels effets funestes ne produisirent pas encore sur moi le refus des bons livres que je demandais et les entraves qu’on mit à me laisser composer de bons ouvrages ! Mais de quoi ne devaient pas être capables des gens qui formant des chiffres et des signaux, avaient, en m’envoyant à Bicêtre, sacrifié mon honneur et ma réputation ?

Ce système de signaux et de chiffres, employé par ces plats gredins tant à la Bastille que dans ma dernière détention, avait encore l’extrême danger de m’accoutumer à tenir aux fantômes favorables à mon espoir et aux hypothèses qui le nourrissaient. Cela avait imprimé à mon esprit ce caractère sophistique que l’on me reproche dans mes ouvrages.

Pour dernière réflexion enfin, comment est-il possible de porter l’inconséquence au point de dire que si j’ai fait Justine, c’est à la Bastille, et de me remettre dans une situation pire encore que celle où j’ai, dit-on, composé cet ouvrage ? Voilà qui démontre d’une manière invincible que tout ce qui m’a concerné n’a été que l’ouvrage du fanatisme des imbéciles dévots et de la grossière imbécillité de leurs séides… Oh ! comme Sophocle avait raison, quand il disait : « Presque toujours un époux trouve sa perte ou dans la femme qu’il prend ou dans la famille à laquelle il s’allie » !

À la suite de ces réflexions, j’ai cru devoir en joindre quelques-unes sur l’ouvrage de Justine, que je soumets aux stupides Ostrogoths qui m’ont fait mettre en prison pour cette cause.

Il ne fallait qu’un peu de bon sens (mais les incarcérateurs en ont-ils ?) pour se convaincre que je ne suis ni ne pouvais être l’auteur de ce livre. Mais, malheureusement, je me trouvais entre les mains d’un troupeau d’imbéciles qui ne mettent jamais que des verrous à la place des réflexions et du bigotisme à la place de la philosophie, et cela par la grande raison qu’il est bien plus facile d’enfermer que de réfléchir et de prier Dieu que d’être utile aux hommes. Il faut quelques vertus pour ce dernier cas : il ne faut que de l’hypocrisie pour l’autre.

Après avoir été soupçonné jadis de quelques dérèglements d’imagination semblables à ceux qui se trouvent dans Justine, je demande s’il était possible de croire que j’allasse révéler dans un ouvrage de ma main des turpitudes qui nécessairement feraient repenser à moi. Je suis coupable ou non de ces turpitudes ; point de milieu. Si j’ai pu les commettre, assurément je les ensevelirai toute ma vie dans les plus épaisses ténèbres ; et si je n’en suis que soupçonné sans en être coupable, quelle apparence que je les divulgue, quand cette extravagance n’aurait pour résultat que de reporter les yeux sur moi ? Ce serait le comble de la bêtise, et je hais trop mes bourreaux pour avoir avec eux cette conformité.

Mais un autre motif, plus puissant encore, convaincra, j’espère, facilement, que je ne puis être l’auteur de ce livre. Qu’on le lise avec attention, et l’on verra que, par une impardonnable maladresse, par un procédé bien fait (comme cela est arrivé) pour brouiller l’auteur avec les sages et avec les fous, avec les bons et avec les méchants, tous les personnages philosophes de ce roman sont gangrenés de scélératesse. Cependant je suis philosophe ; tous ceux qui me connaissent ne doutent pas que j’en fasse gloire et profession… Et peut-on admettre un instant, à moins de me supposer un fou, peut-on, dis-je, supposer une minute que j’aille putréfier d’horreurs et d’exécrations le caractère dont je m’honore le plus ? Que diriez-vous d’un homme qui irait exprès tremper dans la boue l’habit qu’il aimerait le mieux et dont il tirerait le plus de vanité ? Cette ineptie tombe-t-elle sous le sens ? Voit-on de telles choses dans mes autres ouvrages ? Au contraire, tous les scélérats que j’ai peints sont des dévots, parce que tous les dévots sont des scélérats et tous les philosophes des honnêtes gens, parce que la plupart des honnêtes gens sont philosophes. Qu’on me permette une seule citation de ces ouvrages dont je parle. Est-il dans Aline et Valcour une créature plus sage, plus vertueuse, plus attachée à ses devoirs que Léonore ? Et cependant en est-il une plus philosophe ? D’une autre part, est-il au monde un plus grand dévot que mon Portugais ? Et est-il au monde un plus grand scélérat ? Tous mes caractères ont cette teinte ; je ne me suis jamais écarté de ce principe. Cependant, je le répète, tout le contraire se voit dans Justine. Il n’est donc pas vrai que Justine soit de moi. Je dis plus : il est impossible qu’elle en soit. C’est ce que je viens de démontrer.

J’ajouterai ici quelque chose de plus fort : c’est qu’il est très singulier que toute la tourbe dévotieuse, tous les Geoffroy, les Genlis, les Legouvé, les Chateaubriand, les La Harpe, les Luce de Lancival, les Villeterque, que tous ces braves suppôts de la tonsure se soient déchaînés contre Justine, tandis que ce livre leur donnait précisément gain de cause. Ils eussent payé pour avoir un ouvrage aussi bien fait que celui-là pour dénigrer la philosophie, qu’ils ne fussent point parvenus à l’avoir. Et je jure sur tout ce que j’ai de plus sacré au monde que je ne me pardonnerais jamais d’avoir servi des individus si prodigieusement méprisés de moi.

On a donc le plus grand tort du monde de m’attribuer un livre… un livre contre tous mes principes et dont tout prouve que je ne puis être l’auteur, et plus encore, de faire autant de bruit pour un ouvrage qui n’est, à le bien prendre, que le dernier excès d’une imagination corrompue, des délires de laquelle on irrite imbécilement toutes les têtes en l’exaltant comme on le fait.

Piqué de cette inculpation, je viens de faire deux ouvrages en quatre volumes chacun où j’ai culbuté, détruit, renversé de fond en comble les insidieux sophismes de Justine. Mais comme il est écrit là-haut, selon notre ami Jacques le fataliste, que les gens de lettres doivent être perpétuellement les victimes de la bêtise et de la stupidité, on garde mes ouvrages, on en retarde la publication (peut-être même l’empêchera-t-on) pendant qu’on multiplie celle de Justine. Bravo, mes amis ! vous cesseriez d’être conséquents si vous ne vous opposiez au bien et si vous ne favorisiez le mal. Nous avons eu beau nous révolutionner pour le contraire, il était écrit là-haut que les plus violents abus tiendraient toujours à notre France et qu’aussi longtemps que son sol existerait sur le globe, il s’y reconnaîtrait par des abus.
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[21.]
Renvoi de la page XXX du premier volume
des Crimes de l’amour.
L’ingénieux roman de Célestine est la preuve de ce que nous venons de dire. Quel froid fait rejaillir sur les mystérieux événements qui caractérisent cet ouvrage la nécessité où s’est cru l’auteur de les éclaircir au dénouement ! N’eussions-nous pas mieux aimé que tout fût resté sous le voile ? Est-il donc nécessaire de tout dire… surtout quand on se permet de tout faire ? Si vous voulez m’amuser par des revenants, laissez-moi croire aux revenants. Ne craignez pas que j’aille trop loin : ma raison m’en empêche, mais puisque c’est vous qui la troublez, ne cherchez donc point à la guérir. Laissez-moi sentir les douleurs de ma blessure : je m’en suis composé des jouissances. Que de vérité d’ailleurs, que de nature dans cette délicieuse composition ! Comme l’auteur connaît le cœur humain et quel admirable usage il a fait de ses études sur l’homme ! Eh bien, voilà encore un de ces romans où la vertu persécutée par le crime laisse en partie triompher celui-ci ! Quel lecteur osera dire néanmoins qu’avec une telle marche (qui n’est heureusement blâmée que par les sots) ce livre n’ait atteint le dernier but de l’intérêt ? Ah ! vous qui, dénués d’âme et de sensibilité, critiquez froidement les énergiques tableaux de ce genre, vous qui voulez nous ramener à des principes qui jamais ne furent ceux de l’art, eussiez-vous, malgré vos pitoyables réflexions, dites, eussiez-vous versé sur l’adorable héroïne de ce roman les larmes qu’elle vous arrache malgré vous, si la perspective d’un bonheur éternel avec Dormeville vous eût empêché de voir la malheureuse Célestine expirante sur le tombeau de la victime de son délire, les lèvres collées sur la poitrine sanglante de son époux infortuné ?
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